J'ai passé deux jours, enfin pas deux jours entiers mais presque si, deux jours sans Sandro. Je lui ai laissé de l'espace, je lui ai laissé le temps de se calmer, enfin j'espère qu'il l'est. J'ai même dormi dans le lit de Seth, enfin notre ancien lit mais dans l'autre chambre pour ne pas le croiser. Ce n'est pas l'envie qui m'en manquait d'aller le retrouver, d'aller dormir avec lui mais non. Je me suis dit que ce serait un bon moyen de voir si j'pouvais me passer de lui, le résultat est sans appel. J'ai passé une bonne partie de mes deux journées à pleurer toutes les larmes de mon corps en écoutant des chansons sur les couples qui n'avaient pas d'avenirs. Les questions, ma discussion avec Sun-Hi, le fait que notre discussion ne trouve pas vraiment d'issue favorable je me suis dit que peut être je devais me faire une raison. Ça m'a travaillé tout ça. Et pas dans le bon sens du terme. Bon c'est bon j'en ai marre de jouer au chat et à la souris avec lui. C'est super chiant quand même. J'ai envie de retrouver le chemin de son lit, en plus c'est quand même un comble, on est partenaire maintenant. Certes on a pas besoin de ça pour dormir ensemble mais quand même. J'ai envie de pouvoir profiter de lui. J'ai dormi super mal, comme d'habitude quand quelque chose me turlupine, en plus il fait chaud aujourd'hui. J'ai enfilé un haut de maillot de bain, un short en jeans et c'est tout, c'est bien suffisant. Et puis j'ai décidé qu'il fallait que je trouve Sandro. Alors j'suis passée par la régie, j'aurais pu le chercher mais j'ai un peu la flemme. Il est à la plage, tout seul. Vu l'heure il faut dire que ce n'est pas super étonnant. Bref. Je le repère rapidement et c'est d'un pas décidé que je vais me placer devant lui. « J'sais pas ce que tu veux, j'sais pas ce que tu cherches. Ce que tu attends de moi, j'sais que t'aime pas ressentir ce que tu ressens mais c'est comme ça. Tu vas t'y faire et sinon c'est rien. » Ouais, je sais j'ai beaucoup d'espoirs. Mais bon à un moment donné faut réagir non ? C'est quitte ou double j'pense mais bon j'peux pas me taire plus longtemps. Peut être qu'il est encore fâché mais au fond je m'en tape complètement. D'ailleurs je m'assois sur lui, comme ça sans lui demander son avis.

C’était sûrement le prime qui t’avait le plus mis en rogne. Vraiment. Tout t’énervait. Ce crétin de Nova qui avait osé embrasser et mettre la main au cul de Monroe. Ces questions débiles, aussi. Non, vraiment, tu avais tout pour être en colère. Très en colère. Et pour te calmer, la seule solution possible était de rester seul. De toute manière, Monroe n’avait même pas cherché à te voir. Elle n’était même pas venu se glisser dans ton lit, ni rien du tout. Tu ne lui avais pas adressé un seul regard ou même un seul mot depuis le prime. Tu n’avais rien à lui dire, de toute manière. Il n’y avait rien à dire sur tout ça. Même s’il fallait avouer qu’être loin d’elle aussi longtemps te faisait finalement bizarre. Pas que tu sois accroc à elle, non. Mais tu passais le plus clair de ton temps avec la jolie brune. Et là, plus rien. De toute manière, tu en avais besoin. En France, ça serait comme ça aussi, alors bon. Il fallait bien s’y habituer à un moment donné, n’est-ce pas ? Qu’importe. Tu es légèrement calmé. Du moins, tu n’es plus près à donner un coup de poing à quiconque t’adresserait la parole. C’était un bon point, n’est-ce pas ? Tu n’étais vraiment pas le genre de mec à t’exprimer, les gens avaient pu le remarquer. Et la seule manière dont tu montrais ce que tu pouvais bien ressentir, c’était avec tes poings. Chose pas bien maline en soi. Mais tu n’y pouvais rien. Au lieu de parler, tu avais besoin de frapper. C’était bien pour ça aussi que tu avais passé le plus clair de ton temps dans la salle de sport avec le sac de frappe. Histoire de te vider un peu l’esprit. Tu en avais besoin. Bref. T’es à la plage, assis par terre, tout seul. Comme souvent. Sauf que là, tu vois quelqu’un qui se ramène. Monroe. Tu peux la reconnaître de loin, de très loin. Elle était plutôt peu vêtue, d’ailleurs. « J'sais pas ce que tu veux, j'sais pas ce que tu cherches. Ce que tu attends de moi, j'sais que t'aime pas ressentir ce que tu ressens mais c'est comme ça. Tu vas t'y faire et sinon c'est rien. » Et elle s’assied sur toi, comme ça. Tes sourcils sont froncés. Qu’est-ce qu’elle voulait ? Tu ne comprenais pas. Que voulait dire « et sinon c’est rien. » ? C’était une sorte de menace, réellement ? Non, parce que tu ne faisais pas dans ce genre de truc, toi. « Qu’est-ce que tu veux de moi, hein ? » Oui, voilà. Qu’elle aille droit au but. Parce que sinon, elle n’obtiendrait pas grand-chose de toi.

Bon alors ça commence à être compliqué tout ça, peut être qu'au fond c'est mieux si on est pas ensemble, ce sera moins dur de partir chacun de notre côté. Non mais attendez, pourquoi on devrait partir chacun de notre côté ? Parce que Sandro a décidé que ce serait mieux ? Mieux pour quoi ? Pour lui sans doute. J'en suis même pas certaine. C'est sûr que ça fait peur. J'suis la première a avoir peur. Quoi qu'il arrive j'sais bien que je ne veux pas passer le reste de la semaine à angoisser et à l'éviter, je l'ai déjà fait jusque là c'est bon j'en ai marre. Je lui ai laissé un peu d'espace c'est bon ça devrait aller. Surtout que d'habitude je suis du genre à aller le voir directement quitte à parler à un mur mais là, non, je ne l'ai pas fait parce que je n'étais pas forcément au meilleur de ma forme. Surtout que bon lorsque j'arrive je l'attaque directement en mode frontal. J'suis pas forcément très subtile, mais la subtilité c'est bon j'ai assez donné. Evidemment il ne répond pas à mes questions, pas que je m'y attende mais bon. En tout cas je m'assois sur lui parce que j'ai envie de le sentir contre moi. « Qu’est-ce que tu veux de moi, hein ? » Non mais oh c'est moi qui pose les questions. Et du coup j'suis d'un coup plus embêté. J'passe mes bras autour de son cou et le regarde dans un fin sourire. « Que t'arrête de te voiler la face pour commencer. Et j'aimerais que tu me laisses continuer d'agir comme ça avec toi après l'émission et je ne suis pas sûre d'aimer que tu me dises non. » Ouais bon cette partie elle était peut être un peu de trop mais bon. C'est ce que j'attends de lui. Voilà, qu'il me laisse le voir, et être avec lui. Pas forcément pour toujours et vingt quatre heures sur vingt quatre mais souvent. « J'ai eu le temps de réfléchir et je me rends compte que la seule chose que je veux vraiment c'est ça, être avec toi. Et j'aimerais bien que pour une fois tu prennes sur toi pour me répondre. C'est important.  » Je suis beaucoup plus calme que je l'étais en arrivant, peut être que j'suis trop gourmande mais bon. J'y peux rien moi.

Tu étais mieux seul. Tout ce que tu avais pu vivre te le prouvais bien. La vie à deux, la vie à plusieurs, les amis, les proches, tout ça… Ce n’était pas pour toi. Tu avais assez donné dans tout ça, tu avais déçu et perdu assez de personne. Tout ça pour que la vie te prouve que la solitude était une chose adapté et meilleure pour toi. Mais Monroe n’avait pas l’air de le comprendre. Pourtant l’épisode de dimanche aurait dû lui donner une leçon. Tu pouvais être comme ça tout le temps, aussi violent. Il suffirait que quelqu’un pose un regard pas très sain sur elle, et s’en était fini de lui. Tu étais agressif, et colérique. Et elle s’en lasserait sûrement. Tu le savais. Et elle le savait aussi. Alors pourquoi elle insistait encore ? Pourquoi est-ce qu’elle continuait à s’accrocher en sachant très bien que c’était de toute manière impossible entre vous ? « Que t'arrête de te voiler la face pour commencer. Et j'aimerais que tu me laisses continuer d'agir comme ça avec toi après l'émission et je ne suis pas sûre d'aimer que tu me dises non. » Ce sujet commence à t’énerver. Tout ça, tout ce qui se passait, ça te passait par-dessus la tête. Tout simplement parce que tu n’avais pas envie de faire ce travail sur toi-même. Tu ne pouvais pas le faire. Tu secoues doucement la tête sans cesser de la regarder. T’as bien envie de lui demander d’abandonner. Mais tu sais que, comme souvent, elle ne fera que le contraire. Tu n’arrivais pas à admettre que tu appréciais sa présence auprès de toi. Que tu l’appréciais tout simplement. Et même si tu arrivais à l’admettre, ce n’était pas bien grave. Tu pourrais vivre sans. Tu vivais toujours sans. Alors quelque chose de plus ou de moins… Ce n’était pas comme si tu étais l’homme le plus heureux de la terre donc bon. « Tu sais que ma vie là-bas est à peu près similaire à celle d’ici. Les femmes et le boulot en moins. » Tu la préviens. Parce qu’à Paris, tu n’étais pas moins désagréable. A paris, la solitude était encore plus présente. Tu étais autant violent, autant agressif… Bref, tu fuyais plus ou moins les amis qui te restaient pour rester seul. Parce que tu ne supportais plus la présence des gens. Surtout des gens heureux. Alors non, comme d’habitude, tu ne lui réponds pas, et tu la préviens que même si elle vient une ou deux fois en France, tout ça resterait pareil, et qu’elle en aura vite marre. « J'ai eu le temps de réfléchir et je me rends compte que la seule chose que je veux vraiment c'est ça, être avec toi. Et j'aimerais bien que pour une fois tu prennes sur toi pour me répondre. C'est important. » Etre avec toi, donc. Tu ne dis rien du tout pendant un instant. Plutôt long, l’instant. Puis finalement tu te décides de parler. « Je t’emmènerai pas dans des resto romantiques, ni au cinéma. Je ferai pas la cuisine pour toi, je rangerai pas mon appartement juste parce que tu viens. Je te laisserai pas conduire et encore moins piquer mes cigarettes. Je te demanderai jamais ta main et j’te payerai aucune de tes fringues. J’te laisserai pas aller sur mon lieu de travail, et encore moins aller taper la discussion avec mes clients. Quand j’aurai envie d’être seul et de boire un verre, ce n’est pas pour que tu viennes me déranger. Si je n’ai pas envie de parler de quelque chose, c’est parce que je n’ai pas envie d’en parler, et que je n’en parlerai jamais. Je suis pas ce mec qui va t’ouvrir la portière de la voiture, et qui payera l’addition quand on sortira. Y’aura pas de surprise, pas de saint valentin, pas de cadeau d’anniversaire. J’te présenterai pas comme ma copine à mes amis. De toute manière, je les vois plus. Et je te laisserai jamais sortir avec un décolleté, une jupe, des talons ou une robe. » Voilà, t’as à peu près fini. Pour le moment, plus rien ne te vient en tête. Tu dis ça peut-être dans l’espoir de la faire fuir. Très probablement, même. Mais tu n’exagères même pas. C’est ce qui l’attend si elle continue sur cette voie.

Parfois je me demande comment je peux être attiré par une personne comme Sandro, on est à l'opposé total. Il préfère la solitude, je suis toujours entouré de tout un tas de monde, je suis sociable il ne l'est pas du tout. Il est souvent silencieux et je parle pour ne rien dire. Tout le temps. Alors j'en sais rien, peut être que c'est parce qu'il est à ce point différent de moi, parce que j'suis totalement folle aussi, j'sais pas. Je sais que je suis bien avec lui, aussi désagréable puisse-t-il être parfois. Je ne m'en formalise pas tellement parce que ce n'est pas parce qu'il va m'envoyer chier que j'vais me barrer, je m'en fous au fond. Je ne connais pas le quart de sa vie et je pense que ça ne changera pas mais je m'en tape aussi, ce n'est pas important. Ça devrait l'être mais ça ne l'est pas. Bien sûr il ne répond pas immédiatement, à la place il me pose une question. Je lui réponds sans doute un peu trop, niaisement mais étant donné que la subtilité ce n'est pas son truc, j'fais ce que je peux. « Tu sais que ma vie là-bas est à peu près similaire à celle d’ici. Les femmes et le boulot en moins. » Euh oui je me doute bien. Je hausse l'épaule. Non mais sérieusement, qu'est-ce que ça peut foutre ? « Tant mieux parce que c'est ici que tu m'as plu. Ça ne devrait pas changer.   »  Oui tant mieux, je ne devrais pas avoir de mauvaises surprises. Mais bon il m'aurait appris qu'il avait l'habitude de faire des fiestas d'enfer avec tous ses potes ça ne m'aurait pas posé de problèmes. Le détail qui me fait légèrement tiqué ce sont les filles, parce que j'suis pas super fan de ce genre d'activités mais bon. Chaque chose en son temps. Je finis par lui dire que j'avais beau retourner le problème dans tous les sens, je veux juste être avec lui il ne répond rien. J'vais pas mentir que je commence à angoisser même si je ne laisse rien transparaître. Le silence est légèrement pesant. Et il ouvre la bouche. Il ne m'emmènera pas au cinéma, pourquoi il me dit que ? Oh. J'écoute attentivement pour une fois. Je souris parfois, je sais bien qu'il n'est pas romantique, je sais aussi qu'il est macho et qu'il ne fera pas d'efforts particuliers, mais si j'ai l'impression qu'il en a fait énormément depuis qu'on se connait. Je n'ai pas vraiment de surprises énormes. Rien ne me parait insurmontable, sauf peut être, la dernière partie sur les fringues. Des talons ? Il déconne là non ? Si je m'habille comme un mec on va aussi me regarder, enfin s'il veut. On verra bien. Je ne devrais sans doute pas mais je souris et lorsqu'il a fini de parler je l'embrasse avec tendresse. Au bout de plusieurs secondes je me détache. Et plonge mon regard dans le sien. « Bon, et bien si tu veux, même si je ne garantis rien pour tes cigarettes. Dis moi j'suis obligée de brûler toutes mes fringues ou j'pourrais les porter quand même quand on sera enfermé à double tour dans ta tour d'ivoire ? » Je souris légèrement. Oh ça va, il n'a pas dit que je n'avais pas le droit de faire preuve d'un peu d'autodérision quand même. Enfin bon, j'espère qu'il ne croit pas que je vais me transformer en sosie de la parfaite petite épouse quand même, parce qu'il va rapidement s'ennuyer si j'en venais à perdre mon âme.

Dès le début tu lui avais dit que ce n’était pas une bonne idée de s’attacher autant, qu’elle ne devrait pas se retrouver à tenir à toi. Tu l’avais prévenu. C’était vraiment une mauvaise idée. Et tu ne savais pas trop si c’était pire pour toi ou pour elle. Mais qu’importe, la seule chose que tu savais, c’est que tu lui avais dit de ne pas avoir de sentiments, et elle ne t’avait pas écouté. Elle ne t’écoutait jamais. Et ça t’agaçait. Mais c’était aussi sûrement ce qui te plaisait. Bref. « Tant mieux parce que c'est ici que tu m'as plu. Ça ne devrait pas changer.  » Tu soupires un peu, tu n’arrives pas à la comprendre. Il y avait mieux que toi. Partout. Ce n’était pas compliqué à trouver, en plus. Mais non. Elle restait là, sur toi, à insister encore et encore. Et tu savais que ça finirait mal. Qu’elle se lasserait ou quelque chose comme ça. Parce que tu n’étais clairement pas le mec qui sortait tout le temps. Tu restais chez toi, tu allais dans la salle de sport, tu voyais des femmes que tu ne rappelais pas, et surtout, tu ne parlais que très peu. Et encore mieux, tu ne souriais que très rarement. Tu te contentais de te morfondre et de te détester pour ce que tu avais pu faire. Et Monroe, cette Monroe en face de toi, avait envie d’avoir une relation avait cet homme-là. C’était insensé. Alors finalement tu lui énumères toutes les choses qu’elle devra supporter si elle insiste encore. Et tu oublies sûrement plusieurs choses dans ta liste. Peut-être que tu dis tout ça dans l’espoir de la faire fuir. Dans l’espoir qu’elle abandonne, et que de ton côté, tu ne te retrouves pas encore plus accroc à elle. Parce que ça te faisait un peu peur, au fond. Tu n’aimais pas ça. Tu n’aimais pas le fait de l’apprécier comme ça. Il valait mieux que tu restes seul, que tu arrêtes de la voir, pour te rassurer dans l’idée que tu n’avais pas besoin d’elle. Mais non, ça n’avait pas vraiment l’air de la faire changer d’avis, puisqu’elle t’embrasse. Et tes yeux se ferment automatiquement, et ta main se pose sur sa nuque, et tu prolonges quelque peu ce baiser pourtant trop tendre par rapport à ce dont tu avais l’habitude. Mais tu l’embrasses quand même de cette manière. Parce que c’est ce qu’elle t’inspire pour le coup. Et il fallait avouer que ne pas l’avoir embrassé pendant presque deux jours faisait bizarre, en réalité.  « Bon, et bien si tu veux, même si je ne garantis rien pour tes cigarettes. Dis moi j'suis obligée de brûler toutes mes fringues ou j'pourrais les porter quand même quand on sera enfermé à double tour dans ta tour d'ivoire ? » Et voilà que tu lèves les yeux au ciel, tandis que ta main qui se trouvait sur sa nuque se déplace sur sa hanche. Tu secoues la tête de droite un gauche, comme si tu étais désespéré. « Tu ne pourrais pas dire que je ne t’ai pas prévenu.. » Pour l’avoir prévenu, tu l’avais prévenu. Maintes et maintes fois. Ton regard est posé sur elle. T’aimes sûrement trop ses yeux. « T’as éventuellement le droit de garder les fringues normales pour moi. » que tu dis dans un léger sourire. Et n’y pense même pas pour les cigarettes. » Et sur ces mots, tu réduis à nouveau la distance entre vos lèvres pour l’embrasser.

J'comprends pas encore qu'il continue de me mettre en garde, de me dire que j'ai tord d'agir comme ça, ou que je ne devrais pas m'attacher, que ça l'énerve que je lui pique sa cigarette. Pour les premiers j'peux pas vraiment contrôler ce que je ressens pour lui, c'est comme ça, plus les semaines passent et plus il devient important pour moi. Quant au reste et bien c'est parce que ça l'agace justement que je le fais. J'adore le titiller ce n'est pas de ma faute. Mais je pense qu'au fond ça m'énerverait qu'il baisse trop les bras, qu'il arrête de me contredire, j'adore ça j'crois. Non c'est même sûr. J'adore son mauvais caractère autant que le reste je pense. Ça fait parti d'un tout je crois. Au delà de l'attraction physique assez flagrante et assez rapide, à force de le côtoyer parce que c'est sans doute avec lui que j'ai passé le plus de temps ici et bien j'aurais eu le temps de me lasser de tout ça, de lui, de sa façon de se comporter avec moi et avec les autres. Sauf que sa façon de se comporter avec moi à réellement évoluer et si de l'extérieur ce n'est pas forcément flagrant, on peut se poser des questions quant au fait que je sois à ce point attaché et que ce n'est pas le cas et bien c'est faux. Et on a beau dire tout ce qu'on veut, durant ses deux jours j'ai eu le temps de me poser pas mal de questions, j'ai même eu le temps de remettre tout ça en question, sauf que la chose la plus flagrante qui s'est distingué de tout ceci c'est qu'il me manquait atrocement. J'pense qu'il espère me faire peur avec toutes ces choses qu'il me dit. Ça devrait sans doute. Mais de toute façon la moitié des choses je n'en aurais pas voulu. J'supporte pas qu'on me couvre de cadeaux, qu'on me paye des choses sous prétexte qu'on sort ensemble, je peux payer ma bouffe, je n'ai jamais eu envie de déprendre physiquement d'un mec. On s'embrasse, enfin je commence et il le prolonge aussi tendrement que je l'ai débuté. C'est fou ce que ça m'avait manqué tout ça, comme la main sur ma nuque, il le fait tout le temps. Je n'ai pas vraiment envie que ce baiser ne se termine mais il faut bien. Il lève les yeux au ciel face à ma remarque ce qui m'amuse assez à vrai dire. « Tu ne pourrais pas dire que je ne t’ai pas prévenu.. » C'est à mon tour de lever les yeux au ciel, je n'ai pas arrêté de sourire d'ailleurs. « Tu sais bien que je ne t'écoute pas. Parce que tu m'as prévenu que j'allais me lasser de toi et c'est plutôt le contraire qui s'est produit je te signale.   » Et na ! Je ne lui tire pas la langue mais ce n'est pas l'envie qui m'en manque. Il devrait être habitué à ce que je ne l'écoute pas au fond. A force. Enfin je l'écoute un peu, parfois parce que j'ai arrêté de lui parler de sa sœur, je ne crois pas que je le referais d'ailleurs. J'imagine que c'est mieux si je ne sais rien et si je ne le torture pas plus avec cette histoire. Et voilà que nos yeux se croisent encore, je n'ai jamais autant regardé un homme dans les yeux que lui je crois. « T’as éventuellement le droit de garder les fringues normales pour moi. Et le voilà qu'il sourit. C'est trop aimable. Et n’y pense même pas pour les cigarettes. » Je souris à mon tour, et je ne réponds pas parce qu'il m'embrasse. C'est bien aussi, c'est mieux même. Encore une fois je glisse mes mains sur son torse alors que nos lèvres ne semblent plus vouloir se quitter. Mais ça arrive parce qu'il faut évidemment respirer, trop dommage. « Oh j'suis contente, parce que ça m'aurait fait mal au cœur de devoir me séparer de ma robe en papier bulle t'as beau dire qu'elle est moche j'sais que c'est ta préférée. » Mais bien sûr, sa préféré. Enfin j'imagine que ce serait mieux si je ne m'habillais pas. Je ressers un peu l'étreinte de mes jambes autour de son bassin pour être plus proche de lui encore. « Compte tenue de la situation je ne contredirais plus les gens qui diront qu'on est un couple que ça te plaise ou non d'ailleurs. Mais étant donné que j'suis prête à tout plaquer pour toi tu me dois au moins ça non ? Tout ça pour dire qu'il faut que je te demande quelque chose. Quand tu disais que ta vie n'était pas différente hormis ton travail et les filles, tu vas enlever les filles de l'équation quand je serais là n'est-ce pas ?  » Déjà j'ai dit quand je serais là. Il devrait prendre ça en considération. Tout à coup j'suis plus sûr de vouloir connaître la réponse mais bon...

« Tu sais bien que je ne t'écoute pas. Parce que tu m'as prévenu que j'allais me lasser de toi et c'est plutôt le contraire qui s'est produit je te signale. » Et tu soupirs encore une fois, parce que t’as une fois de plus la confirmation qu’elle n’avait pas l’intention d’abandonner. Pourtant tu savais très bien que c’était mieux qu’elle le fasse. Pour elle comme pour toi. Surtout pour elle, sûrement. Tu pourrais faire ce mec égoïste qui laisserait faire les choses et la garderait rien que pour toi parce qu’elle était attachée à toi pendant un certain temps. Tu pourrais faire ça, oui. C’était ce que tu faisais d’habitude. Tu te fichais pas mal de savoir si la femme que tu côtoyais était trop belle, trop intelligente, trop gentille pour toi. Si elle était tombée dans ton filet, et bien tant mieux ; et puis tant pis pour elle si elle se retrouverait à souffrir. Ce n’était pas bien important. Mais là, sans savoir pourquoi – ou plutôt sans vouloir l’admettre – tu ne pouvais pas faire ça. Pas là, pas avec Monroe. Parce que.. «  Tu sais très bien que » Tu t’arrêtes au milieu de ta phrase. Tu n’en reviens pas de ce que tu t’apprêtais à dire. Peut-être valait-il mieux que tu te taises. Oui, sûrement. Et pourtant, tu continues. « que tu mérites mieux que moi. » que tu dis en soupirant un peu. «  Tu peux facilement trouver quelqu’un qui te rendra plus heureuse, et t’as beau dire tout ce que tu veux, tu le sais très bien. » Evidemment qu’elle le savait qu’elle allait être malheureuse en insistant comme ça. Tu n’allais pas la rendre heureuse, et il valait mieux qu’elle s’amourache de quelqu’un d’autre. Parce qu’admettons qu’elle vienne de temps à autre à Paris, et ? Elle finirait par en avoir marre. Tu n’avais pas de vie palpitante, tu faisais régulièrement des crises de colères contre tout et n’importe quoi, tu étais un solitaire. Tout son contraire. Alors, il valait mieux qu’elle reste à Los Angeles. Toi, tu t’en foutais. Enfin, non, pas vraiment. Mais tu pourrais t’y faire. Parce qu’avec un problème de plus ou de moins… qu’importe. Alors, pour une fois, tu n’avais pas fait l’égoïste. Chose qui ne te ressemblait pourtant pas. Mais bon. Tu savais tout simplement que tout ça vous mènerait à rien, et que depuis quelques mois tu n’étais rien d’autres qu’une sorte de loque qui ne s’intéressait à presque rien. Bref. Tu ne sais pas si avec tout ça, tu lui as ouvert les yeux ou non. Elle n’a pas l’air décidé à comprendre, en tout cas. « Oh j'suis contente, parce que ça m'aurait fait mal au cœur de devoir me séparer de ma robe en papier bulle t'as beau dire qu'elle est moche j'sais que c'est ta préférée. » Bah tiens. Tu grimaces, en secouant la tête de droite à gauche. Mon dieu, cette robe. Du grand n’importe quoi. Tu lèves donc les yeux au ciel, comment pouvait-elle penser que c’était ta préférée ? Comment pouvait-elle penser que tu avais une robe préférée tout simplement, en fait ? « Cette robe est immonde, tu devais la brûler. » Heureusement que comme c’était elle qui la portait, ça arrangeait un peu les choses, mais bon. La robe restait complètement moche et bizarre. « Compte tenue de la situation je ne contredirais plus les gens qui diront qu'on est un couple que ça te plaise ou non d'ailleurs. Mais étant donné que j'suis prête à tout plaquer pour toi tu me dois au moins ça non ? Tout ça pour dire qu'il faut que je te demande quelque chose. Quand tu disais que ta vie n'était pas différente hormis ton travail et les filles, tu vas enlever les filles de l'équation quand je serais là n'est-ce pas ? » Ton regard est toujours posé sur elle, et tu arques un sourcil à ses propos. Ça faisait peut être trop d’informations d’un coup, là. Sérieusement ? Bon, déjà tu ne savais pas trop si tu pourrais assumer le fait qu’elle dise que vous étiez en couple. Bon. Quant aux femmes… « Que les choses soient claires, déjà, je ne t’ai jamais demandé de plaquer quoi que ce soit pour moi, je n’ai aucune responsabilité là-dedans. » Oui, il fallait pas qu’elle l’oubli, ça. T’as les sourcils un peu froncés, ce qui ne change pas de d’habitude lorsque quelque chose te dérange. « J’verrai ce que je peux faire pour les filles… » Parce que plus tu t’attachais à quelqu’un, plus tu essayais de trouver un moyen de t’en détacher. Et les autres femmes étaient souvent la solution. Donc bon.

Il y a des choses que je n'arrive pas à contrôler, comme les sentiments que j'éprouve pour Sandro, de toute façon je n'en ai pas envie. Pourquoi je le devrais ? Parce qu'il est moins aimable que la moyenne ? Parce que c'est un solitaire ? Il n'aime pas les gens ? Et alors ? Je les trouve particulièrement chiant aussi les gens. Je suis super chiante moi même, j'dois exaspérer un bon nombre de personne et je m'en fous totalement. Je suis têtue et assez impulsive, d'une façon différente certes mais ça ne changera rien à ce que je peux ressentir. Ce que je désire aussi, je crois que ça n'a jamais été aussi clair dans ma tête. Et à la limite que tout le monde tente de me faire changer d'avis d'accord, que Sandro le fasse aussi parce que bon, ça fait peur tout ça. Je crois que je le chamboule pas mal, moi aussi dans un sens. Mais moi je m'en fous. « Tu sais très bien que » Euh, j'suis pas sûre d'aimer ce qu'il s'apprête à dire parce que le ton de sa voix et son regard, non j'suis pas certaine. « que tu mérites mieux que moi. » Pardon ? Il est vraiment entrain de me dire ça ? Lui ? Je ne suis pas sûre de comprendre. « Tu peux facilement trouver quelqu’un qui te rendra plus heureuse, et t’as beau dire tout ce que tu veux, tu le sais très bien. » Il marque un point, ouais je pourrais sans doute trouver quelqu'un. Quant à savoir s'li me rendra plus heureuse c'est discutable. Bon, je pose mes mains sur son visage et je souris légèrement. « Je n'ai pas envie d'être plus heureuse avec un autre homme, Sandro. Je suis heureuse avec toi, et t'es parfait pour moi, tu sais pourquoi ? Parce que tu es celui que j'aime. » C'est assez bizarre de le dire à voix haute mais c'est la vérité. Je suis amoureuse de lui. Je ne vois pas ce qu'il y a d'étrange dans le fait de vouloir être avec lui. Est-ce que j'ai l'air malheureuse ? Et le fait qu'il puisse se préoccuper de ne pas être assez bien pour moi est assez révélateur je trouve. Il ne me fait pas peur, il ne m'a jamais fait peur. Je n'ai pas peur des excès de violence, de son sale caractère, de sa solitude. Je sais qu'il est mal aussi, mais il n'a pas l'air d'être contre que j'sois là, il ne m'aurait pas donné toutes ces conditions sinon. S'il n'avait pas voulu de moi je n'aurais pas insisté mais j'pense qu'il le veut aussi. J'essaye de détendre un peu l'atmosphère avec ma robe, j'sais qu'elle ne lui plaisait pas et je m'en amuse. Sa réaction tellement prévisible que ça me fait sourire un peu plus. « Cette robe est immonde, tu devais la brûler. » Le pire dans tout ça c'est qu'elle coûte un bras cette robe, elle était sympa, enfin moi elle me plait mais bon. « Tu pourras le faire si tu veux.   » Si ça l'amuse, je m'en fiche c'est juste une robe. Des fringues ce n'est pas grave, je crois que je tiens plus à mes t-shirt de hard rock qu'aux robes à plusieurs centaines de dollars. Je me sens plus à l'aise avec les t-shirts. Et puis bon après j'crois que je parle trop. Comme d'habitude me direz-vous et je m'emballe un peu, mais c'est la preuve que je suis heureuse non ? Du coup j'crois que c'est un peu trop pour lui. « Que les choses soient claires, déjà, je ne t’ai jamais demandé de plaquer quoi que ce soit pour moi, je n’ai aucune responsabilité là-dedans. » Oui bon je le sais. Je passe à nouveau mes bras autour de son cou. « Je sais c'est moi, c'était pas un reproche, juste un moyen de pression mais c'était bête, excuse moi.   » Je ne recommencerais plus. D'ailleurs je l'embrasse assez furtivement. Juste comme ça et je capte à nouveau son regard. « J’verrai ce que je peux faire pour les filles… » Bon très bien, déjà il ne m'a pas envoyé chier, il ne m'a pas dit non. C'est plutôt un bon point. Je hoche la tête, super. Cool. « Je pense que je devrais pouvoir le supporter alors. » J'espère. Oui, enfin on verra pour le moment on est encore là, dans l'aventure, on a le temps de voir ce que ça donnera sur place. Parce que je vais aller le voir, j'vais pas renoncer, j'imagine qu'il le sait. Une fois encore je réduis la distance de nos lèvres pour l'embrasse une nouvelle fois. C'est fou cette obsession que j'ai pour ses lèvres.

Tu ne devrais sûrement pas te préoccuper de ce qu’elle pouvait ressentir, ou de ce qu’elle méritait ou pas. Non, tu ne devrais sûrement pas faire ça. Et pourtant. Tu t’en préoccupais. Et tu savais que ce n’était pas bon signe. Tu savais que tu courais à ta perte. Que vous couriez à votre perte. Il n’y avait rien d’étonnant, vu ton comportement, dans le fait que tu préfères rester seul, et ne te soucier de personne. C’était tellement plus simple. Mais tu ne savais pas quel sorte de sort elle t’avait jeté pour que tu ressentes actuellement tout ce genre de choses. Monroe était une sorcière. Sans aucun doute. Mais bon, ce qui était fait était fait. Mais il ne fallait pas se voiler la face. Elle serait bien plus heureuse avec quelqu’un d’autre, alors il valait mieux qu’elle t’oublie. Quant à toi, le bonheur n’était pas dans le programme pour ces prochaines années. Donc bon. « Je n'ai pas envie d'être plus heureuse avec un autre homme, Sandro. Je suis heureuse avec toi, et t'es parfait pour moi, tu sais pourquoi ? Parce que tu es celui que j'aime. » Parce qu’elle t’aime. Mais t’es presque certain que non, elle ne sera pas heureuse avec toi. C’était évident. Ton regard est planté dans le sien. Dans ses yeux. Comme depuis le début, comme depuis toujours. Elle t’aimait, et ce n’était pas bien. Quant à toi, tu ne voulais pas penser à ce genre de chose. Tu préférais ne pas te porter là-dessus, de peur de savoir ce que tu pouvais bien ressentir pour elle. Tu secoues doucement la tête dans un léger soupire. « Je t’avais pourtant dit de ne pas tomber amoureuse. Ça serait bien si tu m’écoutais parfois. » C’était une sorte de réprimande, oui. Tu avais dû lui dire ça en tout début d’aventure. Si tes souvenirs étaient bons. Tu lui avais dit de ne pas tomber amoureuse de toi. Tu le disais à toutes les femmes. Parce que ça faisait plus de mal que de bien. Pourtant, sur ces paroles, ta main se glisse sur sa nuque pour l’embrasser avec douceur. Ce n’était pas nouveau, tu aimais ses lèvres. Malheureusement un peu trop. Qu’importe. Elle finit par aborder le sujet de sa robe toute moche, là. Celle avec des bulles. Terrible. « Tu pourras le faire si tu veux. » Tu lèves les yeux en l’air. Comme si tu n’avais que ça à faire, de brûler une robe. Après tout, qu’est-ce que ça pouvait lui faire que tu aimes ses fringues ou non ? elle t’avait maintes fois prouvé qu’elle se fichait pas mal de ce que tu disais et ce que tu pensais. Donc bon. « J’vais m’en passer. Je me contenterai de te l’enlever dès que je la vois sur toi. » C’était une solution, aussi. Plus intéressante en plus, la solution. Bref. Tu lui fais comprendre que tu ne lui demandes rien du tout, et si dans quelques mois elle regrette quoi que ce soit, la seule personne à blâmer sera elle. Parce que tu ne faisais qu’accepter. Tu ne lui demandais rien du tout, il fallait que ce soit clair. Rien n’était de ta faute. Vraiment rien. Et lorsque tu dis ça elle passe encore une fois ses bras autour de ton cou, tandis que tes deux mains se déposent sur ses hanches dénudées, la gardant tout contre toi. « Je sais c'est moi, c'était pas un reproche, juste un moyen de pression mais c'était bête, excuse-moi. » Un moyen de pression. Comme si tu allais céder à un quelconque moyen de pression. C’était mal te connaître. Non mais vraiment. « T’as pas intérêt à tout abandonner pour moi de toute manière. » que tu dis finalement. Non, parce que si elle faisait ça, une chose était clair, tu mettrais fin à tout contact. Parce qu’il était hors de question qu’elle gâche quoi que ce soit dans sa vie. Encore moins pour toi. Alors si elle décidait de faire quoi que ce soit où tu ne serais pas d’accord, tu lui ferais tout simplement comprendre que ce ne sera plus possible entre vous deux. Parce que tu ne pouvais pas accepter qu’elle abandonne quoi que ce soit. Qu’elle soit prête ou non  le faire, c’était inadmissible ; Bref. Les femmes. Tu ne lui promets rien. Tout simplement parce que tu n’es même pas sur d’en être capable. Et puis, tu te connais. T’as l’habitude de les enchaîner, les femmes. Et bon, les habitudes de partent pas aussi facilement faut dire. « Je pense que je devrais pouvoir le supporter alors. » T’en es pas  certain. Bon. De toute manière t’as même pas le temps de répondre qu’elle t’embrasse. Et tu le prolonges autant que tu peux, glissant tes mains dans ses cheveux. Une fois vos lèvres séparées, tu colles ton front contre le sien, vos nez se frôlant. C’était bizarre, mais tu étais bien avec elle. C’était beaucoup trop bizarre. Et tu n’arrivais pas à l’admettre, au fond, que tu aimais sa présence. Tu ne pouvais pas l’admettre. Tu étais quelqu’un qui aimait être seul. Quelqu’un qui n’avait besoin de la présence de personne. Surtout pas d’une femme. Tu n’étais pas du genre à t’ouvrir aux gens, à être sociable, à sourire ou bien même à être heureux. Tu n’étais rien de tout ça. « C’est vraiment pas une bonne idée… » que tu finis par murmurer, doucement. Non, tout ça… ça ne sentait pas bon.