On est allongé sur le sol de l'auberge, sur les tapis sur lesquels on s'est créé un lit de fortune. On a fait l'amour pendant une bonne partie de la nuit. Elle s'est endormie rapidement, elle était complètement épuisée. Elle dort mal, même si elle ne dit rien je le sais, je peux le voir sur son visage. Son humeur est modifiée aussi. Je crois que j'ai dormi un peu aussi. Peu de temps, mais moi ça va, je n'ai pas besoin de énormément de sommeil. Elle est dans mes bras, blotti contre mon torse, je sens son souffle s'écraser contre ma nuque. Candace est paisible, et puis finalement elle remue un peu. Elle frisonne, je remonte la couverture sur elle, et finalement elle ouvre rapidement les yeux. Il fait nuit encore, même si je suppose que le jour ne va pas tarder à se lever, pourtant je la vois parfaitement grâce à la cheminée devant nous. Je l'ai allumée pour l'occasion. « Tu peux encore dormir un peu, il est tôt. » Je murmure avant de finalement l'embrasser tendrement. Ces moments sont rares alors j'en profite. Elle n'est pas câline, sauf au réveil, je la sers un peu plus contre moi. « Gráim thú » Je lui dis en Irlandais, c'est toujours en Irlandais, jamais en anglais, par pudeur je pense. J'en sais rien, et à vrai dire, je m'en moque. De toute façon, je n'ai pas besoin de le lui dire très souvent, elle le sait.

J'ai insisté pour qu'on dorme ensemble, pour que je parvienne enfin à dormir, je suis épuisée, et je sais que je vais finir par être réellement désagréable. Et je dois me contrôler. Alors, j'ai convaincu Callan de camper dans l'auberge. On a tellement fait pire que je n'ai pas compris pourquoi il n'était pas très chaud. Il savait sans doute qu'on allait pas se contenter de dormir. On est pas ce genre de couple pantouflard à se complaire dans la monotonie, à baiser par obligation. Parce que c'est plutôt l'inverse. D'ailleurs je crois que ça ne lui a pas trop plu qu'on le fasse dans la cantine la semaine dernière, il n'est pourtant pas pudique. Peu importe puisque de toute façon, on a finalement fait l'amour presque toute la nuit, jusqu'à ce que je sois terrassée par la fatigue. Je me suis endormie contre lui, je finis toujours par me retrouver dans ses bras. Je ne parviens à dormir que comme ça, si bien que lorsqu'il n'est pas là, je n'arrive pas à fermer l'oeil. Je fais un rêve, mais je n'arrive plus à m'en souvenir puisque je sens un courant d'air qui me réveille. Mes yeux sont clos mais je ne dors plus, Callan s'active à essayer de me réchauffer mais c'est trop tard. Je dépose un baiser contre sa nuque. Je me cale contre lui et ouvre finalement les yeux. Il est tôt, oui je sais. Je grogne légèrement. Et me réveille alors qu'il me dit qu'il m'aime. C'est romantique, on est là, l'un contre l'autre, devant la cheminée qui crépite. « Normalement là je suis censée te répondre que je t'aime aussi, on est censé s'embrasser comme des fous et baiser jusqu'à ce qu'on vienne nous interrompre. » Je me redresse, je suis réveillée dorénavant, je pivote habilement pour me retrouver directement sur lui. « Sauf qu'il est trop tôt pour que je te mente alors, je te propose qu'on passe directement à la baise, d'accord ? » J'ai l'air tellement sérieuse pourtant, je finis par sourire, et sans lui laisser le temps de réagir je glisse sous la couverture et parcours son torse de mes lèvres.

Candace se réveille. Elle dépose un baiser dans le creux de ma nuque. Je frisonne. Ses lèvres froides effleurent ma peau, son souffle chaud s'écrase contre ma nuque. Je caresse épaule du revers de la main. Je dépose un baiser sur son crâne. Elle remue. Je l'aime et je le lui dis. Mais au lieu de cela, elle se redresse, j'aimerais profiter du contact de sa peau nue sur la mienne, de sa tête contre mon épaule pourtant elle s'installe sur moi. J'aime cette position. Je lui souris, elle est si spontanée que ça en est presque déconcertant. Enfin si je ne la connais pas un petit peu. Je caresse ses épaules, elle a la peau incroyablement douce. « De toute façon, je sais que tu ne m'a épousé que pour mon fric et mon beau petit cul. » Je ris à nouveau tandis qu'elle se glisse sensuellement sous la couverture et qu'elle entreprend de d'embrasser mon torse avec délicatesse. Mon dieu, cette femme va finir par me rendre dingue. J'ai tellement envie d'elle, tout le temps qu'il ne faut pas grand chose pour qu'elle réussisse à m'exciter. Elle n'a qu'à se frotter lascivement contre moi comme à l'instant, ajoutant à ça les baisers pour qu'elle ne parvienne à me faire bander. Je la fais remonter jusqu'à ma hauteur et capture ses lèvres dont je ne peux plus me passer. Mes mains sur glissent sur elle, parcourant ce corps que je connais sur le bout des doigts. Ainsi, je ramène sa cuisse contre mon bassin, mes doigts créer des cercles sur cette dernière. Nos lèvres se détachent. Je l'observe un instant, amoureusement. Et je me mets à rire, sans raison apparente.

Je suis réveillée, parfaitement réveillée, ce n'est pas la grande forme, je suis encore et toujours épuisée pourtant je me sens mieux. Je me détache de Callan qui n'est pas disposée à me lâcher visiblement. Je me place sur lui, les mains en croix contre son torse, mon menton sur ces dernière st je l'observe un instant. Je me demande s'il me croit sérieuse ou non, de toute façon ça n'a pas d'importance puisque déjà il réplique. Je souris. Je balance ma tête de gauche à droite. « Ça et ta queue énorme. »Je réplique avec une sincérité déconcertante. Je me laisse glisser lascivement contre lui, et comme à embrasser ses pectoraux, jouant parfois avec ma langue. J'hausse les épaules et reprends la conquête de son buste, bien décidé à passer à l'action. Son abdomen se contracte sous l'effet de ces petites caresses, je me sens déjà en terrain conquis sauf qu'il n'entend pas les choses de cette manière, puisque rapidement il me fait remonter jusqu'à ses lèvres dont il prend possession. Je passe mes bras autour de son cou, caressant sa nuque du bout des doigts avant de finalement passer mes mains dans ses cheveux. On s'embrasse avec passion. Il est excité, je le sens. Pourtant, lorsqu'il se détache de mes lèvres, il se met soudainement à rire. Je le regarde, légèrement perplexe. Qu'est-ce qu'il lui arrive au juste ? L'une de mes mains caresse délicatement sa nuque tandis que l'autre descends le long de son épaule, puis sur son torse. « Qu'est-ce qui te fait rire comme ça ? » Je demande dans un murmure avant de plaquer mes lèvres contre sa mâchoire et de mordiller sa peau.

Candace n'a pas sa langue dans sa poche et même si je lui ai tendu la perche, je ne m'attendais guère à ça. Je souris. Avant de l'attirer contre moi, je l'embrasse, avide de ses lèvres je n'arrive pas à m'en détacher. Elle me mordille, me caresse, se frotte lascivement. J'ai chaud, très chaud, mon coeur s'emballe, ma respiration s'accélère, mes muscles se tendent. Les caresses mes cheveux, elle est tendre, incroyablement tendre et féline. J'ai envie d'elle. Nos lèvres se détachent, finalement. Simplement parce qu'on a besoin tous les deux de respirer. Je l'observe et ris. Elle me demande ce qu'il m'arrive même si elle est toujours entrain de m'embrasser. Sa main glisse dangereusement contre mon torse, mes abdominaux se contractent. « Rien, toi, nous. On s'en fout ... » Je murmure, le souffle coupé et la fais pivoter sur le sol, sur elle. Dans une position inversé. Sans perdre de temps, sans la moindre délicatesse, elle ne s'en formalisera pas, au contraire. Je suis épuisé, elle aussi pourtant, ça ne se ressent pas dans nos mouvements. Candace est sauvage, elle fougueuse. Je sens ses ongles s'enfoncer dans ma peau. Elle se cambre au moindre de mes mouvements, sans aucune discrétion elle se laisse aller, elle soupire. Grogne. Plus le temps passe et plus mes mouvements de bassin s'intensifient, rapidement, on jouit. Elle, puis moi. Et puis, elle à nouveau. Elle se cambre. J'ai le souffle coupé. J'ai la queue en feu, elle me fait mal, mais c'est un mal des plus agréable. Je soupire et l'embrasse à nouveau. Je me retire et m'étale contre le sol frais de l'auberge, totalement hors des couvertures qu'on a étalé. Je suis totalement à poil à la vue des caméras, et à vrai dire je m'en fiche, j'ai trop chaud pour me cacher. Puis je roule et me place sur le côté, le torse contre la cuisse de Candy. « On devrait remettre ça plus souvent... » Comme si on ne le faisait pas assez souvent, je me penche afin d'attraper les clopes dans ma poche de jeans, je lui en tends une et l'allume. La clope, pas Candace. Elle c'est déjà fait.