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 Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49)

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Ennio

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MessageSujet: Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49)   Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49) EmptyLun 18 Juin 2012 - 12:02

featuring anabel

Lendemain de prime. Il s'en était passé des trucs. Des bons. Des moins bons. Comme toujours, je suppose, mais d'habitude, c'est à moindre échelle, le prime n'est pas basé que sur ça. Au début, ça m'avait fait rire, j'étais curieux, mais à la fin, ouais. C'était chiant et horriblement arbitraire. Mais bon. Je n'étais pas en mesure de contester, de toute façon, vu que je n'avais aucun droit sur les primes. Et puis il ne pouvait pas y avoir que des trucs biens, tout le temps. Ce serait trop beau. Et peut-être étais-je un peu maso, mais j'avais toujours pensé qu'une petite dose de malheur - même si parler de malheur était un peu fort, là - ne faisait jamais de mal. Ça forgeait le caractère. Ça apprenait à avoir conscience de la vie et des bonnes choses. Bon, après, les malheurs à la Anabel, j'en voulais pas non plus. Là, ça devenait carrément de l'abus de pouvoir de la part du Captain Obvious monsieur Dieu. Hm. En parlant d'Anabel, je la vois au loin, qui passe, comme ça, tranquillou. Sautant sur mes pieds, je trottine jusqu'à elle. En passant mon bras sur ses épaules, je la dévie de sa trajectoire pour l'entraîner vers l'extérieur. « Ana, on va se promener ? » je lui propose en lui adressant un grand sourire, un énorme sourire, un gigantesque sourire, un... Pas de réponse. « Oui ? Non ? » Toujours rien, si ce n'est un espèce de gigotement de tête. Aaaah mais c'est vrai. La demoiselle ne pouvait plus parler. J'avais oublié ce détail, l'espace d'une seconde. N'importe quoi. Surtout que c'était pour ça que je l'avais interceptée. « J'prends ça pour un oui » je dis finalement, avec un nouveau sourire, me retenant d'éclater de rire. De toute façon, on passait déjà la porte d'entrée, et déjà, on s'éloignait vers le parc. On avait à peine fait quelques pas sur l'herbe que je me dégage et fourre la main dans la poche arrière de mon jean. « J'ai un cadeau pour toi » je lance joyeusement. De la poche en question, je ressors un petit paquet emballé, plat, rectangulaire, avec juste un relief bizarre en forme de cylindre, qui semble posé que le rectangle. Enfin emballé. J'avais fait ça avec les moyens du bord. Du coup, c'était vraiment pas un emballage sophistiqué. Oh, c'était l'intention qui comptait, hein. Je la laisse ouvrir tranquillement, laissant mon regard se perdre sur mes côtés, comme j'en avais l'habitude. Finalement, je roule des billes jusqu'à ses mains et... tadaaa ! un splendide bloc notes et un bic ! Bah ouais. Elle pouvait plus parler la pauvre. Mais elle pouvait toujours écrire ! ah ! Et c'était pour ça que je l'avais entraînée là, enfin, pas là en particulier, mais vous voyez ce que je veux dire. « Fais pas attention aux gribouillis sur le carton, c'était mon cahier de notes pendant un de mes stages, et baah disons que j'étais tombé sur un stage bien chiant. » Information inutile mais bon, qu'elle ne s'étonne pas de trouver des gens de têtes ayant toutes les expressions possibles et imaginables, ou des maisons faites sans repasser deux fois sur le même trait et sans lever le crayon, tout ça. À part ça, je l'avais si peu utilisé durant le stage en question qu'il restait encore presque toutes les feuilles, et celles que j'avais utilisé étaient noircies de suites de notes de musique et non de notes de cours. « Je suis content que tu sois restée » je termine avec un sourire. Mon dieu oui, j'étais content. J'avais été soulagé lorsque l'autre présentateur avait appelé son nom, punaise. Même si j'avais déjà mon idée quant aux résultats, on n'était jamais sûrs de rien.
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MessageSujet: Re: Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49)   Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49) EmptyLun 18 Juin 2012 - 17:09

Sauvée. Je n’en revenais toujours pas encore d’avoir été sauvée, et ce, avec la majorité des votes. Ce n’était pas rien, pour moi. Ça signifiait même beaucoup. D’autant plus que j’avais battu, tout au long de la semaine, Andreas dans les votes. Ça ne devait pas lui faire de bien à l’orgueil, ça. Mais au mien, par contre… quel soulagement. Certes, les réjouissances furent quelques peu gâché par cette imposition au silence dont m’affligea Marcus… mais j’imagine que les choses auraient pu être pires. Bien pire. J’avais aussi récupéré une carte mystère, mais, justement, il y avait toujours un… mystère, autour de celle-ci. Pas d’indication de la part de Cupidon à ce sujet. Ça viendrait, un jour ou l’autre. Et connaissant le sadisme du chérubin, je ne l’attendais pas tellement, ce jour. Je me baladais un peu au hasard, dans le château, quand, passant par le hall d’entrée avant l’intention d’aller à l’étage récupéré mon maillot pour aller faire trempette, je sentis un bras entouré mes épaules pour me faire pivoter, puis me traîner avec lui vers je-ne-sais-où. Hein, quoi? Mais qu’est-ce qui se passait! « Ana, on va se promener ? » Il me faut un quart de seconde pour reconnaître Ennio, qui me propose donc une balade. J’hoche la tête en guise de réponse, mais il ne semble pas comprendre. « Oui ? Non ? » À nouveau, ma tête se hoche. Et là, l’illumination vient, il capte enfin que je n’ai plus droit à la parole. « J’prends ça pour un oui. » viens-t-il finalement par saisir, avant de sourire, puis d’éclater de rire. Pour ma part, je me contente seulement de lever les yeux au ciel, mais un vague sourire se fraye chemin jusqu’à mes lèvres. Je me laisse donc guider par mon camarade, qui me traine dans le parc, avant de s’arrêter au bout de quelques pas, alors que nous venons à peine de quitter l’enceinte du château. « J’ai un cadeau pour toi. » qu’il fait, avant de sortir de sa poche un petit paquet emballé grossièrement, ayant une forme rectangulaire, mais pas que. Je scrute le présent un moment, relève la tête vers Ennio en guis de réponse, puis repose finalement mes yeux sur le cadeau. Je l’attrape finalement et, après l’avoir déballé, découvre un carnet de note, muni d’un stylo-bic. Rapidement, je tourne les pages, blanche pour la plupart. Mais pas toutes. « Fais pas attention aux gribouillis sur le carton, c’était mon cahier de notes pendant un de mes stages, et baah disons que j’étais tombé sur un stage bien chiant. » Je m’en fichais un peu qu’il y ait des dessins ici et là, l’important était qu’il venait de me donner de quoi ‘parler’ pour le reste de la semaine, et c’était un peu comme un baume sur cette stupide conséquence du prime. Je lui sautais presque au cou pour le remercier, car vu ma joie d’avoir enfin de quoi communiquer, je trouvais néanmoins qu’un simple ‘merci’ sur papier n’aurait pas suffit. Son cadeau valait bien plus que ça. « Je suis content que tu sois restée. » me mentionne-t-il finalement, toujours ce sourire au visage, alors que je me recule. Je suis très soulagée de l’être aussi. Plus que je ne le croyais. Je lui souris en retour, avant d’inaugurer mon présent, griffonnant sur le papier quelques mots. « C’est une belle surprise, je ne m’attendais pas à avoir autant de votes. » Non, je n’en revenais toujours pas.
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MessageSujet: Re: Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49)   Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49) EmptyLun 18 Juin 2012 - 23:09

Oh tiens. Mon cadeau semble lui faire plaisir. Très plaisir même, vu la façon dont elle se jette à moitié sur moi de contentement et de gratitude. J'manque de me casser la gueule sous le choc d'ailleurs, pas préparé à ce genre d'attaque surprise en guise de remerciement. Heureusement que je tiens bien sur mes pattes. Allez, c'était qu'un bloc-notes. Un moyen de communiquer de façon relativement satisfaisante pour quelqu'un privé de la parole, d'accord, mais ça restait un petit bloc-notes, un vieux cahier, même, que je me trimballais depuis longtemps. Un truc de seconde main qui m'évoquait surtout mes études plus qu'une bouée de sauvetage. En plus, elle héritait de mes gribouillis. En espérant qu'elle ne passe pas ses quelques minutes pré-dodo à inspecter le cahier plus en profondeur, parce que j'avais pas trop vérifier ce que j'avais laissé dedans. De vieilles mélodies sans doute dégueulasses, des dessins, des mots, et sans doute un passage retranscrit du chant étudiant wallon. Bah. Ça lui ferait un petit souvenir de moi. Là, elle dresse le style et inaugure son nouveau présent. Me montrant le mot, je secoue la tête avec vigueur. « Moi je m'y attendais » je réplique. C'était genre obligé. Le contraire aurait été impensable et m'aurait juste tué. Ma petite Ana ? Éliminée ? Pff. Surtout face à Ariana ou London qu'on voyait plus. Et puis elle était à mes yeux la nominée la plus sympa, alors forcément, il allait de soi qu'elle se retrouve avec l'un des meilleurs, si pas le meilleur pourcentage. Sans y penser, je reprends ma marche, me disant qu'elle marcherait avec moi. « T'as l'air plus en forme que la semaine dernière, ça m'fait plaisir. » pas d'intonation particulière, juste un sourire. C'était juste la vérité, et je voulais qu'elle la connaisse. C'est vrai qu'elle avait l'air... mieux. Plus souriante, peut-être. Je ne saurais dire si c'était juste l'impression qu'elle donnait ou si elle se sentait réellement mieux. J'espérais cependant que c'était la deuxième solution. Côte à côte, on descend une première volée d'escaliers, et je l'entraîne vers un petit banc sur lequel poser nos fesses. Dieu que je n'aimais pas les jardins français. J'avais l'impression d'être propulsé à Versailles, que j'avais eu l'occasion de visiter plusieurs fois. Je trouvais les jardins anglais bien plus beaux et agréables, car plus sauvages. L'empreinte classique chez les français me déplaisait beaucoup et leur symétrie me donnait des envies de tout casser avec un beau coup de burlesque. « D'ailleurs, je me demandais... est-ce que t'as quand même le droit de rigoler ou ça aussi c'est interdit ? » Ils n'avaient pas précisé, durant le prime, ou alors je ne l'avais pas entendu. C'était sa voix qu'on ne pouvait pas entendre? J'veux dire tout cri de surprise, rire, soupire, ça lui était prohibé aussi? Quelle merde.
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MessageSujet: Re: Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49)   Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49) EmptyMar 19 Juin 2012 - 17:00

Même si pour lui, ce cahier de note ne représente peut-être pas grand-chose, à mes yeux, c’est un peu différent. Considérant le fait que je ne puisse pas ouvrir la bouche pour déclarer le fond de mes pensées, son présent m’offre la possibilité de m’exprimer. Et comme la tête en l’air que je suis toujours, je n’avais pas moi-même pensé à cette solution. Qui plus est, j’appréciais cette attention qu’il avait eu envers moi. Comme toutes les autres, aussi. En bref, ce câlin en disait surement plus long qu’on pouvait le prétendre. Il démontrait un peu toute l’affection que j’avais pour lui. « Moi je m’y attendais. » Étant ce qui me semblait être un éternel optimiste, je n’étais pas surprise de l’entendre dire une telle chose. Pour ma part, je préférais une approche… plus réaliste. Plus défaitiste aussi, peut-être. Mais au moins, si une bonne nouvelle m’attendait au bout du chemin, je la savourais d’autant plus. En cas contraire, mon départ m’aurait semblé moins douloureux, puisque j’y aurais été préparée. Mais c’était ma logique à moi, ma façon de penser. Ennio reprend sa marche, et je suis bien forcé de le suivre – quoique ce n’est en rien une obligation, ça me plaisait d'être en sa compagnie. « T’as l’air plus en forme que la semaine dernière, ça m’fait plaisir. » Il faut dire qu’il parlait en connaissance de cause, pour m’avoir vu probablement au plus bas. Et pour en connaître plus particulièrement les raisons. J’aurais bien été tenté de lui répondre, mais écrire et marcher n’étant pas réellement compatible, je l’aurai presque remercié lorsque je vis qu’il nous entrainait vers un banc. Je me contentais quand même de lui sourire, avant de m’attaquer à l’une des petites feuilles du cahier, griffonnant quelques mots. Que je fini par lui tendre. « Ce n’est pas en le pleurant, encore et encore, que ça changera quoique ce soit. Tu avais raison. Il ne voudrait pas que ce soit ainsi. » Du moins, je l’espérais. Si, de là-haut, il souhaitait ma mort, alors c’est qu’il ne m’avait jamais aimé. Mais j’en doutais. Fortement même. « D’ailleurs, je me demandais… est-ce que t’as quand même le droit de rigoler ou ça aussi c’est interdit ? » me demande-t-il alors et j’hausse légèrement les épaules, avant de me remettre à écrire. Bon sens que c’est contraignant, de ne pouvoir parler. Je dois toujours mettre une bonne trentaine de secondes, à quelques minutes, avant de réagir… Et faire court n’est pas toujours possible. Rah, j’espère que cette semaine se passera vite, cette première journée n’est pas déjà terminée et qu’en ai presque marre. Je lui tends finalement le calepin, avec un espèce de sourire taquin au visage. « Hm… je suppose que je peux rire, crier, chialer… tant que je ne parle pas. Pourquoi ? Tu me prépares un sale coup ? » Sait-on jamais, s’il avait une idée derrière la tête. Me chatouiller à mort, par exemple, ou me kidnapper pour aller me balancer dans le lac…
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MessageSujet: Re: Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49)   Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49) EmptyMar 19 Juin 2012 - 20:45

Ça, pour aller mal, elle allait mal, la semaine dernière. J'en étais même venu à me demander si elle n'avait pas joué les femmes fortes lorsque ça s'était passé et qu'elle ne parvenait à relâcher la pression que maintenant. Franchement, ça ne m'aurait pas étonné. Je la voyais parfaitement ne rien montrer, ne rien ressentir. Il paraissait que ce genre de blessures laissait plus sous le choc qu'effondré, que ce genre de blessures provoquait des ravages plus vicieux qu'un simple chagrin visible et connu de tous. Je n'avais jamais connu ce genre de douleur, mais j'étais certain de me connaître suffisement pour savoir que ma première réaction ne serait pas de pleurer, de crier. « J'ai toujours raison » je souffle, si bas qu'il était fort possible qu'elle n'ait pas entendu. De toute façon, ce n'était pas des paroles qui lui étaient spécialement adressées. Pas du tout, même. Ironie. Pure ironie. Je trouvais juste ça marrant que je puisse avoir raison alors que des sentiments humains, je ne connaissais que la théorie. J'exagérais à peine. Ou peut-être que je ne passais pas suffisement de temps à analyser mes émotions et à me prendre la tête à cause d'elle que pour en avoir vraiment conscience. Bref. La demoiselle, suite à l'une de mes nombreuses paroles, m'accuse de vouloir lui jouer un mauvais tour. Non mais je rêve. « Tout à fait mon genre » je rétorque, faussement outré. Comme si j'étais à ce point immature, pff. Et la fois où j'ai balancé Nora dans le lac depuis le haut du pont, ça compte pas. Ouais. Elle l'avait cherché. Si si. Sauf qu'elle le savait pas encore, à l'époque. Je la défie un instant du regard et finalement, incapable de garder mon sérieux, mes lèvres forment malgré toute ma mauvaise volonté un sourire, à la limite de l'éclat de rire. « Bon, d'accord, je suis démasqué ! En fait, j'comptais crier "bouh" à un moment où tu ne t'y attendais pas pour voir si tu allais hurler de peur. » Air de petit ange. Bon, c'était pas vrai, mais tant pis. C'est pas comme si je confessais un meurtre pour rire, c'était qu'un petit "bouh" de rien du tout. Au pire, j'aurais prétendu avoir halluciné un hoquet, et dans mon extraordinaire bonté, j'aurais prétendu que c'était pour l'en débarrasser. Super plan, non? « Mais je t'assure, ça part d'une bonne intention ! » Je lève les mains comme ceux qui montrent qu'ils ne sont pas armés. Un peu dans ce genre, oui. Mais genre "j'te jure, c'est vrai". De toute façon, j'étais toujours plein de bonnes intentions, alors j'suis certain que c'était pas si dur à croire. Pas vrai? « C'était pour vérifier que tu n'étais pas en train de perdre définitivement ta voix, ce serait dommage » j'ajoute avant de rigoler. Allez, ne plus jamais entendre la voix de ma petite Ana, ce serait trop triste.
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MessageSujet: Re: Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49)   Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49) EmptyMer 20 Juin 2012 - 3:01

Je ne sais pas ce qu’il marmonne, si ce commentaire m’est adressé ou pas, mais toujours est-il que je n’en capte pas un seul mot… De là à lui demander ce qu’il a dit, je préfère encore laisser passer : de toute façon, si c’était vraiment important, il ne se serait pas contenté de murmurer si bas, il l’aurait dit de vive voix. Peu importe. Ces propos qu’il a tenus à mon encontre, après mes aveux de la semaine dernière, avaient beaucoup de sens à mes yeux, et m’ont rappelés la raison profonde de ma présence en ces lieux, pourquoi j’avais accepté, malgré tout, de participer à cette émission. Pour avancer, passer à autre chose, vivre ma vie et en profiter coute que coute. Et ce n’était pas en m’apitoyant sur mon sort que les choses bougeraient, non. Il y avait un temps pour faire son deuil… et un autre, pour se reconstruire. Et même si la douleur était toujours aussi flagrante, je ne pouvais pas le pleurer indéfiniment. Je devais avancer. Pour moi, parce que dans toute cette histoire, j’étais celle qui importait le plus. « Tout à fait mon genre. » me mentionne Ennio alors que je lui demande s’il n’aurait pas une idée derrière la tête, un coup tordu à mon intention. De quoi me faire crier, hurler ou réagir de vive voix, de ce que j’en ai compris. Son air, faussement choqué, me fait lever les yeux au ciel. Il n’est peut-être pas le plus malin de la place, mais il n’est pas blanc comme neige non plus, soyons clairs. D’ailleurs, il se vend lui-même, alors qu’un sourire s’affiche sur son visage. « Bon, d'accord, je suis démasqué ! En fait, j'comptais crier "bouh" à un moment où tu ne t'y attendais pas pour voir si tu allais hurler de peur. » Je reste quand même sceptique, et mon regard, qui se plisse à un moment, le prouve bien. Il faut dire que cette gueule d’ange qu’il affiche à de quoi me laisser songeuse. « Mais je t'assure, ça part d'une bonne intention ! » Bien sûr, bien sûr. J’hoche la tête, presque découragée, mais la présence d’un sourire sur mon visage se veut plutôt rassurant, et amusée. Il faut dire que je le suis, à cause de son comportement. « C'était pour vérifier que tu n'étais pas en train de perdre définitivement ta voix, ce serait dommage. » Il se permet même d’en rire. Cette éventualité, à moi, elle me fait peur. Mais je me doute bien que ce n’est pas une semaine de silence qui m’enlèvera la possibilité de parler. Jamais. Mon stylo s’agite sur le papier. « Si ça peut te consoler, je parlerai deux fois plus la semaine prochaine, pour rattraper mon retard. » Là, par contre, j’allais devoir faire de sérieux effort, n’étant pas bavarde de nature… mais j’en aurais surement beaucoup à dire, après une semaine de silence complet. « D’ici là, tu vas devoir te contenter de ma simple présence… tu vas survivre? » Sourire moqueur à l’appui.
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MessageSujet: Re: Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49)   Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49) EmptyJeu 21 Juin 2012 - 19:31

Bref, on débattait - elle d'esprit et moi de langue - sur mon innocence reconnue et mon sérieux légendaire. Penser que j'aurais pu faire une blague aussi pitoyable était ridicule. Tout de même. Un peu de sérieux. Oh. Y'avait pas écrit clown de basse-cour sur mon front. Non, allez, j'plaisante. Blaguer sur le fait de faire la blague, ouais, faire la blague, non. Bref. Sa suite de mimiques silencieuses, tandis que je m'éparpillais en paroles, me tiraient un sourire. On aurait dit un mime. C'était en la voyant gratter frénétiquement sur le papier que je comprenais que j'avais eu une bonne idée de cadeau. Ça aurait été vraiment chiant de lire sur ses lèvres et ou de deviner ce qu'elle essayait ce qu'elle essayait de me faire comprendre par des gestes. On se serait cru au pictionnary. Je plisse les yeux pour décrypter son écriture et une fois que j'eus pris connaissance de ses paroles, j'éclate de rire. Dieu du ciel, j'étais condamné à me coltiner un fantôme pendant toute la semaine ! Allais-je survivre ? moi, le bavard de service ? « M'en parle pas, rien que d'y penser, j'en tremble de frousse ! » je réplique, riant toujours. De toute façon, c'était rarement elle qui menait la discussion, simplement parce qu'elle n'était pas du genre à jacasser pour dix, comme moi. Mais bon, je n'attendais d'elle qu'une participation minimum à la conversation. Pas que je disais non lorsqu'elle souhaitait parler d'elle ou orienter la discussion ou quoi que ce soit, bien au contraire ! « Amplement suffisant. » J'étais parfaitement capable de rester en la simple compagnie de quelqu'un, sans rien dire, juste pour le plaisir d'être avec la personne. Bon, pas indéfiniment, certes, mais quand même. « Et puis tu n'as pas besoin de parler pour sourire » j'ajoute aussitôt. Oh vous savez, moi, voir qu'elle était souriante et sereine et avoir la certitude que ce n'était pas feint, ça me suffisait. J’étouffe un petit bâillement. Je dormais mal en ce moment, il fallait dire. Ou plutôt, je dormais peu. Volontairement, à vrai dire, mais bon, ça ne changeait rien. Encore que. J'avais toujours été un peu insomniaque, et à force de tourner et retourner dans mes couvertures sans pouvoir dormir, j'avais pris l'habitude de ne plus prendre la peine de me coucher avant une certaine heure, à laquelle j'étais à peu près certain d'avoir moins de problèmes à trouver le sommeil. « Ça te dérange si je m'allonge une minute ? » et sans même attendre de réponse, je pivote sur les fesses, recule vers l'extrémité du banc, et me couche sur le dos. Le banc était trop petit, si bien que je me retrouve chevilles croisées sur le sol, avec l'extrémité du crâne appuyée sur sa jambe. Vraiment l'extrémité. Juste de quoi avoir la tête droite. De toute façon, c'était ça pour par terre. Ça m'aurait pas dérangé mais l'herbe était un peu mouillée et j'avais pas envie d'être dégueulasse.
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MessageSujet: Re: Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49)   Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49) EmptyJeu 21 Juin 2012 - 21:28

Sa réaction en lisant mon commentaire? Il éclate tout simplement de rire. Je dois me frustrer, ou rigoler avec lui ? Je préfère encore la seconde option. « M’en parle pas, rien que d’y penser, j’en tremble de frousse! » Ah, c’est à ça qu’il pense. Moi, le spectre silencieux qui le poursuivra toute la semaine. Le peur, il y a de quoi avoir peur, en effet. Et pourtant, je ne suis pas bien effrayante, il me semble. J’ai à peine l’air menaçante, alors. « Amplement suffisant. » m’annonça-t-il finalement, et j’en fus presque soulagée. Devoir jouer la muette toute la semaine m’était déjà assez pénible, s’il fallait en plus que cela indispose les gens que je fréquentais, j’aurais passé les sept pires jours de mon aventure, ici. Pas de ma vie, soyons clair, j’avais clairement connu pire. « Et puis tu n’as pas besoin de parler pour sourire. » Pourquoi est-ce que instinctivement, dès qu’il me mentionna ce détail, un large sourire apparu sur mes lèvres. Pour le satisfaire, peut-être? Ou tout simplement parce que j’en avais envie. Ou un mixte de ces deux réponses, tiens. Je remarquais alors bâillement qu’il tenta d’étouffer. Est-ce moi qui l’ennuyais? J’en doutais, mais sait-on jamais. Je n’étais déjà pas très distrayante quand je parlais, alors, pousser au silence, je ne vous disais pas… Au final, il semblait plutôt que ce soit la fatigue qui faisait des siennes chez lui. « Ça te dérange si je m'allonge une minute ? » Je me demande pourquoi il me pose cette question, puisque sans même attendre ma réponse – qui aurait pu mettre quelques secondes à venir, puisque je me dois de la rédiger, je le vois qui pivote, laisse ses jambes reposés à même le sol – il faut dire que ce banc est à peine assez grand pour deux – et alors qu’il se laisse tomber sur le dos, je sens sa tête qui s’accote légèrement contre ma jambe. Juste son extrémité. Il ne doit pas être bien confortable, comme ça, je songe un moment. Je griffonne rapidement un petit mot sur mon calepin, et lui met en plein visage, pour être certain qu’il le remarque. « Mets-toi à l’aise, au moins. » Je le taquine, et le sourire sur mon visage le prouve bien. Ce genre de proximité ne me dérange aucunement, je veux dire, après cinq ou six semaines d’aventure en sa compagnie, ce n’est pas ce genre de petits gestes qui va me déranger. Je récupère quelques secondes le calepin, avant de le lui tendre à nouveau. « Je suis du genre confortable en plus. » Et là, je rigole pour de bon. Mais le pire, c’est que c’est vrai.
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MessageSujet: Re: Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49)   Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49) EmptyVen 22 Juin 2012 - 18:16

Bon, je sentais que j'allais pouvoir rester des heures comme ça. Sérieux. J'avais juste le petit coussin qui me fallait, mon pull pour arrêter la fraicheur de la pierre contre mon dos, de la compagnie. Et puis Anabel ne m'éjectait même pas, si c'était pas parfait ? De toute façon, je ne comptais pas rester affalé sur le banc toute la journée, juste quelques minutes, histoire de. Donc je me pose, tranquillement. De toute façon, j'étais sûr qu'elle ne dirait pas non, et puis au pire, ce banc était autant à moi qu'à elle. Mais bon, visiblement, ça la dérange toi, vu le mot que je lis sur le bloc-notes qu'elle m'a brusquement tapé devant les yeux. J'ai faillis sursauter, sérieux. Quelle subtilité. Que je m'installe bien ? Que je me mette à l'aise ? Mais j'étais parfaitement placé, là. « Compte sur moi » je réponds en hochant la tête autant que ma position me le permettait, un sourire insolent aux lèvres. Bah quoi ? J'pouvais me coucher sur le dos, non ? Non ? Puis mes cheveux avaient le droit d'effleurer ses fringues s'ils voulaient, non ? Non ? Si, si. Elle me refout le papier devant la gueule et je ris à mon tour en lisant ce qu'elle y avait écrit. « Proposé si gentiment ! » Allons, j'allais pas la remballer quand même, alors qu'elle m'invitait avec sympathie à mieux m'installer. Du coup, je me redresse sur les coudes, me décale vers elle, et me recouche, cette fois, la tête sur ses genoux. Je soupire, détourne la tête vers le parc pour être plus à l'aise. Haha, j'avoue, elle avait des genoux confortables. Malgré moi, je me mets à songer à ma dernière copine, qui avait l'habitude de se poser comme ça sur moi, sur mon ventre, mon épaule, mes jambes, à ma mère qui caressait doucement les cheveux de ma sœur couchée sur elle lorsqu'elle ne se sentait pas bien et qu'elle n'osait pas venir me parler à moi. « Dis-le moi si je te fais mal » je souffle. Ouais, parce que j'étais certain qu'elle aurait été capable de ne rien dire, même si je lui faisais mal en m'appuyant sur elle. Ana était vraiment beaucoup trop gentille. Juste là, je sens un coup de vent. Si je l'avais entraînée dans le parc, c'était parce que pour une fois, il ne faisait pas trop mauvais. Et voilà qu'un vent froid se levait. « T'as pas froid ? » je lui demande en détournant le menton vers elle. Après tout, c'était ma faute si elle était là, hein.



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Anabel

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MessageSujet: Re: Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49)   Fight the start, it's never too late (18/06, 15h49) EmptyVen 22 Juin 2012 - 21:28

Mais non, je n’allais pas m’opposer à ce qu’il s’étende sur ce banc que nous partagions tous les deux, ni m’opposer à ce que sa tête vienne se déposer tout contre ma jambe. J’étais le genre de filles plutôt tactile, à aimer faire des câlins aux gens que j’appréciais, à les avoir près de moi, à leur tenir la main, ce genre de chose. Alors, ce simple petit contact ne me dérangeait pas, ne me déplaisait pas non plus. Et si en plus, il permettait d’offrir un peu de confort à Ennio, pourquoi pas. « Compte sur moi. » fit-je en lui mentionnant qu’il pouvait, sans hésitation, se mettre plus à l’aise, et même s’il hocha – difficilement – la tête, il ne bougea pas d’un poil. Hm. J’allais devoir forcer la chose, où ? Je tentais donc de le convaincre à nouveau, et cette fois-ci, semble-t-il que je touchais une corde sensible. « Proposé si gentiment ! » Et le voilà qu’il rendait les armes en acceptant afin ma si gentille hospitalité. C’est qu’il avait presque été difficile à convaincre de quoi me faire douter de mes talents de persuasion. Je retire le calepin qui traîne sur mes cuisses et le dépose à mes côtés, lui laissant le chemin libre pour y déposer sa tête, chose qu’il fait dans les minutes qui suivent. Je suis persuadée qu’il serait d’autant plus confortable de cette façon. Sa tête se tourne vers le paysage, la mienne parcourt l’horizon. Les moments de silence sont plutôt rares entre nous –d’ordinaire, Ennio trouve toujours de quoi à dire. Mais là, je sais pas, je sens qu’on est juste bien. Ignorant que certaines pensées lui traversent l’esprit à ce sujet, ma main vient se poser dans ses cheveux, avec lesquels je joue distraitement. « Dis-le-moi si je te fais mal. » Ce n’est pas le cas, alors je ne sens pas le besoin de lui répondre. Je n’émets qu’un maigre haussement d’épaules. Et même si c’était le cas, ce n’est pas le genre de douleurs insupportables. Ce n’est que de l’inconfort, et ça reste supportable. « T’as pas froid ? » Sa tête pivote dans ma direction, et d’un signe de la même, je lui fais savoir que non. Je griffonne quelques mots dans le cahier de notes que j’ai récupéré, et le lui tends, un sourire aux lèvres. « Non, ça va, tu me tiens au chaud. » Et je ne rigolais pas, j’avais franchement l’impression d’avoir une bouillotte sur les genoux, et ça me faisait presque rire. Ma main, qui avait quitté son repère quelques secondes pour écrire, retourne se cacher là d’où elle venait, à savoir, dans sa chevelure. L’autre? Je crois que mon bras s’est échoué par hasard sur son torse, alors que je cherchais un endroit où le poser. Je jette d’ailleurs un léger regard vers mon camarade, le questionnant du regard. Il suffirait d’un seul mot et je me retirerais… mais compte tenu des dernières semaines, je ne crois pas que ça le dérangera. Je ne fais rien de mal, si?

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