Quelque chose troubla son sommeil. Il ouvrit les yeux. Il se tourna sur le dos et subit, hébété, la charge de silence. Sa conscience affluait. Conscience d'être, seulement, vierge de toute emprise, comme en apesanteur, hors de toute mémoire. Puis, peu à peu, les lieux imprimaient leur existence, le cernaient et le livraient au présent. La fenêtre était grande ouverte. S'étant assoupi, il était allongé sur l'un des canapés de la bibliothèque, sacre saint du savoir. L'exemplaire de Paradise Lost, de Milton posé sur le torse, il somnolait encore. Une légère bourrasque fit envoler les papiers disposés sur les tables près de la fenêtre. Il se leva, renfermant d'un coup sec l'ouvrage qu'il tenait entre ses mains, puis s'avança vers la fenêtre pour la refermer. La journée touchait à sa fin, c'était la fin de l'après-midi. Il se dirigea vers l'une des étagères recouvertes de livres en tout genre. Il rangea le livre à la partie commençant par la lettre M. M comme dans Milton. Il retroussa les manches de sa chemise blanche et arpenta la pièce à la recherche d'un autre ouvrage à lire. Il tomba par hasard sur les Métamorphoses du poète Ovide et le parcourut avidement, redécouvrant les mythes qui avaient bercé son enfance. Il sentit un regard le transpercer. Il reporta son attention sur la personne qui se tenait face à lui. Il ne la dévisagea que brièvement. Il savait qui c'était. Des cheveux bruns, la peau basanée, des yeux de félin. Cela ne pouvait être que Zoey.  - Connais-tu le mythe de Tirésias ?, lui demanda-t-il d'un ton détaché. Faisant semblant de l'ignorer, il continuait à tourner les pages une à une comme si de rien n'était, jusqu'à ce qu'il trouve ce fameux mythe. Il le relisait tranquillement en fredonnant. Il la regarda à nouveau, un sourire amusé aux lèvres.

Je ne lis pas souvent. J'crois que la dernière fois que j'en ai ouvert un, j'étais en terminal. C'était un livre que je n'avais même pas lu en entier parce qu'il me semblait être bien trop lourd, trop pesant. Il s'agissait pourtant d'un grand auteur, à savoir, Emile Zola et son fameux Germinal. Aujourd'hui pourtant, je me rends à la bibliothèque. Je ne sais pas vraiment ce que je peux y faire étant donné que je n'ai jamais vraiment noué un lien particulier avec la lecture. Je me dis que peut-être, je trouverais un truc sympa à lire puisqu'ici, j'ai du temps à revendre. Trop de temps et j'commence un peu à tourner en rond. Faut que je me trouve une occupation et la lecture est la première chose qui m'est venue à l'esprit aujourd'hui. J'ai envie de me poser dans un coin et de me sentir apaisée alors cela me semble idéal. Pénétrant dans la pièce, j'remarque qu'Orson est là lui aussi. Mon regard se pose sur lui pour ne pas s'en détacher et alors que j'attends qu'il me regarde un minimum, il n'en fut rien. Pourquoi m'ignore-t-il de la sorte ? J'lui ai fais quelque chose ? Hormis ce qui s'est passé dans la salle de bain lors de notre dernière rencontre j'veux dire. «Connais-tu le mythe de Tirésias » me questionne-t-il sans prendre la peine de me regarder. J'suis pas certaine d'apprécier cette attitude et décide de m'asseoir dans l'un des canapés. « Absolument pas. Tu me racontes ? » Je le regarde toujours aussi fixement, j'attends toujours qu'il m'accorde un regard.

Il l'ignorait volontairement, non par dédain mais par malice. Il savait que la candidate ne le supporterait pas. Il attendait, l'observait avec discrétion derrière son livre. Il finit par le ranger dans l'étagère et reposa son regard sur la jeune femme. Elle voulait qu'elle lui raconte le mythe de Tirésias. Il la fixa intensément, un sourire en coin. Ne la quittant pas des yeux, il contourna le canapé où elle était assise pour arriver derrière elle. Il posa ses mains sur les épaules de la jeune femme et commença à masser en douceur ses omoplates. Il entama alors l'histoire sereinement : - Avant de devenir devin, Tirésias s'était transformé en femme. Il garda cette apparence pendant sept ans. L'année d'après, il redevint un homme. Un jour, Jupiter dit à son épouse, Junon que la femme prenait plus de plaisir que l'homme à l'acte sexuel. Il cessa un instant le massage, mettant en suspens sa dernière phrase. Il en profita pour la détendre davantage. Il laissa glisser ses doigts le long des bras de l'anglaise. Ensuite, une de ses mains caressa son cou tandis que l'autre effleura sa mâchoire. Tout en continuant à la toucher, il poursuivit le récit : - Ils demandèrent alors l'avis de Tirésias qui avait de l'expérience des deux sexes. Ce dernier se rangea du côté de Jupiter en expliquant que si le plaisir de l'acte sexuel était divisé en dix parts, la femme en prendrait neuf et l'homme, une seule. Pour punir Tirésias, Junon le rendit aveugle. Jupiter lui offrit alors le don de divination en guise de compensation. Une fois l'histoire terminée, il revint auprès d'elle et prit place à ses côtés. Il n'avait pas raconté ce mythe par hasard. A voire si la jeune femme comprenait là où il voulait en venir. Il approcha son visage du sien en lui souriant d'un air mutin.  - Et toi, tu en penses quoi ?, qu'il murmura d'une voix suave. Ses lèvres vinrent se déposer au creux de son cou et il le parsema de baisers lascifs.

Habituellement, je ne suis pas la nana que les hommes ignorent. Au contraire, je suis la nana que l'on admire à cause de ses grandes gambettes, que l'on dévisage et que l'on envie. Orson ne m'a pourtant pas adressé un seul regard depuis mon entrée dans la pièce et cela ne me plait guère. Il faudrait qu'il m'explique pourquoi il joue de cette façon avec moi. Pourquoi m'ignorer si soudainement. Et alors qu'il me parle d'un certain mythe, je décide de prendre place dans l'un des canapés tout en continuant à le fixer. Ne connaissant rien du mythe qu'il vient d'évoquer, je souhaite qu'il m'en parle et je ne pense pas qu'il souhaite m'en parler sans avoir une raison derrière la tête. C'est un peu comme lorsqu'une fille demande à un mec d'écouter une chanson particulière, elle a toujours un message à faire passer. J'ignore ce qu'Orson cherche à me dire mais je suis prête à l'écouter. Alors qu'il m'ignorait jusque là, l'anglais se levait pour venir se positionner dans mon dos, déposant ses mains sur mes omoplates. Il commença un massage et rapidement apaisée et sereine, un gémissement de soulagement s'échappa de mes lèvres. Y a pas à dire, il sait y faire avec ses mains. Je devais cependant me concentrer sur ses paroles afin de comprendre ce que le candidat souhaitait me dire ou me faire comprendre. «Avant de devenir devin, Tirésias s'était transformé en femme. Il garda cette apparence pendant sept ans. L'année d'après, il redevint un homme. Un jour, Jupiter dit à son épouse, Junon que la femme prenait plus de plaisir que l'homme à l'acte sexuel.» Hum ouais, pour le moment, je ne vais pas le cacher, je suis dans le flou le plus total mais j'attends la suite pour y voir un peu plus clair. Alors que ses mains valsaient doucement et avec élégance sur mes bras, mon cou, ma mâchoire, je me laissais faire. Me sentant subitement bien moins dominante qu'en temps normal. «Ils demandèrent alors l'avis de Tirésias qui avait de l'expérience des deux sexes. Ce dernier se rangea du côté de Jupiter en expliquant que si le plaisir de l'acte sexuel était divisé en dix parts, la femme en prendrait neuf et l'homme, une seule. Pour punir Tirésias, Junon le rendit aveugle. Jupiter lui offrit alors le don de divination en guise de compensation.» Hum. Oui. J'essaie de voir où il veut en venir, même si ça n'est pas chose facile et alors que je m'apprête à le lui demander, celui me devance en voulant avoir mon avis sur la question. «Et toi, tu en penses quoi ?» me questionna-t-il tandis que ses lèvres se déposèrent dans mon cou. Les différents baisers qu'il faisait à cet endroit me faisait particulièrement frissonner mais bien entendu, je ne lui en dirais rien. Le cou est une zone érogène, c'est bien connu. « Je ne sais pas trop. Où est-ce que tu veux en venir avec ça Orson ? » Ma main se déposa alors doucement sur sa cuisse pour remonter le long de celle-ci, tout doucement, sensuellement. Mes yeux de chat le fixant avec attention, j'étais curieuse de voir la réponse qu'il me donnerait. « Je pense simplement que toutes les femmes n'assument pas toujours leur sexualité, je parle de Junon. Mais on est d'accord pour dire que ça n'est pas mon cas » Je savais pas que c'était pas cela qu'il voulait m'entendre dire mais à vrai dire, j'savais pas quoi dire d'autre.« Puis je pense que peut-être, tu ne peux plus te passer de moi» lui dis-je avec humour cette fois, un sourire malicieux accroché à mon visage.

Orson avait affaire à une coquette. A présent, il en était certain. Qu'est-ce que la coquetterie ? On pourrait dire que c'est un comportement qui doit suggérer que le rapprochement sexuel est possible, sans que cette éventualité puisse être perçue comme une certitude. Autrement dit : la coquetterie était une promesse non garantie de coït. La coquetterie était une seconde nature chez elle, une routine insignifiante. Mais elle avait perdu de sa légèreté, elle est forcée, voulue, excessive.  Donc le simple fait de l'ignorer suscitait chez elle de l'irritation. Et il trouvait cela jouissif de souffler le chaud et le froid. Bref, le mythe de Tirésias. Il le lui raconta tout en la massant de façon voluptueuse avant de la rejoindre sur le canapé pour l'interroger sur le récit qu'elle venait d'entendre. Elle lui avoue qu'elle ne voyait pas là où il voulait en venir. Il ne répondit pas. Il se contenta de la dévisager en silence d'un regard espiègle et d'apprécier les caresses sensuelles de la jeune femme sur sa cuisse. Il sentait son regard félin sur lui, usant de ses charmes à l'extrême. Des charmes auxquels il n'était pas insensible. Elle donna son opinion vis-à-vis la réaction de Junon quant à la réponse de Tirésias concernant le sexe. Tout cela pour dire qu'elle assumait complètement sa sexualité. Ce qui le fit rire légèrement. Selon, il ne pouvait plus se passer d'elle. Il arqua un sourcil interrogateur, un sourire au bout des lèvres. Il murmura contre son oreille : - Je vous trouve bien présomptueuse, ma chère. Elle pensait sans doute que cela était gagné d'avance. Elle se trompait. Il comptait encore la faire languir jusqu'à ce que cela soit le moment propice pour jouer les débauchés. Bien qu'il la désirait toujours, il espérait prolonger le jeu de séduction encore longtemps. C'était sa façon à lui de se divertir et de prendre du plaisir. Il trouvait que cela manquait cruellement d'érotisme dans le coin. Il se mit à caresser les lèvres de la métisse de ses doigts. - Je réitère la question. Selon toi, l'orgasme est-il plus intense chez la femme que chez l'homme ? Le mythe parlait bel et bien de l'orgasme féminin. Enfin, c'était son impression. Il était curieux de connaître sa réponse. Une manière  subtile de parler de sexualité et ce, sans vulgarité tout en s'apprivoisant. Il n'y avait rien de plus érotique que cela, n'est-ce pas ? Il en profita de ce temps de réflexion pour l'attirer à lui en douceur pour qu'il n'y ait plus aucun espace entre eux.

Orson se montre joueur avec moi, d'abord il m'ignore et la seconde d'après, alors qu'il me raconte un mythe sur un certain Tirésias, ses mains se déposent sur mes épaules pour m'offrir un massage que beaucoup jalouseraient. Je ne suis pas habitué à ce genre de comportement. Je ne suis pas certaine d'apprécier sa façon de se comporter, tout simplement parce qu'il s'agit de ma façon de faire. Habituellement, c'est moi qui joue avec les hommes. C'est moi qui me fait languir auprès de ceux-ci et pas l'inverse ! Il me perturbe un peu. Je prends cependant sur moi et entre malgré tout dans son jeu. J'écoute l'histoire qu'il a à me raconter et cherche même à savoir où il veut en venir.  J'ai bien compris l'histoire de ce pauvre homme, par contre, je ne comprends pas ce qu'il veut que je lui réponde à cela. Je me mors doucement la lèvre inférieure alors que ses mains quittent mes omoplates et que celui-ci vient prendre place à côté de moi. Il réagit rapidement à ce que je viens de dire par rapport au fait qu'il ne peut peut-être plus se passer de moi. «Je vous trouve bien présomptueuse, ma chère. » Un sourire séducteur naquit au bord de mes lèvres tandis que ses doigts caressaient sensuellement celles-ci. Même si je n'étais pas habituée à ce genre de comportement, je commençais à y prendre goût. Il savait comment y faire pour se faire désirer, en tout cas, cela marchait à la perfection avec moi. « Ce n'était qu'une hypothèse mon cher» Lui répondis-je sur le même ton que le sien. Cherchant à reprendre le contrôle de la situation, ma main se baladait inlassablement le long de sa cuisse. Je n'hésitais d'ailleurs pas à monter de plus en plus haut en direction de son entre-jambe. «Je réitère la question. Selon toi, l'orgasme est-il plus intense chez la femme que chez l'homme ?» Bonne question. Je ne me l'étais jamais vraiment posé mais puisqu'il désirait une réponse, je décidais quant à moi de prendre quelques secondes pour lui donner la réponse qui me semblait la plus correcte, la plus sincère. Bien entendu, j'avais remarqué qu'il me rapprochait de lui, qu'il entraînait mon corps au plus proche de lui afin que la distance soit réduite au maximum. Encore une fois, cela n'était pas pour me déplaire. « Je pense que l'homme atteint plus facilement l'orgasme que la femme, plus souvent également. Par contre, lorsqu'un homme sait y faire, lorsqu'il sait donner du plaisir à une femme et que celle-ci en a un et qu'elle ne simule pas, l'orgasme est bien plus intense pour elle.» Lui avais-je alors calmement exposé tandis que je rapprochais mon visage de sa nuque. A mon tour, j'y déposais un baiser, puis un autre. Je remontais doucement le long de sa mâchoire pour finalement capturer ses lèvres pour partager avec lui un baiser enflammé.

En plus d'être coquette, c'était une dominatrice. Ce qui rendait le jeu de séduction d'autant plus attrayant à ses yeux. A ce jeu-là, Orson n'était pas en reste et se sentait. Il avait un certain ascendant sur elle à en témoigner la réaction qu'avait suscité Orson en l'ignorant volontairement. Il n'hésiterait pas à la repousser si l'occasion se donnait à lui de le faire. Pour l'heure, il continuait à jouer avec ses nerfs jusqu'à ce qu'elle craque. En revanche, il savait également qu'elle ne se laisserait pas faire. Elle le pensait déjà mordu d'elle. Mais il n'en était rien. Une remarque un tantinet présomptueuse à son goût alors que ce n'était qu'une hypothèse, selon elle. Il haussa un sourcil inquisiteur sans se départir de son sourire enjôleur. - Vraiment ?, rétorqua-t-il avec malice. Il aurait dit le contraire, au vue de certains regards échangés qui ne trompaient guère personne. Il nota tout de même l'effort considérable qu'elle déployait pour amener la situation à son avantage. Une tentative presque vouée à l'échec, cela dit car il resta de marbre face à ces caresses de plus en plus entreprenantes sur sa cuisse jusqu'à à atteindre un zone des plus sensibles de son anatomie, c'est-à-dire son entre-jambe. Il admirait son aplomb, son culot à tel point qu'il lui offrait la chance de rattraper son retard, car il menait le jeu jusqu'ici. En attendant, il reposa la question de façon plus compréhensible - et disons - de manière plus directe puisque la situation l'exigeait. L'orgasme féminin était-il plus intense que celui du mâle ? Etant lui-même un homme, il voulait connaître l'opinion de sa camarade vis-à-vis cela. Elle lui expliqua que l'homme jouissait plus rapidement que la femme. Néanmoins, si l'homme savait si prendre, alors l'orgasme sera d'autant plus fort. Une réponse à laquelle il ne pouvait que se ranger car il était du même avis. Sans s'y attendre, elle recouvrit son cou de baisers avant de capturer ses lèvres avec ardeur. Il laissa faire et lui rendit rapidement le baiser qu'il prolongea par la suite. Sa main vint agripper délicatement sa cuisse qu'il caressant, les doigts s'enfonçant dans sa chair. Pressant le corps contre le sien, il parvint à l'allonger sur le canapé sans aucune résistance de sa part. Il interrompit le baiser un court instant, plantant son regard dans le sien. Il lui murmura d'une voix suave : - Que pourrais-je faire pour te satisfaire ? Autant rendre cette échange encore plus ludique qu'elle ne l'était. A savoir que l'un prendrait du plaisir tandis que l'autre le regarderait atteindre ce plaisir avec une certaine satisfaction.

Intimement, je prie pour que personne n'entre dans cette pièce. Je ne voudrais pas que l'on soit interrompus alors que ça pue le sexe à plein nez. Orson me désire et je le sais, sinon il n'agirait pas de la sorte avec moi. Même si en ce moment, c'est lui qui domine la situation, je sais intérieurement que j'ai déjà gagné une chose, il s'intéresse à moi. Ne pas laisser un homme insensible, c'est tout un travail et après la décoration, c'est sans aucun doute ce que je fais le mieux au monde. Je suis une professionnelle de la séduction, un véritable ouragan de désir. En tout cas, c'est ce que j'ai déjà pu entendre à mon sujet. Je ne m'en vanterai pas cependant, parce que cela me ferait perdre tout mon charme et un peu de cette innocence que je feinte par moment. Orson me trouve présomptueuse de penser qu'il ne peut déjà plus se passer de moi, or nous savons tout deux que c'est la vérité. Bien entendu, je ne lui demande pas de l'admettre aussi facilement, mais il peut me le montrer cependant. Certains gestes, certaines façons d'agir ne trompent pas. Puis ne voulant pas me montrer trop sûre de moi, je prétends qu'il s'agit d'une simple hypothèse. «Vraiment ?» Mes doigts qui couraient le long de sa cuisse, remontèrent alors doucement vers le torse du candidat pour jouer sur celui-ci. Je ne passais pas encore sous ses vêtements, me contentant de rester en surface pour le moment. Mon regard se pointa dans celui d'Orson et un sourire, une fois de plus séducteur, prit place sur mon visage. Orson était désormais un habitué à ce sourire et j'espérais sincèrement qu'il ne s'en lasserait pas avant un moment. « A toi de me le dire » murmurais-je alors d'une voix chaude au creux de son oreille. Orson m'avait également posé une question concernant l'orgasme. Ayant prit le temps de réfléchir un moment, j'avais décidé d'être honnête avec lui et de lui dire, tout ce que je pensais savoir sur le sujet. Cette discussion m'ouvrait d'ailleurs l'appétit - et là, je parle de l'appétit sexuel bien entendu. Rapidement, je tentais de reprendre les choses en main, mes lèvres capturant les siennes pour l'embrasser fougueusement. L'anglais était réceptif à ce genre d'échange, si bien que le baiser fût prolongé, amélioré et que celui parvint assez facilement à me coucher sur le dos, parvenant une fois de plus à se montrer supérieur à moi. «Que pourrais-je faire pour te satisfaire ?» Le même sourire coquin que tout à l'heure était toujours là. Sensuellement, je me mordais la lèvres inférieures tandis que j'agrippais la nuque du candidat pour le rapprocher d'avantages de moi. « Tu le sais très bien ce que je veux ... Je veux que tu me fasses du bien. » Murmurais-je de la façon la plus sexy que je pouvais.