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 YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE).

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Anabel

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MessageSujet: YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE).   YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE). EmptyLun 6 Aoû 2012 - 3:11

Deux semaines. Voilà le temps qui s’était déroulé depuis la fin de cette aventure, cette merveilleuse aventure qu’avait été Fake Lover. Une aventure que je n’étais pas prête d’oublier, que je ne risquais pas d’oublier, tout compte fait. Je ne le souhaitais pas. Non, jamais. Cette émission laisserait une empreinte ineffaçable sur ma personne, qui me poursuivrait pour le reste de mes jours. Une histoire que je pourrai partagée, encore et encore. Car elle avait changé ma vie. Elle m’avait permis de grandir, d’évoluer, de connaître des gens fantastiques, de retrouver l’amour… Impossible de mettre de côté tout ce qui s’était passé dans ce Nid d’amour, quand, à chaque jour, la présence de ma belle, dans ma vie me rappelait que j’aurai bien pu ne jamais la connaître. Je préférais ne pas y penser. La distance se relevait déjà plus qu’insupportable, entre elle et moi. Ma cousine et son mari, reparti vers la France, avait souhaité que je rentre avec eux, et j’avais consenti à les raccompagner. Car je me doutais bien que Laoise devait régler certains… soucis de son côté. Et malgré tout mon bon vouloir, ma place n’aurait pas été à ses côtés, en ces terribles moments. Il fallait qu’elle affronte ces problèmes d’elle-même. Mais je savais qu’elle serait assez forte pour surmonter ça. J’avais confiance en elle, et de Paris, je lui apportais tout mon support. Nous gardions contact, évidement. Les joies d’Internet, et des longues conversations sur Skype. Mais elle me manquait. Terriblement. Comme tous les autres, en fait. Douze semaines coincé dans ce château irlandais, à cohabiter vingt-quatre heures sur vingt-quatre ensemble... Forcément, revenir à ma petite vie tranquille, dans une petite maison de banlieue où l’on n’était jamais plus que trois, je le vivais mal… la différence était carrément frappante, voir même drastique entre l’univers que je venais de quitter, et celui dans lequel je vivais. Et maintenant que tout ça était derrière moi, j’avais le sentiment qu’il me manquait quelque chose… ou plutôt, oui, quelqu’un. Elle, Laoise. Je tentais de me convaincre que j’allais bientôt la revoir, mais les journées étaient longues loin d’elle. Deux semaines, lorsque l’on est en amour, ça vous semble interminables. Et ça l’était. Et puis, de toute façon, ma décision était prise. Depuis un bon moment, déjà. Notre séparation, même temporaire, n’avait suffit qu’à renforcer cette idée, la faire grandir dans mon esprit. Au point où il m’était désormais impossible de songer à autre chose. Assise dans l’avion qui m’amenait jusqu’en Irlande, je m’impatientais de la retrouver. De sentir ses bras autour de mon corps, de coller mes lèvres aux siennes. Je gigotais sur mon siège, visiblement incapable de rester tranquille quelque secondes. Mon voisin me jeta un regard exaspéré et je rougis jusqu’aux oreilles en détournant le regard. Hm. Quand est-ce que l’on arrivait ? Bientôt, très bientôt je l’espère. Quelques minutes tout au plus, annonça l’hôtesse. Mon cœur était sur le point d’exploser. Mais je pris mon mal en patiente, et attendis. Quand, enfin, j’arrivais dans l’aéroport, traînant mes valises derrière moi, mon regard, lui, ne cherchait qu’elle. Serait-elle au rendez-vous, comme promis ?
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MessageSujet: Re: YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE).   YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE). EmptyLun 6 Aoû 2012 - 4:55

Ce téléphone... pourquoi vibrait-il sans cesse ? C'était sans arrêt, ça n'arrêtait pas une seconde. Pourquoi tout le monde souhaitait la contacter ? Ne comprenaient-ils pas qu'elle avait un immense besoin de solitude ? Elle soupira et attrapa l'appareil. L'idée lui traversa l'esprit de simplement le jeter dans la cuvette des toilettes mais ça ne serait pas une bonne chose. Son regard examina chaque nom tandis que son doigt faisait défiler la liste. Jordan, un appel manqué. Daley, deux appels manqués. Avocat, un appel manqué. Linnéa, quatre appels manqués. Niall, un appel manqué. Et la liste ne s'arrêtait pas là, enchainant avec des numéros inconnus, des amis, ou bien encore son frère et sa sœur ainsi que son avocat qui la faisait sonner continuellement ou lui semblait-il du moins. Sans doute parce que toute cette histoire de divorce allait l'agacer et que Daley, au lieu de la jouer aimable alors qu'elle avait bien souhaité lui laisser l'appartement et les meubles, préférait compliquer les choses face aux tromperies et mensonges de l'irlandaise. Il ne voulait donc pas que l'appartement, il voulait aussi une bonne partie de l'argent ainsi que la voiture. Bah voyons. Ah bah elle avait bien fait de se marier avec lui, hm. Son regard se stoppa face à ce petit nom, là, celui qui désignait une personne qui la faisait frissonner et chavirer. Anabel, un appel manqué. De quand ? D'il y a deux jours. Ouais, elle s'en souvenait. Pas comme s'il y en avait eu beaucoup, vu les prix de la simple minute d'appel. Heureusement, internet existait. Un soupir passa de nouveau la barrière de ses lèvres et c'est alors sur l'heure que son esprit bloqua. Putain, elle allait être en retard, si ça continuait. Elle s'empressa de se préparer et quitta aussitôt la chambre d'hôtel dans laquelle elle résidait provisoirement. C'est avec un empressement à peine dissimulé qu'elle se glissa dans un taxi, se hâtant à l'aéroport. Deux semaines. C'est dingue ce que ça peut être long et pénible. D'autant plus quand elle devait gérer tant de choses en même temps. Quoique, ce n'était rien face au poids qui l'avait suivie en ne pouvant pas sentir Anabel près d'elle. La voir à travers un écran, ce n'était pas suffisant. Elle était aux anges à l'idée de la retrouver. Imaginez un peu passer trois mois avec une même personne, enfermés vingt quatre heures sur vingt quatre, imaginez un peu pouvoir vivre vos sentiments depuis seulement quelques courtes semaines et paf, imaginez qu'on vous enlève celle qui ne quitte pas votre esprit, comme ça, d'un coup. Une séparation tranchante, stricte. Quelque chose qui ne peut pas s'annuler si facilement. Chacune dans un pays, elles étaient bien obligées de durer et d'attendre les retrouvailles. Et attendre dans un aéroport est une chose extrêmement longue. D'autant plus lorsqu'on se retrouve une rose dans la main, en tapotant nerveusement le sol du pied. Oui, elle avait acheté une rose. Rouge, bien sûr. Elle ne savait pas si c'était une bonne idée, en fait. Parce qu'elle avait l'air d'une crétine. Pour cette même raison, elle avait abandonné l'idée de prendre tout un bouquet parce que sinon... Une seule rose, donc. Ou peut-être bien qu'elle aurait dû en prendre quatorze ! Bah oui ! Une pour chaque jour qu'elle venait de passer loin d'elle... Sauf que non. Une maudite rose solitaire. Voilà avec quoi elle attendait Anabel. Oh et puis, elle avait un sourire aussi. Pas mal, non ? Elle aurait dû penser aux chocolats, vous pensez ? Peut-être bien, oui. Ça aurait peut-être été mieux que la rose... A voir. Elle regardait son téléphone toutes les trente secondes afin d'en vérifier l'heure, tâchant d'estimer le retard qu'aurait l'avion. Et finalement, ce fut un soulagement qui se fit sentir, bien rapidement doublé par son palpitant qui s'affolait. Anabel. Dans son champ de vision. Ses jambes la menèrent jusqu'à sa belle, jusqu'à ce que, enfin, ses lèvres s'écrasent de plein fouet sur les siennes, s'y mêlèrent, y dansèrent. Aucun doute que ce baiser résumerait mieux le manque qu'une phrase toute faite. Oh que oui. Ses mains, l'une placée dans le bas de son dos, l'autre délicatement posée dans le creux de son cou, s'occupaient de bien tenir la belle près d'elle. Et bien que le baiser prit fin, elle ne s'éloigna pas pour autant, elle n'en avait pas la moindre envie. « J'avais jamais réalisé que deux semaines pouvaient être aussi longues. » qu'elle souffla en plongeant son regard dans le sien. Horriblement et douloureusement longues. Deux semaines quand même. Affreux. « Et je ne sais pas pourquoi mais j'ai amené une rose. Oui, une seule. Je me dis qu'il n'y a pas besoin de gros bouquet. Les gros bouquets, ça cache toujours un truc pas net, tandis qu'une seule rose, là, c'est... Et puis, j'en ai pris une rouge. Elle sent super bon, tu veux sentir ? D'ailleurs, je ne t'ai jamais demandé: quelle fleur est ta préférée ? Non parce que si ça se trouve, tu n'aimes pas les roses, en fait... Tu sais quoi ? On peut faire comme si je n'avais pas amené de fleurs. Je savais que j'aurais dû miser sur les chocolats, à la place. Tu aimes le chocolat, pas vrai ? » La fleur dans sa main, qui, pour le coup, se retrouvait dans le dos d'Anabel, semblait soudainement peu agréable à tenir, comme si elle représentait là une immense première erreur. La deuxième pouvait simplement se résumer par cette manie qu'elle avait de parler beaucoup. De parler trop. Elle devrait se taire. Oui, vraiment. Elle allait se taire. Juste... « S'il te plait, fais-moi taire. » Oh oui, pitié.

hj - Désolée, je n'avais pas prévu de faire si long. Promis, j'arrête les pavés. YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE). 994148
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MessageSujet: Re: YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE).   YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE). EmptyLun 6 Aoû 2012 - 18:39

L’impatience se faisait sentir dans toutes les fibres de mon corps. Il trépignait, s’indignait de ne pouvoir partir à la course la retrouver, en poussant tout ce qui se trouvait sur mon chemin hors de ma route. Et pourtant, je restais sagement là, attendant mon tour de passer à la douane, scrutant les bagages qui sortait de l’avion avec une lenteur impossible. Le temps ne passait pas assez vite à mon goût, les minutes prenaient office d’heure à mes yeux, et chaque fois que l’une d’elles s’ajoutait à l’horloge, je soupirais. Bientôt, très bientôt, tentais-je de me convaincre. Dans quelques instants, tout au plus. Si ces fichus bagages pouvaient arriver, aussi! Enfin, elles arriérèrent et je les récupérais aussi rapidement qu’il m’était possible pour enfin m’éclipser de cet endroit. Ma quête : la retrouver, elle. Laoise m’attendait, il ne pouvait pas en être autrement. Voilà deux semaines que nous attendions ce moment, et les derniers jours avaient été plus pénibles que les autres. Peut-être, car nous savions que notre séparation provisoire prendrait bientôt fin. Ce qui rendait d’autant plus difficile cette attente que nous devions subir. Mon regard scrutait le flot des gens qui s’agglomérait dans l’aéroport, l’analysait en profondeur, cherchant des yeux celle que j’étais venu retrouver. Puis je l’aperçu qui fendait la foule en ma direction, à peine eus-je le temps de lâcher la poignée de mes valises que je la réceptionnais dans mes bras, nos lèvres allant fusionner les unes avec les autres dans un baiser qui en disait long. Oh bon sens, ce qu’elle m’avait manqué. Et il avait fallu que j’en sois séparé, ne serait-ce que quelques maigres quatorze jours, pour le réaliser. Ça ne se faisait pas d’être aussi longtemps l’une de l’autre, alors que nous avions passé les trois derniers mois à nous côtoyer en permanence. La voir dans mon champ de vision était devenu une habitude dont je ne souhaitais point me défaire. Plus jamais. « J'avais jamais réalisé que deux semaines pouvaient être aussi longues. » me soupira-t-elle alors que nos bouches se séparaient. Pour autant, nous restions coller l’une à l’autre, nos bras entourant nos corps, les liants, les unissant. « Et je ne sais pas pourquoi mais j'ai amené une rose. Oui, une seule. Je me dis qu'il n'y a pas besoin de gros bouquet. Les gros bouquets, ça cache toujours un truc pas net, tandis qu'une seule rose, là, c'est... Et puis, j'en ai pris une rouge. Elle sent super bon, tu veux sentir ? D'ailleurs, je ne t'ai jamais demandé: quelle fleur est ta préférée ? Non parce que si ça se trouve, tu n'aimes pas les roses, en fait... Tu sais quoi ? On peut faire comme si je n'avais pas amené de fleurs. Je savais que j'aurais dû miser sur les chocolats, à la place. Tu aimes le chocolat, pas vrai ? » Je ne pus m’empêcher de laisser entendre un léger rire, face à tant de propos en un si court laps de temps. Doucement, je posais l’un de mes doigts sur ses lèvres pour l’obliger à s’arrêter. « S'il te plait, fais-moi taire. » Volontiers, je n’allais pas me le faire demander deux fois. Et quelle meilleure façon de l’oublier a gardé le silence qu’en occupant ses lèvres à autre chose. Comme un doux baiser, par exemple. Mes lèvres allèrent butinés légèrement contre les siennes, alors qu’un petit sourire moqueur les habitait. « J’aime bien les roses, surtout les rouges, mais ma fleur favorite, c’est le lys. » commençais-je à lui préciser. « Et je veux bien la sentir. » Un cadeau restait un cadeau, et ça partait d’une gentille attention de sa part, ça provenait d’elle, je ne pouvais pas le lui refuser. Et si cela pouvait la calmer un tantinet sur ce sentiment de panique face à une potentielle catastrophe qui n’aurait pas lieu… « Il y a intérêt à avoir du chocolat dans ta chambre d’hôtel, au fait. Et un service aux chambres, pendant que j’y pense, j’ai une faim de loup… » Soyons clairs : la nourriture à bord des avions était loin d’être bonne, et je m’en étais privée sans aucun regret. Seulement, maintenant, mon estomac me faisait clairement comprendre que j’avais intérêt à ce que je m’occupe de lui. Ça allait devoir attendre. Il y avait plus important dans les parages. Une jolie demoiselle qui m’avait fortement manqué au cours des derniers jours, par exemple. Je me séparais d’ailleurs à contrecœur d’elle, avant de récupérer mes valises, laissées en plan. Tirant le chariot d’une main, j’attrapais de l’autre l’une des siennes. « Allez, viens. » J’en avais un peu marre de ce terminal d’aéroport, et ma seule envie était de fuir cet endroit pour me retrouver enfin seule avec Laoise. Chose qui ne s’était, à vrai dire, jamais réellement produite. Présence des caméras oblige. Plusieurs taxis attendaient là, dehors, qu’on daigne bien s’intéresser à eux, et je me dirigeais au hasard vers l’une de ces voitures. Le chauffeur s’occupa de mes valises alors que je m’installais avec ma belle dans celle-ci, récupérant sa main qu’il m’avait fallu abandonner un court instant, le temps de monter à bord. Mon regard croisa le sien un court instant, et je lui souris. J’étais heureuse d’être là, avec elle.
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MessageSujet: Re: YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE).   YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE). EmptyLun 6 Aoû 2012 - 23:00

Plus jamais, jamais, jamais elle laisserait Anabel s'échapper et s'éloigner à nouveau. Jamais. Si elle pensait ne serait-ce qu'à partir à nouveau, Laoise se risquerait à la séquestrer. Oh que oui. Durant des semaines, attachée à un lit, sans aucune possibilité de le quitter tant qu'elle ne réaliserait pas qu'elle ne voulait plus jamais la laisser. Voilà. Deux foutues semaines. C'était invivable. Elle n'avait même pas eu l'occasion de connaître davantage Anabel en dehors du jeu qu'elles devaient déjà se dire au revoir. Elle détestait ça. Alors maintenant, elle voulait juste se renfermer une nouvelle fois dans cette magnifique et si plaisante bulle dans laquelle elles avaient vécu durant trois mois. Juste ça. Juste elle. Elle se sentait mieux, à présent. Maintenant qu'elle l'avait retrouvée, elle se sentait plus légère, plus détachée des derniers soucis. Elle avait besoin d'elle, les jours étaient moins pesants quand elle était là. Bon, cela dit, il résidait tout de même ce problème de fleurs. Parce que ces retrouvailles la feraient presque stresser et qu'elle voulait faire ça bien. Attendre l'être aimé à l'aéroport avec des fleurs, c'était un bon vieux cliché de tous les films américains alors... Sauf qu'elle se posait toujours trop de questions, elle était comme ça, elle pouvait paniquer pour rien du tout. Heureusement, Anabel trouva le moyen parfait pour la faire taire. Sauf que leurs lèvres se détachèrent bien trop rapidement à son goût, elle voulait l'embrasser encore et encore et encore. Certes, l'endroit n'était peut-être pas le meilleur pour cela, elle voulait bien l'admettre. Anabel répondit alors aux divagations de l'irlandaise, avouant ainsi quelle était sa fleur favorite. Une bonne chose à savoir qu'elle n'allait pas oublier de si tôt. « Le lys. D'accord. Je prends note. » qu'elle fit en un sourire avant d'approcher la rose du minois de sa belle afin qu'elle puisse la sentir. Elle la lui tendit aussi, dans le but qu'elle s'en empare puisqu'à l'origine, cette fleur lui était tout de même destinée, aussi nul cela puisse paraître. La belle admit alors avoir faim, chose qui fit sourire Laoise. Il était sans doute possible de trouver de quoi manger à l'hôtel, oui. Et elle aurait vraiment dû acheter du chocolat, cela aurait été une très bonne idée, elles auraient pu le déguster ensemble et... et bref. « Je ne voudrais surtout pas te laisser mourir de faim. » Surtout pas, non. Qu'est-ce qu'elle ferait après, hm ? Non, qu'elle se rassure, elle allait manger autant qu'elle le souhaiterait. En attendant, pour cela, il fallait bouger. C'est en un grognement de mécontentement qu'elle la regarda s'éloigner afin de récupérer ses valises et c'est main dans la main qu'elles quittèrent les lieux puis intégrèrent un taxi. Laoise donna l'adresse exacte de l'hôtel dans lequel elle résidait avant de simplement profiter du trajet avec sa belle, sa main libre ne pouvant s'empêcher de caresser son bras, de se promener sur sa cuisse tandis que sa tête, elle, alla reposer sur son épaule. Heureusement, elles furent bien rapidement arrivées à l'hôtel et après quelques arrangements concernant les bagages, Laoise amena sa belle jusqu'à la chambre qu'elle avait loué, débarrant la porte avant de l'ouvrir pour qu'Anabel puisse entrer. « Bienvenue dans mon chez moi temporaire. » Puisqu'elle ne comptait pas séjourner ici pendant des années. « Tu remarqueras que c'est incroyablement mieux qu'une quelconque chambre secrète dans un quelconque château. » Son sourire taquin n'insinuait absolument rien. Elle disait ça, elle disait rien hein. Hum. Et puis, si Anabel avait envie de chatouilles ou d'une bataille d'oreillers... Hm. « Je te ferais bien visiter mais, il n'y a pas grand chose à voir. » Non, pas tellement. C'est dommage, si elle avait eu une boite de chocolats sous la main, cela aurait servi de distractions face à la chambre relativement simple dans laquelle elle logeait. Remarquez tout de même qu'elle n'avait pas raté l'occasion d'avoir un lit double dans sa chambre. Prévisible, la Laoise, eh oui. Puisqu'elle ne comptait pas faire dormir Anabel dans la baignoire, non, non, non. Elle laissa le temps à la belle de faire un tour d'horizon de la pièce, histoire qu'elle prenne ses marques avant d'ouvrir la bouche à nouveau. « Alors, dis-moi, que souhaites-tu manger ? » Puisqu'elle n'avait pas oublié cette histoire d'estomac vide, vous vous en doutez bien.
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MessageSujet: Re: YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE).   YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE). EmptyMar 7 Aoû 2012 - 4:35

J’avais ce curieux sentiment qu’elle n’était pas prête à me laisser repartir, que si elle en était capable, elle me garderait auprès d’elle pour le reste des temps, où jusqu’à ce qu’elle se lasse. Protestée ne figurait pas dans mes plans. Moi, ça m’allait très bien. Du moment que ses bras qui m’entourait ne me lâchent jamais et que ses lèvres ne cessent de s’accrocher aux miennes dans des baisers qui n’en finissaient plus. Je pouvais très bien m’y faire, sans même rouspéter une seule fois! Sauf peut-être lorsque je commencerais à manquer d’air. Respirer était malheureusement un luxe dont je ne pouvais me passer. Elle m’avait gentiment demandé de la faire taire, et je ne m’étais pas fait prier pour exhausser ses désirs, unissait ma bouche à la sienne en un doux baiser, tendre, délicat, amour. Ma façon à moi de lui dire à quel point elle m’avait manqué, tout en simplicité. Mais les gestes étaient beaucoup plus percutants que les paroles, n’est-ce pas. Et ils signifiaient tellement plus, à mes yeux. Je répondis tranquillement à ses multitudes de questions, des petits détails insignifiants, mais qui comptait. Car après tout, nous en savions si peu l’une sur l’autre, même si nous avions passé les trois derniers mois ensemble. Ce serait un tout autre apprentissage de désormais apprendre à nous connaître, de l’autre côté de la médaille. « Le lys. D'accord. Je prends note. » Nul besoin de la préciser, je n’avais aucune inquiétude à ce sujet : elle n’oublierait pas de sitôt. Je sentis alors une douce odeur florale sous mon nez. Cette magnifique rose qu’elle m’offrait en cadeau venait de faire apparition dans mon champ de vision, et je m’en emparais, un fin sourire s’affichant sur mon visage. « Merci. » Et à nouveau, hop, un autre baiser déposé furtivement sur ses douces lèvres. Hm, j’allais finir par me créer une dépendance, je crois. Mais ce n’était pas plus mal. « Je ne voudrais surtout pas te laisser mourir de faim. » Non, bien sûr que non. Me laisser mourir impliquait, bah, justement, de me laisser mourir. Et s’il y a bien une personne sur cette terre qui ne souhaitait pas ma mort, c’était bien elle. Ce serait tellement tragique que je m’éteigne, affamée, alors que nous venions à peine de nous retrouver… Non, non, non, elle ne laisserait jamais une telle chose se produire, parole de Laoise! Et pour cela, il fallut prendre la direction de son hôtel. Les taxis étaient nombreux au terminal, et nous grimpâmes dans l’un d’eux, à tout hasard. Le trajet ne fut pas bien long, mais il aurait pu durer éternellement, car niché auprès d’elle de la sorte, je me fichais bien du temps que l’on pouvait prendre pour se rendre là-bas. J’étais bien. Ma tête accotée tout doucement contre la sienne, posée sur mon épaule. Nos mains, entrelacées, inséparables. Et ses doigts qui se baladaient lentement le long de mon bras, puis de sa cuisse, faisant naître un léger frison dans mon corps. Le chauffeur nous déposa devant un hôtel qui devait être le sien, et après un rapide passage au comptoir de l’accueil, je suivis ma belle jusqu’à sa chambre. « Bienvenue dans mon chez-moi temporaire. » fit-elle en ouvrant la porte, m’invitant à faire mon entrée dans la pièce. Ce que je fis sans hésiter. « Tu remarqueras que c'est incroyablement mieux qu'une quelconque chambre secrète dans un quelconque château. » Je lui jetais un coin d’œil en bilais, et remarquait qu’elle souriait à sa dernière remarque. Des souvenirs me revinrent en mémoire, et le rouge me monta aux joues. Hm, oui, cette chambre était encore meilleure que celle dont elle faisait mention. Rien que pour l’intimité qu’elle nous offrait. Il n’y avait pas de caméras. Ni ici, ni ailleurs. C’était tout simplement libérateur. « Je te ferais bien visiter, mais il n'y a pas grand-chose à voir. » Mon regard scrutait la pièce dans ces moindres recoins, mais en effet, cette chambre ressemblait à toutes ces autres chambres d’hôtel qu’il m’avait été amené à visiter au cours de ma vie. C'est-à-dire, bien peu. « Elle est parfaite. » fit-je en me retournant vers elle. Oui, cette pièce restait bien simple, mais sa seule présence suffisait à la rendre plus belle, plus accueillante. Parfaite, donc. Je m’installais sur le pied du lit, mes mains délicatement posées tout contre mes cuisses. « Alors, dis-moi, que souhaites-tu manger ? » me demanda-t-elle après un léger moment de silence. Mes yeux se vrillèrent vers elle. J’avais tout simplement oublié que mon estomac réclamait de quoi le nourrir, mais en fait, pour le moment, il s’agissait du cadet de mes soucis. « Ça peut attendre… » me contentais-je de lui répondre, un lueur presque malicieuse au visage. Non loin de moi, elle était postée, et il me suffit de tendre le bras pour l’attraper par la main, la forçant à se rapprocher, alors que je me relevais pour la réceptionner dans mes bras. Je les passais autour de sa taille, et dans un élan de passion, j’allais cueillir ses lèvres avec une ferveur nouvelle, ce genre de baiser que je ne m’étais pas permis de lui offrir alors que nous résidions toujours dans le Nid de Cupidon. Non, car je le lui réservais, pour elle seule. Personne d’autre n’avait à assister à ça. Ce moment nous appartenait.
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MessageSujet: Re: YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE).   YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE). EmptyMer 8 Aoû 2012 - 0:03

Enfin seules... C'était amusant puisque c'était la toute première fois que cela arrivait. Elles n'avaient pas – plus – à s'inquiéter d'être soudainement dérangées par quelqu'un, ni à s'interroger concernant les caméras, les téléspectateurs, leurs avis et les différents jugements qui pouvaient être faits. C'était relaxant. De ne plus avoir à supporter la présence de regards indiscrets, c'était terriblement mieux, elle ne pourrait pas dire le contraire. Retrouver sa petite vie, au fond, ça lui avait fait du bien après tout ce temps. Elles étaient enfin seules, rien que toutes les deux et à présent, elle ne partageait plus Anabel et leur relation avec des milliers d'autres personnes. C'était juste Anabel, Laoise et c'est tout. Le mieux aurait peut-être été une chambre d'hôtel plus luxueuse, plus spacieuse et non pas une bonne vieille chambre toute simple qui se trouve dans n'importe quel hôtel. La belle disait qu'elle n'en restait pas moins parfaite, pourtant, l'irlandaise aurait voulu en faire davantage et avoir l'une de ces chambres magnifiques qu'on voit dans les films, mais bon... Après tout, elles n'allaient pas rester ici bien longtemps, n'est-ce pas ? Cela ne faisait pas parti des plans de Laoise en tout cas, cependant, elle ne savait pas tellement ce que pensait faire Anabel à présent. Elle était venue en Irlande, déjà, c'était énorme mais voudrait-elle y rester ? Laoise ne savait pas. Peut-être bien qu'elle préférerait retourner en France après un court voyage dans ce pays. Quels étaient ses projets ? Telle était la question. Une interrogation qu'elle n'avait pas envie de tourner et retourner dans son esprit plus longtemps puisqu'elle allait profiter un maximum de ces retrouvailles et de cette nouvelle page qui intégrait leur histoire. Et quoi de mieux que commencer par remplir l'estomac de la belle, hm ? Après tout, puisqu'elle avait avoué avoir faim, elle pensait bon de faire cesser cette sensation désagréable qu'elle devait ressentir. Cependant, elle trouva une activité bien plus intéressante et divertissante. C'était bien mieux, oui. Puisque Anabel déclara pouvoir attendre et préféra ainsi se rapprocher une nouvelle fois de l'irlandaise et l'embrasser en une passion et une fougue qu'elle n'avait pas eu la chance de lui connaître jusque-là. Soit Laoise se faisait des idées, soit elle voyait très bien où elle voulait en venir. Ouais. Bon, des idées, elle était très douée pour s'en faire, à vrai dire. Si, si, elle s'en était faite relativement souvent durant le jeu. L'enfermement, blâmerons-nous, hm. Et puis, elle n'y pouvait rien si elle n'était pas insensible au charme d'Anabel. C'était d'ailleurs une bonne chose qu'elle ne le soit pas, quand même. Alors vous pensez bien qu'elle n'avait pas hésité une seule seconde pour répondre à ce baiser. Il n'en fallut pas plus que pour ses doigts se fassent curieux. Ils l'étaient un peu plus à chaque fois. Ils avaient envie d'en découvrir plus à chaque nouvelle étreinte, ils se faisaient plus impatients à chaque seconde. Si bien qu'ils n'attendirent pas pour se faufiler légèrement sous son haut, avec l'idée plaisante de pouvoir sentir sa peau contre la sienne. Leurs lèvres valsant toujours ensemble, elle fit reculer sa belle en avançant de quelques pas, juste afin qu'elles puissent prendre place sur le lit. Installée à califourchon au-dessus de sa camarade, elle afficha un grand sourire après avoir mis fin à ce baiser, replaçant ses cheveux derrière ses oreilles. « Je mangerais bien du chocolat, moi. » qu'elle lança, espiègle. « Ou des fraises. » Hm, oui, pourquoi pas des fraises ? Ou des framboises, peut-être. « On pourrait se faire une fondue au chocolat, non ? » qu'elle ronronna en plongeant doucement jusqu'à ses lèvres, se contentant d'à peine les effleurer. « Tu en penses quoi ? » Son minois dévia doucement de direction afin qu'elle puisse déposer des baisers légers sur sa joue, sa mâchoire, son cou, taquine. Elle entreprit de se redresser, lentement, comme si l'idée de s'éloigner la perturbait, la dérangeait. L'irlandaise s'empara des mains d'Anabel, entremêla leurs doigts. Et ne pouvant décidément pas s'en passer, sa bouche retrouva une nouvelle fois la sienne, impétueuse, passionnée. Il n'y a pas à dire, se retrouver seule avec elle, c'était l'une des meilleures choses à laquelle elle avait goûté de sa vie.
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MessageSujet: Re: YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE).   YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE). EmptyMar 21 Aoû 2012 - 0:52

Vivre une idylle naissante devant des milliers de téléspectateurs n’avait jamais figuré dans mes plans. En entrant dans cette aventure, je m’attendais, certes, à tisser des liens avec certaines personnes, à me lier d’amitié avec les uns et les autres. Mais tomber en amour? Même pas dans mes rêves. Il y a quelques mois à peine, j’avais enfin réussi à me défaire du poids que la mort de mon fiancé représentait pour moi, et même si je m’habituais, jour après jour, à son absence, à son départ, il était impossible de compléter l’effacer de ma vie. Imaginer qu’un autre être réussirait à atteindre mon cœur, à en récoler les morceaux cassés, relevait d’un véritable miracle, à mes yeux. Et pourtant, l’arrivée de Laoise dans ma vie avait tout changé. Elle m’avait tout simplement permis de renaître de mes cendres. Et de toute évidence, l’amour m’allait bien au teint. Ma cousine n’avait cessé de me dire oh combien j’avais bonne mine, bien plus qu’avant mon départ pour cette émission. Je n’y étais pour rien, tout ça, c’était de sa faute, à Elle. Et la savoir, soudainement, à portée de mains alors que j’avais dû me passer d’elle au courant des quatorze derniers jours, me rendait fébrile. J’en oubliais même mon estomac, qui réclamait depuis un moment de quoi le remplir. Ça attendrait. La faim était en ce moment tellement secondaire, quand mon corps ne réclamait, lui, que le contact de ma belle sous mes doigts. Je l’accrochais à son passage, m’en emparait, la capturait de mes bras, pour la serrer tout contre moi. Pour caresser de mes lèvres les siennes, avec tendresse, avec ferveur, avec passion. Maintenant que je les avais retrouvées, je ne voulais plus m’en défaire. Tout comme je ne voulais plus la laisser m’échapper. Ses doigts s’aventurèrent au-delà des frontières de mes vêtements, curieux, avide d’en découvrir toujours plus. Un long frison parcourut mon échine alors que je savourais ce doux contact. Puis, je la sentis prendre les commandes, me forcer à reculer d’un, de plusieurs pas, avant de buter contre le lit qui me réceptionna. Si elle essayait de me faire passer un message, je le compris dans la seconde, et m’y installait, l’attirant à nouveau vers moi avant qu’elle ne se sauve. Elle me dominait, me scrutait de son regard, nos lèvres ayant retrouvé leur liberté provisoire. « Je mangerais bien du chocolat, moi. » fit-elle, d’humeur taquine. « Ou des fraises. » J’esquissais un léger sourire. « On pourrait se faire une fondue au chocolat, non ? » J’étais prête à dire oui à tout, du moment que je l’avais, elle. Le reste m’importe peu, à cet instant précis. Elle me titilla de ses lèvres en se rapprochant, les effleurant au passage, faisant naître une légère déception au creux de mon ventre. « Tu en penses quoi ? » De cette idée de fondu, ou bien du contact de sa bouche, et de son souffle chaud tout contre ma joue, ma mâchoire, mon cou… « Hm… » J’en perdais mon latin, par sa faute. « Ça me plait. » me repris-je, avant de laisser mes mains être guidés par celle de la belle, qui venait de s’en emparer, unissant nos doigts les uns aux autres. Elle venait de faire de moi sa prisonnière, et je devais n’avoir aucun instinct de survie, car fuir ne figurait même pas dans mes projets. Au contraire. Et quand elle plongea à nouveau à la rencontre de mes lèvres, j’eus l’impression de fondre sur place, de me liquéfier, sous le coup de l’émotion, et du désir que je ressentais pour elle. Mes doigts jouent avec les siens, et ma bouche danse un ballet plus que sensuel contre la sienne, nos langues se mêlant à l’action dans un élan de passion indéfinissable. J’ai toujours aussi faim, à cet instant, mais un tout autre type de faim. Et même si cette fondue au chocolat me fait envie, j’ai autre chose entre les mains pour combler mon appétit.
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MessageSujet: Re: YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE).   YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT (LAOISE). EmptyMar 21 Aoû 2012 - 2:20

Jusque-là, on pouvait dire que les retrouvailles se passaient bien, pour ne pas dire très bien. Elles se retrouvaient enfin seules. Chose incroyable, presque un événement lorsque l'on sait qu'elles s'étaient rencontrées sous l'œil bienveillant (hurm) des caméras, sous l'œil critique des téléspectateurs, de leurs proches, de leur famille. Enfin seules. Anabel était à présent à elle seule, elle lui appartenait, il ne pouvait en être autrement. Et la sentir si proche, la chaleur de son corps, ses lèvres douces contre les siennes, c'était... inexplicable. Les mots ne suffisaient plus. Cela se traduisait simplement par des ressentis, des sensations qui prenaient d'assaut son être en une facilité qui pourrait presque lui faire peur si cela ne lui plaisait pas tant. C'était incroyable, parfait, relaxant et excitant. Tout ce qu'Anabel était. Et bien plus encore. Elle ne risquait pas d'interrompre cette étreinte. Du moins, juste une seconde pour proposer une fondue au chocolat. Ne pouvaient-elles pas combiner les deux ? Oh, elle était certaine que si. Seulement voilà, malgré l'approbation d'Anabel, trouver de quoi faire une fondue au chocolat nécessiterait qu'elles se séparent, même si ce n'était que brièvement et là, elle n'était plus certaine d'avoir envie de bouger. Non. À vrai dire, elle était certaine de vouloir rester là où elle était. Absolument certaine. « Ouais, t'as raison, ça aussi, ça peut attendre. » qu'elle glissa à l'oreille de sa belle avant de laisser entendre un rire espiègle. Aucun doute, la fondue pourrait attendre quelques heures. Jours ? Oh oui, elle avait bien envie de la séquestrer dans cette chambre pendant des journées entières. C'est grave, Docteur ? Sans doute pas. Puisque c'était ce même sentiment qui la poussa, à défaut d'aller verrouiller portes et fenêtres, à retrouver le contact de sa peau sous ses doigts, ses lèvres. Une exploration détaillée, bien plus que son simple regard n'avait pu lui accorder, fut alors lancée. Ses mains glissèrent jusqu'à sa taille, délogèrent quelque peu son haut afin de détailler son ventre plat de ses doigts, comme s'ils souhaitaient mémoriser chaque particularité. La douceur de sa peau, la localisation de son nombril, la limite que ses hanches imposaient. Son esprit focalisé sur cette zone, ses lèvres n'eurent d'autres choix que de se séparer des siennes afin que son regard puisse, à son tour, fixer le corps de sa belle. Elle se retint d'émettre un commentaire salace que son caractère taquin adorerait pourtant lâcher. Pas le moment de ruiner ces retrouvailles avec son humour bidon. Voilà pourquoi elle contenta d'occuper sa bouche en la déposant, là où, elle l'espérait, des papillons devaient se battre chez Anabel. Et ses doigts s'occupèrent à retirer un peu plus le tissu au fur et à mesure que ses lèvres évoluaient sur sa peau, s'approchant toujours un peu plus de sa poitrine, qu'elle dévoila déjà quelque peu en lui enlevant entièrement son haut. Une bonne chose de faite. Un sourire satisfait, presque fier se fit un chemin jusqu'à la bouche de Laoise avant que ses lèvres n'aillent, une nouvelle fois, s'écraser sur celles d'Anabel. Hm, non, elle n'allait jamais s'en lasser. Jamais.

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