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 CARRY ME HOME TONIGHT~ ft. syssoï

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Moore

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MessageSujet: CARRY ME HOME TONIGHT~ ft. syssoï   CARRY ME HOME TONIGHT~ ft. syssoï EmptyVen 4 Mai 2012 - 1:49


carry me home tonight
le vendredi 4 mai vers 15h00
ft. syssoï


L’aventure Fake Lover qu'elle sacrée aventure mais c'est rien comparé à ce qu'il m'attend dans quelques heures sans que je le sache encore. Depuis quelques jours maintenant je passait mon temps entre Cellbridge et Dublin. C'est moi qui bouge parce que je n'aurais pas le courage de l'emmener chez moi. Et je m’apprêtais de nouveau à bouger. Tout les jours je me retrouvais au téléphone avec Syssoï et tous les jours il me demandait quand est-ce que je venais. J'aurais voulu lui répondre tout de suite à chaque fois mais j'avais quelques petites choses sur le feu à Dublin et je e me voyais pas partir comme ça. Mais aujourd'hui je considère qu'il est temps. J'envoie un texto à Syssoï tout en descendant de ma moto. 'Je viens la semaine prochaine garde moi une place dans ton deux pièces' ironie mon cher c'est pas un deux pièce mais plus un deux mille pièce oui. Sur un coup de tête j'avais décidé de partir donc et non sans en informer Ruben bien entendu bien que ça m'a traversé l'esprit de le prévenir seulement dans l'avion. La notion de couple m'échappe de temps en temps. Il ne peut pas m'accompagner pour le moment son entreprise aurait besoin de lui d’après ce que j'ai pu comprendre. Alors je serais seule et ça me rassure pas, j'ai jamais pris l'avion et ça m'angoisse légèrement. Je réserve mon billet sur internet me rendant compte que l'avion et le dernier avion pour Paris part dans une heure. Je prépare un sac, vêtements, chaussures, trousse de toilette et tout ce dont j'aurais besoin. Je prépare mon sac à main j'ai mon passeport, mes papiers en tout genre, mon portable c'est bon j’ai tout ce qu'il faut. J'appelle un taxi pour m’emmener à l'aéroport puisque je ne vais pas y laisser ma moto c'est hors de question. Je suis maintenant sur la route avec un chauffeur de merde qui est pas capable de conduire correctement je grogne je l'engueule à plusieurs reprise et je suis presque certaine qu'il m'a fait payé plus que prévu.. Je suis donc en colère quand la putain de connasse de fille qui s'occupe de donner les billets me dit : « Il y a un léger soucis avec votre billet il semblerait notre site internet connaît quelques soucis pour les réservations. Il nous reste une place cependant mais vous n'aurez pas le hublot cela vous convient ? » Bien sûr que ça me convient pas. Je gueule parce que j'ai payé par internet et je demande donc confirmation que la transaction financière n'a pas été faite elle me dit que non il n'y a pas de soucis. J'obtiens mon billet et l'insulte une dernière fois avant de me rendre à bord parce qu'avec tout ça il était temps d'embarquer. Et que vois-je ? Mon voisin de siège un gros qui pue la mort et mange un gros paquet de chips. C'est mort. Je m'assois mais je lui prend directement le paquet de chips des mains. « Tu veux mourir c'est ça ? Tu crois pas que t'es assez gros comme ça ? » lui dis-je toujours de mauvaise humeur. Une hôtesse passe par là je lui refourgue et lui reste pantois. Attention décollage.

Après presque deux heure de vole dans cette carlingue de la mort enfin je suis de nouveau les pieds sur terre. Mais maintenant l'enfer commence le reste c'était que dal comparé à ce que je vais vivre là tout de suite. Je sors de l'aéroport et j'ai aucune idée de ce que je dois faire. J'ai pas eu la bonne idée de me renseigner avant. J'ai son adresse bien entendu. Je parle pas le français et tout ce qui m'entoure me déconcerte tellement c'est inconnu. Je vois le métro je crois. Ok on va choisir le métro je ne sais pas si c'est le chemin le plus cours je ne sais pas si c'est très sur mais ce sera mon chemin. J'arrive devant une énorme carte avec toutes les lignes de métro ok.. Quelle ligne je dois prendre ? Je vois passer une dame je l'arrête en lui prenant le bras je crois que ce geste lui a fait peur elle s'enfuit. Après une demi heure je finis par trouver quelqu'un à qui je ne fais pas peur et qui semble-t-il m'a reconnu et donc par gentillesse et surtout contre un putain d'autographe décide de m'aider. Je connais ma ligne je sais où je dois sortir, merci bien connard. Sac en main je m'engouffre dans le métro et là c'est l'horreur tout le monde cours se bouscule et vous regarde d'un air bizarre. En plus c'est looooooong. Je soupire je jure dans ma langue et je crois qu'il ne me comprennent pas et quand bien même. C'est bon c'est ma station. Je sors me faisant bousculé et manquant de tomber les quatre fers en l'air mais je me retiens au dernier moment. Me voilà de nouveau à l'air libre. Je dois faire une petite marche selon le con qui m'a indiqué la route. Une petite marche pour moi c'est 5 minutes pas 10. Connard. Oh la belle porte. Je fronce les sourcils je suis à la bonne adresse maintenant j'entre. Je m'approche et vois une caméra qui bouge vers moi. Je fais un doigt d'honneur. J'aurais pas du. Je frappe parce que je crois que c'est ce qu'on fait non ? Même si c'est bizarre de frapper à un portail ? Rien ne bouge. Hein ? Pourquoi ? « Bon sésame ouvre toi. » dis-je sur le ton de la plaisanterie avant de me dire que peu être ça allait marché. Ah bah non je devrais le dire en russe... Je perds patience je suis épuisé et en colère et de très très mauvaise humeur alors qu'il se bouge à l'ouvre sa putain de porte. « J'ai pas tout mon temps là tu vas ouvrir la porte ? » dis-je en m'approchant de la caméra. Rien, quedal nada. On se fous de moi sérieusement. Je pose mon sac à terre. Je rigole plus. Je tappe de toute mes forces sur la porte tout en gueulant des insultes à ses connard qui ne veulent pas me faire entrer. J'ai une gueule de terroriste ? Ou bien d'espionne américaine ? « Vos feriez mieux de me laisser entrer ! OU BIEN JE VOUS FAIS VIRER BANDE D'INCAPABLE . » J'ai pas l'intention d’appeler Syssoï parce que c'est une surprise alors non je vais réussir à faire en sorte qu'on me laisse entrer. Et là magie la porte s'ouvre... sur un vieux coincé tiré à quatre épingle. « Ah enfin. » dis-je lui donnant mes bagages d'une manière désinvolte prête à entrer. Il me barre la route et m'explique que je ne peux pas entrer qu'ici c'est pas un endroit où on peut entrer comme ça. « Euh mec je connais ton patron tu sais alors tu ferais mieux de te décoincer et de me laisser entrer. » dis-je dans un sourire forcé. Il continue sur le même ton m'expliquant que si je ne pars pas de moi même il sera obligé d’appeler la sécurité. Je suis hors de moi. « Mais fait donc appelle ta putain de sécurité fais toi plaisir trou duc' ! Et en même temps appelle ton tsarmachin on va bien rire. » J'ai pas bien retenu son titre de malade. Bon on va rester longtemps comme ça ? Je le voix faire un signe de la main vers la caméra certainement pour faire venir sa putain de sécurité. Je suis prête à me battre s'il le faut je suis prête à tout pour entrer et pour avoir l plaisir de dire « Surprise ».
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Syssoï
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MessageSujet: Re: CARRY ME HOME TONIGHT~ ft. syssoï   CARRY ME HOME TONIGHT~ ft. syssoï EmptySam 5 Mai 2012 - 0:44

J’ouvre un œil, paniqué. Respiration courte, cœur battant, légère sueur… pourtant je ne me souviens plus de mon cauchemar, je me rappelle juste qu’il fallait que j’en sorte. Je tente de prendre une goulée d’air, m’imprégnant du décor alentour pour me rassurer. Chaque meuble, chaque centimètre carré de bois au mur m’apaise, même les moulures au plafond. Je suis chez moi. Seul, comme d’habitude, isolé du reste du monde. Je me calme lentement, et cherche à me retourner sur le dos, à peine conscient de cette chose étrange qui glisse contre ma gorge à mesure que je me tourne, mais suffisamment pour le soulever à moitié et constater qu’il s’agit d’un bras. Un bras humain. Putain, j’ai un bras humain en travers de la gorge. Je panique à nouveau, lâche un cri en repoussant ce bras mort loin de moi, me redressant d’un coup pour m’éloigner le plus possible, cognant mon dos dans la tête de lit qui lâche un jappement animal. C’EST QUOI CE PUTAIN DE DELIRE ? Le bras humain prend vie pour récupérer la boule de poils qui semblait pioncer, jusqu’à mon intervention, au sommet de ma montagne d’oreiller. Je suis les mouvements de cette main jusqu’au corps qui l’accompagne. Gaby. Gaby aux paupières lourdes et gorgées de sommeil, Gaby et sa crinière malmenée par la nuit, Gaby et la légère marque des draps sur sa joue, Gaby et son regard triste qui me lance un « tu m’as encore oublié… » muet. Oui, j’ai encore oublié. Pendant l’espace d’une seconde je me suis cru quelques mois en arrière, avant fake lover, avant que tout ne prenne un virage si radical. Je soupire, me rapproche précautionneusement, et m’enfonce à nouveau sous les draps, cherchant plus à disparaître qu’autre chose. « Désolé, j’ai fait un cauchemar. » je balbutie en cherchant à me justifier. Un doigt s’en va, hésitant, frotter le museau du chiot qui semble avoir tout oublié de sa mésaventure nocturne. Je jette un coup d’œil au réveil digital qui me crache ses chiffres rouges à la tronche. 4 : 27. Ok. La boule de poils est relâchée et retourne directement se lover au-dessus de ma tête, pendant que sa maîtresse, peu rancunière, en fait de même contre mon flanc. Je ferme les yeux, mais je mets un temps fou à me rendormir. Je crois que, finalement, c’est trop calme à présent.

Cette fois, je me réveille plus doucement, voir carrément lentement, tiré de mon sommeil contre ma volonté, j’ai envie d’objecter, votre honneur. J’attrape un oreiller pour l’écraser sur ma tête, atténuant le son en provenance de l’extérieur de la chambre. A-t-on idée de faire chier son monde à une heure pareille ? J’attends avec impatience que ça s’arrête enfin, sauf que j’ai l’impression que le marché de Rungis s’est établi sous mes fenêtres. Je n’ai aucun mal à identifier la voix, c’est justement ça le problème, c’est que je ne sais que trop de qui il s’agit, et je sais aussi qu’elle ne va pas s’arrêter avant que quelqu’un cède à son caprice. « Gaby… » je grogne en étendant mon bras vers l’autre côté du lit « … va faire taire Moore… » Sauf que mon bras ne rencontre que le matelas vide, que je tâtonne par acquis de conscience. « File-lui à bouffer, chante-lui une chanson, cloue-la à la porte, bâillonne-la, mais fais qu’elle se taise… Gaby ? » Pas de réponse. Je tâtonne un peu plus le matelas, puis daigne extraire un œil de la montagne d’oreillers qui se trouve échouée sur mon crâne. « Gaby ? » Je répète en me redressant, surpris de ne pas la trouver là, et surpris du décor que je trouve sous mes yeux. Merde, je suis plus à Dublin. Est-ce qu’un jour je vais parvenir à me réveiller normalement en sachant ou je suis, qui je suis et avec qui je suis ? Je me frotte les yeux, le crâne, appelant une dernière fois la rousse, avant de m’immobiliser brusquement, la paume de ma main contre mon œil. « Moore ?! ». Attendez… Si je suis dans mon appart, à Paris, isolé du monde extérieur par un mur d’enceinte de tarés, comment se fait-ce que je puisse entendre la charmante voix de la moorue ? C’est dans ma tête, c’est ça ? Je tends l’oreille, lève les yeux au plafond, sait-on jamais… mais plus rien. J’ai rêvé ? Je reste perplexe, au milieu de mon lit, assis en tailleur. Lorsque le hurlement reprend, je sursaute. Et je ne suis pas le seul, le chien s’étant levé d’un bond pour aboyer, du haut des ses huit centimètres, contre la vitre de la fenêtre côté cour. Je me lève à mon tour, la tête dans le pâté. Je me prends les pieds dans les draps, puis dans les rideaux, puis dans ce putain de chien trop content de me voir. Il décrit des huit entre mes jambes à mesure que j’avance au radar. Naturellement je shoote dedans à plusieurs reprises, involontairement, mais il doit aimer ça puisqu’il se fout sur le dos, les pattes en l’air, attendant que je lui gratte le ventre avec la langue pendante. Sauf que je ne m’arrête jamais, et qu’en un jappement, il se redresse à galope derrière moi pour reprendre son manège quelques mètres plus loin. Je ramasse une chemise au sol, avec la manche de laquelle, le destructeur canin décide de jouer. Un coup sec plus tard, je l’enfile en descendant les marches, Attila sur mes traces. Je pourrais me diriger au son émis par le ravissant gosier de l’ex-candidate, mais connaissant la topographie des lieux, j’imagine qu’elle ne peut se trouver qu’à un seul endroit : la porte. Le chien jappe depuis le palier que je viens de quitter. Il a peur des marches, ce con. J’envisage sérieusement de le laisser là, à chialer sur sa solitude, mais je finis par le ramasser et me le coller sous le bras, d’où il aboie de plaisir. J’ai pas l’air con, c’est cool. Depuis le perron, je ne distingue que le dos de Paul, et la voix criarde qu’il planque mal. J’avance pas. J’ai peur d’être déçu. Et si ce n’était pas elle ? « Mais fait donc appelle ta putain de sécurité fais toi plaisir trou duc' ! Et en même temps appelle ton tsarmachin on va bien rire. » Ok, c’est elle. J’ai oublié de boutonner ma chemise qui se trouve par-dessus un bas de pyjama à la con, j’ai la densité capillaire dressée sur le crâne, le regard ensommeillé, et un chiot sous le bras, mais ça ne m’empêche pas de tracer directement dans la cour, décrivant une diagonale parfaite jusqu’à la porte d’entrée. Paul devait faire 1m80 dans sa jeunesse, mais à présent il se tient voûté, si bien que je le dépasse facilement, et n’ait aucun mal à repérer Moore avant que lui ne me remarque. « Ca va aller, Paul. » Je lui fais savoir en posant une main sur son épaule afin qu’il ne sursaute pas. Le regard qu’il me lance laisse entrevoir tout le découragement qu’il ressent. Je lui colle mon caïd dans les bras. « Faites-en ce que vous voulez, brochettes, hotdog, filez-le à un labo pour qu’ils fassent des essais clinique dessus, je m’en fous, mais surtout… surtout ! Dites à Gabrielle qu’il s’est échappé et que vous n’avez pas pu le rattraper. » Il m’observe, la mine perplexe, avant d’hocher la tête avec obéissance. « Je plaisantais, Paul ! » Je réplique, avant qu’il ne s’applique. « Mais faites-le pisser, si possible. » Il reste immobile un moment, attendant certainement de savoir si je plaisante ou non, puis décide que non, et s’éloigne un peu plus loin, dans la cour, pour faire pisser mon chien. Je ne l’en blâme pas, il ne m’a jamais entendu plaisanter, c’est assez nouveau pour lui. « Tu veux bien cesser de traumatiser mon personnel de maison, moorue ?! » Je m’exclame finalement, dans une exaspération feinte, en me tournant vers elle. Puis je plisse les yeux en la fixant. « C’est vraiment toi ? Ou bien je suis encore entrain de faire un énième rêve à la con dans lequel on est encore dans le nid ? Et il est où, Ruben ? » Je regarde par-dessus elle, dans la rue ultra passante, mais ne discerne que des touristes japonais qui tentent, eux, de regarder par-dessus moi pour voir l’intérieur de la bâtisse. « Entre vite. » Je chuchote en m’emparant de son poignet pour la ramener à l’intérieur, tout en faisant signe à la caméra de refermer. Les doubles battants de la large porte se mettent en branle, et nous enferment à l’intérieur avec une rapidité déconcertante. Et une fois le calme revenu… « Pourquoi t’as pas prévenu ? » plutôt que de venir hurler sous mes fenêtres à même pas 10h du mat ? Mais ça, je ne l’ajoute pas, évidemment… Je me contente de sourire comme un con.
 

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