On se fout de ma gueule là non ? Déjà, j'ai du mal avec les primes, donc venir rajouter une couche avec ces soirées à la noix ou je devrais me taper dix milles regards et trois caméras postés dans des angles morts, c'est pas très sympa... Après si je commets un crime, venez pas pleurer ou me dire pourquoi . Je vous préviens dès maintenant,virez mon nom dans le futur car j'ai pas vraiment envie d'entrer dans vos scénarios minables rédigés par un scénariste à peine diplômé qui n'a même pas l'imagination potable pour pouvoir pondre quelque chose d'artistique... Non mais sérieux, même moi avec mon imagination pourrie et mon monde XX et Crime&Massacre je peux largement faire meilleur. Je grogne, limite j'ai envie de découper un candidat en rondelle et leur envoyer un message avec le corps fragmenté 'Veuillez m'oublier pour les futurs soirées' en signant que la prochaine fois, y'aura deux victimes de plus et une caméra au choix (celle de la salle de bain m'agace parfois, la saboter gratuitement serait comme faire d'une pierre deux coups) et puis là c'est sûr je crois qu'il y'a un sadique parmi cette bande de malade qui dirige l'émission et qui aime se foutre de ma tronche en festivité et en direct... Bon, j'entends l'annonce et ça ne m’emballe pas franchement comme idée leur spectacle. Ce que cet ange prononce avec sa voix hideuse a le fâcheux don de me réveiller de ma léthargie profonde... et d'interompre ainsi le monologue de Bibi, le papilon avec qui je discutais au fond du jardin. Qu'on soit clair, je vais jamais abandonner bibi et c'est comme ça que je le chope et l'emmène avec moi. Je décide quand même de faire acte de présence dans le salon, par respect (ironique) aux travaux de ces merdiers. Dans le dressing, je vois mon costume de loin. Déjà, je sais pas lequel mettre car il n'est pas précisé lequel de nous deux doit incarner la princesse ou la bête. J'estime que le public verrait en moi une excellente bête, sans même porter ce costume de théoricien des chapiteaux qui va devoir végéter pendant un demi-siècle encore. Je garde ma chemise blanche donc et c'est sans costume (ouais dommage mais j'en ai pas vraiment besoin) que je rejoins le salon ; l'oscar de la meilleure interprétation ne me revient pas. Je regarde à gauche, puis à droite et scanne chaque candidats et son costume respectif, déjà le mec avec Shrek il à cassé le mythe... Je choisis un coin, au fond et je m'attends déjà a passé la soirée seule. Je sors mon ami Bibi le papillon de ma poche pour qu'on termine notre discussion sur les couleurs de l'arc-en-ciel mais il bouge pas...La poche de mon jean était quand même très spacieuse non ...Putain, je viens de tuer un papillon là ... !

Mais où étaient donc passés les princes charmants ? Adie n'avait pas vu Slavin depuis un petit moment et n'était d'ailleurs même pas sûre qu'il ait récupéré son costume au cellier. Cendrillon n’était pas mieux lotie non plus d'ailleurs. « Et bien nous sommes deux, j'attends mon Charmant également ! Ils arriveront à point nommé pour nous sauver de l'infâme ennui j'imagine ! » Oui, Adie était complètement dans la soirée, au point même de passer, très certainement, pour une débile finie. Tant pis, le principal était de s'amuser non ? Surtout en sachant qu'elle allait à nouveau passer une semaine dans le nid depuis l'annonce des nominations. Arriva alors un nouveau prince, pas le sien cependant qui tenta une réplique assez évasive dont Adie ne comprit l'allusion qu'une fois que la belle blonde lui ait répondu. L'histoire des toilettes. Elle en avait vaguement entendu parler. Et puis, enfin, le prince de cette chère Blanche-Neige fit enfin son apparition. Une apparition certes remarquée et Adie ne put retenir ses rires : il était tout bonnement ridicule avec ses petits collants blancs, sa culotte bouffante et son chapeau à plumes. Les femmes étaient pour sûr les mieux habillées de la soirée. « Je dois avouer mon pauvre que sur ce coup, tu n'as pas vraiment été gâté ! » Quoique, il y avait pire, il aurait pu se retrouver dans la peau de Shrek... Il prit alors sa main et y déposa un baiser tel un véritable prince ce qui ne manqua pas de faire sourire la jeune femme. « Bon, je prendrais bien quelque chose à boire ! » dit-elle alors en faisant un pas vers le bar où étaient disposés des dizaines de verres remplis de liquides colorés. Un peu perdue, elle se tourna vers Cendrillon et son prince Charmant. « Euh, c'est quoi là-dedans ? Du sang de gobelins ? Ca m'a l'air un peu glauque non ? »

Swann m'attaque, je riposte en secouant la main, une moue apeurée sur le visage. « En tout cas si Hercule est mon disney favoris, Mégara n'est sûrement pas le personnage que je préfère. » Je la cingle d'un ton boudeur et pédant tout en levant le nez vers le plafond. Il semblerait que le bonbon que consomme la blonde ne soit pas à son goût, et je m'empresse d'afficher un air suffisant sur mon visage tandis que je croque dans une fraise tagada. « Y a une justice divine dans ce monde. » Je déclare en toussant brusquement, les fraises se révélant super piquantes et acides. Je me saisis d'un gobelet vide dans lequel je crache sans aucun embarras mon met indigeste, essoufflé d'avoir bouffé un truc aussi répugnant. Je refuse poliment sa proposition d'un mouvement de la main négatif et lui saisis le bras. « Laisse moi choisir, j'ai l'instinct. » J'm'apprête à nous entrainer vers le groupe que forme Loxias et Sochanna, avant qu'un ogre ne vienne soudainement nous agresser verbalement, me bousculant au passage. Éberlué, je suis du regard l'indélicat, un sourcil dangereusement arqué sur mon front tandis qu'il s'éloigne dans la pièce. « Euh il s'est passé quoi là? C'était qui? » J'demande à Swann en ricanant, jaune, tout de même curieux de savoir quelle est l'identité de ce pustule vert qui fait le fanfaron dans la pièce en hurlant qu'il est un géant vert. Je me reprends après quelques secondes d'égarement, ne me rappelant plus où je voulais en venir. « Bon viens, allons chercher quelque chose de décent à boire. » Par exemple... « Ça! » Je pointe du doigt un bol rempli d'une boisson qui s'apparente de loin à un punch. Je nous tire ainsi dans la direction opposée de princesse raiponce et son mec, puis me saisis de deux gobelets que je remplis généreusement de l'hydromel avant de lui fourrer entre les mains. « Goûte. »

Le costume de Tweedy plaisait à Finnick et celui de Finnick plaisait à Tweedy. Parfait, alors. En plus, ils étaient incroyablement bien assortis tous les deux, comme tout droit sortis de la Chine impériale du cinquième siècle. Il faut dire que les costumes étaient vraiment magnifiques, et qu'ils avaient tendance à plutôt bien les porter. Grand absent de cette soirée : le petit Mushu, comparse légendaire de Mulan et petit imbécile de son état. Personne n'était donc disposé à jouer cet adorable petit dragon ? Personne, non. Au moins, sans les idioties de ce petit être pas franchement malin, Shang et Mulan auraient tout le temps de vivre pleinement leur amour. Désormais prêts du buffet, les deux jeunes gens dégustaient une incroyable barbe-à-papa, qui rappelait à Tweedy celle qu'elle parvenait de temps en temps à trouver à Paris. Mais comme elle le souligna, ce produit avait tendance à coller et elle aurait vite fait de s'en mettre partout. Voilà que son partenaire lui proposait de se lécher les doigts, ce qui ne manqua pas de le faire rire. « Dégoutant, effectivement » répondit-elle alors, dans un sourire prononcé. Finalement, le jeune homme lui tendit une serviette. Ah, c'était déjà mieux. « Merci. » Et voilà qu'il se mettait à dire que la Production pensait à tout, ce qui n'était pas faux. Quoi que ... « Bah non, je suis désolée, ils n'ont pas pensé à recruter quelqu'un pour jouer Mushu, du coup, je crois que je vais bouder » reprit-elle, adoptant une moue enfantine. Ouais voilà, elle allait bouder. Et tant pis si elle régressait à un âge mental d'approximativement six ans. On retombait en enfance ce soir, de toute manière.

Cantonée au rôle germanique de Hansel, je pense avoir écopé d'un des costumes les plus nuls de toute la soirée. Quoique j'ai échappé au déguisement d'ogre vert, je suis loin d'être la plus à plaindre. Il est où le potentiel séduisant des contes de fées dans l'histoire d'un frère et d'une soeur qui se font engraissés dans une maison en pain d'épice ? Souhaitant éviter l'image de l'allemande folklorique absolument aux antipodes des jeunes filles attirantes à mon goût, j'ai tout de même consentit à natter mes longs cheveux blonds en une tresse lâche durement étudiée. Par soucis d'éviter l'allure de salope tout droit sortie des fantasmes étranges de certains hommes avec le genre de déguisement qu'on peut retrouver dans des magasins obscures, je me suis dégotée une tenue dans le cellier qui, je l'espère, parvient à représenter assez bien l'esprit du conte des frères Grimm. Ma robe blanche plutôt sage tombe juste au-dessus de mes genoux, me permettant de pouvoir encore jouir d'une certaine fluidité dans mes mouvements, contrairement à certaines qui ont sûrement souffert dans les escaliers, accompagnée de chaussures claires à talons et chaussettes blanches. J'entre dans le salon accompagnée de Marvel, affichant un air sceptique face à tous ces personnages débarqués des bouquins de ma jeunesse. « Je dois t'avouer que l'envie de fuir commence d'ores et déjà à me tirailler... » je confie à mon partenaire, laissant mes yeux se balader autour de moi d'un air impassible.

Il a voulu être méchant n’est-ce pas ? Il a voulu s’empiffrer comme un goinfre en observant mon visage blanchir à vu de nez tout en se permettant d’interpréter ça comme une justice divine ? Eh bien on dirait que son choix n’a pas été meilleur que le mien, aussi je ne peux m’empêcher de sourire sournoisement en attrapant la bouteille. « Tu l’as dit, y’a une justice. » Hop, revers de claque immédiat. Il ne faut jamais parler trop vite, jamais. Je suis cependant légèrement déçu de le voir refuser ma collation. Je ne comprends pas, pourtant ça avait l’air bon non ? « Et tu me dis ça juste après avoir avalé une tagada périmée ? » Il doit certainement distinguer mon air sceptique, mais cela ne semble pas l’arrêter. J’observe une seconde le liquide bleuâtre qui fait des vaguelettes en regrettant déjà ce que je vais faire, le reposant vivement lorsque je me sens entraînée vers le centre de la pièce. J’aperçois le mec du labyrinthe, Loxias, et je croise brièvement son regard dans avoir le temps de le saluer. Ca se bouscule dans tous les coins, ça papote, j’ai l’impression d’être à la foire d’empoigne. Et pour cause, le géant vert nous passe devant en filant un coup d’épaule à mon partenaire de soirée, aussi je titube à mon tour. « Ben c’est le géant non ? » Ok super info Swann, merci pour ton aide. Non parce que je ne connais toujours pas son prénom, ou je ne m’en souviens plus en tout cas. Pourtant c’est sûrement lui qui m’inspire le plus de confiance dans ce château, paradoxe que je trouve assez étrange au final. Je me laisse balloter de droite à gauche sans broncher, me retrouvant avec un verre dans la main et un Aladdin qui attend impatiemment que je goûte son breuvage. Pourquoi on s’est éloigné de mister labyrinthe au fait ? Je jette un œil dans le gobelet, reniflant l’odeur étrange qui en émane. Déjà, ça ne m’inspire pas confiance. Non mais il se fiche de moi là ? « Je suis peut-être blonde mais pas complètement stupide, t’as mis quoi là-dedans ? » Non je suis juste parano. Je lui lance un regard suspect, c’est louche de se précipiter comme ça sur une bouteille en particulier, vous ne trouvez pas ? « Je vais demander l’avis d’un troisième homme si tu n’y vois pas d’inconvénient ! » Je hausse les sourcils, provocatrice, avant de me diriger vers le gars au gilet bizarre (LOXIAS), lui tendant mon verre. « Pour te remercier de m’avoir sauvée, une offrande de la part du Dieu des Enfers. » Je me mordille la lèvre en souriant, les yeux rivés sur sa bouche en attendant le moment fatidique de la dégustation, et c'est presque si je ne m'attends pas à voir de la fumée sortir de ses oreilles.

Mes yeux s'arrondissent face à de telles accusations. « Quoi? » J'ouvre la bouche béatement et la referme aussitôt en croisant les bras. « Je n'y ai absolument rien mis, j'te jure! » Elle m'annonce qu'elle va plutôt demander son avis à un troisième homme. Je lève les yeux au plafond et la suis docilement en gémissant dans son dos des petits 'mais' qui peut-être la feraient s'arrêter si elle daignait m'écouter cinq secondes. On arrive face à Loxias et la fille du couteau à beurre, retour à la case départ si ce n'est que je ne vois plus Sochana désormais. Je m'interpose aussitôt entre les trois candidats avant de lever mon verre sous leurs yeux. « T'es vraiment paranoïaque ma parole. » Je fais à destination de Swann qui se tient dans mon dos. Et je bois le breuvage au cul sec, l'avalant difficilement tant j'en ai sous-estimé la consistance et le volume, avant d'afficher un grand sourire extra-bright une fois le gobelet vide. Je me tourne vers le brun et hausse les épaules tout en me penchant vers lui. « Allez, je te l'offre, elle ne le mérite pas de toute manière. » Je lui dis à voix basse avant d'esquisser un clin d'œil. Il doit probablement ne rien comprendre à notre échange, mais cette idée m'amuse et je préfère ignorer mon état de post euphorie presque inquiétant plutôt que de me reprendre. Mon regard se pose sur Ariana. « Je vois que je ne suis pas le seul affublé d'une tenue exotique, Pocahontas? »

Elle est là depuis quelques minutes regardant le buffet ne sachant pas quoi choisir, pas quoi tester. Elle préfère donc ne rien prendre par précaution, elle n'est pas très aventureuse. Derrière elle, elle entends des rires, des voix. Ils semble tous clairement s'amuser. Elle se retourne donc et les observe avec intensité comme si les regarder de la sorte allait lui apprendre l'art et la manière de s'amuser. Elle reste là un bon moment à tous les observer un a un, Swann et son breuvage étrange qu'elle tend à Loxias. La petite moue de la blonde impatiente de voir le jeune homme boire le breuvage en question. Elle reste légèrement perplexe face à tout ça. Elle devrait peut être y participer ? Se fondre dans la masse ? Ou peut être pas. Tout semble si évident pour eux. Il suffit de marcher, de faire attention à ne pas se prendre les pieds dans sa robe et de regarder droit devant soit, des les rejoindre, de sourire et de dire quelque chose. Elle peut le faire non ? Bien sûr qu'elle peut le faire. Elle bombe son torse soulève légèrement son jupon pour ne pas se prendre les pieds dedans et fait quelque pas. Pour l'instant tout se passe bien. Elle arrive presque à coté de Loxias, presque. Elle voit Ariana, elle peut le faire. Mais non, son talon vacille elle tombe on croirait presque la voir au ralentit. Elle finit étalé de tout son long les mains tripotant les pieds de Swann. « Sacrebleu. » dit-elle pour remplacer un juron que vous autre vous dite si souvent. Elle aimerait bien finir enterrer là tout suite en faite. Ou simplement disparaître. Les joues pourpré elle se relève offrant une mine légèrement désolé à Swann évitant le regard de tout le monde. «Bonsoir. » Oui parce que dans le truc fallait qu'elle parle bien que ça ressemble plus à un murmure qu'autre chose.

C’est pas qu’on se fait chier, mais j’en ai un peu marre de faire des tresses aux cheveux synthétiques de ma charmante partenaire, tout en me coltinant la conversation inexistante d’une Raiponce à une Jasmine. Elles sont en mission, c’est ça ? Elles gagnent du fric si elles la ferment ? Bon, d’ordinaire, je ne serais pas contre, mais là, en l’occurrence, y a moyen de se faire vite chier. Je regrette presque de ne pas avoir, effectivement, demander à la soubrette en bleu, à combien était la passe. Ça m’aurait occupé quelques minutes. Alors, à défaut d’autre chose, j’observe les déambulation d’Aladdin et de Dame Chieuse en me demandant combien de temps il va faire durer le plaisir, c’t’ahuri. Ce faisant, je ne fais plus trop attention au travail de mes doigt, et fini par natter les mèches de ma Raiponce avec celles de Jasmine, et bientôt un tresse -moche- brune et blonde s’étale entre mes mains. Faut que je défasse ça avant que l’une des deux décident de se lever et emporte la tête de l’autre au passage. Sauf que dans la précipitation, j’emmêle plus que je ne démêle, et bientôt, plus rien d’autre n’est envisageable que l’amputation. Je jette un regard à la ronde, à la recherche d’une paire de ciseaux ou d’un couteau quelconque, en vain. Je finis par fouiller dans ma sacoche -bénis soit les costume avec accessoire, je plains Ariel- à la recherche de mon briquet. Dans un grésillement discret, les cheveux se tordent et se frisent, répandant une odeur de cochon grillé tout autour de nous. Les filles ne semblent pas s’en apercevoir, toutefois je ne préfère pas vérifier, et poursuis mon activité pyromane. Bientôt, la tresse tombe dans ma paume ouverte, et un sourire s’étale sur mes lèvres. Sauf que... Dans mon euphorie, je n’ai pas remarqué que leur chevelure était entrain de lâcher une épaisse fumée blanche... Merde ! Elles ont prit feu. Pas grave, je m’empare d’un verre à proximité, et lâche le contenu sur les mèches cramées. Tout va bien, Jasmine et Raiponce ont été sauvée de l’immolation, et ne semble s’être aperçu de rien. Cela dit, je suis toujours avec un verre vide et une natte bizarre à la main, lorsque Dame Chieuse déboule suivie de son fidèle musulman. « Pour te remercier de m’avoir sauvée, une offrande de la part du Dieu des Enfers.» m’annonce la blonde en me tendant un verre. J’ai pas tout suivi, mais il me semble qu’il y a comme un testicule dans la soupe, là... C’est pas comme ça qu’on dit ? « Ca a l’air délicieux. » renchérie une indienne. Je les regarde tour à tour, avant de tendre ma natte bicolore et crâmer à Aladdin, pour m’emparer du verre que l’on me tend toujours. « Allez, je te l'offre, elle ne le mérite pas de toute manière. » annonce le voleur d’Agrabah. « Y a de l’alcool ? » Je demande à Hamad, avant de me tourner vers Swann. En partant du principe qu’Hamad est musulman et n’a pas le droit à l’alcool, j’y vais en confiance, m’enfilant la moitié du verre aussi rapidement que lui. La moitié, seulement, puisque dès la première gorgée du cul sec, je constate que sa vision de l’Islam est assez radicalement différente de la mienne. « Y a de l’alcool. » Je confirme en froissant le nez, ma voix rendu ténue par le feu qui se répand dans ma gorge. Et tout naturellement, je tends le verre à Dame Chieuse en l’informant que... « Tu risques rien, à part une bonne gueule de bois. » C’est ce moment que choisi Valentina, masseuse personnelle, pour s’incruster à l’horizontal sous le regard interloqué d’Aladdin, Pocahontas, Jasmine, Raiponce, Mégara et moi-même. « Tout va bien ? » Je lui demande en tendant ma main pour qu’elle prenne appui dessus. Et pour détourner l’attention de sa chute, et désempourprer ses joues, j’entame les présentation. « Valentina, je ne sais pas si tu connais Aladdin, sa partenaire Jasmine, très peu bavarde aujourd’hui... Ma partenaire, Raiponce, qui semble avoir avalé ses cheveux. Pocahontas qu’on ne présente plus... Une grecque, j’sais pas trop qui c’est... T’es qui au fait ? » Je demande à Swann en détaillant un peu plus sa tenue. « Et moi-même, mais je ne sais pas qui je suis non plus... Quelqu’un à la réponse à cette question ? » Et je ricane... « Réponse... Raiponce... Vous avez saisi ? » Non ? Bah non, vu que je suis le seul à sourire. Si bien que je le remballe immédiatement, le sourire, avec un petit raclement de gorge pour faire passer le tout.