Le prime venait de se terminé et chacun quittait le plateau pour vaquer à ses occupations personnelles. Certains allaient fêter leurs victoires, d'autres aller rejoindre paisiblement les bras de Morphée. Pour ma part, je décidais de rejoindre le salon où j'espérais trouver d'autres candidats qui auraient tout comme moi décidé de prolonger un peu la nuit. Je n'étais pas fatiguée. Pas une once de sommeil n'était venue me titiller. Mes paupières étaient toujours fonctionnelles alors je ne voyais aucune raison d'aller me coucher. Lâchant mes longs cheveux qui se trouvaient attachés, je passais par la cuisine pour attraper une bouteille de coca, histoire de pouvoir me déshydrater une fois que je serais dans le salon. Mon petit détour fait, je marchais donc en direction du salon. Aucune voix ne se faisait entendre. J'avais décidément peu de chance ce soir. Je décidais malgré tout de passer la tête dans l'ouverture de la porte pour m'assurer qu'il n'y avait personne et là, j'eu la bonne surprise de voir Milan. Tiens, ça faisait longtemps qu'on ne s'était plus parlé lui et moi. J'entrais donc tout doucement. « Salut, ça te dérange si je viens un peu près de toi ? » Je lui offris l'un de mes plus beaux sourires. Même à une heure pareille j'offre encore des sourires, j'suis pleine de générosité. Je brandis d'ailleurs fièrement ma bouteille de coca. « J'ai du coca pour fêter le fait que tu ne soit pas partie. » Je grimaçais en constatant que je lui proposais du coca et non du champagne. « J'ai pas mieux que ça sous la main par contre. »

Le prime venait de se terminer, et avec lui, l'angoisse du "je pars, je pars pas". On peut dire que finalement, Milan devenait un habitué. Le pire, c'est qu'on ne pouvait même pas se dire qu'il avait simplement eu moins de votes que les autres, puisque c'était tout bêtement un pour ou contre. Et on peut dire qu'il avait eu chaud aux fesses sur ce coup-là. Il avait été près de l'élimination, encore une fois. Décidément, les gens ne l'aimaient pas beaucoup. Enfin, pour être honnête, c'était le cadet de ses soucis. Au pire, il partirait quand il partirait, et voilà. En attendant, il avait plutôt l'intention de profiter comme il le pouvait. c'était bateau au possible mais vrai. Bref, il restait, et Sixtine aussi, et la rousse et l'aveugle sortaient. Si on lui avait dit qu'il sortirait officiellement après Lukas... Il n'allait sûrement pas se plaindre en tout cas, et c'était à ça qu'il pensait en entrant dans le salon histoire de récupérer son iPod dont il pensait qu'il devait traîner là quelque part. Bizarre. Il ne s'en séparait jamais, d'habitude. Hm, d'accord, il était là, sur la table. Se baissant pour l'attraper, il entendit quelqu'un derrière lui, et une voix familière parvint à ses oreilles. Se retournant, il se retrouva face à Céleste qui s'approchait de lui. « Un peu mais je suis bien trop fin pour te le dire » ironisa-t-il gentiment, avant d'esquisser un mouvement du menton genre "allez viens", sans pouvoir s'empêcher de répondre à son grand sourire par un autre sourire, plus petit néanmoins, car Milan reste Milan. Se laissant tomber sur ne canapé qui, par miracle, tait juste sous ses fesses, il rit en l'entendant. « J'suis pas difficile » répondit-il, sans plus de cérémonie. Coca, c'était bien. Pas besoin de sortir l'artillerie lourde avec lui. Brandissant son iPod, qu'il tenait toujours en main, avec la bouteille de Céleste, il fit « à moi, et à toi aussi. » Ça l'aurait déranger de trinquer à lui seul, il était pas assez égocentrique pour ça. « Alors, comment va la vie ? Ça fait un bail. T'as même deux trois cheveux blancs, là. » D'un geste de la main, il désigna évasivement un endroit quelconque de sa chevelure.

Le sommeil n'étant pas présent, j'avais décidé de me trouver un allié dans ma lutte contre celui-ci. Mon choix s'était tout naturellement porté sur Milan lorsque j'avais trouvé le candidat dans le salon. C'était d'ailleurs un bon moyen pour discuter avec le candidat à qui je n'avais plus parlé depuis un moment. Enfin, nous n'avions plus échangé de réel discussion depuis tellement longtemps. Il était passé à peu de choses près de l'élimination alors oui, j'avais envie de le connaître d'avantage. Après tout, on sait jamais qui peu partir demain. Ce sera peut-être moi. Peut-être le voisin d'en face. Ce jeu est mauvais pour les nerfs si vous voulez mon avis. Avant de m'incruster, je lui avais demandé l'autorisation de squatter un peu à ses côté et la réponse de celui-ci ne se fit pas sans une petite pointe d'ironie. Je lui souriais, tout en m'avançant d'avantage dans la pièce puisque j'avais son autorisation. J'allais jusqu'au canapé où je me posais délicatement à côté de lui. Tenant fermement la bouteille de coca que je lui avais présenté. Celui-ci précisa qu'il n'était pas difficile, tant mieux. Je n'avais aucunement l'intention de courir lui chercher autre chose à la cuisine de toute façon. Il porta ensuite un toast, je le regardais. « Oui, à cette aventure. » Plus le jeu avançait, plus j'étais heureuse d'être ici. J'arrivais à apprécier chacune des personnes que je côtoyais chaque jour. Enfin, à l'exception de Jackson qui ne semblait pouvoir encadré personne. « Alors, comment va la vie ? Ça fait un bail. T'as même deux trois cheveux blancs, là. » J'attrapais la mèche de cheveux qui se situait sur mon épaule et la regardait longuement. Hochant de la tête pour lui montrer que j'étais d'accord avec lui. « Et toi, tu arrives encore à te promener sans ta canne ? » Non parce que jusqu'à preuve du contraire, il est plus vieux que moi. « Alors, raconte moi les détails croustillants de ton aventure ici. » J'suis curieuse. Je ne peux pas le nier. Et puisque l'on s'est peu parlé, je me demande comment se passe son aventure.

Céleste a écrit:

Le sommeil n'étant pas présent, j'avais décidé de me trouver un allié dans ma lutte contre celui-ci. Mon choix s'était tout naturellement porté sur Milan lorsque j'avais trouvé le candidat dans le salon. C'était d'ailleurs un bon moyen pour discuter avec le candidat à qui je n'avais plus parlé depuis un moment. Enfin, nous n'avions plus échangé de réel discussion depuis tellement longtemps. Il était passé à peu de choses près de l'élimination alors oui, j'avais envie de le connaître d'avantage. Après tout, on sait jamais qui peu partir demain. Ce sera peut-être moi. Peut-être le voisin d'en face. Ce jeu est mauvais pour les nerfs si vous voulez mon avis. Avant de m'incruster, je lui avais demandé l'autorisation de squatter un peu à ses côté et la réponse de celui-ci ne se fit pas sans une petite pointe d'ironie. Je lui souriais, tout en m'avançant d'avantage dans la pièce puisque j'avais son autorisation. J'allais jusqu'au canapé où je me posais délicatement à côté de lui. Tenant fermement la bouteille de coca que je lui avais présenté. Celui-ci précisa qu'il n'était pas difficile, tant mieux. Je n'avais aucunement l'intention de courir lui chercher autre chose à la cuisine de toute façon. Il porta ensuite un toast, je le regardais. « Oui, à cette aventure. » Plus le jeu avançait, plus j'étais heureuse d'être ici. J'arrivais à apprécier chacune des personnes que je côtoyais chaque jour. Enfin, à l'exception de Jackson qui ne semblait pouvoir encadré personne. « Alors, comment va la vie ? Ça fait un bail. T'as même deux trois cheveux blancs, là. » J'attrapais la mèche de cheveux qui se situait sur mon épaule et la regardait longuement. Hochant de la tête pour lui montrer que j'étais d'accord avec lui. « Et toi, tu arrives encore à te promener sans ta canne ? » Non parce que jusqu'à preuve du contraire, il est plus vieux que moi. « Alors, raconte moi les détails croustillants de ton aventure ici. » J'suis curieuse. Je ne peux pas le nier. Et puisque l'on s'est peu parlé, je me demande comment se passe son aventure.

Bon, en l'occurrence, il n'avait pas de verre pour boire, et c'était Céleste qui avait la bouteille en main, donc il ne pouvait pas vraiment toaster dignement, ni affoner son coca, mais l'intention y était, et c'était le principal. C'était drôle de la voir triturer ses cheveux tout en sachant pertinemment qu'il rigolait. Comme quoi, les réflexes humains... Levant les mains pour confirmer qu'elles étaient bien vides de toute sorte de cannes il répondit « je l'ai cassée en donnant des coups à ce chenapan de Sonny, ça valait la peine » d'un air très sérieux. Pauvre Sonny. Bah, au moins, s'il restait quelque chose de cette bonne vieille canne, il pourrait toujours s'en servir pour des dégommer des zombies s'il se trouvait qu'ils devenaient un peu moins ses amis qu'avant. S'affalant à moitié contre le dossier du canapé sur lequel il était assis, le visage de Milan s'orna d'une moue dubitative, en même temps qu'il chipotait aux écouteurs de son iPod, les tortillant, enroulant autour de son doigt puis déroulant puis enroulant. Il avait beau être une personne super relax, il avait pleins de manies de gens stressés. « Oh, quelques pièces secrètes, des plans culs, une ou deux nominations, normal quoi, mais j'préférerais que ça devienne pas une routine. » Voilà comment on pouvait relater l'aventure de Milan en quelques mots jusque là. Bon, encore il était gentil sur les plans culs, y'en avait eu un, et il doutait fort qu'il y en ai un second et plus. « Et j'essaie d'être sympa, t'as vu ? » Pas qu'il était pas sympa, il était pas trop sympa, parfois. Si si, il pouvait l'admettre.


(t'as confondu éditer et citer j'crois )

J'ouvrais la bouteille de coca, veillant à ce que celle-ci ne nous explose pas au visage. Il ne faut pas être Einstein pour savoir que le coca ça colle et que c'est vachement désagréable. Je tournais donc doucement le bouchon, mon regard ne quittant plus celui-ci. Mission accomplie. Je relevais la tête vers Milan avant de boire une gorgée de coca. « Mais il est gentil Sonny. Il m'a sauvé la vie dans les escaliers une fois. » répondis-je aussitôt en ouvrant des yeux aussi grands que ceux d'un hiboux. Impossible de comprendre pourquoi Milan aurait voulu casser sa canne sur le dos de mon super héros. Enfin, il disait sans doute cela avec humour et avait choisi un prénom par pur hasard. Il avait Sony comme il aurait pu Syssoï ou Artie. Enfin, oui. ça devait être le hasard. « C'est sur Jackson que tu aurais du la casser ta canne. Lui, c'est un sale gosse. » Un petit rire cristallin résonna dans la pièce durant un bref moment, le temps que je m'imagine la scène. Mes iris bleutés se posèrent sur ses mains qui ne cessaient de jouer lorsqu'il m'expliquait son aventure qui était différente de la mienne en différent points. Je n'avais pas eu la chance de visiter une pièce secrète moi et je n'avais pas eu de plans cul non plus. Il semblerait clairement que ça soit pas mon rayon. Enfin, pas ici en tout cas. « Oui je vois. Et je comprends que tu préfères que ça ne soit pas une habitude. C'est plutôt mouvementé de ton côté. » J'hochais doucement la tête tout en lui passant la bouteille pour qu'il puisse profiter de la poisson lui aussi. « Oh et j'apprécie que tu le sois avec moi en tout cas. » Je n'étais jamais vraiment tomber sur le côté 'méchant' de Milan. Je n'avais eu à faire qu'au gentil Milan. Enfin je crois.


Oui, je m'étais plantée :lol:

Ah oui, le bon vieux Jackie, la blondasse teigneuse du château. Paraissait qu'il était chiant. Et bien teigneux. Et bien chiant. Pour Milan, juste sa gueule suffisait à ne pas lui donner envie de s'en approcher. Écoutez, y'a des gens comme ça, tu sais pas pourquoi, ça collait pas. C'était physique, c'est tout. En l'occurrence, il avait du mal avec le blond. Bah, c'était peut-être pas un mauvais type - quoi qu'il ne se faisait pas trop d'illusions, vu ce que disait Céleste - mais tenter de vérifier s'il en valait vraiment la peine ou non n'était pas dans les projets immédiats de l'irlandais. « Ouais, Jackson, t'as raison. J'aime pas ses cheveux. Ils me font regretter de pas avoir mes lunettes de soleil. Sérieux, ça m'étonnerait pas que devant son miroir, ce gars se trouve... éblouissant ! » Finalement, après avoir bu un coup, elle lui refila sa bouteille de coca, et il la remercia d'un simple signe de la tête. Ne répondant pas tout de suite, un peu ailleurs, il but à son tour un peu de coca. Bien sûr qu'il avait pas été méchant avec elle, bien sûr que non. Et bien sûr qu'il avait pas été méchant tout court. Juste un peu... pas très... parfois... Bref. « Pas de raison que je le sois pas avec toi. » Bêtement, comme il avait le réflexe d'le faire avec sa petite voisine de dix ans, il leva la main et lui ébouriffa drôlement les cheveux en riant. Trop mignonne.

(excuse cette nullité totale )

J'éclatais de rire lorsque Milan suggéra l'idée que le blond du château, devait probablement trop se kiffer lorsqu'il se matait dans la glace. Je l'imaginais soudainement très bien passé devant un miroir et dire 'salut beau blond, on baise ? ' d'une voix suave. Ouais, c'était totalement son genre. « Il n'aime que lui, c'est bien connu. » Concluais-je rapidement. Il y a des gens comme ça, des gens comme lui. Des gens qui ne savent pas dévier leur regard de leur petit nombril. C'est pas vraiment sa faute, il est un peu con c'est tout. Parfois, je pense qu'il faut apprendre à regarder les gens qui vivent autour de nous pour progresser dans la vie et Jackson ne semble pas partager mon opinion. Je le laisse donc libre de penser ce qu'il veut. La liberté de penser, c'est important, c'est ma maman qui le dit. Un sourire niais venait d'apparaître sur mon visage lorsque j'entendis qu'il avait aucune raison d'être méchant avec moi et je n'eu le temps de rien dire que je sentis sa main se poser sur mes cheveux pour les ébouriffer. Bien, je devais probablement avoir des noeuds maintenant et pourtant, je riais. « Milan, mes cheveux. Je dois ressembler à un épouvantail, ma vengeance sera terriiiiiiiiiiible. » Je ne lui laissais le temps de rien que je bondissais sur lui pour le chatouiller. Je commençais par le chatouiller sous les côtes, c'est mon attaque favorite lorsque je me bas contre ma soeur. A tous les coups, je gagne. Mais pas sur que lui soit chatouilleux par contre.

La traîtresse. Non mais quelle espèce de... de sale... traîtresse ! Aussitôt, elle s'était à moitié jetée sur lui, rigolant à plein poumon, et ses doigts s'étaient frayés un passage jusqu'au ventre de Milan qu'elle commença à chatouiller, encore et encore et encore, à n'en plus finir. Merde. Il ne pu pas s'en empêcher, c'était plus fort que lui : il éclata de rire. Mais un vrai rire de chez vrai rire. Le genre de rire irrépressible et qui t'en donne mal au bide et les larmes aux yeux, qui te rend tout rouge et te fait passer pour un idiot. Ouais, ce genre de rire, et là, il avait beau se débattre pour essayer d'échapper à Céleste, il ne parvenait qu'à se rendre encore plus vulnérable à ses assauts. Bizarre quand même comme le simple contact entre un doigt et un ventre pouvait provoquer ce genre de réaction chez certains. Parce que bon, c'était quand même un peu ridicule d'être à ce point plié en deux pour quelque chose d'aussi... peu rigolo. Finalement, il réussit à lui attraper les poignets, tentant de reprendre son souffle à grand peine. « Tu me paieras ça » qu'il fit, essoufflé, la voix cassée, mais avec un sourire. Se tortillant comme il pouvait, il la força à se coucher sur le ventre, pour finalement s'assoir sur son dos, triomphant. « Comment je suis censé garder mon image de mec sérieux, mature et sarcastique, avec toi dans les parages ? » Il secoua légèrement la tête de gauche à droite genre "non mais vraiment..." mais il ne pouvait pas s'empêcher de rigoler encore un peu. C'était la première fois depuis le début de l'aventure qu'il riait ainsi.

Comme je l'avais espérer très fort, celui-ci explosa de rire suite à mon attaque. Yeah, Céleste au pouvoir. Cependant, je ne suis pas suffisamment naïve que pour croire que je vais le garder longtemps ce pouvoir. Il n'y a pas photo, quand on regarde ma corpulence face à celle de Milan. Il ne mit pas longtemps à attraper mes poignets. Le règne de Céleste venait de se terminer. Il fût bref mais intense ce règne, je le regrette déjà. Je le pleure pas mais je le regrette. Celui-ci m'indiqua alors que j'allais lui payer mon attaque de chatouille. Zut. Je l'avais bien chercher il faut dire, j'étais prête à affronter ma sentence. Le candidat plus puissant que moi, ne mis pas longtemps à renverser la tendance, m'obligeant à me mettre sur le ventre. Je sentis le poids du candidat se poser sur mon dos. J'étais morte de rire. J'suis pas du genre à me retenir de rire. Quand je ris, je ris de bon coeur et là, c'est le cas. « Comment je suis censé garder mon image de mec sérieux, mature et sarcastique, avec toi dans les parages ? » Encore une fois, mon rire résonna dans la pièce. Si il voulait vraiment garder cette image là, c'était foutue en tout cas. « Désolée, je crois que c'est impossible d'être ce mec là avec moi dans les parages. » Je tournais légèrement ma tête, autant que je le pouvais pour lui sourire. « tu me libères ? » Je tente de lui faire un sourire d'ange pour qu'il accepte.