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 Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35

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Mado

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MessageSujet: Re: Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35   Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35 - Page 2 EmptyMer 17 Avr 2013 - 22:01

Oui, Mason avait glissé une main sous le t-shirt de Mado. Mais que tout le monde se rassure, a priori, personne n'en était mort. Quoi que le FBI était quand même sur le coup, juste histoire de gérer cette délicate affaire avec le plus de professionnalisme possible, hm. Plus sérieusement, Mado avait quand même un peu de mal à comprendre pourquoi cette petite histoire de rien du tout paraissait si dramatique. Au fond, il ne s'était pas passé grand chose. Mason avait simplement effleuré son soutien-gorge, et Mado et lui en avaient été tous deux tellement gênés qu'il était tout à fait improbable que cela se reproduise un jour. Et cela devrait assurément faire plaisir à Emilien ici présent, qui n'avait pas manqué d'exprimer sa surprise au moment où la française lui parla de cet évènement. Sauf qu'il sembla également déçu, et que c'était là qu'elle eut du mal à comprendre ce qu'il se passait. En soit, il n'avait pas à l'être, parce que jusqu'à preuve du contraire, il n'était pas censé se préoccuper de ce que Mado pouvait faire et avec qui elle le faisait. Ou disons qu'elle aurait pu comprendre qu'il exprime une certaine déception si elle s'était faite sautée par quelqu'un qui n'était pas l'homme avec qui elle était en relation officielle, ce qui n'avait naturellement aucune chance d'arriver, dans la mesure où Mado n'était absolument pas partisane de la moindre forme d'infidélité. Le fait est que la jeune femme pouvait comprendre que l'épisode Mason ait déplu à Fitz, mais qu'elle n'assimilait pas tellement qu'Emilien ait cru bon de laisser entendre qu'il la jugeait, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Alors oui, elle préféra lui rappeler qu'il n'avait pas à jouer les grands choqués, qu'en soit ça n'était franchement pas grand chose, ou certainement pas un crime, et qu'il serait dommage qu'il change de regard sur elle à cause d'une chose qu'il avait en plus raté lors de la rubrique de Sydney, et dont il n'avait donc pas tous les détails à ce jour. Soit, elle ne disait pas ça pour foutre une sale ambiance, simplement pour qu'il ne confonde pas tout et reste à sa place, en quelques sortes. Elle aimait beaucoup Emilien, mais ayant eu l'impression qu'il lavait un tout petit peu jugée, il est vrai qu'elle n'avait pu que réagir, quoi que doucement, ne voyant aucunement l'intérêt de s'emporter pour si peu. L'affaire classée, ils passèrent à la suite. Il est vrai que la comparaison que fit Mado entre la mauvaise foi d'Emilien et la sienne ne fut pas des plus flatteuses. Pour autant, il n'était pas obligé de le dire aussi clairement, hein. Du coup, oui, c'était à croire qu'il voulait décidément qu'ils se fâchent. Bon d'accord, Mado disait surtout ça en plaisantant. Elle n'était quand même pas suffisamment susceptible pour le prendre de cette façon, hein. « Et pourquoi est-ce que ça devrait toujours être de ma faute, hm ? » qu'elle souffla, encore relativement amusée. Oh, elle avait l'habitude, hein, c'est clair. Pour autant, si ça ça n'était pas de la mauvaise foi, elle n'y connaissait plus rien. Car dire qu'elle le cherchait, quand même, c'était vilain. Okay, elle l'avait comparé à elle, mais ça n'était pas aussi terrible que ça en avait l'air, hein. Certes, la mauvaise foi de Mado était assez redoutable, mais elle avait surtout dit ça pour plaisanter, donc bon. Par la suite, la jeune femme expliqua à son ancien partenaire que la présence de toutes ces robes s'expliquait par l'entêtement d'Ezra, qui les lui avait faites acheter. Elle, naturellement, s'en serait fort bien passé. Mais bon, elle avait fini par céder auprès d'Ezra, pensant que c'était la chose à faire pour qu'ils n'aient plus à en parler. Et puis bon, dans un sens, ça n'était pas plus mal qu'elle ait toutes ces robes, parce qu'au moins elle pourrait choisir parmi l'une d'entre elles pour la porter lors du prime. Et justement, Emilien la somma d'aller en essayer une, dans la salle de bain évidemment, ce qu'elle fit sans tarder. Sauf que le résultat était peut être un peu douteux, vu qu'elle apprit que le bas de la robe donnait l'air d'un "sac à patates". C'était on ne peut plus sympathique, hein, clairement. Même si bon, elle même trouvait le rendu un peu particulier, et la robe globalement trop longue. C'est justement ce qu'Emilien laissa entendre à son tour. Bien, ils étaient décidément sur la même longueur d'ondes concernant cette histoire de robe. Par contre, il ne serait peut être pas très malin d'aller fouiller dans les affaires des autres filles, déjà parce que l'une d'elles reconnaitrait forcément sa robe si Mado déboulait avec dimanche soir, mais aussi parce que la française avait déjà déchiré la robe de l'une de ses camarades, un jour, avec Mason, mais sans le voir évidemment. Quant à la robe qu'elle avait porté pour la Saint-Valentin, il est vrai qu'elle se voyait mal la remettre. Cela ferait peut être un peu pitié, effectivement, mais ça risquait surtout de rappeler à Fitz le diner qu'ils avaient partagé, et qui ne s'était pas tellement bien terminé. Ce soir-là, elle avait eu des propos un peu durs, irréfléchis, simplement parce qu'elle avait été un peu ... jalouse, hm. Oui, déjà à l'époque. Heureusement, Mado sortit bientôt une robe qui pourrait tout autant correspondre. Elle était mi-longue, donc ne risquait pas de pousser Emilien à reparler de "sac à patates", noire donc discrète, et la coupe était bien fichue. Alors peut être devrait-elle aller l'essayer, ce que le jeune homme lui intima effectivement. « J'espère que celle-ci est la bonne, parce que je n'ai pas non plus l'intention de faire trois-cent aller-retour entre la chambre et la salle de bain » qu'elle lâcha, histoire d'être un peu chiante, parce qu'elle ne l'était sans doute pas suffisamment depuis le début de cette entrevue. Bref, elle saisit la robe et repartit en directement de ladite pièce, où elle entra et commença à se changer. Sauf qu'elle mit un peu plus de temps que précédemment, simplement parce que le tissu de cette robe-ci était un peu plus fragile et se sachant profondément maladroite, elle préférait y aller doucement. Emilien, lui, laissait entendre, à travers la porte, qu'il était un peu impatient. Il ne lui foutait pas du tout la pression, c'est ça qui était bien, hm. « Non, attends, je peux y arriver toute seule. » Elle pouvait le faire, oui, elle voulait y croire. Ce n'était qu'une question de secondes avant qu'elle réussisse à fermer cette robe sans l'avoir déchiré. Car elle ne voulait pas non plus se hâter, elle savait ce qu'il se passait dans ces cas-là, et disons qu'elle préférerait éviter de ruiner une autre robe. Une robe à elle, en plus, ce coup-ci. « Enfin, si vraiment tu as envie que ça aille plus vite, tu peux évidemment venir m'aider. Ça n'est pas du tout indispensable, puisqu'il est clair que je gère parfaitement bien la situation, mais bon, si ça peut te permettre de te sentir utile, hein ... » Oui, elle aimait bien tourner la chose de cette manière, car ainsi, on avait plus l'impression que c'était lui qui avait besoin de l'aider, qu'elle qui avait besoin qu'il l'aide. C'était quand même plus appréciable pour son cher amour-propre.
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MessageSujet: Re: Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35   Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35 - Page 2 EmptyJeu 18 Avr 2013 - 0:11

Ainsi Emilien serait doté d’une certaine mauvaise foi. C’était ce que Mado en avait déduit, tout simplement parce qu’il avait voulu la faire marcher encore un peu dans son jeu naïf. Elle y avait cru un instant pourtant. Assez pour qu’Emilien trouve cela assez amusant. Mais de là, à se voir comparer à Mado. Il y avait des limites aux comparaisons quand même. Il n’était pas aussi têtu, aussi buté, aussi enquiquinant que la jeune femme… n’est-ce pas ? Oh, mais oui. Mado disait n’importe quoi, et son jugement devait être erroné, tout simplement parce qu’elle avait sûrement dû être légèrement froissée par l’histoire sordide du suisse. Elle l’avait bien cherché aussi. Oui, voilà. C’était pour cela qu’il avait fait cela, parce qu’elle le cherchait. Et cela, Mado ne manqua de rebondir une nouvelle fois sur les propos tenus par le jeune garçon. Pourquoi était-ce toujours de sa faute ? Emilien soupira, avant de lever discrètement les yeux en l’air. Il secoua doucement la tête, avant de prendre la parole : « tu m’ennuies là, et puis tu nous fais perdre notre temps là ! ». Et ce n’était décidément pas en se chamaillant comme deux enfants qu’ils avanceront dans leur objectif. Grand objectif. Celui de trouver une robe pour la jeune femme pour sa finale. Oui, car Mado était finaliste. Elle avait donc jugé bon de s’habiller bien pour l’occasion, et de marquer le coup en s’habillant d’une robe. Il était certain ces histoires de chiffons, d’habits, de robes dépassaient largement le suisse. Il ne se prenait très rarement la tête avec cela… bon, d’accord, au début du jeu, il était certain qu’il avait voulu faire bien et s’appliquait dans chacune de ses tenues. Mais finalement, il ne trouvait aucun intérêt à devoir s’habiller chiquement à chaque prime. Personne n’avait les regards posés sur lui de toute façon, et encore moins sur la tenue qu’il portait. Il était certain que s’il était venu sur l’un des primes vêtu d’un pyjama jaune criard au motif douteux ou en maillot de bain, les regards critiques se seraient posés sur lui. Mais il n’était pas comme cela, Emilien. Oser de grandes folies, trop peu pour lui. Enfin, il avait décrit et sélectionné une robe que Mado avait été revêtir dans la salle d’eau. Et le résultat ne semblait pas satisfaire le suisse tant que cela. Il jugeait même la tenue de « sac à patate ». Mado avait sûrement assez mal pris cette remarque, certainement. Mais il n’allait quand même pas lui mentir en lui disant que cette robe était parfaite, qu’elle la mettait en valeur, et toutes ces disquettes qu’il aurait pu sortir si c’était clairement une autre fille qui lui avait demandé son aide. Mado avait sélectionné une robe finalement. Ce sera peut-être la bonne, tout du moins, il l’espérait. Il n’avait pas envie de passer des heures et des heures à devoir parler robes. Ce n’était franchement pas son domaine de prédilection. Vraiment pas. « J’espère aussi… » souffla-t-il, alors que Mado lui fit remarquer qu’elle n’avait pas envie de faire une multitude d’aller-retour encore. Lui non plus ne voulait. Non pas faire des allers retours, puisque clairement, la seule chose qu’il faisait était de s’asseoir dans ce lit, de se relever et de donner son avis. Il ne se fatiguait pas vraiment. Mais une chose était certaine, il voulait que cela se finisse vite. Très vite. La jeune femme partit donc dans la salle de bain pour se changer une seconde fois, et une dernière fois pria-t-il. Il n’hésita pas d’ailleurs à lui proposer son aide. Ce n’était d’ailleurs pas grand-chose. Il lui demandait juste s’il avait besoin d’aide pour la fermeture-éclaire de sa robe. Après tout, ça ne devait pas être si simple que cela de fermer cela. Enfin, il n’avait jamais mis de robe de toute sa vie, mais il s’était imaginé que ça ne devait pas être si simple que cela. Ainsi, elle lui dit qu’elle pouvait y arriver toute seule. Très bien. Le suisse se résigna alors à rejoindre le lit, afin de s’y asseoir dessus. Et au moment où il était sur le point de s’installer, la voix de Mado retentit une nouvelle fois. Cette fois-ci, elle semblait avoir besoin d’un peu aide. Enfin, elle ne lui avait pas dit cela directement. Qu’importe. Emilien se redressa donc sur ses deux jambes et se dirigea vers la fameuse porte. Lorsqu’il ouvrit la porte, il ne put s’empêcher d’émettre un petit jugement. « Tu gères parfaitement, oui… » lâcha-t-il en pouffant de rire. Il reprit aussitôt son sérieux, et s’approcha de la jeune femme. « Laisse-moi voir ça. ». Puis, ça ne devait pas être si compliqué que cela. Emilien se mit donc face au dos de la française. Il commença alors par se saisir de ces cheveux et de les mettre devant elle. Il jugeait cela dommage qu’il coince par erreur l’une des mèches de cheveux dans la fermeture-éclaire. Mado allait très certainement râler pour cela. Alors, autant éviter de s’attirer les foudres de la demoiselle. A l’aide de sa main, il se munit de la fermeture-éclaire qui était se trouvait au niveau du bas du dos. « Ne va pas croire que je te tripote hein. » plaisanta-t-il. Il ne faisait juste que de tenter de remonter ce fichu zip. Ce n’était d’ailleurs pas si compliqué que cela. Un jeu d’enfant. En quelques secondes, il y était arrivé. « Ca va, tu arrives à respirer là-dedans ? » lui demanda-t-il alors. Elle pouvait se sentir oppressée dans cette robe, il ne savait pas vraiment. Enfin soit. Il observa attentivement la robe, avant de reporter son attention sur le miroir qui se trouvait en face d’eux. « Elle te va plutôt bien cette robe, je trouve… » lui fit-il remarquer. Emilien la trouvait plutôt jolie comme robe, elle n’avait pour effet celui du « sac à patate » en tout cas. Peut-être qu’elle ne plairait pas à Mado. Enfin cela, il ne l’espérait pas. Elle était bien cette robe, elle n’allait pas jouer ses enquiquineuses. « Dis, Mado… souffla-t-il, tout en se tournant vers la jeune femme. Pourquoi tu n’as pas été demandé à l’une des filles ? Elles auront sûrement mieux su te conseiller que moi, non ? ». Parce que lui, il ne s’y connaissait pas vraiment en mode, en habit. Certes, il pouvait donner un minimum son avis : oui, c’est joli ou non, c’est moche. Mais de là, à lui donner des conseils. « Enfin, je crois qu’on a trouvé notre robe. » conclut-il.
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MessageSujet: Re: Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35   Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35 - Page 2 EmptyJeu 18 Avr 2013 - 4:34

Mado venait là de poser une question pleine de bon sens. Pourquoi faudrait-il toujours que ce soit de sa faute à elle, hm ? C'est vrai quoi, Emilien n'avait pas le droit de laisser entendre que c'était de sa faute s'il avait autant de mauvaise foi. Bon d'accord, ça n'était pas exactement ce qu'il venait de dire, mais tout de même, elle ne pouvait pas le laisser insinuer que c'était de toute façon de sa faute s'il semblait vouloir qu'ils se fâchent, qu'elle le cherchait simplement, ce qui était faux, évidemment. Non, elle ne le cherchait pas, voyons. Elle était simplement en droit d'insinuer que ce garçon avait beaucoup de mauvaise foi. La liberté d'expression étant toujours en rigueur, oui, elle estimait que c'était le minimum. Même si bon, elle savait bien qu'il fut peut être un peu extrême d'en arriver à le comparer à elle, ou disons, de comparer la mauvaise foi d'Emilien à la sienne, qui n'était effectivement plus à prouver, mais surtout, qui n'était pas loin d'être championne du monde de sa catégorie. C'est sans doute cette petite référence qu'il avait mal pris, hm. Mais ça n'était pas une raison pour en arriver à tout lui mettre sur le dos. Surtout que maintenant, il disait qu'elle l'ennuyait, mais aussi et surtout qu'elle leur faisait perdre leur temps. Non mais attendez voir, ce jeune homme était monstrueux. Et après il osait trouver son interrogation ennuyante, alors qu'il était justement entrain de lui donner affreusement raison ? « Tiens, tu vois, qu'est-ce que je disais ! C'est toujours moi la fautive, et c'est franchement injuste. Je me sens mal-aimée et incomprise, maintenant. Et tout ça parce que tu n'assumes pas d'être autant de mauvaise foi que moi, hein. Ah bravo, c'est joli de reporter la faute sur les autres. » Non, elle n'était absolument pas entrain d'en faire des tonnes pour rien. Déjà parce que ça ne lui ressemblait pas - non, n'essayez pas de dire le contraire, vous auriez tort, inévitablement - mais aussi parce qu'elle était une victime, et qu'il n'était absolument pas exagéré de le signifier. On lui faisait porter le chapeau alors qu'elle était tout à fait innocente. Quel odieux personnage, cet Emilien. Ah non vraiment, ça lui donnerait bien envie de lui faire la tête pour toujours, ça. Il avait franchement bien de la chance qu'ils doivent œuvrer main dans la main pour trouver à Mado une robe de prime, parce que sinon, elle ne lui aurait très probablement plus jamais adressé la parole. Et ça non plus, ça n'aurait pas du tout été exagéré. Non, évidemment pas. Toujours est-il que la robe qu'Emilien l'avait sommé d'enfiler dans la salle de bain, ce qu'elle fit bien rapidement, n'allait pas tellement. Disons que le rendu n'était pas idéal, sans doute à cause de la longueur de la robe qui, sur le bas, donnait effectivement l'impression d'un "sac à patates", comme l'avait si bien dit le jeune homme. Bon, il leur faudrait donc miser sur une autre robe. Mais pas la robe d'une autre fille, ni celle qu'elle avait déjà portée pour la Saint-Valentin, pour des raisons qu'elle ne manqua pas d'évoquer. Autant miser sur quelque chose d'assez inédit, quand même, histoire de faire les choses pour les faire bien. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle avait eu besoin des conseils d'une tiers personne, d'Emilien donc. Pour ne pas partir sur quelque chose de trop improbable. Et puis au moins, depuis le coup du "sac à patates", elle savait qu'il avait tendance à dire ce qu'il pensait, ce garçon. Ce n'était assurément pas plus mal, hm. Finalement, Maod proposa une autre robe, sans trop savoir si elle conviendrait. Le mieux étant effectivement d'aller l'essayer. Elle ne put alors s'empêcher de laisser entendre qu'elle espérait que ce serait la bonne, n'ayant quand même pas prévu de passer sa soirée entre la chambre et la salle de bain. Salle de bain dans laquelle elle entra alors pour la seconde fois, histoire de se changer et d'enfiler cette autre robe. Mais tandis qu'elle galérait quelques peu à force de vouloir la manipuler avec précaution, voilà que son camarade lui proposa de lui venir en aide. Dans un premier temps, elle déclina, préférant se débrouiller toute seule, mais elle ne put ensuite que lui proposer de venir, oui, mais en tournant la chose de façon à ce qu'on pense qu'elle n'avait pas besoin de lui, mais qu'il pouvait quand même faire en sorte de leur faire gagner du temps, et surtout se rendre utile. Oui, bon, disons qu'elle ne voulait pas reconnaitre qu'elle était en difficulté. Ainsi son ancien partenaire entra et se permit évidemment une réflexion. « Roh, flûte, hein » qu'elle souffla alors, parce qu'on ne lui avait pas demandé à ce qu'il commente. Emilien se plaça alors dans son dos, pour entreprendre de fermer la fermeture éclair de la robe, que Mado aurait bien du mal à atteindre (et qu'elle risquait surtout possiblement de casser, hm.) « Non, je sais bien. Par contre, si Fitz trouve ça inapproprié, je lui dirai de voir ça avec toi, hein. » Oui parce que bon, il pourrait ne pas apprécier qu'un homme se place dans son dos et essaye de fermer sa robe. Même si cet homme était le petit ami du frère de la jeune femme. Hier, Fitz avait été capable d'associer Peyton à Cameron et Myles, soit disant parce qu'ils étaient tous des hommes - ce qu'ils étaient, hein, elle ne disait pas le contraire - donc bon, on ne sait jamais. Le jeune homme parvint alors à fermer la robe, et c'était assurément une bonne chose de faite. « Oui, ça va, c'est confortable » reprit-elle, plutôt satisfaite de ce point. Et visiblement, la robe lui allait bien, vu qu'elle eut droit à un gentil petit compliment. C'était quand même mieux que le truc du "sac à patates", hein. Ouais. « Merci, je t'avoue que je redoutais ce que tu me sortirais, ce coup-ci » lâcha-t-elle, en riant légèrement. Bon, s'il trouvait que ça lui allait bien, disons qu'elle allait peut être lui faire confiance, hm ? Même s'il semblait se demander pourquoi tout ça lui était tombé dessus, à lui. Il était légitime qu'il se le demande, après tout. « Déjà, c'est toi qui est entré dans la pièce au moment où j'avais besoin d'aide, et je n'ai pas eu la foi d'attendre quelqu'un d'autre, d'autant plus que tu me semblais suffisamment honnête et impartial pour m'aider au mieux. » Il n'avait aucune raison de lui faire croire qu'une robe lui allait si ça n'était pas le cas, parce qu'il avait un certain recul vis à vis d'elle, qu'ils s'appréciaient sans s'adorer, notamment. « Et puis, les autres filles, je ne leur fais globalement pas confiance. Pour ça comme pour certaines autres choses. Tu vois, l'une d'elles aurait pu m'inciter à porter une horreur, simplement pour que j'ai l'air d'une plouc. Les filles sont impitoyables entre elles alors je suppose que toute occasion est bonne pour se tirer dans les pattes ... Je préfère autant me fier à un homme, qui lui n'aurait aucune raison de vouloir m’enlaidir, tu vois ? » Hm, non, peut être ne voyait-il pas. Car peut être Mado se faisait-elle, comme bien souvent, quelques films. Il n'était pas dit que les autres femmes auraient monté une conspiration pour qu'elle ne ressemble rien, après tout. Mais elle, elle en était convaincue. Donc bon, autant la laisser s'en persuader, hein. « Oui, je crois aussi. Tu seras dans les parages, dimanche, pour m'aider de nouveau à l'enfiler ? » Parce qu'elle préférerait faire la surprise à Fitz, en quelques sortes, et donc ne pas lui demander à lui. Autant lui demander de la lui enlever, plutôt, hm. Oui, ça, elle aurait beaucoup trop de mal à le faire seule, c'est certain.
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MessageSujet: Re: Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35   Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35 - Page 2 EmptyJeu 18 Avr 2013 - 11:13

Avec ses jérémiades, Mado leur faisait peur du temps. Emilien ne voulait pas passer la soirée entière sur tout cela. A savoir s’il était donné vraiment d’une mauvaise foi, ou s’il était comme elle de son point de vue, ou alors de savoir pourquoi lui rejetait-il la faute à chaque fois. Ils avaient d’autre chose à s’occuper, comme par exemple choisir la robe que Mado allait porter dimanche soir, pour la finale. Elle en faisait tout un foin de cette histoire de mauvaise foi. Emilien secoua doucement là, et décida de ne pas y répondre. Lui répondre serait lui donner un peu plus raison. Depuis le début, il aurait dû se taire et ne faire que parler robe. Un sujet qui ne le passionnait pas vraiment. Selon les dires de la française, il n’assumait pas être autant doté d’une mauvaise foi qu’elle. Vraiment ? Non. Emilien ne répliquerait pas à cela, il préférait la laisser parler. Après quelques minutes de longues parenthèses, ils revinrent à leur sujet principal : la robe. Emilien en avait sélectionné parmi celle que la jeune femme avait apportée avec elle. Le résultat ne ressemblait pas à l’idée que le suisse s’était fait. Décidemment pas. Il trouvait même que ça faisait « sac à patates ». Compliment peu flatteur, il vous l’accorde. Ils devaient alors trouver une autre robe. Parce qu’il se doutait bien que Mado n’allait pas vouloir aller à ce prime dans ce charmant « sac à patates ». Enfin, elle avait bien émise l’hypothèse qu’elle irait nue, alors dans une telle tenue, cela ne devrait pas tant la changer. Elle lui proposa une autre robe, et partit alors l’essayer sous l’accord du suisse. Il serait plus simple de se faire une idée de ce que ressemblait cette robe en la portant. Ainsi, Mado était partie une nouvelle fois dans la salle bain, il espérait bien pour la dernière fois. Non pas que cela l’ennuyait un peu, mais… bon d’accord, un petit peu. Un peu beaucoup. Il s’ennuyait au point où il lui proposa son aide. Aide que la jeune femme refusa pour commencer. Au moins, c’était clair. Mais finalement, elle se rétracta et lui demanda de venir en aide. Enfin, c’était pour qu’il se sente utile si elle lui disait de venir. Elle gérait parfaitement, lui avait-elle dit même. Quelle fabulatrice. Emilien ne put s’émettre d’un petit jugement amusé en entrant dans la salle d’eau. Il aurait très bien pu se passer de ces quelques mots. Il se plaça alors dans son dos, pour pouvoir fermer la fermeture-éclaire. Il lui fit d’ailleurs remarquer qu’il ne comptait pas la tripoter. Tripoter Mado. Quelle idée étrange. Jamais cette pensée ne lui viendrait à l’esprit. Tripoter quelqu’un tout court, à vrai dire. Elle mentionna alors Fitz. Il fronça légèrement les sourcils. « Oh mais non ! » souffla-t-il dans un petit étonnement. « Je n’ai jamais eu d’ennui jusqu’à présent ici… en plus, il serait capable de me refaire le portrait… » murmura-t-il. Il ne faisait rien de mal qui plus est. Alors Fitz n’avait pas intérêt à venir le voir. Surtout si c’était pour lui faire une remarque inappropriée ou pire encore pour lui refaire le portrait. Il ne devait pas être très doux le Fitz. Emilien se demandait d’ailleurs comment il faisait pour supporter Mado. Elle était gentille par moment, mais elle était, la plus part du temps, agaçante. Enfin, Emilien n’avait pas si peur de cela de l’homme. Sûrement parce que ce dernier ne le voyait pas lorsqu’ils étaient dans la même pièce. Enfin, soit. Entre temps, il avait réussi à refermer cette robe et sans casser la fermeture-éclaire, ni même coincer un des cheveux de Mado dedans. Il était fier de lui et Mado semblait ne pas avoir de difficulté pour respirer. Tant mieux. Il ne manqua pas de la complimenter. Un léger rictus amusé se dessina sur les lèvres du suisse lorsqu’elle lui fit part de sa petite crainte. Elle redoutait ce qu’il allait bien lui dire cette fois-ci. Il ne comparait pas toutes les robes à des « sacs à patate ». Elle semblait ainsi rassurée par les propos tenus par le jeune garçon. Mais de toute façon, si cette robe ne lui allait pas, il n’aurait pas perdu l’occasion de lui faire remarquer. Il lui demanda alors (enfin) pourquoi l’avait-elle désigné pour cela, et qu’elle n’ait pas demandé quelques conseils auprès de l’une des filles du nid. Parce que Mado n’était pas la seule fille, ici. Elle lui expliqua alors que c’était tout simplement parce qu’il était entré dans la chambre au moment T où elle eut besoin d’aide. En soi, il était entré au mauvais moment et au mauvais endroit. Il lui semblait honnête et impartial. Et quant aux filles, elle préférait se méfier d’elles. Elle avait bien trop peur que l’une de ces viles créatures lui choisisse une robe qui ne l’a mettait pas en valeur. « Mais tu sais, j’aurais pu faire pareil ! » lui fit-il remarquer. Oui, mais finalement, il avait préféré jouer la carte de l’honnêteté. Mado aurait très certainement remarqué qu’il n’aurait pas été très franc avec elle, qui plus est. Et s’attirer les foudres de la sœur de son petit-ami, ce n’était vraiment pas dans ses attentions. Ils avaient réussi à enterrer la hache de guerre jusqu’à présent, ce n’était pas pour la ressortir. Mado lui demanda de l’aider dimanche pour enfiler sa robe. Le suisse hocha la tête. Evidemment, qu’il serait dans les parages. « Oui, oui ! On pourra même aller jusqu’au plateau ensemble si tu veux. Par contre… ne me demande pas de l’aide pour le maquillage. A moins que tu veuilles ressembler à un vilain clown… ».
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MessageSujet: Re: Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35   Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35 - Page 2 EmptyJeu 18 Avr 2013 - 21:22

Voyez comment Mado était traitée. Voyez combien c'était injuste qu'elle soit perpétuellement désignée comme la fautive d'une moindre chose, hein. Ah non vraiment, là, Emilien allait trop loin. Il était franchement odieux de laisser entendre qu'elle leur faisait perdre leur temps, tout ça parce qu'il n'était pas disposé à assumer le fait d'être d'une grande mauvaise foi. Ainsi donc, il était particulièrement pratique de rejeter la faute sur la pauvre Mado, totalement innocente, et se sentant désormais persécutée et profondément incomprise. Quoi qu'elle dise, visiblement, elle était en tort. Et pire encore, il semblait vouloir lui interdire la parole, prétextant qu'elle était d'un ennui redoutable et que c'était elle qui les ralentissait dans leur mission. Comme par hasard, hein. Ah il avait grandement de la chance que le fait qu'ils doivent effectivement travailler ensemble l'empêche d'être trop rancunière, parce que sans ça, il aurait pu bien vite regretter de l'avoir traité aussi injustement. A noter qu'il ne répliqua pas, le lâche. Quoi qu'en soit, ça n'était franchement pas plus mal, car il est vrai qu'ils finiraient en effet par perdre du temps, mais pas uniquement à cause de Mado. Ils en revinrent alors à leur objectif commun, celui de choisir une robe à Mado pour que celle-ci change un peu ses habitudes vestimentaires, et ce, à l'occasion de la finale de dimanche soir. La jeune femme s'était effectivement dit que, pour l'occasion, elle pouvait bien tenter quelque chose d'inédit. Mais il va de soi qu'elle avait quand même quelques exigences, comme le fait que la robe ne soit pas vulgaire, donc ni trop courte ni trop criarde, car il est certain qu'elle n'avait pas du tout l'intention d'y laisser un peu de sa dignité, hein. Non, une robe plutôt simple, si possible noire et mi-longue, ferait probablement parfaitement l'affaire. Et justement, elle dut dans un premier temps essayer une robe suggérée par son ancien camarade mais qui, une fois sur elle, ne rendit pas nécessairement très bien. D'où l'histoire du "sac à patates", qui ne manqua naturellement pas de laisser entendre que la longueur de la robe la desservait quelques peu. Alors, par la suite, et après avoir conclu qu'il vaudrait mieux qu'elle ne pique la robe d'aucune autre fille et qu'elle évite de reporter celle qu'elle avait déjà mise pour le diner de la Saint-Valentin, Mado sélectionna à son tour une robe pouvant a priori convenir, et qu'Emilien la somma d'aller essayer. C'est donc ce qu'elle fit, mais très vite, la tâche s'avéra compliquée. Le fait est que Mado, qui avait parfois deux mains gauches, craignait sérieusement d'en arriver à déchirer le tissu, ce qui serait fâcheux, surtout si c'était encore la seule robe susceptible de convenir. Alors oui, elle prit grandement son temps, ce qu'Emilien ne manqua pas de noter, lui proposant finalement son aide. D'abord réticente, Mado finit par accepter, mais en tournant la chose de façon à ce qu'elle n'ait pas l'air d'avoir véritablement besoin de l'aide du jeune homme, bien que ce soit évidemment le cas. Elle fut alors rejointe par Emilien, qui se plaça dans son dos et entreprit de manier la fermeture éclaire de la robe. Mais lorsqu'il laissa entendre qu'il ne faudrait pas qu'elle imagine qu'il la tripotait, Mado ne put que faire savoir que si elle ne risquait pas de se méprendre, Fitz, lui, pourrait ne pas nécessairement apprécier. Non pas qu'elle le pense sur le qui-vive à la moindre occasion, mais depuis l'épisode Mason, peut être préférerait-il qu'aucun homme ne la touche, même simplement pour l'aider à fermer sa robe. Emilien, en tout cas, ne sembla pas du tout rassuré, au point d'imaginer que Fitz pourrait lui faire du mal. Oula, attendez, ça n'est pas du tout ce qu'elle avait insinué, hein. « Oh, tu sais, je doute qu'il devienne violent pour si peu » qu'elle souffla alors, probablement assez amusée, parce que bon, elle ne voyait pas trop Fitz frapper Emilien parce qu'il l'aurait aidé à fermer sa robe, hm. « Et puis, tu te doutes bien qu'au pire, je ne laisserais jamais faire une telle chose » qu'elle reprit. Déjà, il lui semblait impensable que Fitz frappe qui que ce soit, et dans l'improbable éventualité où il aurait effectivement l'intention de s'en prendre à Emilien, il va de soi que Mado ne le laisserait absolument pas faire. Globalement, elle était contre la violence. Surtout quand elle était purement injustifiée. Mais franchement, Emilien n'avait pas grand chose à craindre. La jeune femme connaissait à Fitz un tempérament plutôt calme et pas une intense impulsivité qui risquerait de briser des nez. Donc à ses yeux, il n'y avait pas de danger. En tout cas, le jeune homme parvint à fermer sa robe, ce qu'elle n'aurait décidément pas réussi à faire toute seule. La robe était en plus confortable, donc c'était d'autant plus bien parti. Et le mieux dans tout ça, c'est que Mado eut également droit à un compliment de la part du jeune homme, ce qui contrastait naturellement très nettement avec le coup du "sac à patates", hm. Alors oui, ce compliment lui fit très plaisir, vu qu'elle avait également l'impression que la robe lui allait bien. Emilien chercha ensuite à savoir pourquoi tout ça lui était tombé dessus, pourquoi c'est lui qu'elle avait choisi pour l'aider. Le fait est qu'elle ne l'avait en soit pas tellement choisi, qu'il était simplement entré au moment où elle avait eu besoin qu'on l'aide. Et puis bon, elle avait préféré opter pour un jeune homme, plutôt que pour une nana. Elle ne faisait pas toujours tellement confiance aux autres femmes, et donc elle s'était que si c'était pour qu'on cherche à lui faire porter n'importe quoi, ça n'était pas la peine. « Quoi ? Tu aurais osé me faire ça ? Tu aurais osé abuser de ma confiance ? Tu aurais osé me trahir ? Toi, Emilien ? » qu'elle s'offusqua finalement - en exagérant à peine, hm - suite aux propos du jeune homme. Aurait-il franchement pu lui faire porter une horreur ? Elle ne pouvait pas le croire. Ou sans doute préférait-elle ne pas le croire, disons. Car c'aurait pu tout gâcher entre eux, et c'aurait été franchement dommage de se fâcher pour une robe. Soit, elle demanda au jeune homme s'il serait dans les parages dimanche, histoire de l'aider avec cette robe, qu'elle ne voulait décidément pas abîmer. « Super, merci. Parce qu'il serait ballot que je parvienne à la déchirer juste avant le début du prime, et que je doive défaire ma valise en vitesse, choisir une autre tenue, abandonner l'idée de porter une robe, pour qu'au final tout notre travail n'ait servi à rien ... » Oui, elle avait tendance à s'imaginer les pires scénarios, se sachant quand même bien maladroite par moments. Quant à cette histoire de maquillage, disons qu'elle n'avait de toute façon pas prévu de demander au jeune homme de l'aider dans cette tâche, hm. « Euh non, ça ira, je crois pouvoir me passer d'une tronche multicolore » souffla-t-elle alors, en riant légèrement. Parce que le coup du "vilain clown" ne faisait quand même que moyennement envie, hein. Ouais, disons qu'elle préférerait que son maquillage ne dénote pas trop d'avec sa tenue. « Pour la coiffure non plus, je suppose que je ne peux pas compter sur toi ? Parce que bon, t'étais quand même pas très dégourdi avec le sèche-cheveux, l'autre jour. » Donc peut être qu'en fait, il était et resterait exclusivement son styliste. Oui, voilà, c'était encore la chose pour laquelle il était le plus compétent, hein.
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MessageSujet: Re: Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35   Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35 - Page 2 EmptyVen 19 Avr 2013 - 11:32

Ils n’étaient pas là, dans cette chambre, à disserter au sujet de qui avait la plus grande mauvaise foi, si Emilien avait un tempérament similaire à la française, ou non. Non. Ils étaient là pour sélectionner une robe pour la soirée dominicale, le prime en soi. Oui, car chaque dimanche soir était rythmé par un prime. Routine qui allait bientôt être révolu, puisque que celui-ci sera le dernier. Ce n’était pas trop tôt ! Enfin, c’était terminé… ou non. A vrai dire, Emilien n’avait pas si hâte que tout cela se termine. Et ça, pour des raisons que vous vous doutez peut-être. Enfin, soit. Dimanche sera le dernier prime. La finale, comme tous disent. Une finale, un gagnant, des perdants. Le principe même d’une finale. Enfin, ce détail dépassait le suisse. Non, pas qu’il s’en fichait de savoir qui allait gagner ou non… mais il savait que leur fin de soirée s’achèverait par leur sortie. A tous. Sans exception. C’était le jeu. Il y avait un début… et une fin. Oui, c’était comme tout. Les éléments étaient ainsi fait que tout avait un début et une fin. Mais là, je ne vous apprends rien. Ainsi, ils perdaient leur temps à se chamailler pour des broutilles, à l’image de jeunes gens juvéniles. Pourtant, leur enfance semblait être loin derrière eux. Après un premier essai peu concluant, Mado en choisit une autre. Une seconde. Et la dernière. Et cela, tous les deux l’espéraient. A croire qu’aucun des deux n’avaient envie de perdre leur temps avec cette histoire de robe. Ainsi, sous la commande du jeune garçon, la française partit se revêtir de l’habit qu’elle eut choisi. Cela n’allait sûrement pas prendre trop temps, comme son premier essai. Enfin… il l’espérait, parce qu’il devait avouer qu’il s’ennuyait. Qu’il s’ennuyait terriblement. Mado n’avait pas besoin de son aide, tout du moins, c’était ce qu’elle lui avait fait comprendre lorsqu’il le proposa à son ancienne partenaire. Il n’allait pas lui en vouloir pour si peu, pour avoir refusé son aide. Par contre, pour l’avoir comparé à elle, il était certain que le jeune suisse aurait pu lui en vouloir. Enfin soit. Il n’allait pas revenir en arrière pour qu’ils se fâchent. Ce serait dommage de ternir leur relation pour si peu. Surtout à quelques jours de la fin. Finalement, il donna un coup de main à la jeune femme pour fermer la fermeture-éclaire de la jeune femme. Bien qu’elle ait prétendu gérer parfaitement la situation, les faits prouvaient bel et bien le contraire. Il l’aida ainsi, la prévenant alors qu’il ne la tripotait. Il se doutait bien que Mado n’aurait pas eu un instant cette pensée. Tout simplement, parce que ce n’était pas le genre du suisse. Mais dans les tous les cas, il préférait quand même mettre les choses au clair. Mais apparemment, cela ne pourrait ne pas plaire à Fitz. Pfeuh (ceci est censé représenter un soupir blasé, pour votre information). Comment pourrait-il s’en prendre à un petit garçon, surtout à Emilien. Lui qui était si gentil. Ce serait vraiment mal vu de la part de l’homme de s’en prendre à une personne comme Emilien. Et dans le pire des cas, Mado lui viendrait en aide. Viendrait en aide à Emilien, pas à Fitz. Tout du moins, c’était ce que la jeune femme lui avait fait part. Le voilà donc rassuré. S’il avait une altercation avec l’homme, ou pire encore qu’ils en viendraient à avoir recourt à leur force physique (force qui semblerait être inexistante chez Emilien…), Mado ne laisserait pas faire Fitz. Un petit sourire se dessina sur les lèvres du suisse. Après tout, elle aurait très bien pu lui dire que ce serait bien fait pour sa pomme. Mais non. Au contraire. Elle avait sous-entendu qu’elle lui viendrait en aide. « Enfin, de toute façon, ça m’étonnerait qu’il me craigne beaucoup de ce point de vue… il doit être persuadé que je ne suis intéressé que par les garçons. Alors bon, je pense qu’il me laissera tranquille dans tous les cas, hein. ». Ainsi, si Fitz pensait de cette façon, Emilien n’avait rien à craindre. Puis de toute façon, il n’avait rien fait de mal. Il était juste venu en aide à Mado, et si ça, il était trop stupide pour le comprendre et bien… tant pis pour lui.
Après avoir décrit sa première robe de « sac à patates », Emilien trouva cela plutôt jolie. Il n’allait pas lui mentir en trouvant une autre locution peu valorisante. Il vint alors à lui demander l’ultime question. Celle qui se posait depuis qu’elle l’avait interpelé pour l’aider à choisir une robe. Pourquoi lui et pas un autre ? Et pas une autre fille, qui serait plus à même de l’aider. Ainsi, c’était parce qu’il était là au mauvais moment et au mauvais endroit, et qu’elle ne voulait pas demander à une fille car elle avait peur que celle-ci lui conseille quelque chose de peu joli, de très laid même. Oh, mais ça, Emilien en aurait été capable lui aussi. Que croyait-elle ? « Bah… admettons que je ne t’avais pas apprécié, je ne me serai pas gêné de te conseiller la première robe qui me serait passée sous la main… ». Oui, mais il appréciait Mado, alors elle n’avait pas de soucis à se faire. Mais il était certain que si Pierrette, Paulette et Jacqueline (le féminin de Pierre, Paul, Jacques quoi.) lui avait demandé son aide, il n’aurait pas cherché à faire des efforts. Ou, il se serait contenté de trouver « tout bien », « tout beau », même si ce n’était pas de son goût. Mado lui vint alors à demander s’il l’aidait dimanche pour revêtir cette robe. En effet, Emilien tâcherait d’être dans les parages pour l’aider, enfin… il ne fallait pas qu’elle compte qu’il l’aide pour le maquillage. A moins qu’elle voudrait ressembler à un vilain clown. Le maquillage restait quelque chose de bien mystérieux pour le suisse. Mado ne semblait pas avoir besoin de son aide de ce côté-là. Tant mieux. Il se serait quelque peu mal vu d’endosser le rôle du maquilleur. Il aurait très bien pu lui mettre tout et n’importe qui sur le visage, et qu’au final tout cela ne ressemblerait à rien. Mado en vint alors à lui faire remarquer qu’il ne fallait pas non plus qu’elle compte sur lui pour la coiffure. Le suisse prit un petit air offusqué, bouche légèrement entrouverte. « N’importe quoi ! souffla-t-il. Je me suis bien débrouillé la dernière fois, hein. Dis pas de bêtise là. ». Pour un premier séchage de cheveux, il s’était même très bien débrouillé selon lui. Là, elle était pas très gentille avec lui. « Puis, je saurais très bien faire, je suis certain ! Regarde… ». Il s’interrompit avant de se tourner vers l’évier où quelques petits élastiques trainés par là. Il s’en munit de deux, et commença alors à attacher les cheveux de la jeune femme, en faisant deux grossières couettes. « Là, c’est parfait ! On dirait… ». Il laissa sa voix en suspens, observant attentivement ce qu’il venait de faire. « Une… plouc. » souffla-t-il, entre deux rires. Finalement, il décida d’enlever son art capillaire, art qui pour le coup était très éphémère. « Tu ferais bien d’enlever la robe, avant que tu ne l’abîmes… Tu n’as pas besoin de moi pour l’enlever, je pense. Je t’attends dans la chambre. ».
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MessageSujet: Re: Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35   Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35 - Page 2 EmptyVen 19 Avr 2013 - 20:52

Qu'Emilien s'estime heureux que Mado veuille à tout prix expédier cette histoire de robe, parce que sinon, elle aurait été capable d'en rajouter une couche et de lui tenir sérieusement rigueur du fait qu'il ait laissé entendre, comme un petit malotru qu'il était, que la française était ennuyante, mais qu'en plus, elle leur faisait perdre leur temps. Alors ça, franchement, ça aurait pu ne pas passer. Donc il avait décidément beaucoup de chance qu'elle soit prête à reconnaitre qu'en débattre pendant trois heures ne les avancerait pas du tout, hm. Ainsi donc, et une fois ce petit incident mis de coté, ils purent reprendre là où s'étaient arrêtés. Mado avait déjà été amenée à essayer une première robe, sans trop de succès toutefois, étant donné que son camarade eut la délicatesse de souligner le fait que le bas de la robe lui donne l'air d'un "sac à patates". Il n'en fallut naturellement pas davantage pour qu'elle en conclut que ça n'était franchement pas la tenue idéale, et qu'elle pourrait assurément trouver mieux. Enfin ça, encore faudrait-il que ce soit possible. Car en excluant le fait de se servir en toute impunité dans les affaires d'autres jeunes femmes - ce qui n'aurait pas été bien malin, mais surtout, qui aurait pu permettre à la maladresse de Mado de refaire des siennes - et en laissant également tomber l'idée de remettre la robe qu'elle avait porté à l'occasion de la Saint-Valentin, il ne restait plus qu'à espérer que les affaires de Mado leur permettraient de dégoter une robe adaptée et tombant un peu mieux que la précédente. Heureusement, ce fut le cas, et sans qu'ils aient à y passer plus de deux minutes. Mado sortit une robe pouvant a priori convenir, et son ancien camarade la somma d'aller la passer, histoire de voir si la longueur lui donnait une meilleure allure que celle de l'autre robe. Sauf qu'une fois toute seule, dans la salle de bain, elle eut quelques difficultés à fermer la robe. Pas parce qu'elle avait grossi - Mado avait un bon métabolisme, et faisait sans doute beaucoup trop de sport pour enfler, d'autant plus qu'elle avait un petit appétit - mais bien parce qu'il n'était pas aisé de se débrouiller toute seule pour manier une fermeture éclaire difficilement atteignable, puisqu'elle était dans le dos de la robe. Et puis bon, autant le dire, Mado craignait un tout petit peu d'être gauche sur les bords et de trouver le moyen de déchirer sa robe, ce qui serait fâcheux, étant donné qu'il n'était pas certain qu'ils en trouvent une autre, ou en tous les cas, une qui soit dans le même genre et donc pouvant autant convenir. Parce que l'idée, rappelons-le, était de porter quelque chose de discret, et pas une robe qui donnerait l'impression qu'elle faisait le trottoir ou qu'elle se rendait au Lido. Toujours est-il qu'elle ne put finalement qu'accepter l'aide que lui proposa bientôt le jeune homme, peut être pas aussi clairement qu'elle aurait pu le faire - par fierté, assurément - mais histoire de ne pas y passer la nuit, ce serait somme toute bien inutile. Non, l'idéal serait en fait que ce soit bientôt plié, hm. Le jeune homme entreprit alors de l'aider avec la fermeture éclaire, se plaçant ainsi dans son dos, avant de laisser entendre qu'il ne faudrait pas qu'elle imagine qu'il la pelotait. Ce ne serait pas le cas, parce qu'elle le connaissait, et qu'il ne faisait que l'aider. Pour autant, si cela ne plaisait pas à Fitz - depuis l'épisode Mason, on ne sait jamais - elle ne pourrait que lui dire de régler ça avec Emilien. Sauf que celui-ci ne sembla pas du tout rassuré, allant même jusqu'à craindre que Fitz s'en prenne à lui. Alors que bon, l'écossais n'avait a priori rien d'une brute, et il était même diplomate dans son genre. Donc non, Mado n'estimait pas qu'il y avait le moindre danger. Pour autant, et ne serait-ce que pour rassurer Emilien, elle laissa entendre qu'au pire, elle s'opposerait à ce Fitz lui fasse du mal. Même si bon, autant le dire, ça lui semblait plus qu'improbable, quand même. D'ailleurs, Emilien finit par admettre qu'il serait tout de même saugrenu que Fitz cherche à s'en prendre à lui, invoquant le fait qu'il puisse penser qu'il n'était intéressé que par les hommes, ce qui était effectivement une chose plausible. « Je doute qu'il soit du genre à coller des étiquettes, mais c'est vrai qu'il est probable que le fait que tu sois en couple avec Ezra lui laisse penser que les femmes ne sont pas tellement ton truc, hm. Mais ça n'est pas plus mal, hein. Comme ça, tu peux te rassurer en te disant que tu ne risques probablement rien. » Mado, elle, comprenait relativement bien qu'Emilien aime un homme mais qu'il n'aime pas nécessairement les hommes en général. Mais la plupart des gens auraient tendance à penser qu'il était ni plus ni moins homosexuel, et donc pas du tout disposé à être attiré par la gente féminine. Une fois la robe fermée, Mado fut à proprement parlé habillée. Et son ancien camarade lui fit un compliment qui contrasta nettement avec ses propos de tout à l'heure, ceux concernant la précédente robe. Mado se sentait également bien dans celle-ci, donc c'était franchement bien parti pour que ce soit cette robe qu'elle porte dimanche, à l'occasion de la finale. Par contre, une chose avait tendance à lui déplaire légèrement. Car tandis qu'elle expliqua à Emilien que tout ça lui était tombé dessus un peu par hasard, mais qu'elle ne le regrettait pas, dans la mesure où une femme aurait pu chercher à l'enlaidir, voilà que le petit saligaud lui fit savoir qu'il aurait pu, lui aussi. Alors ça, c'était gonflé. Comment voulait-il qu'elle ait confiance en lui, désormais ? Il se défendit alors en disant que ça n'aurait été le cas que s'il ne l'avait pas appréciée. Bah voyons. « Mouais, mouais. Et qu'est-ce qui me dit que cette robe n'est pas affreuse, finalement ? Que tu ne m'a pas dit qu'elle m'allait bien simplement pour que je me ridicule dimanche soir ? Tu vois, je commence à douter de ta sincérité. Tu aurais peut être du te taire, en fait. » Oui, sans doute aurait-il du s'abstenir de laisser entendre qu'il aurait pu lui faire un coup de pute, parce que bon, maintenant elle ne savait plus tellement si elle était censée se fier à lui, ou bien s'il avait véritablement pu la trahir en la laissant porter une horreur. Le maquillage, en tout cas, ne serait pas une chose pour laquelle elle demanderait de l'aide à son ancien camarade. Il le disait lui-même, ça n'était pas son truc. Donc bon, elle allait tâcher de le croire sur ce point et se débrouiller toute seule, hein. Oui, bonne idée. Et au niveau de la coiffure, c'était sans doute un peu pareil, hein. Parce qu'Emilien lui avait fait un peu peur, l'autre jour, avec le sèche-cheveux entre les mains. Sauf que lui, il prétendait qu'il s'en était plutôt bien sorti. Ah ? « Tu reconnaitras quand même que ça n'était pas gagné, que ça a même été un peu laborieux au début. » Et le truc, c'est qu'elle n'aurait pas deux heures devant elle avant le prime, hein. Donc bon, si c'était pour qu'il galère autant à se lancer, ça n'était peut être pas la peine, hein. C'est alors qu'Emilien lui fit un peu peur, lorsqu'il prétendit qu'il saurait y faire. Car il s'empara de petits élastiques qu'il n'hésita pas à lui mettre dans les cheveux, très grossièrement, lui donnant un drôle d'air, hm. Parfait, disait-il ? Curieusement, elle ne l'aurait pas formulé de cette façon. Il disait alors qu'elle ressemblait à une plouc. Alors ça, ça faisait franchement plaisir. « Hm, moi j'aurais plutôt dit qu'on dirait Britney Spears façon Baby one more time qui se serait pris un semi-remorque sur la tronche. » Autant dire que oui, elle ne ressemblait pas à grand chose, dans l'immédiat. Donc en fait, une plouc, ça n'était pas si loin de la vérité. Finalement, il lui retira les élastiques, et la dignité de Mado ne put que s'en réjouir, honnêtement. Emilien lui suggéra enfin d'enlever la robe, ce qu'elle approuva d'un signe de tête, tandis qu'il partit l'attendre dans la chambre. Une fois seule, elle retira alors la tenue, puis repassa ses vêtements initiaux. Ressortant de la salle de bain, elle rangea la robe dans un coin, pour ne pas la perdre, parce que c'était tout à fait possible venant d'elle, hein. « Bon alors, je n'ai pas été trop chiante ? C'était sympa et ça nous a bien occupé, non ? Roh allez, tu peux bien me le dire, c'était le plus beau jour de ta vie, hein ? » Mais s'il était trop pudique pour le reconnaitre, qu'importe, elle comprendrait. De même, s'il préférait attendre d'être seul pour pleurer de joie, elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Elle était assez géniale comme nana, en fait.
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MessageSujet: Re: Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35   Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35 - Page 2 EmptyDim 21 Avr 2013 - 1:44

Emilien s’était donc retrouvé sous le joug de cette enquiquinante Mado. Elle n’était pas bien méchante, même si, au début, il avait pensé l’inverse. Ainsi, il était à en venir à devoir parler de robes, d’en décrire une, d’en choisir une et de donner son avis. Clairement, Emilien aurait préféré que la jeune femme l’ignore. Oui, qu’elle l’ignore, qu’elle fasse comme s’il n’était pas là quand il avait eu le malheur de passer le temps de quelques secondes dans cette chambre. Mais il fallait croire que cela était impossible pour la française. Cela ne l’enchantait guère à vrai dire, même s’il avait pu laisser entendre le contraire. Il n’allait pas mentir, il aurait largement préféré qu’elle lui demande par exemple un autre cours de piano, afin de réussir à jouer Frères Jacques, ou même de lui cuisiner son repas du soir. Tout cela était dans ses cordes, mais de là à devoir choisir une robe… Selon les dires de la jeune femme, elle l’avait choisi seulement parce qu’il était dans la pièce au moment où elle avait eu besoin d’aide, et surtout qu’elle n’avait envie de demander à une fille. Il pouvait donner son avis, certes. Mais serait-il assez objectif ? Sûrement que le « sac à patates » avait pu laisser entendre quelques subjectivités dans les propos du suisse. Il n’avait pas n’importe qui en face de lui à vrai dire. Il y avait bien une chose qu’il avait apprise au cours de son aventure dans ce jeu. Pour avoir la paix, il fallait entretenir le fayottage tout en laissant s’exprimer une partie de soi. On le faisait tous. Tous sans exception. Toi, vous, moi, lui. Oui, Emilien n’avait pas de honte à le dire. A dire qu’il aurait très bien pu lui dire que la première robe qu’elle avait essayée était très bien pour elle, alors que la réalité était tout à fait le contraire. Il fronça légèrement les sourcils lorsque Mado prit la parole. A vouloir être sincère et franc, elle semblait douter de ses attentions à son égard. « Roh… mais non, elle est très bien. Crois-moi, si elle était moche, je n’aurais pas manqué de te le faire remarquer, comme pour la première. ». Il aurait pu la décrire de « second sac à patates », ou de « sac poubelle ambulant », ou de « laideur ». Mais non, rien de tout cela. Il la trouvait bien. Si ça n’avait pas été une personne qu’il appréciait, certainement, aurait-il simplement cherché à flatter l’égo de cette inconnue. Oui. Car, on était tous pareils. On voulait entendre que telle ou telle chose nous allait bien, ou nous mettait en valeur. C’était une chose qu’Emilien avait remarqué chez la plupart de la gente féminine, et masculine aussi. Alors, oui. Il ne faisait que de se conduire comme on voulait qu’il se conduise. En garçon flatteur. Dans le cas de Mado, cela était différent. Puis qu’il devait inévitablement donné son avis. Il ne manqua pas de lui faire remarquer qu’il ne fallait pas qu’elle compte sur lui pour la partie maquillage. Elle saura très bien se débrouiller sans lui. Puis pour la coiffure… il pourrait peut-être l’aider, un peu. Un tout petit peu. Pourtant Mado ne semblait pas réellement satisfaite du résultat de la dernière fois. Remarque que le suisse rétorqua aussitôt. Il soupira légèrement lorsque Mado reprit la parole. « C’était la première fois que je le faisais aussi. » ne manqua-t-il pas de lui rappeler. Et pour une première fois, il s’était bien débrouillé. Bien mieux que Mado au piano, mais cela n’était sûrement pas comparable. Enfin, tant pis. Trop tard, la comparaison était faite. Emilien ne manqua pas d’ailleurs à lui montrer l’étendue de son talent de coiffeur. En la coiffant de deux couettes quelques peu particulières. Ce n’était pas si… beau que cela, c’était même une catastrophe. Et cela, il ne manqua pas de lui faire remarquer en lui expliquant qu’elle ressemblait à une plouc comme cela. La française y allait un peu plus fort dans la comparaison. « Un semi-remorque, c’est tout ? J’en aurais dit deux ou trois mots… » souffla-t-il, d’un air taquin. Il ne la laissa pas avec ces affreux élastiques dans les cheveux. Il espérait d’ailleurs que personne ne verrait les images. Surtout pour Mado, car sa fierté en prendrait peut-être un petit coup. Enfin soit. Il lui conseilla alors d’enlever sa robe pour éviter qu’elle ne l’abîme. Une maladresse, et la robe pourrait être déchiré ou salie. Il ne voulait pas passer encore de longues minutes à la quête d’une autre robe pour sa soirée dominicale. Oh ça non. Alors que la jeune femme se changea, Emilien reprit place dans la chambre. Il n’allait pas la regarder se dévêtir de cette robe. Ce serait un peu mal venu, et mal vu surtout. Très mal vu. Mado revint quelques minutes après, la robe dans ses bras qu’elle rangea dans un coin. Il espérait qu’elle se rappellera dimanche qu’elle avait mis sa robe ici, et pas dans un autre endroit. Il hocha la tête, haussement réjoui. Le plus beau jour de sa vie, dit-elle. Il ne fallait pas abusé non plus. « Super, oui… j’crois qu’après ça, je pourrais mourir en paix… » souffla-t-il ironiquement, levant doucement les yeux en l’air. Clairement, les habits n’était pas son domaine de prédilection et ne le sera jamais. Clairement. C’était un truc de filles, un truc pour les filles. Il n’avait rien à faire là. Il reporta son attention sur Mado, dessinant un petit sourire. « Mais je dois t’avouer que… pour une fois, tu n’étais pas trop embêtante. ».

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Free like a vision, that the mind of only you can see ~ 17/04 | 18h35

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