Irène

Un bain de minuit, y'a qu'ça de vrai. On dit que c'est la porte ouverte à la nudité, et vous savez quoi, cela allait probablement se vérifier ce soir. En effet, j'avais particulièrement chaud et c'était aussi la raison pour laquelle je m'étais rendu à la piscine dans l'espoir de me rafraichir un peu. Seulement je sentais bien que ce slip de bain était encore de trop. Donc il n'était pas impossible que je sois amené à l'enlever d'une minute à l'autre. Après tout, je me trouvais dans le bassin on ne peut plus seul, à une heure où probablement la majorité des candidats dormaient encore. Il n'y avait que moi pour avoir l'idée de faire trempette à plus de minuit... ou pas, en fait. Car cinq minutes après que j'eus plongé mon corps dans les eaux profondes de cette piscine, des pas se firent entendre dans l'enceinte de celle-ci. Et quels pas... ceux d'Irène, en l'occurrence, ou la nouvelle venue dont l'arrivée n'avait vraisemblablement pas fait que des heureux. Ma parole, que la demoiselle ait eu l'envie de se baigner à minuit comme moi, fallait le faire ! Mais puisqu'elle était là, elle allait se joindre à moi n'est-ce-pas ? « Tu m'feras le plaisir de te baigner avec moi, bien sur. » Ça n'avait rien d'une question - c'était plus une affirmation. Elle ne dirait certainement pas non, et puis de deux choses d'une soit elle entrait dans cette eau de son plein gré, soit je n'allais pas tarder à en sortir pour l'y jeter. Avec moi c'était comme ça : soit t'avais envie, soit t'avais pas le choix. Mais jamais tu ne pouvais réellement agir comme bon te semblait.

Visiblement je squattais le lit des premiers partis : Woody woodpecker et je sais plus trop quoi. Visiblement aussi, ils ne leur manquaient pas ces deux là. Bof en même temps, pour se faire éjecter dès la première semaine il faut le faire. Hein ? Ouai c’est vrai, je risque peut-être de partir dès cette semaine, mais sérieusement : qui irait me virer ? Même Ezéquiel, je vais finir pas lui faire changer d’avis. Là il me dit non, non, non, non, mais après et j’en suis certaine, il va crier OUI… OUI… OUIIIIII ! C’est l’effet Irène, que voulez- vous… Bon, tout ça pour dire que squatter cette chambre, ça craignait et que je n’arrivais pas à fermer l’œil. En même temps, qui a la bonne idée de se coucher vers minuit. C’est les vieux qui font ça… je me relevais alors, ne faisant pas attention au bruit que je pouvais causer. Après tout, je me sens déjà comme chez moi. Après un passage rapide dans le dressing, passant plus de temps devant le miroir qu’à choisir un maillot de bain, je descendais les escaliers pour passer de l’étage au rez-de-chaussée, puis de celui-ci au sous-sol. Serviette sur l’épaule, j’arrivais vers la piscine avec un déhanchement digne des plus grandes prostituées du bois de Boulogne… en un peu plus classe tout de même. Alors que je jetais non sans une pointe de style ma serviette sur le côté, je remarquais une présence dans l’eau, qui peu à peu ressemblait à ce bellâtre d’Andreas. « Tu m'feras le plaisir de te baigner avec moi, bien sur. » Pour seul réponse, il eut se large sourire qui d’un seul coup illumina mon visage, alors que mes pieds envoyaient valser mes claquettes à talon, rien que pour simplement m’asseoir sur le rebord de la piscine. Mes pieds dans l’eau, mon corps penché un peu en avant pour souligner ma poitrine presque pas couverte, je lui répondais avec une voix légèrement suave : « C’est si gentiment dit… mais quel plaisir j’en tirerais moi ? »

Je n'avais pas franchement envie de me baigner seul, ce soir. Cela aurait été bien triste qu'un si beau jeune homme ne trouve aucune compagnie dans cet immense bassin. Heureusement la venue d'Irène dans l'enceinte de cette piscine, vêtue d'un trikini noir mettant son sculptural corps très en valeur, allait changer la donne. Je n'avais pas manqué de convier la jeune femme à me rejoindre dans l'eau. Elle envoya alors valser et serviette et claquettes, avant de ne s'asseoir sur le bord du bassin. J'aurais préféré qu'elle saute me rejoindre mais soit, elle préférait sans doute se faire un peu désirer et ne pas me donner cette satisfaction tout de suite. « C’est si gentiment dit… mais quel plaisir j’en tirerais moi ? » Avec moi elle n'avait rien à y perdre, et tout à y gagner. En clair, elle n'avait rien de mieux à faire que de se laisser glisser dans cette eau et j'avais, pour la convaincre, des arguments tous trouvés. « Justement, parlons-en du plaisir. Il s'trouve que c'est encore ce que je sais donner de mieux à une femme. Avec moi, tu s'ras pas déçue. » C'était une évidence. Et elle le savait par ailleurs. Il y avait là une certaine allusion au plaisir charnel et naturel entre un homme et une femme bien sur. « Autre plaisir que tu pourrais en tirer... me voir enlever le bas ! Héhé. » J'étais on ne peut plus sérieux. Il s'agissait d'un bain de minuit, et à une heure pareille j'étais prêt à tomber le slip de bain sans problème. J'étais parfaitement à l'aise avec la nudité, par ailleurs. Et je savais que mon corps de rêve ne laissait surtout insensible aucune demoiselle. Irène comme une autre, assurément.

C’est vrai qu’il n’est pas compliqué de me « posséder ». On claque des doigts et j’écarte les jambes. En même temps, pas besoin de disserter des heures sur qui va sur qui, pour finalement finir par une partie de jambes en l’air bien mériter et pas calculée. Enfin ça, c’est la Irène de l’extérieur, mais finalement, je voyais bien l’utilité de parlementer, pas des heures, mais ne serait-ce deux minutes. Le temps de faire profiter à Andreas de la superbe vue que je peux constituer, tout en l’empêchant de toucher à la huitième merveille du monde que je suis. Après, je sais bien que je ne pourrais pas rester des heures devant lui ainsi, sinon je finirais par craquer moi-même. Toujours penchée vers l’avant, mon regard plongea dans l’océan qu’est le sien, sourire en coin. « Justement, parlons-en du plaisir. Il s'trouve que c'est encore ce que je sais donner de mieux à une femme. Avec moi, tu s'ras pas déçue. » Je suis pour la parité. Après tout, s’il devait prendre du plaisir, je ne vois pas pourquoi je ne le pourrais pas, moi. Le truc qui me gênait c’est qu’il en parlait très bien, mais jusque là, je ne pouvais pas être certaine qu’il ait réellement tout ce qu’il faut pour m’en procurer, du plaisir. « D’accord, mais tu parles, tu parles… pour l’instant tu ne me fais rien du tout. 0 sur mon sexo-mètre. » FAUX. Vous savez, c’est comme l’échelle de Richter – si je connais ça ! – et bien je peux vous dire qu’il faisait déjà bien trembler ma petite culotte, genre un quatre sur une échelle de sept. Un sourire joueur étira mes lèvres rosées, tandis que j’étirais mes jambes pour les lui flanquer (délicatement) sous le nez. « Autre plaisir que tu pourrais en tirer... me voir enlever le bas ! Héhé. » Je passais sensuellement ma langues sur ma lèvre supérieur. Il m’en faut peu, aussi peu, pour m’exciter. N’en déplaise à certains et bien malgré moi (mais si !), je suis une prédatrice, mais cela ne devrait pas déplaire à celui qui se languissait seul dans la piscine. Après tout, il avait déjà baisé deux filles d’ici, mais contrairement à elles, je suis que je suis du même niveau que le bellâtre. Nous ne pouvions pas passer l’un à côté de l’autre sans se baiser. Délicatement, je me laissais glisser dans l’eau. « En même temps, ça serait toujours plus pratique sans le bas… mais maintenant... » Commençais-je alors que je me trouvais dans l’eau et à quelques centimètres de lui, à peine. Ma main gauche passa subtilement sur son torse finement sculpté. « Maintenant que tu m’as donné l’eau à la bouche, j’espère que ce que tu as là n’est pas trop décevant ! » Finissais-je, alors que ma droite s’échappa immédiatement dans son maillot de bain.

J'avais comme l'impression que la jeune femme et moi étions semblables sur bien des points. Le sexe semblait être le sport que nous pratiquions le plus, et ma foi nous étions très ouverts sur le sujet elle et moi. Par exemple, dans cette piscine, nous n'y allions clairement pas par quatre chemins et entreprenions de nous dire les choses clairement. J'étais disposé à lui procurer beaucoup, beaucoup de plaisir et tenais à le lui faire savoir. Elle ne semblait pas en douter par ailleurs, même s'il était désormais évident qu'elle attendait de moi que je passe à l'action, que j'agisse plutôt que de sortir maintes et maintes paroles. « D’accord, mais tu parles, tu parles… pour l’instant tu ne me fais rien du tout. 0 sur mon sexo-mètre. » Oh allez, à d'autres ! Elle était à deux doigts de me sauter dessus, je le voyais à son regard et à son sourire. Ceux-là en disaient long, trèèès long. Et les miens aussi, probablement. Ses jambes furent ensuite étirées jusque sous mon nez. De bien belles jambes d'ailleurs. « Rejoins-moi dans cette piscine et nous verrons si je n'te fais toujours rien. » Son sexo-mètre ne resterait soi-disant pas à zéro bien longtemps, je vous le dis tout net. Elle allait voir du pays la demoiselle. Finalement, elle entreprit de se laisser glisser. Enfin, ça n'était pas trop tôt. Mon slip de bain serait bientôt de trop, non ? « En même temps, ça serait toujours plus pratique sans le bas… mais maintenant... » Mais maintenant quoi ? Héhé, c'est qu'elle jouait les coquines en plus. L'une de ses mains ne tarda pas à se retrouver sur mon torse, caressant celui-ci. « Maintenant que tu m’as donné l’eau à la bouche, j’espère que ce que tu as là n’est pas trop décevant ! » ... Et son autre main vint s'introduire jusque dans mon slip. Elle n'avait pas froid aux yeux la blonde - j'aimais beaucoup ça. Cette main, enfouie dans mon maillot, me laissait toute chose. J'en étais émoustillé. Un frisson parcouru tout mon corps. « Et si tu m'aidais à le retirer ?... J'voudrais pas me froisser un muscle tu comprends. » Mon cul ouais, je voulais juste sentir ses petites menottes se balader très au sud, vous saisissez. Et puis elle ne refuserait certainement pas de me venir en aide - retirer un slip, elle avait du le faire bon nombre de fois avant cela. Et puis bon, c'était aussi le prix à payer pour quelques minutes de plaisir en ma compagnie.

Evidemment qu’Andreas me faisait de l’effet. Celles qui ne saisissent pas leur chance avec lui – Atchounabel – étaient bien connes. Même plus que ça. Personnellement, je n’allais pas le laisser s’échapper et, visiblement, il n’avait pas l’air d’en avoir envie. « Rejoins-moi dans cette piscine et nous verrons si je n'te fais toujours rien. » Il ne fallait pas me le dire deux fois évidemment, qu’en un clin d’œil, mes mains exploraient déjà la moindre parcelle de son torse. Plutôt bien foutu et agréable au touché. Mon sourire et mon regard trahissait déjà depuis mon arrivée le désir que j’éprouvais envers lui. Je ne suis pas faible, je ne suis pas qu’une chose que l’on peut prendre ainsi : le désir, mais aussi le fait qu’il ne pouvait être autre chose que l’une de mes « proies ». Un beau gosse, une belle gosse, profitant des charmes de la vie, rien de bien choquant. Une main en dessous de la ceinture, j’affichais clairement la couleur, quoique cela était déjà d’une évidence déconcertante : je ne suis pas faite pour le romantisme, ni pour le « prendre son temps », ni pour la « beauté de l’acte ». Je ne veux pas de tact, de délicate attention. Je suis là pour prendre mon pied et en même temps, lui faire prendre le sien aussi. « Et si tu m'aidais à le retirer ?... J'voudrais pas me froisser un muscle tu comprends. » Je lui adressais une petite moue, compréhensive, mais s’il ne voulait pas se froisser un muscle, me baiser était une sacrée mauvaise idée. Heureusement pour lui, je n’étais pas en position de discuter : j’avais trop envie, comme en témoignait ma main refermée sur son intimité, et je ne pouvais encore discutailler pendant encore des heures. Alors cette main que je laissais balader dans l’eau, contre son corps, je la passais dans son cou pour venir coller ses lèvres aux miennes. Plus qu’un baiser enflammé ; un putain de baiser chaud comme la braise, alors que mon corps se colla instinctivement au sien. Pour le chauffer, le narguer de mon maillot de bain encore de trop, pour exciter popol. Puis mes lèvres, explora la peau de son cou, avant d’aller lui murmurer à son oreille : « T’as d’la chance, aujourd’hui je suis d’humeur… chienne ! » Ca veut tout dire non ? Que je suis prête à lui enlever son maillot, ce que je fis et là, mes deux mains qui finissent par le caresses sous la ceinture. C’est ce qu’il voulait non… maintenant à son tour de me débarrasser de ce maillot de bain certes très beau, mais de trop !

Il semblait maintenant évident que nous ne terminerions pas cet échange vêtus de nos maillots de bain respectifs. Vous savez, il faisait chaud et ma foi nous serions aussi très bien sans. De toute ma matière j'étais tout à fait à l'aise avec la nudité, bien loin d'être pudique. Et il en était assurément de même pour Irène, qui déjà en temps normal n'était quand même pas bien couverte. Très vite, la demoiselle avait accepté de me rejoindre dans ce grand bassin. Comprenez-moi, je n'avais pas franchement envie de m'y retrouver seul ce soir. Et puis ces jambes étaient faites pour nager auprès de moi, vous n'êtes pas d'accord ? Enfin nager... c'était beaucoup dire. Car bien sur une fois dans l'eau Irène se montra bien tactile, et laissa ses mains se balader d'abord sur mon athlétique torse puis plus bas,... bien plus bas. Bon là, s'en était trop, je parvenais à peine à contrôler mon engin alors le mieux à faire était maintenant de retirer ce caleçon qui s'avèrerait fort gênant dans les prochaines minutes. J'avais ainsi convié la jeune femme à le retirer elle-même. Bah ouais, comme ça elle pourrait en profiter pour tâter un peu la marchandise. Sa main tenait d'ailleurs celle-ci avec fermeté, et bientôt ses lèvres partirent à la conquête des miennes dans ce que j'appellerais plus tard le baiser le plus chaud de toute ma vie. La mayonnaise était en train de monter, dans mon slip de bain. « T’as d’la chance, aujourd’hui je suis d’humeur… chienne ! » La seconde d'après, elle entreprit de retirer mon maillot et se laissa aller à quelques caresses qui me firent alors frissonner de plaisir. Je commençais à avoir très chaud, là. Mais rien ne pourrait se passer, même avec la plus grande volonté du monde, tant que la demoiselle garderait son trikini. Mes mains virent alors agripper ce dernier de part et d'autre des bretelles, arrachant presque celles-ci et découvrant la poitrine généreuse et ferme de la demoiselle. Poitrine sur laquelle mes lèvres se posèrent aussitôt, couvrant celle-ci de baisers. J'entrepris ensuite de descendre un peu plus le maillot de bain jusqu'à ce que celui-ci puisse glisser le long de ses jambes. Et voilà, nous nous retrouvions maintenant totalement nus dans cette grande piscine. La suite était facilement devinable, vous l'imaginez bien. Je ne perdis pas d'avantage de temps et vins alors saisir brusquement le bras d'Irène pour entrainer celle-ci près du bord, la plaquant rapidement contre celui-ci et me plaçant en face d'elle. Je calai alors mon bas-ventre entre ses deux jambes et exerçai enfin un vif mouvement de bassin qui ne manqua pas d'unir définitivement nos deux corps. La suite fut une série de va-et-vient précipités, tranchants, quasi brutaux. Je me défoulais juste totalement, laissant au passage s'exprimer tout mon plaisir et soufflant comme un bœuf. Il y avait une très forte gesticulation dans ce bassin, laissez-moi vous le dire.

Je l’avais naturellement débarrassé de son maillot. Autrement dit, je l’avais complètement mis à nu, ce qui fit monter la température de mon corps, déjà trop élevé pour le commun des mortels. À présent, j’avais la preuve que son corps était parfait dans son entier, tout comme le mien, toujours trop couvert par rapport à lui. Mais ça n’était que penser trop rapidement puisque la minutes qui suivait, Andreas s’afférait à me libérer de ce trikini trop encombrant. Pas doucement, tendrement, comme l’aurait fait un amant normal, ou un amoureux. Non, il me déshabillait fougueusement, passant par la même occasion sa bouche contre la peau de ma poitrine, ce qui me fit lâcher un premier soupire. Nous étions enfin à égalité, nus, la partie pouvait commencer. La partie de jambes en l’air évidemment. Toujours sans perdre de temps, je me sentais attirée comme un aimant contre la paroi de la piscine. La seconde d’après, nos deux corps étaient enfin réunis. Mes attentes étaient élevées. La réputation d’Andréas était connue de tous ici. C’était le baiseur de la maison. Que dis-je, la grande traînée de la maison. Sans surprise, je souhaitais par tous les moyens compter parmi ses conquêtes. Ce ne fut pas aussi compliqué finalement. Pas même une semaine de présence ici, qu’il me possédait déjà l’espace de quelques instants, en ce bain de minuit. Sans surprises non plus, ses coups de bassins étaient rudes, précipités, bestiaux. Je n’en attendais pas moins de sa part et c’est exactement ce que je voulais de lui. C’est de ce genre d’union dont j’ai l’habitude. Être le petit coup d’un homme, ça me connait. Quoique petit n’était pas un qualificatif qui me convenait. J’étais plus que baisable et visiblement, Andreas devait penser exactement la même chose. Mon corps se cambra largement sous ses effets, tandis que jambes restaient ouvertes à leur maximum. Mes mains quant à elles, exploraient ses cheveux, sa nuque, le haut de son dos, avant de se plaquer violement sur le bas de celui-ci, l’encourageant à être plus brutal encore. Mes lèvres s’écrasaient contre son cou, mordillaient parfois le lobe de son oreille et parfois capturaient ses lèvres à lui ; quand elles ne laissaient pas échapper mes cris de plaisir plus nombreux au fur et à mesure de ses allés et venus. Sa réputation n’était pas affabulation. Ce mec était un baiseur hors pair. Ma fierté m’empêchait de le lui dire sur le coup, mais je n’en pensais pas moins tout comme mon corps, brûlant et frissonnant sous lui.