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L'ambiance de Noël dans le nid n'a pas grand chose à voir avec ce qu'il vit chez lui, à l'évidence les Noëls suédois sont pas du tout semblables aux Noëls irlandais. Lorsqu'il est dans la famille du côté de sa mère les fêtes sont bien plus normales, le vrai Noël américain. Ne pas avoir son mari et sa fille pour préparer le sapin, se dire qu'ils l'ont fait sans lui, le rend maussade mais il ne peut pas continuer ainsi. Comme l'a dit Khadija, Mei ne comprendrait pas si elle voyait son père malheureux à la télé, et puis il ne peut pas passer une dizaine de semaines maximum à déprimer. Il les reverra en temps voulu. S'il a fait l'effort de s'habiller correctement, c'est uniquement parce que Noël a un certain standing dans son éducation et que venir habillé n'importe comment, même pour préparer le sapin et profiter d'un buffet ne lui serait jamais venu à l'esprit. Niveau décoration, il a pris une boule dorée qu'il a décorée d'un gros #FL15 en paillettes rouges, le résultat n'est pas génial -Lloyd n'est pas vraiment un artiste dans l'âme- mais ça fera l'affaire. L'accrochant à une branche tout en bas, une de celles que tout le monde oublie parce qu'on ne la voit presque pas, il juge d'un œil rapide son travail. Pas très convaincu mais qu'importe. Alors qu'il va pour se diriger vers le groupe @Sara demande de l'aide. Elle est pas bien grande, elle doit faire vingt bon centimètres de moins que lui et elle a de l'ambition. @Khadija propose un tabouret mais Lloyd trouve que ça gâcherait un peu l'idée de Noël et @Pablo semble pas en condition physique de l'aider, alors s'incrustant dans la conversation, Lloyd décide de faire une bonne action. Pour une fois. « Ecarte un peu les jambes, j'te prends sur mes épaules. » qu'il dit alors à la jeune femme, avant de la porter comme il porte Mei quand elle n'a plus envie de marcher en ville et qu'ils n'ont pas fini leurs courses. La différence de poids est notable, les seize kilos de sa môme sont loin à ce moment là malgré la silhouette fine de l'hôtesse de l'air. Il laisse à Sara le temps d'accrocher ses cheveux d'ange avant de la reposer à terre. Une fois que la fille qui vit dans des avions a de nouveau les pieds au sol, il se retourne vers les autres camarades qui ont accroché des décorations et leur demande : « Est-ce que je peux vous proposer un petit-four ? Moi je reste loin d'eux depuis le prime... » plaisante-t-il en faisant référence à son « action » lors du précédent prime.