Enjoy it, baby ! (29/11/10 à 22h46)

Poppy

Contrairement aux deux soirées précédentes, les candidats semblaient avoir décidés de ne pas mettre en pièce le nid d'amour. Il fallait avouer que ceux désignés pour la corvée de ménage n'avaient pas vraiment été enthousiasme à l'idée de nettoyer le salon de fond en comble. Encore. Trifouillant dans chaques tiroirs et placards qui avaient le malheur de croiser mon chemin, je finis par partir en quête de Poppy, une fois avoir trouvé ce que je cherchais. Je ne tardai pas à la retrouver, dans la chambre où nous avions été placées. L'ambiance était à un tel point mort, que je ne m'étonnais pas de voir ma partenaire ici, si tôt. J'entrai avec un grand sourire malicieux collé aux lèvres, en marchant d'un pas lent. « Je ne sais pendant ce temps que deux choses sur toi: tu t'appelles Poppy et tu aimes le champagne ! Du coup ... » Je brandis deux bouteilles de champagne d'un air triomphante, jusque là cachées derrière mon dos. Je grimpai sur le lit que nous nous étions approprié à coup de griffures et de pieds dans les tibias des autres habitants, qui avaient osé penser pouvoir s'installer sur celui-ci. Il fallait avouer qu'il était particulièrement bien placé, dans un coin de la pièce pour pouvoir rester tranquilles et en face d'une fenêtre donnant sur le jardin enneigé. « Aloors ! Je ne boirais qu'en échange d'informations de votre part, mademoiselle ! ».

J'avais bien vite écourté ma participation à la soirée nommée ' A la cour du roi '. Faire des courbettes devant les autres, sans façon. J'veux dire, déjà je devait me coltiner la préparation de bouffe pour une vongtaine de personnes. Certes, j'étais avec Kennedy, mais il semblait aussi dérouté que moi. L'expression de rendre son tablier me convenait donc à merveille en cette soirée de fourneaux et de marmites fumantes. Finalement je regagnai ma chambre après être passait par la salle de bain pour me changer. Je me jetai littéralement sur le grand lit au matelas épais à souhait et enfoncer ma tête parmi les oreillers pour estompait le bruit de l'étage inférieur. Au moins, certain c'était amusait pendant que d'autre se crever à la tâche. Encore silencieuse, la chambre me reposait et je retrouvait alors ma sérénité habituel suivi de ma joie communicative. Je lançai un oeil distrait par la fenêtre d'où la neige tombait et j'étais comme fascinée par ce spectacle. Je serai bien sorti faire un bonhomme de neige mais j'étais trop confortablement installée. Je me serais certainement endormie si ... Louison n'était pas arrivé ! Louison ! Ma binôme à qui j'avais parlé seulement le vendredi ! Coooool .. Elle s'approcha lentement de notre lit en me souriant, ce que je lui retourna bien volontiers. Je tapotai le lit pour qu'elle s'assit avec moi lorsqu'elle brandit de bouteilles de champagne. " Han cool ! Tu as payé les gardes pour qu'ils te laissent passer ? J'espère que tu n'as pas négocier ton passe-droit en nature ! " Bien sûr, tout n'était que plaisanterie, et vu le ton que j'employée, je ne doutai pas un moment qu'elle ne le prit mal. Elle s'asseya donc à mes côtés et tenta de m'arracher des informations contre un verre. " Tu connais déjà mon secret il me semble, n'est-ce pas suffisant ? " Tendit qu'elle sembla méditer un instant, je m'emparai d'un verre qu'elle venait de remplir et en but une gorgée. " A la tienne ! "

« Han cool ! Tu as payé les gardes pour qu'ils te laissent passer ? J'espère que tu n'as pas négocier ton passe-droit en nature ! » Je levai les yeux au ciel, tout en ajoutant sur le ton de la plaisanterie « Haha, si tu savais ce que j'ai dû faire pour venir te rejoindre ... ». La soirée m'avait rapidement énervé: entre les propos presque insultant d'un des candidat et les reproches de mon cavalier de la soirée, une seule envie m'était venue à l'esprit, c'est à dire sortir de cette pièce le plus vite possible. Tout comme Poppy, j'avais pris la peine de retirer mon costume et j'étais même déjà habillée de ce qui faisait office de mon pyjama: un T-shirt taille homme, qui avait appartenu à un de mes anciens copains, à l'effigie d'une équipe de basket. « Tu connais déjà mon secret il me semble, n'est-ce pas suffisant ? A la tienne ! » Sitôt que j'eus terminé de servir du champagne dans l'une des coupes, elle l'attrapa sous mon sourire amusé. Je me servais à mon tour en faisant attention à ne pas renverser du liquide doré sur la table à chevet, tandis que je répondai à sa question : « Non, biensûr que non ! Je rate l'essentiel: as-tu un frère, meilleur ami, cousin absolument canon et disponible ? Je suis preneuse de tout ! » Je portai mon verre à mes lèvres pour boire une gorgée de champagne, avant de poursuivre: « Plus sérieusement, tu viens d'où ? J'ai cru entendre un léger accent dans ta voix ... »