Le lundi 12 mars vers 13h05 ~
En seulement quelques heures les choses avaient changés. Syssoï était parti, puis revenu. Mais mon état actuel lui n'avait pas changé, j'avais toutes ces choses en tête, et le faux départ de Syssoï n'avait fait que conforté quelques idées qui avaient pu me passer par la tête. A savoir la proximité n'est pas bonne à moins qu'il s'agit de baiser, sinon rien de bon ne peut sortir d'une proximité telle que 'javais p avoir avec certain des candidats, Artie, Syssoï.. Ruben aussi.. Rien de bon n'était sorti de tout ça, non c'était qu'un énorme gâchis, un bordel fou. Je ne sais pas pourquoi après m'être levé et habillé je suis sorti tranquillement du château clope au bec. Je ne sais pas pourquoi je me suis dirigé vers le Chapelle. Je ne suis pas croyante et pourtant j'y passe un temps fou dans cet endroit. Fumer me fait mal, j'ai toujours cette entaille sur la lèvre inférieur, quelque picotis me font tressaillir. Mais c'est pas ça qui va m’empêcher d'avoir ma petite clope, ma clope matinale, aussi importante que le petit déjeuné. En parlant de celui-ci je l'ai royalement zappé. Je me trouve devant la Chapelle, je regarde le trou de la fenêtre cassé sans vraiment le regardé. J'ai l'esprit ailleurs, le regard fuyant quelque part dans un endroit bien meilleure. Je crois que j'ai hâte de revenir à ma vie, mais pour l'instant j'ai décidé d'occulté tout les sentiments négatif qui m’assaillent et vivre cette putain d'aventure exactement comme je l'avais imaginé, baiser, faire chier tout le monde, boire, et encore baiser. Y a plus de place pour les sentiments et d'aucune nature. A part la colère ça je peux gérer la colère mais je préfère encore l’indifférence c'est plus cool. Je me décide à entrer dans le bâtiment. Clope bien inséré entre mes lèvres je gravis la pierre et me laisse tomber sur le sol froid du lieu saint. Cooper. Je tire une bonne taffe, et je regarde le bonhomme qui me tourne le dos. « Tu prie pour avoir un vision à rayon X qui te permettrait de voir les filles toutes nues ? » dis-je d'un ton neutre. Un rictus en coin je m'avance de monsieur muscle.

9h. Je m'étais levé beaucoup trop tôt ce matin. La faute à Esther qui m'avait brutalement arraché de mes songes, en s'extirpant du lit un peu trop bruyamment. Mais ce n'était pas une heure à se lever ! Moi qui habituellement aimait faire la grass' mat'. Seulement voilà, je n'avais pas eu le choix. Heureusement elle s'était rattrapée en me préparant un petit déjeuner d'ogre. Serviable la jeune femme. Non non je ne profitais absolument pas de sa gentillesse. On se proposait de me faire à manger, je n'allais pas refuser hein. Faudrait pas la vexer vous comprenez. Bref, après ça je me rendis à la salle de sport, pour ma séance quotidienne. Important de s'entretenir, je ne voudrais pas perde les votes des midinettes. Une douche plus tard, c'était dans le jardin que je vagabondais. Pour faire quoi ? Hm rien. Quel programme chargé. Mes pieds, sans raisons particulières m'emmenèrent à la chapelle. Pourquoi pas après tout ? C'était un lieu comme un autre à mes yeux. Cette histoire de Dieu et tout le tralala, je n'y croyais pas une seule seconde. Une clope au bec, j'étais en train d'admirer le magnifique mur décrépi devant moi – passionnant n'est ce pas – lorsqu'une voix se fit entendre. « Tu pries pour avoir une vision à rayon X qui te permettrait de voir les filles toutes nues ? » Moore. Même sans connaître sa voix, il n'y avait qu'elle pour dire ce genre de choses. Je me retournai pour lui faire face.  « A quoi ça me servirait ? Je peux les déshabiller, c'est bien mieux. » répliquais je un léger sourire aux lèvres. En appuyant mon regard sur elle. Sais raisons particulières bien sur. J'aperçus alors sa coupure.  «Qu'est ce que tu t'es fais ? Tu t'es mordue la lèvre, à force de trop fantasmer sur moi ? » J'avais un humour hilarant, n'en doutez pas.

La chapelle et moi, c'est tout une histoire d'amour. Ouais tant que ça. Non en faite je recherche juste du silence plus qu'autre chose et puis ce lieu est quand même reposant même pour une anti dieu dans mon genre. Je rencontre Cooper, le beau Cooper et lui demande à ma manière ce qu'il vient foutre dans ce putain de lieu de prière c'est tellement loin de lui.. et de moi donc.. bon en faite il fait ce qu'il veut. « A quoi ça me servirait ? Je peux les déshabiller, c'est bien mieux. » Hum, je sais qu'il aime les déshabiller les filles. Quoi qu'avec moi il avait pas eu besoin j'étais déjà nue. Je souris à cette idée. « C'est vrai que c'est mieux. » dis-je d'une manière désinvolte. Je me poste devant lui tout en prenant une bonne taffe de ma blonde, ma belle blonde. Tout une histoire d'amour elle et moi. Je parle de ma cigarette bien entendu. «Qu'est ce que tu t'es fais ? Tu t'es mordue la lèvre, à force de trop fantasmer sur moi ? »  Léger rictus sur le visage je m'approche de lui et me met sur la pointe des pieds pour lui susurrer quelques mots dans l'oreille. Je prend appuie sur son épaule de ma main libre parce qu'il est genre géant ce mec. « Si tu savais, le soir quand je me met dans mon lit, vêtu d'une petite nuisette en dentelle noire, si tu savais.. je prends mon pied en pensant au beau Cooper. » dis-je dans un souffle. Je ris légèrement et me détache du monsieur fumant une bonne taffe. Comme si je vais lui dire que la colère était si forte que la douleur ne m'avais pas arrêter la dernière fois que j'ai mordue ma lèvre inférieur... comme si j'allais lui dire ça. Et puis je suis sûre qu'il préfère cette version.

J'aurais pu tomber sur pire comme compagnie que Moore. Bon, au vu de son caractère, certains dans ce château ne seraient pas d'accord. Mais bon, j'avais toujours préféré les fortes têtes. Dans la vie de tous les jours, je côtoyais bien plus des personnes comme Moore qu'Esther. A vrai dire, c'était un mystère pour moi de m'entendre si bien avec cette dernière, tant nos caractère étaient opposés. « C'est vrai que c'est mieux. » Évidemment que c'était mieux. Bien qu'avoir une vision à rayon X ne serait pas mal. Mais pas pour voir à travers les vêtements hein, pas le genre de la maison. Mais à travers les murs et autres objets en tout genre. Ouais les vêtements aussi d'accord. Lorsque je décrétais qu'elle s'était blessée à la lèvre à force de penser à moi, la jeune femme s'approcha pour aller me susurrer quelques mots à l'oreille. Gentil comme j'étais, je baissais même la tête, pour l'aider la pauvre, qui devait se sentir bien petite à mes côtés. « Si tu savais, le soir quand je me met dans mon lit, vêtu d'une petite nuisette en dentelle noire, si tu savais.. je prends mon pied en pensant au beau Cooper. » Bien sur je me doutais qu'il n'en était rien. Mais cette vision me plaisait bien. En tout cas je n'allais pas chercher à savoir la réelle cause de sa blessure, je m'en foutais un peu à vrai dire.  « Comme je te comprends. Mais tu sais, il y a encore un meilleur moyen pour que tu prennes ton pied... » lui répliquais je un sourire en coin. Non non n'y voyez pas là le moindre sous entendu. Finalement après avoir tiré une dernière fois sur ma clope, je la jetai au sol, avant de l'écraser.

J'aurais préféré la solitude mais si je pouvais mater Cooper en même temps je dis pas non. Il remarque automatiquement ma lèvre coupé très peu de gens le remarque ou alors ils en ont rien à foutre. Et en même temps je m'en fiche et ça m'arrange. Bien sur comme tout gros dur porté sur sa personne il rapporte cette blessure sur sa personne dans une touche d'humour pas détestable. Alors je viens le provoqué lui racontant à quel point je prend mon pied en pensant à lui dans mon lit, la nuit. Mensonge bien entendu mais pourquoi se priver de ce genre de commentaires ? « Comme je te comprends. Mais tu sais, il y a encore un meilleur moyen pour que tu prennes ton pied... » Je me remet sur mes talons. Je le regarde, un sourire en coin. Était-ce une proposition pas catholique mon cher Cooper. Je sais que je irrésistible.. mais quand même.. « Tu veux me sauter ? Dans une chapelle? » dis-je d'une manière cru et vulgaire, ma marque de fabrique je vous dis. Je me rapproche de nouveau de lui et pose ma main sur son torse. « Tu n'as pas une certaine blonde qui squatte ton cœur et la poupée là je suis sûre qu'elle squatte aussi ? » dis-je faisant référence à Evey et l'autre Chucky sa partenaire. « Moi ça me pose pas de problème et toi ? Tu vas te mettre à chialer parce que tu fais du mal à ton harem ? » dis-je toujours aussi provocante. Je laisse ma main remonter sur son épaule et la laisse descendre sur le long de son bras. J'ai le réflexe de mordiller ma lèvre inférieur oubliant ma blessure. Je récupère ma main rapidement et la porte sur ma lèvre en signe de douleur. Sa passe, je replante mon regard dans celui de Cooper. Alors tu joue?

« Tu veux me sauter ? Dans une chapelle? » Toujours autant en délicatesse la Moore. Au moins elle ne passait pas par trente quatre chemins pour dire les choses. Ce qui n'était pas plus mal. Non mais moi vouloir la sauter ? Voyons, d'où sortait elle ses informations ? A mon allusion pas très subtile ? Ah ouais peut être. En vérité, je n'avais bien évidemment pas la moindre intention de me la faire là, maintenant. Pas mon genre. Elle se rapprocha de moi, allant jusqu'à poser sa main sur mon torse. « Tu n'as pas une certaine blonde qui squatte ton cœur et la poupée là je suis sûre qu'elle squatte aussi ? » Haha, ce qu'elle était drôle. Je savais bien évidemment de qui elle faisait référence. Mais elles ne squattaient absolument pas mon cœur. Comme si c'était possible. « Moi ça me pose pas de problème et toi ? Tu vas te mettre à chialer parce que tu fais du mal à ton harem ? » Provocatrice à souhait, elle fit courir sa main le long de mon bras. Elle sembla se blesser toute seule à la lèvre. Intelligente. En attendant, que croyez elle ? Que j'allais me défiler ? Surtout après ce qu'elle venait de dire ?  « Je ne vois pas de quoi tu parles. Je suis libre de mes actes » Autrement dit, je ne devais rien à personne. Ni à Esther, ni à Evey. Je l'attrapai par la taille, et l'acculai contre le mur qui se trouvait juste à côté. Une main posée contre le mur, à côté de sa tête, je plantai mon regard dans le sien. Mon visage était très près du sien.  « Moi ça ne me pose pas de problèmes. T'es sure que tu peux en dire autant ? Y a pas un grand poilu qui squatte ton cœur ?' » dis je en reprenant ses paroles contre elle. Elle voulait jouer. C'était parti. Que le meilleur gagne.

Je ne suis pas fan de la subtilité autant dire les choses telles qu'elles sont au lieu de laisser planer un doute de merde au dessus de choses aussi banal et humaine qu'une partie de jambe en l'air par exemple. Alors je lui demande cache qu'elles sont ses intention joueuse et provocante lui rappelant les deux petites blonde autour de lui. « Je ne vois pas de quoi tu parles. Je suis libre de mes actes » Tout à fais tu es libre de tes actes cher Cooper mais après ne vas-tu pas culpabiliser ? Oh non le grand Cooper se fiche des autres et est un égoïste pur et dure. Il a raison y a que ça de vrai penser à soi et rien qu'à soi. A partir du moment ou une personne X entre dans ta putain de vie c'est foutu. Finis liberté. Je suis indépendante et je crois que je suis pas prête à me laisser happer par les eaux troubles de l'amour. Ni une ni deux le grand brun m’attrape par la taille et me plaque contre le mur derrière nous. Il pose sa main contre la pierre et plonge son regard dans le mien, le visage très près du mien nos nez se frôlent.  « Moi ça ne me pose pas de problèmes. T'es sure que tu peux en dire autant ? Y a pas un grand poilu qui squatte ton cœur ?' » Ruben. Ouais mais non. Ça marche pas, parce que je le rembarre toutes les cinq seconde alors si je dis non à du sexe à la Cooper ça voudrait dire que je suis qu'une conne amoureuse. Je veux bien être une conne mais pas une amoureuse. Alors je regarde un aire de défis dans les yeux. « Personne squatte mon cœur. » dis-je en articulent chacun de mes mots. Je clos cette phrase en déposant un baiser sur sa bouche, un petit bisou bien chaste avant de lui offrir un second bien plus fougueux et passionné. Mais maintenant à cause de lui je ne faisais que penser à Ruben, pauvre con.

 « Personne squatte mon cœur. » Bien sur. De toute manière si c'était le cas, clairement elle ne l'avouerait pas, encore moins à moi. On se ressemblait beaucoup sur certains points me semblait il. Comme le fait de refuser de laisser entrer qui que ce soit dans sa vie. Pour ma part, je l'avais déjà fait une fois, et c'était déjà suffisant. Un regard de défi dans les yeux, elle finit par déposer ses lèvres sur les miennes, pour un baiser chaste. Qui se transforma bien vite en un baiser beaucoup plus passionné. J'y répondis avec tout autant de ferveur. Ma main s'engouffra sous son haut et remonta légèrement. Sauf que tout à coup, tout ceci ne me sembla pas bien. Alors peut être frappé par un éclair de lucidité, j'arrêtai tout brutalement, et me détachai de la jeune femme.  « Finalement ça me pose un problème. » déclarais je. Mais pas celui qu'on pourrait penser. Cela n'avait rien avoir avec les deux filles qu'elle avait cité tout à l'heure.  « Peut être qu'il squatte ton cœur, peut être pas, mais tu squattes clairement le sien. ». J'appréciais Ruben, et par égard pour lui valait mieux pas. De plus, j'aurais comme l'impression de profiter de Moore, comme si elle essayait de se prouver quelque chose, je ne sais pas. Moore était une très belle femme à n'en pas douter, ce n'était pas le désir qui me manquait, mais valait mieux arrêter les frais là. Probablement devait elle penser la même chose.

Je commence à embrasser tendrement et fougueusement Cooper. Je n'étais pas contre tout ça bien au contraire. Bien que Ruben me trottait dans la tête maintenant que ce con en avait parlé mais je pouvais faire avec. Je ferais avec, parce que le contraire voudrait dire qu'il compte trop pour moi, beaucoup trop ce que je ne veux pas. Mais Cooper n'est pas de cet avis il met fin à notre baiser bien plus tôt que ce que je pensais je le regarde donc d'un regard interrogateur, le sourcil arqué prête à lui demander ce qu'il fait ce con mais je lui laisse le temps de parler.« Finalement ça me pose un problème. » dit-il alors. Non mais sérieusement il me fait quoi là ? Depuis qu'Evey m'a dit que c'était un super coup je me suis dis que j'allais tester le truc quoi mais non. C'est quoi ses putains de raison à ce connard ?  « Peut être qu'il squatte ton cœur, peut être pas, mais tu squattes clairement le sien. » Espèce de solidarité masculine c'est ça. Je fronce un peu plus les sourcils et le pousse avec violence pour qu'il se détache de moi. « Pauvre con. » dis-je d'une voix forte. Il me jette sérieusement ? Ça va être comme ça maintenant ? Ruben a fait le passer le mots aux mecs ? Personne doit me toucher c'est ça ? Et bien si c'est comme ça j'airais baiser qu'avec des filles c'est pas un problème, non pas du tout bien au contraire j'aime autant ça. «T'as pas de couille en faite. » dis-je d'une voix plus calme avant de me retourner pour me diriger vers la fenêtre casser. Sans un mot de plus je me hisse et quitte la chapelle. Il veut se la jouer comme ça et bien qu'il se la joue comme ça. Qu'il fasse pas chier. Et là s'il pense que je fais ma chieuse c'est pas le cas, il veut pas baiser et bien il veut pas baiser il sait pas ce qu'il paire ce con. Me voilà sur le chemin du retour pour le château. Putain qu'est ce que j'avais envie de baiser.

sujet terminé pour moore.

« Pauvre con. » dit elle en me poussant avec violence. Hm je m'attendais à cette réaction. Elle ne devait pas être habituée à ce qu'on la rejette ainsi. Enfin rejeter...Ce n'était pas vraiment le mot. Beaucoup trop fort. Dans d'autres circonstances je n'aurais surement pas dis non. Mais là... Je n'avais pas tellement envie de me mêler de leurs affaires. Peut être qu'on pourrait parler de solidarité masculine ouais. Et puis de toute manière que cherchait elle ? Baiser le plus de candidats possibles ? Croyait elle que ça allait l'aider ? Non ce n'était pas lui rendre service. Même si dans le fond, je ne doutais pas qu'elle se trouverait probablement quelqu'un d'autre de consentant, et ayant bien moins de scrupules. «T'as pas de couille en faite. » Je la regardai quitter la chapelle. Non je ne regrettais rien, la meilleure décision me semblait il. De toute manière de mon côté, je n'avais pas envie de baiser à tout va devant les caméras. Ce n'était pas moi la bite sur pattes, elle ferait mieux d'aller voir Lhoas dans ce cas. Et puis après tout si c'était le cas, il me suffirait d'aller trouver Siomha qui n'attendait surement que ça. Pour une fois que je venais de prendre une décision réfléchie, sans n'écouter que mes pulsions, c'était assez rare pour être noté. Finalement, au bout d'un moment, je quittai à mon tour la chapelle.

SUJET TERMINE