Eibhlin a pisté la tignasse brune de Pavel. Elle laisse une marge entre eux pour ne pas avoir l’air de la nana qui le suit depuis un moment. Alors que c’est précisément le cas… Il s’arrête à la salle de musique, bien… Elle a une excuse. Si elle n’avait pas été musicienne, ça aurait paru bizarre de la voir là, mais en réalité non. Puisqu’elle est musicienne. Au pire, elle pourra même jouer pour l’en convaincre. Alors elle arrive dans la salle de musique, doucement. Pieds nus. Il est là, assis devant le piano. Il ne joue pas, mais elle n’a pas envie de faire semblant d’avoir envie de jouer non plus. « Hey. » Qu’elle dit en s’approchant doucement de lui, avant de se poser à côté de lui, sur le tabouret devant le piano. Elle est affreusement calme. Ca ne lui ressemble évidemment pas, non, pas à elle et surtout pas maintenant. Enfin cette semaine. Elle est nominée d’office et ça lui fout quand même la rage quoi… Elle n’arrive pas à savoir si c’est pire que sa première nomination. Quand même, quel est le plus rageant ? Se faire nominer d’office par une roulette et par sa propre faute ou par un gars à qui elle n’a strictement rien fait et qui ne la connait même pas. D’ailleurs en parlant de ça – parce qu’il était question de ça - elle tourne sa tête lentement en direction de Paquito. « Ton prénom c’est Pavel… Así que usted habla español, ¿verdad? » Qu’elle dit, toujours aussi posément. Elle le déduit assez facilement. Ca ne veut rien dire après tout, mais elle espère que oui, parce qu’elle ne lui laisse pas le temps de répondre qu’elle continue. En espagnol : « Creo que me da miedo ser nominados ahora ... Tengo miedo de ir ... » En gros, elle dit avoir peur de partir et c’est par honte qu’elle le dit en espagnol. Ouai, finalement elle a honte de quelque chose… Ce qu’elle n’avouera jamais d’ailleurs… Elle se dit quand la moitié des gens ne comprendront pas et que, donc, ils ne pourront pas se moquer de ses doutes et de ce coup de flippe. Elle espère, ça aussi, en tout cas. « Y yo no sé por qué ... Por cierto ... ¿Por qué tengo miedo de ser eliminado? ... » Ni pourquoi elle a besoin d’en parler à quelqu’un. Et ce n’est pourtant pas pour ça qu’elle est là devant lui. Enfin c’est la genèse de tout ça, ou une concrétisation qu’elle pensait réaliser plus tard que ça. Mais ça semble être pressant… « Bref, je… » Elle fait une moue, un peu grimaçante, avant de finir par lui demander : « Est-ce que t’as proposition de la semaine tient toujours ?... J’ai envie de sensation forte au cas où… » Au cas où elle s’en irait. Elle parle bien de baiser avec lui, évidemment…

Elle parle espagnol, persuadée qu’il est hispanique. Non, mieux, espagnol carrément. Oh il aurait pu être portugais aussi et elle sait également parler cette langue. Enfin elle le voyait bien espagnol ou venant d’un pays d’Amérique Latin du genre, le Brésil. Il n’en est rien. Il la stoppe. Elle le regarde, un peu bizarrement se demandant pourquoi il l’arrête. Elle comprend à ce moment là qu’il n’a rien comprit à ce qu’elle a dit et il confirme : Il ne parle pas un mot d’espagnol, il ne maîtrise pas la langue. Elle fronce les sourcils, étonnée d’entendre ça. Elle ne le voit franchement pas autrement, mais il faut croire que si. Elle souffle. Elle vient de parler pour rien et ça la saoule un peu… Mais en y réfléchissant un peu mieux, ce n’est plus si grave au final. Il n’a rien entendu et ce n’est pas plus mal : elle ne passera pas pour une sensible, pas trop sûre d’elle pour le coup. Et comme elle ne compte pas le répéter… Il s’arrête quand même sur le fait qu’elle parle bien. « Ouai. J’suis étudiante en langues… J’parle plusieurs langue, du style bah le français, l’espagnol, le russe, le chinois… Entre autres… » Elle pourrait se vanter, faire l’énumération des langues qu’elle parle, de celles qu’elle comprend et celles encore dont elle connaît quelques notions. Ce serait beaucoup trop long, ennuyeux et surtout, elle perdrait de vu la chose qui l’a fait le suivre quelques dizaine de minutes plus tôt. Elle finalement le truc. Pour le coup, ça semble comme le coup d’une dernière fois. Avant de crever. Elle se prépare. Au pire, elle s’en va et elle l’aura fait avec lui. Elle aura la confirmation qu’elle préfère les nanas – parce que c’est comme ça qu’elle le voit – et puis c’est tout. Au mieux elle reste dimanche et elle vivra avec le fait qu’elle l’ait fait avec Paquito, sans aucune et aucun regret parce qu’elle en avait étrangement envie. Elle est totalement certaine que ça ne changera absolument rien entre eux ; qu’il n’y aura pas cette ambigüité qu’ont parfois deux amis qui finissent par coucher ensemble. Mais on ne sait jamais. Peut-être qu’il aurait pu s’être passé quelque chose en lui qui fait qu’il ne veut plus le faire. Si ça avait été le cas, elle aurait le de le traiter de lopette, mais ce n’est pas le cas. Pavel ne change pas « sa parole », puisqu’il affirme que ça tient toujours. Parfait. Elle pense que c’est parfait. Un sourire timide vient tendre les lèvres d’Eibhlin ; timide oui, parce qu’elle sait qu’elle ne maîtrise pas tout ça. Si c’est avec une nana, oui, mais pas avec un mec. Et puis parce qu’il se rapproche d’elle. Enfin il approche son visage, rien que ça. Elle le regarde en silence. Ses yeux descendent sur ses lèvres. Elle pince, puis mordille les siennes. Elle ne fait pas sa timide bien longtemps. Elle tend son cou pour franchir les quelques centimètres qui restent entre leur visage et elle vient mêler ses lèvres à celles de Pavel. Parce qu’il ne semble pas vouloir se mouiller. Alors elle fait comme elle le ferait avec une nana quoi, bien que ce soit sensiblement différent. C’est le début qui est difficile à prendre. C’est vrai que la différence se fait ressentir quand même pas mal, même si en passant l’une de ses mains dans ses cheveux, elle peut croire à un baiser échanger avec une nana. Mais non. Elle n’arrive pas, malgré elle, à se concentrer. Alors elle décolle ses lèvres des siennes. Elle grimace. Mais ça serait mal connaître Eibhlin de penser qu’elle pourrait en rester là. Elle ne réfléchit pas. Elle se lève deux secondes pour venir s’asseoir à califourchon sur Pavel, qu’elle vient embrasser à nouveau. Avec la totale : langue, passion et caresses. Enfin. Elle laisse ses mains dans sa nuque qu’elle effleure. Elle passe également l’une de ses mains sur sa joue, puis elle la fait glisser le long de son cou, pour venir échouer sur son torse. Putain. Maintenant elle est ok avec l’idée d’embrasser avec un mec, mais elle a encire des réflexes de lesbiennes. Parce que descendre sa main ainsi, c’est pour venir peloter les seins d’une nana, mais ceux d’un mec. Bref, c’est ce qu’elle peut faire de mieux pour commencer et c’est ce qu’elle a envie de faire. Après tout, c’est lui qui doit la rendre bi…

« J’suis pas si conne que j’en ai l’air… » Elle sourit. Personnellement, elle ne s’est jamais trouve conne même, au contraire. Elle ne dit pas qu’elle parle plein de langues à merveille. Au contraire, elle se vante beaucoup parce qu’elle ne fait que balbutier une bonne moitié, mais ça doit être déjà beaucoup mieux que lui (il a l’air tellement étonné par cette révélation). Par exemple le chinois : elle ne connaît que quelques mots et serait sûrement incapable de tenir une bonne conversation… Ce n’est pas ça le plus intéressant. Elle a juste envie de baiser avec lui, au final. Elle ne le dit pas clairement, mais c’est le cas. Juste pour s’assurer d’avoir eu ce dont elle a droit et surtout, pour avoir le plaisir qu’elle n’a toujours pas eu… Tant de semaines d’abstinence, c’est beaucoup trop en y réfléchissant. C’est pour ça qu’arrivé un moment, elle ne réfléchit plus aux différences entre mâles et femelle et si pour le coup, elle préfère l’un ou l’autre. Elle se laisse aller entre ses mains, certaines qu’il sait au moins donné du plaisir. Elle grimpe sur lui, l’embrasse, commence à le caresser. Comme elle en a l’habitude de faire. Elle le laisse également faire : elle se laisse partiellement déshabiller, pinçant sa lèvre inférieure en le regardant se dévêtir également. Très peu. Juste leurs hauts. Eibhlin sourit, quand Paquito revient à la charge. Il lui bouffe littéralement ses lèvres, quand elle sent une chose froide entre ses cuisses. Elle sursaute légèrement sous l’effet de surprise, mais rapidement elle en sourit. Tout en l’embrassant toujours. C’est agréable et évidemment qu’elle aime ça. Quelle lesbienne n’aime pas se faire caresser la chatte ? Pendant ce temps-là, elle détache son soutien-gorge qu’elle envoie valser un peu plus loin. Elle fini par rompre leurs lèvres, et en posant ses mains sur sa nuque, elle guide les lèvres de Pavel jusqu’à son cou, puis ses seins. Elle se penche un peu en arrière pour lui laisser toute la place de le faire. Elle souffle. De plaisir. Elle ne s’en cache pas : c’est bon. Elle en veut effectivement plus. Elle prend sa main et le guide également à ce niveau là, lui proposant d’y aller un peu plus fort, tandis que de son autre main, elle essaye avec un peu de mal de le défaire de son pantalon. Pour pouvoir avoir accès à sa bite, bah ouai. Ok elle adore qu’on lui procure du plaisir sans en donner en retour, mais pour le coup c’est le juste retour des choses. Quand même, elle ne va pas le priver de préliminaires non plus. Alors elle laisse glisser sa mains sur son sexe, formant déjà des vas et viens. Pas maladroits. Mais pas tant intéressé que ça, parce qu'effectivement ce n'est pas la partie qui l'intéresse le plus... Non, évidemment que non. Ce qu'elle veut, c'est passer à autre chose de plus... Profond...

Eibhlin a un peu de mal à l’admettre, mais finalement ouai ça lui plaît bien de le faire avec un mec. Non, non pas qu’elle est dans l’idée de revenir vers les mecs et il lui en faudra beaucoup plus pour l’en convaincre, mais une fois de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Et puis elle estime être tombée sur l’un des mieux pour se faire culbuter. En tout cas, il ne la déçoit pas jusque là. Il obéit bien en plus : alors qu’elle lui fait comprendre par sa gestuelle qu’elle veut qu’il s’occuper de seins, il ne se fait pas prié et les cajole de multiples manières. Pendant se temps, elle lâche des râles. Petits, un peu plus appuyé parfois… Elle n’a pas honte de ça non plus, de lui montrer qu’elle y prend du plaisir. En même temps, ils font ça pour ça… Pour prendre du plaisir… Lui aussi, il en prend, quand elle daigne lui toucher la queue pour faire quelques mouvements de va et viens à celle-ci. Et puis elle laisse Pavel la déshabiller entièrement. Elle n’est pas pudique. Elle aime son corps. Comme lui, sûrement… Et puis décidément, il se dévoue et envoie le paquet : elle ne va pas s’en plaindre. C’est comme ça qu’elle aime faire l’amour. Quand elle se sent une position de dominatrice, même si ici, elle préfère savoir que c’est Pavel qui prend les initiatives. Mais il ne faut pas qu’il s’attende à ce qu’elle en face de même : sa queue n’entrera pas en contact avec sa bouche. À défaut de devenir eunuque la seconde suivant… C’est pas Danaé non plus… Parce qu’il descend rapidement vers son vagin. Elle le regarde faire, un sourire se dessinant sur ses lèvres. Elle aime ça, évidemment. Elle aime le faire aux autres nanas, mais elle encore plus qu’on le lui fasse… Il la regarde à son tour. Elle arque un sourcil en guise de réponse : une sorte de qu’est-ce que t’attends et de lances-toi, je suis prête. Elle fait juste un pas en arrière, pour s’asseoir sur le piano. Être mieux installée. Ses mains s’engouffrent aussi dans les cheveux de Pavel pour l’accompagner. Ouai, au cas où il ne serait pas comment faire… Elle le laisse faire quand même. Parce qu’il sait y faire. Elle le voit bien là. D’ailleurs, les premières sensations se font ressentir. Ses mains se resserrent doucement sur les cheveux de son donneur de plaisir. Des râles passent la barrière de ses lèvres, qu’elle humidifie en passant sa langue dessus. Tout ce qu’elle peut faire là, c’est fermer les yeux et en profiter un max… C’est super, elle ne peut pas le nier, mais ce n’est pas ce qu’elle souhaite le plus de leur rapprochement. Oh bah non. Ca, une nana peut le lui faire aussi. Autrement dit, ça ne la rendra pas bi, même si elle peut saluer le fait que les mecs peuvent faire ça très bien également. Non elle veut un contact plus intime encore. Alors, elle laisse glisser ses mains doucement contre le visage de Paquito, pour le faire se relever et que son visage arrive à la hauteur du sien. Elle l’embrasse ; assez fougueusement et langoureusement à la fois. Avant de plonger ses yeux dans les siens, pour le regarder, tout simplement. Elle estime quelle le fait d’une manière assez équivoque. Comme lui qui demande la permission de la lécher, elle, elle lui demande de la pénétrer, tout simplement.