Everleigh.

Le soleil t'avait tellement manqué, c'était fou. Cette semaine était propice au bronzage que tu avais un tantinet perdu lors de ce dernier mois. Il ne fallait pas oublier que tu vivais habituellement dans une ville où le soleil était toujours là. Et la neige, le froid de ce dôme t'avait franchement changé, et quelque peu déprimé pendant un certain temps. Mais peu importe. Cette après-midi, tu avais bien envie d'aller dans le jacuzzi. Il faisait beau, il faisait chaud. Tu t'y rendis donc, en short de bain, une serviette sur un côté de ton épaule. Mais une fois sur place, tu vois Everleigh. Ah, Everleigh. Génial. Pas que tu la détestes ou quoi que ce soit, mais tu n'avais pas très bien compris ces faits et gestes de la semaine dernière. Apparemment, elle ne t'appréciait vraiment pas, pour t'avoir nominé. Une chance que tu ne sois pas rancunier.« J'ai le droit de mettre les pieds dans le jacuzzi, ou je risque de me faire nominer ? » Parce que oui, pour toi, ce qu'elle avait fait, c'était à cause de ce que tu lui avais dit dans le cellier. Elle l'avait mal prit, et puis voilà, elle avait saisi l'occasion pour te nominer. Bref. Tes paroles étaient un peu connes, vu que tu étais déjà nominé. Mais tu avais dis ton ça sur un ton légèrement ironique. Sans méchanceté. Non, la méchanceté, ce n'était pas ton truc. Et malgré ta question, tu ne te gênes pas pour te glisser dans l'eau.

J'sais pas quelle mouche m'a piqué quand j'ai décidé de venir dans le jacuzzi parce que bon, d'accord c'est un bassin d'eau dehors, mais un jacuzzi c'est chaud. C'est agréable le soir, mais en journée pas trop, en tout cas pas quand il fait chaud. L'avantage c'est que comme il fait bon je ne vais pas attraper de pneumonie et c'est plutôt un sacré avantage. Bon, quoi qu'il en soit, je m'y suis rendu jusqu'à ce jacuzzi. en maillot jusque là rien d'étrange, je me suis même préparé un bon verre de jus de fruit, du jus pressé, je me suis servie des fraises du jardin que j'ai osé cueillir et du kiwi que j'ai trouvé dans le cellier. Et bizarrement le mélange n'est pas franchement dégueulasse, j'ai déjà connu mieux dans le genre mais bon. Il se laisse boire. J'aurais dû le corser en rhum d'ailleurs, mais bon ce n'est pas le sujet en plus, je vois Bob arriver. Bon, je n'ai pas eu l'occasion de m'expliquer avec lui au sujet de la nomination. Pas que je n'en ai pas eu envie, le moment ne s'est pas vraiment présenter. « J'ai le droit de mettre les pieds dans le jacuzzi, ou je risque de me faire nominer ? » Et justement, c'est le sujet qu'on va aborder. Je hausse les épaules. C'est rhétorique, j'ai bien saisi parce qu'il n'attend même pas la réponse qu'il rentre dans le bassin, pas de problème, je me redresse légèrement pour lui faire de la place. « Je te rappelle que tu es déjà nominé et ce n'est pas de ma faute. » Non parce que même s'il pense le contraire, je ne l'ai pas saqué, je l'ai même plutôt bien noté, enfin j'ai été juste à mon sens. C'est pas un type que je veux voir dehors Bob. Il ne me dérange pas. « D'ailleurs si je t'ai nominé c'est parce que j'étais persuadée que tu allais rester. Et je ne me suis pas trompée. » Et voilà, là toute suite, c'est sûr que ça ne doit pas être très limpide mais bon c'est la stricte vérité. « Tu veux du jus ? » Je demande, j'ai qu'un verre, mais bon comme j'ai bu à la paille moi, enfin j'sais pas, c'est comme il veut.

Tu ne te gênes pas pour entrer dans le Jacuzzi même si elle ne le veut pas. Cet endroit n’était pas à elle, n’est-ce pas ? Bref. Tu ne lui en voulais pas pour ce qu’elle avait fait. De toute manière, tu n’étais même pas sorti. Mais même si ça avait été le cas, c’était le jeu, et tu ne pouvais qu’accepter la chose. La seule chose que tu avais en travers, ou que du moins tu avais eu du mal à comprendre, c’est qu’elle ait osé dire apprécier ton honnêteté pour te nominé par la suite. Car si elle n’avait rien eu contre tout ce que tu avais pu lui avouer, elle ne t’aurait pas nominé. Dans ta logique, du moins. « Oui, bon, ça va, je sais… » dis-tu en haussant les épaules. Elle avait compris que c’était une sorte de boutade, que tu avais fait là. Et te rappeler ta troisième nomination ne t’aidais pas franchement à être heureux. Bref. Tu arques un sourcil à ses paroles. Bien sûr. Pleins d’autres personnes étaient sûres de rester. Mais elle t’avait choisi toi. Et elle n’avait pas vraiment l’air d’être dans l’optique de s’excuser. Et c’était franchement moins cool. « Les gens nominent ceux qu’ils veulent voir partir, je te rappelle. » Oui, à la base, c’était un peu le principe, non ? Si, quand même. Bref. Tu ne parlais pas du tout sur un ton de reproche ou quoi que ce soit. Tout ça était d’une simplicité hors norme. Elle te propose du jus. Ton regard se pose sur son verre au liquide bizarre. Boh, pourquoi pas. Si elle venait de boire dedans, ça ne pouvait sûrement pas être du poison. « Si je meurs, tu diras à Mickey que je l’aime. » Oui, tu lui confiais tes dernières paroles, au cas où elle essayait de te tuer. Bien sûr, c’était pour rire. Comme si tu aimais Mickey. Et comme si tu allais clamser ici, dans ce jacuzzi. C’était absurde. Quant à ton regard, s’il n’était pas déjà posé sur les yeux d’Everleigh, il le serait sur son corps. Chose que tu aurais fait si elle était une énième fille en bikini que tu croisais sur la plage. Sauf que là, ce n’était pas le cas. Alors non. Tes yeux restaient à leur place.

« Oui, bon, ça va, je sais… » Visiblement c'était la phrase de trop. Bon ce n'est pas si grave. Je ne rajoute rien parce que je n'ai pas franchement envie de le vexer ou de le mettre en colère, ce n'est pas ? Ni pour ça ni pour le reste, peut être que j'aurais dû le trouver après ça pour m'excuser ou lui expliquer mes motivations, sans doute. J'aurais dû le faire mais je ne l'ai pas fait et au final il est resté. C'est tout ce qui compte parce que croyez bien que je m'en serais voulu si mes calculs avaient été mauvais et qu'il avait quitté le jeu à cause de moi. « Les gens nominent ceux qu’ils veulent voir partir, je te rappelle. » Oui bah non, enfin si mais pas là. Si je l'ai fait c'est pas pour ça en tout cas. Et c'est ce que je viens de lui dire justement. « Oui enfin tous les gens que je voulais dehors étaient déjà nominés. Je voulais juste sauver ma fille et peut être forcer le destin, ça n'a rien à voir avec ce que tu m'as dit. Ça ne m'a même pas traversé l'esprit quand j'ai donné ton nom. Et je m'excuse si je t'ai vexé ou quoi que ce soit. C'était pas le but, si je l'ai fait c'est parce que j'étais persuadée que tu allais rester et c'est le cas. En tout cas désolée. » Ouais parce que mine de rien c'est la seconde fois qu'il a été nominé injustement, je n'ai pas franchement validé le comportement de Mickey par ce choix, il me croira ou pas en tout cas je me suis montrée honnête avec lui. Il ne peut pas le reprocher. Et que même en gage de paix, je lui propose mon verre. Il a une couleur bizarre. « Si je meurs, tu diras à Mickey que je l’aime. » Je ne peux pas m'empêcher de sourire. « Bien sûr compte sur moi. » Parce que c'est la personne qu'il aime le plus ici. C'est évident et comme je vais le tuer et bien je me chargerais de transmettre des dernières volontés. Ses yeux fixent les miens et c'est bizarre cette façon qu'il a de ma regarder si bizarre que je baisse le regard, sur son torse, oh bah d'ailleurs je n'avais pas remarqué à quel point il était si bien battit. Enfin en attendant je ne m'attarde pas trop sur son corps parce que ça pourrait être mal interprété je crois. Enfin en tout cas il n'est pas mort et c'est une sacrée bonne nouvelle. « T'es encore en vie visiblement... » Je souris légèrement.

Everleigh s’explique et tu ne sais pas trop si tu dois la croire, ou si elle dit ça seulement parce que ça l’arrangeait. Pourtant, elle avait l’air sincère. Alors oui, tu avais envie de croire qu’elle disait la vérité. Juste pour cette fois, histoire de te dire qu’elle ne te détestait pas forcément. Et d’un côté, tu pouvais comprendre qu’elle veuille sauver sa fille. Mais elle aurait pu choisir quelqu’un d’autre. Bon, peu importe. C’était du passé maintenant, ce n’était pas la peine de s’éterniser dessus. Mais tu avais apprécié son explication. Au moins, elle avait pris la peine d’en donner une. Certains ne s’en seraient même pas donné la peine. Bref. Tu lui adresses un fin sourire. « Non, tu ne m’a vexé, j’ai juste… pas compris le pourquoi du comment. Parce que la première fois que j’ai été nominé, c’était parce que Mickey voulait se venger de ce que je lui avais fait.. alors forcément, je croyais que c’était la même chose pour toi, tu comprends. Mais peu importe. » Tu hausses les épaules. T’espérais qu’elle pourrait comprendre ce que tu essayais de lui dire. Parce que tu n’étais pas du genre à t’embrouiller avec les gens. Bon, si, en fait, mais toi, tu t’embrouillais à coup de poing, sauf que là tu n’avais pas de raisons valable d’en donner. Surtout qu’il ne fallait pas oublier qu’Everleigh était une femme. Hm. Cette dernière te propose d’ailleurs du jus. Son verre à une couleur bizarre, et assez douteuse. Alors tu ne peux pas t’empêcher de lui confier quelques paroles au cas où tu y laisserais ta peau. Ce qui ne serai pas le cas, évidement. « Merci, c’est gentil à toi. Il faut qu’il le sache après tout. Je suis sûr que c’est réciproque. » Tout ceci était dit avec ironie. Car il y avait sûrement aucun moyen pour que toi et Mickey vous entendiez bien. Vous étiez comme le jour et la nuit. Bon. Tu la fixes pour ne pas regarder autre part, chose que pourtant elle, elle ne se gêne pas de faire. Et bien sûr, digne de toi, tu ne peux pas t’empêcher de dire dans un rire : « Tu peux toucher si tu veux. » Oh, ce n’était qu’une petite blague, elle n’avait pas besoin de monter sur ses grand chevaux comme certaines feraient. Bref. Tu bois donc une gorgée de la chose. Chose qui n’était pas si dégoûtante que ça, en réalité. Et tu souris de plus belle à ses paroles en hochant la tête. « Mon corps est toujours là, mais mon âme m’a quitté tu vois. Je savais que c’était empoisonné. » toi, doué pour dire des conneries ? Si peu, si peu. Ton sourire amusé montrait que tu n’étais pas sérieux. Evidemment.

désolée, c'est vraiment n'importe quoi ce que j'ai fait là

« Non, tu ne m’a vexé, j’ai juste… pas compris le pourquoi du comment. Parce que la première fois que j’ai été nominé, c’était parce que Mickey voulait se venger de ce que je lui avais fait.. alors forcément, je croyais que c’était la même chose pour toi, tu comprends. Mais peu importe. » Oui évidemment que je comprends, et franchement ça ne m'était pas venu à l'esprit, notre conversation je ne l'ai pas mal prise. Je lui ai dit que j'avais respecté son honnêteté, mais encore fallait-il qu'il me croit. Je ne pouvais pas lui en vouloir de douter après tout nous n'étions pas très proche tous les deux. « Je te comprends mais comme je te dis, je n'y ai pas du tout pensé. Tu as été honnête, je te l'ai dit, franchement je ne t'en veux pas. Je ne suis pas du genre à me venger, c'est vrai que j'aurais pu nominer quelqu'un d'autre qui était sûr de rester... » Mado, Fitz, peut être, mais en même temps, c'est déjà suffisamment compliqué pour ne pas essayer d'envenimer les choses. En tout cas j'espère qu'il n'y a pas de malaise. Visiblement pas, il n'a pas l'air de s'emporter ni d'être franchement rancunier tant mieux, ce serait dommage. Et puis il est resté après tout, c'est le principal. Les excuses terminées, on passe à être autre chose. Je lui propose mon cocktail en gage de paix. « Merci, c’est gentil à toi. Il faut qu’il le sache après tout. Je suis sûr que c’est réciproque. » Oh bah moi aussi j'en suis sûre c'est l'amour fou entre eux. « Compte sur moi, ce serait dommage que tu meurs et qu'il croit que tu l'as oublié dans tes derniers moments. » Ce serait quand même assez dramatique. Alors bon du coup il boit et moi je me laisse distraire et le mâte c'est totalement le terme alors pourquoi s'en cacher. Et visiblement ça le fait rire. « Tu peux toucher si tu veux. » Et moi aussi finalement. Un sourire malicieux prend place sur mes lèvres. « C'est vrai ? Cool ! » Je m'approche, il ne faut pas me le dire deux fois, s'il n'était pas sérieux et bien il ne fallait pas me le dire. Je pose ma main sur son torse, je touche. Oh bah c'est fort agréable tout ça. « C'est pas mal... » Oh bah oui, j'vais pas faire ma difficile, il est pas mal faut pas se mentir, c'est un surfeur, ça fait fantasmer les filles en général. J'aime sa barbe aussi, mais j'aime les barbes, les poils tout ça. Les vrais mecs quoi. Je reprends ma place et lui demande s'il est encore en vie. « Mon corps est toujours là, mais mon âme m’a quitté tu vois. Je savais que c’était empoisonné. » Je ris à nouveau, oh bah tant que son corps est toujours là c'est le principale. « Et bien c'est le but mon cher, j'savais qu'un mec allait venir me rejoindre dans le jacuzzi et comme je m'ennuyais je me suis dit que je pourrais profiter de son corps sans qu'il ne puisse protester. » Au moins, il pouvait constater qu'il était pas le seul à pouvoir dire des conneries, d'ailleurs je la joue aguicheuse mais pas trop puisque je souris également montrant que je plaisante autant qu'il ne se sauve pas en courant. En pensant que je risque de le violer.

Spoiler:

Tu hausses les épaules à ses paroles. Oui, elle aurait peut-être pu nominer quelqu’un d’autre. Mais peu importe, c’était passé, et ça n’avait en rien engendré ton élimination, alors il fallait simplement que tu oublies ça. Surtout qu’elle avait plutôt une bonne excuse. Bref, t’étais pas du genre à t’éterniser sur quelque chose, alors autant ne plus y penser. Qu’elle te mente ou non, ça ne changerait rien, ce qui était fait était fait. Everleigh finit d’ailleurs par te proposer un verre. Et tu ris à ses paroles. Oh oui, quel dommage que Mickey puisse penser que tu l’aies oublié. C’était impossible, voyons. « Oui, c’est exactement ça… il serait si triste, le pauvre. Je voudrai pas lui faire ça tu comprends. » Ou pas, hein. Bref, de toute façon on pouvait comprendre dans l’intonation de ta voix que tu blaguais. Et alors que tu la surprends en train de te mâter – oui, on pouvait dire ça comme ça – tu lui annonces qu’elle a le droit de toucher. Le truc, c’est que tu ne t’attendais pas à ce qu’elle le fasse vraiment. Mais bon, ce n’était pas toi qui allais te plaindre, tout de même. Puisque c’était tout sauf désagréable. Et puis Everleigh était loin d’être repoussante. Bref. Tu souris, amusé, à ses paroles. Tu arques deux fois les sourcils. « Evidemment que c’est pas mal ! T’oserais pas dire le contraire quand même ? » Après tout, tu vivais du sport, alors tu étais forcément musclé. Pas que tu t’en vente ou quoi que ce soit, seulement on ne pouvait pas dire que tu avais un gros bidon. M’enfin. La jeune femme retourne alors à sa place, avouant alors le pourquoi du comment elle avait empoissonné son verre. Un fin rire sort de ta bouche, et tu hoches la tête comme si tu venais de tout comprendre, comme illuminé. « Oh, je vois… ça y’est, je vais me faire violer, c’est ça ? » Tu fais une petite grimace, comme si ça pouvait te déranger. Tu lui rends aussi son sourire, par la même occasion. Et finalement, tu hausses tes épaules plutôt musclées. « Tu sais, les hommes, c'est pas comme si ça pouvais les déranger… » Tu ne finis pas ta phrase, comme si la fin était évidente. Parce qu’il ne fallait pas supplier un homme pour qu’une femme puisse profiter de leur corps. « C’est plus le genre des hommes de mettre des conneries dans le verre des jolies femmes… » Tu ne l’inventais pas, c’était la stricte vérité. « Fais attention à ce que tu bois, maintenant…Je suis partout. » Ok, ça faisait un peu psychopathe. Mais tu jouais seulement le jeu. Evidemment, tu n’étais pas sérieux. Elle devait s’en douter.

« Oui, c’est exactement ça… il serait si triste, le pauvre. Je voudrai pas lui faire ça tu comprends. » Oh oui évidemment que je comprends, je ne peux qu'esquisser une petite moue compatissante. C'est vrai qu'il serait triste. Très triste de savoir que Bob aurait succombé à la mort sans que quiconque soit venu lui porter les dernières paroles de ce cher Bob. « Evidemment, ce sera fait, tu peux mourir en paix maintenant. » Je hoche la tête convaincue par mes propres paroles. Comme si je pouvais penser un traître mot de ce que je vais avancer. Ce serait dommage puisque je le mâte et s'il meurt, il ne serait pas possible que je puisse toucher son torse comme il vient de m'inviter à le faire. Oui, j'ai pris ça comme une invitation même si s'en était pas une. Mais bon, je n'ai fait que toucher brièvement - en profitant quelque peu - son corps musclé. Désirable d'ailleurs. Je fais un petit commentaire, et visiblement ça attire plus son attention qu'autre chose. « Evidemment que c’est pas mal ! T’oserais pas dire le contraire quand même ? » Je ne peux pas m'empêcher de sourire. « Oh non c'est même mieux que pas mal, j'voulais simplement pas que ton ego enfle de trop » Evidemment tout ça c'était pour rendre service à son ego. Il n'y avait rien de plus à chercher là dessus, surtout avec ce que je lui avoue ensuite. Que mon plan était de pouvoir profiter pleinement de son corps pour le violer. Puisque c'est mon but ultime. Enfin lui ou un autre puisque je ne pouvais pas savoir qui viendrait goûter ce cocktail empoisonné. « Oh, je vois… ça y’est, je vais me faire violer, c’est ça ? » Je souris légèrement. « Plus maintenant, puisque tu connais mon plan. » C'est trop simple, moi j'ai besoin d'un peu de fantaisie, d'aventure, je ne peux pas me contenter de le violer comme ça. « Tu sais, les hommes, c'est pas comme si ça pouvais les déranger… » Certains non, mais d'autres ce n'était pas franchement sûr. Et je sais de quoi j'parle. Pas qu'on m'ai déjà refusé quoi que ce soit, grand dieu non mais quand même. « Ca fait peur les femmes entreprenantes, va savoir pourquoi d'ailleurs... » C'est déplorable, il y a des femmes qui sont consentantes, souvent, sans pour autant agir comme des salopes mais non, ces abrutis ils ont peur, ils ne peuvent pas se contenter de ce qu'on leur offre ? Bah non faut croire. « C’est plus le genre des hommes de mettre des conneries dans le verre des jolies femmes… Fais attention à ce que tu bois, maintenant…Je suis partout. » Oh tiens donc ? Vraiment, il était donc de ce genre ? Enfin non, je sais que non. J'espère en tout cas, il plaisante comme moi, du coup ça me fait plus sourire qu'autre chose. « Parce que tu pourrais avoir envie d'abuser de moi ? » Je demande, vu ce qu'il insinue, ça n'aurait rien d'étonnant apparemment.