Je soupirais ensuite doucement, continuant de caresser sa peau de mes doigts. Son souffle chaud régulier sur ma peau avait des vertus apaisantes et un fin sourire s’étira sur mes fine lèvres puis fermais les yeux. Un frisson me parcourra l’échine en sentant ses mains glisser sous mon t-shirt puis ses caresses dans mon bas du dos. Ma lèvre inférieure s’en vit meurtrie, à présent tiraillée, l’envie soudaine de me jeter sur lui prenant, mes doigts remontant doucement sur sa nuque allèrent se glisser dans ses cheveux, cependant je me faisais, comme qui dirait violence, pour garder contenance. « Dois-je en conclure que tu apprécies ce que tu vois? » rit-il ensuite en se reculant quelque peu, alors que j’affichais un air pseudo-perplexe, réfléchissant à ma réponse. Un compliment y’avait même pas deux secondes et un autre maintenant, ferait beaucoup. Fallait limiter les dégâts, le gonflement de ses chevilles de manière disproportionnée en somme. Et je me contentais de rester plutôt neutre. « Faut croire.. » lui répondis-je malicieuse, un fin sourire dessiné sur les lèvres en haussant légèrement les épaules. « Je dois dire que ce que je vois n'est pas trop mal non plus. » ajouta-t-il en reprenant sa place initiale et je souriais de plus belle. « Pas trop mal tu dis » relevais-je me donnant un air distraite, pendant que mes doigts glissaient comme lascivement sur son bras et que, dans un élan de malice, mes lèvres aillent se poser doucement sur son épaule.

Mes lèvres continuèrent d’effleurer sa peau lascivement alors qu‘une de ses jambes alla s‘emmêler aux miennes, je souris contre sa peau, avant de faire lentement remonter mes lèvres dans son cou. « Disons que je n'ai pas encore eu l'occasion d'en juger ! » dit-il avec une malice qui ne m‘échappa guère, me stoppant dans mon élan et je relevais les yeux perplexe vers lui. « Je crois me rappeler que j'étais déjà dans cette tenue lors de notre dernière petite entrevue privée... C'est à ton tour désormais, je ne trouve pas ça juste! » « Moi aussi d’ailleurs » répondis-je en affichant une moue pseudo-pensive. Ouais, cette nuit là, je ne portais seulement qu’un t-shirt, tout comme là en somme. A chacun son choix. « Puis.. Entre nous, pas de ma faute si tu aimes t’exposer devant moi » fis-je l’air innocente en haussant les épaules esquissant un sourire, alors qu’il s’attela ensuite à me retirer le dit vêtement. J’arquais un sourcil, un fin sourire aux lèvres, loin de me débattre je me laissais faire, l’aidant même à se débarrasser du t-shirt. « Satisfait » lançais-je ensuite en tirant la langue mutine après qu’il eut posé sa joue contre ma poitrine. Et qu’espiègle, une de mes jambes n’aille se dégager habilement, glissant contre la sienne avant d’aller l’enrouler autour de sa taille, l'attirant encore plus contre moi, laissant ma main se perdre dans les courbures de son dos. Tourner autour du pot... C’était si amusant (pour changer).

« Tu pourrais au moins te débattre un peu quand je te déshabilles, je vais finir par en profiter et goûter au krustysutra... » Et j’arquais un sourcil avant d’échapper un rire. « Encore faut-il que je te laisse y goûter » fis-je mutine. Oui, ce n’était pas encore dit que, parce que je le laissais se débarrasser d’un simple bout de tissu, j’allais forcément et facilement le laisser aller plus loin le fourbe. Puis ses doigts vinrent trouver ma hanche, glissèrent parfois subtilement, lentement dans mon dos, je réprimais aussitôt un frisson, ces parties là de mon corps m’étant sensibles puis esquissais un sourire.
J’aimais, non adorais même, jouer. C’était un fait, et bien aveugle celui qui ne l’avait pas encore remarqué. Et en l’occurrence, là, ce petit jeu avec lui, me plaisais bien. Donc pourquoi tout casser en voulant tenter le Diable. Non, je préférais encore jouir de cette situation. Il me sortit de mes cogitations en déposant ses lèvres sur mon menton, je clignais des yeux et affichais un nouveau sourire. Mes doigts remontèrent doucement sur ses bras, toujours autour de ma taille, pour aller caresser sa joue, glissant ensuite sur ses lèvres en faisant lentement le contour n‘allant néanmoins pas plus loin -me trouvant bien sage d'ailleurs- bien qu‘une voix intérieure me hurlait le contraire. Puis mes traitresses de paupières commencèrent à faire des siennes: s’abaissant à plusieurs reprises, de nouveau somnolente, je me fis cependant violence pour les rouvrir, ma jambe glissa ensuite lentement contre la sienne, inconsciemment ou pas dans le but de me rapprocher un peu plus de ce dernier, de retrouver un peu plus la chaleur de son corps avant de laisser ce foutu sommeil m’envahir et finir par dormir dans ses bras.