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Comme j’ai décidé d’éviter Mickey cette semaine, je fais tout pour me retrouver le moins possible dans notre chambre. C’est ridicule comme comportement, et habituellement, je suis plus du genre à provoquer sans jamais m’arrêter, mais là, j’en ai déjà un peu marre d’avoir l’impression que tous mes gestes ne sont pas acceptables pour le jeune homme. Et même si on est en plein milieu de l’après-midi, j’aurais bien envie de dormir. Je me sens épuisée, dépensant trop d’énergie chaque jour pour des choses complètement futiles. J’entre donc dans la seconde chambre pour la première fois, regardant d’abord les lieux tranquillement, heureuse que celle-ci soit déserte. En même temps, à cette heure là, ce n’est pas vraiment étonnant. Mon regard se pose sur chacun des lits, me demandant à qui ils pouvaient appartenir. De toute façon, ce n’est pas de savoir si le lit appartient à quelqu’un de précis qui va m’empêcher de m’étendre dessus. J’en choisi un au hasard complètement, me laissant tomber lourdement sur ce dernier. Je me sens paisible, et c’est du au fait que je ne risque pas d’entendre la voix de mon partenaire me résonner dans les oreilles. Et puis les secondes s’écroulent, puis les minutes, et sans attendre je me laisse emporter dans l’univers des rêves, comme si rien de rien dans ma vie venait me tourmenter.