Bien, voila qu'il me lançait un nouveau défis. Affichant un sourire, je l'observais durant quelques secondes. Il voulait que je danse ? Vraiment ? Je m'étais embarquée dans quelque chose où je ne pouvais plus reculer: je me devais, plus à moi même qu'à Leone, de jouer le jeu jusqu'au bout. Et j'ignorais totallement le style de danse que dansait Mata Hari. Oh, bien sur, j'avais vu des photos, ce genre de choses, et comme je l'ai déjà dit: je la voyais plus danser comme Salomé, dans la bible (une sorte de danse orientale) plutôt qu'autre chose. Soit, je ferais quelque chose dans ce genre là. J'étais confiante sur ce point: la danse n'était pas un problème. Par contre, je ne savais pas faire la danse du ventre, il allait devoir s'en passer. Il se contentera de balancements de hanches et autre petites mouvements. Le voyant s'installer, je voyais bien à quel point il prenait un malin plaisir à me mettre à l'épreuve. Mais je ne comptais pas me laisser abattre. La musique de fond continuait de tourner et, par chance, une chanson passa, me laissant le loisir de danser. De la chance, ou oeuvre de la prod' ? J'en savais rien, et je m'en contre fichais. Quoi qu'il en soit, ça tombait à pic.



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Je me dirigeais alors vers la petite table du salon, retiré ce qu'il s'y trouvait en posant le tout et sol et montant dessus (j'espère juste que ce soit assez solide ; haha). Me positionnant dos à Leone, je commençais de longs mouvements du bassin lents pour l'intro, puis, lorsque la musique alla plus vite, je secouais le tout non sans applications. Les paroles commençaient et je me retournais. Alors, me laissant transporter par la musique, je dansais. Fixant le jeune homme, mes bras ondulaient ainsi que mon corps au rythme de la musique. Puis, un moment plus lent et je recommençais mes mouvements lents du bassion comme au début. Le refrain sonnant, je descendis de la table m'avançant à petits pas vers lui tout en dansant. Et je répétais les gestes, ne faisant plus attention à l'assemblée me tournant, jouant de mes formes, plantant mon regard dans le siens, m'approchant, frôlant ses lèvres puis reculant. J'y prenais un malin plaisir et j'étais fière de moi car je pensais cela tout à fait réussi. Oh, je ne comptais pas faire ça tous les jours, mais j'espèrais qu'il soit un minimum impressioné puisque c'était mon but: lui prouver que je n'étais pas celle qu'il pensait, au fond. La chanson se termina alors que je m'étais lentement accroupie face à lui, mes deux mains posés sur ses genoux. Puis, me relevant, je lui souris. Je n'ajoutais rien. Je n'attendais pas de compliments de sa part, juste peut-être un nouveau défis, quelque chose comme ça. J'étais prête à tout relever.

Je venais de rejoindre Robbie qui était mon partenaire de soirée, mais aussi mon ex-partenaire de ce début d'aventure et Léone avec qui j'avais brièvement parlé une fois. Je saluai ceux-ci faisant remarquer à Robbie qu'il était ce soir l'objet de mes fantasmes. Un pilote. Pourquoi un pilote ? Et bien pourquoi pas j'ai envie de dire. Je ne trouvais rien de sexy aux policiers mais alors les pilotes ... Miam. Quelques minutes plus tard à peine Léone nous quittait pour rejoindre Charlie, elle-même déguisée en Mata Hari. Originale. Ça ne m'étonnais pas de la part de ce bon vieux Léone en fait. Enfin soit, mon regard s'était déporté une courte seconde pour venir se reposer sur Robbie.

« Je te retourne le compliment ... Tu devrais changer de carrière et faire pilote. J'ai toujours rêvé de m'envoyer en l'air dans les deux sens du terme en même temps. »

Lui avais-je alors dit un léger sourire aux lèvres en me mordillant doucement la lèvre. Bon, c'était un peu la vérité. Un peu. J'écoutai ensuite ses paroles, c'est vrai que j'avais affirmé ne pas être spécialement attiré par l'un des hommes de la maison mais ceux-ci ne cherchaient pas non plus à m'attirer pour tout dire. J'attrapai alors le col de son costume pour porter mes lèvres à ses oreilles.

«Ha bon, tu es vexé mais tu as toutes les clés en main pour me faire changer d'avis pourtant. »

Je le lâchai alors, reculant légèrement afin de remettre un peu d'espace entres nous. Après tout, il ne pouvait que m'attirer ainsi vêtu.

Soirée dédiée à nos fantasmes. Cette nouvelle me fis sourire tant elle promettait d'être exceptionnelle, ou pas d'ailleurs, malgré qu'elle m'eut forcé de sonder mon esprit et mes "désirs" pour trouver LE truc. Bref. Maintenant, j'étais presque impatiente de savoir qui serait le candidat qui fera de ce fantasme une réalité. Tout en me triturant l'esprit pour savoir lequel, a mon tour, je devrais incarner.
18h. Annonce, enfin, de l'ange jouflu. Un sourire aux lèvres, j'écoutais jusqu'à ce que j'entende que Cassandre serait "mon Adam" pour la soirée, tout autant que je serais une militaire dite "sexy" puis ne pus retenir un rire. J'allais ensuite dans la pièce ou étaient entreposé nos dit "costumes" pour la soirée et attrapais le mien en filant à l'étage. Un short et un top court -hum, leur manquait du tissu or what...- que j'enfilais avant de poser une sorte de casquette/képi sur ma tête tout cela aux couleur kaki avant de chausser des boots noir. Je me dirigeais ensuite dans le salon, attrapais un verre a la volée avant d'entendre quelqu'un crier mon prenom. Surprise je fis volte-face et ris en voyant un Cassandre mal a l'aise dans sa tenue d'Adam. Magnifique fantasme n'est ce pas fis-je taquine en lui lançant un clin d'oeil amusée. et tu as vu le tiens ! m'exclamais-je en tournoyant sur moi même. ...un joli stéréotype continuais-je un sourire amusé aux lèvres. Tu dois être le genre "dominé" toi concluais-je pseudo pensive avant de me poster devant lui, prenant un air sévère. Aller, GARDE A VOUS "SOLDAT" ! m'exclamais-je d'un ton dur, réprimant un nouveau sourire.

Tout le monde semblait se prendre au jeu. L'ambiance était sans doute un brin étrange, Franz et Alice avaient lancé la tendance et se tripotant sans gêne. Cela pouvait paraître un brin gênant si, maintenant, les autres habitants n'en faisaient pas autant. Robbie n'était pas du genre à s'exposer ainsi sur demande. Seulement, le choix de sa partenaire, s'il ne s'y était pas attendu, se révélait être particulièrement judicieux. Même si la vie avec Ashley avait présenté quelques avantages, il fallait bien avouer que le fait d'être en compagnie de Maxime était peut être plus original et inattendu. Un large sourire aux lèvres, le mannequin commença par répondre. « Mais, tu sais, le pilote conduit, il n'est pas sensé faire autre chose. Je vois que tu aimes vivre dangereusement... » Bon, le jeune homme ne prendra jamais l'avion avec Maxime, si c'était pour que le pilote ne soit pas capable de se concentrer, hein ! Remarquant bien le petit jeu que tentait d'installer sa camarade, le Londonien s'approcha un peu d'elle. « Tu sais, je vais devoir partir loin, très loin avec mon avion... tu ne peux pas me laisser sur ma faim, n'est ce pas ? » Puis, plantant son regard dans celui de sa charmante interlocutrice, plutôt par défi, il poursuivit. « Toi qui aime vivre dangereusement, que dirais tu si je faisais... ça. » Et il lui déposa un baiser dans le cou. Rien de bien choquant, après le scandale de BJ, mieux valait y aller en douceur.

C’était presque trop facile, Charlie ne lui montra aucune résistance. Bien sûr il ne manqua rien au spectacle qu’elle lui offrit. Elle avait commencé par danser sur la table avant de finir sa chorégraphie improvisée accroupie devant lui. Peut-être l’avait-il sous-estimée. Elle releva le défi avec brio, surpassant de loin les attentes du jeune homme. Etrangement, elle semblait plutôt fière d’elle et non gênée comme il aurait pu l’imaginer.

Lorsqu’elle se redressa il lui prit la main et l’invita à s’asseoir sur ses genoux, le temps qu’elle retrouve pleinement ses esprits. Il la félicita d’un sourire enjoué puis récupéra les menottes qu’il avait laissées sur la chaise voisine. Sans crier gare, il emprisonna le poignet de la demoiselle avec finesse le rattachant à l’un des pieds de la table qui se trouvait derrière eux. Il dévisagea sa prisonnière, un rictus arrogant dessiné sur ses lèvres. Il la força à se lever de ses genoux pour se dégager et déclara :

« Tu es en état d'arrestation pour trahison. Tu as le droit de garder le silence. Si tu ne veux pas exercer ce droit, tout ce que tu diras pourra être utilisé contre toi. Tu as également le droit à un avocat, si tu n’en as pas les moyens un avocat d'office pourra t’être accordée par la cour. »
Il déposa un baiser sur sa joue, et reprit toujours plus provocant :
« Tu seras jugée et condamnée à la peine de mort. »

Leone s’avança vers le bar où il fit volontairement tomber la clé des menottes dans une bouteille de vodka. Il disparut finalement du salon, adressant un dernier regard à Charlie. Elle avait voulu jouer...

Spoiler:

La surprise de Franz pouvait se lire sur son visage, ce qui ne fit qu'accentuer mon sourire. Il avait raison lors de notre soirée, c'était plutôt plaisant de regarder les réactions d'une personne ayant les yeux bandés. D'ailleurs lorsqu'il détourna la tête comme pour atteindre mes lèvres, je m'écartais légèrement le laissant dans le flou complet. C'était moi qui contrôlais, il fallait qu'il s'y fasse, même les caresses sur ma poitrine puisque c'est moi qui l'avait guidé là. Sa réponse me fit sourire, j'avais été jalouse, c'était une évidence même mais l'admettre ? Jamais. « Ne prends pas tes fantasmes pour la réalité, le mien ne s'est pas encore montré, je suis juste là pour passer le temps. Agréable, je ne peux le nier ceci dit. » Je riais ensuite, le provoquant à mon tour. Jusqu'à ce que je me rende compte que je n'y allais pas de main morte dans mes caresses, puisque le latex du sous vêtement qu'il portait était sur le point d'exploser. Il vint alors à nouveau vers mon oreille, effleurant ma joue par la même occasion. Je riais à nouveau. Arrêtant immédiatement mes caresses dans cette zone, remontant délicatement jusqu'à son torse, m'arrêtant sur celui-ci sans ôter mes mains. « Ne t'en fais pas pour eux, ils sont bien trop occuper pour constater quoi que ce soit. J'avais envie de te donner un petit avant-goût, histoire que tu ne fasses pas trop de bêtise en m'attendant ... » murmurais-je de façon à ce qu'il soit le seul à l'entendre. Avant de me jeter sur ses lèvres avec une certaine passion, je ne tardais pas à venir caresser sa langue avec la mienne, ne cachant aucunement le désir qui m'animait. Stoppant notre échange, j'aperçus au loin Austin, visiblement en colère. « il faut que je te laisse, mon fantasme vient d'arriver. A tout à l'heure ... Oh et amuses toi bien. » Lançais-je avant de déposer une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes, bien plus furtivement que précédemment. Évidemment l'évocation d'Austin n'avait pour but que de le sauver d'une gênante situation puisque j'étais certaine que la bosse culminante de son caleçon allait indubitablement s'évanouir.
Ainsi je m'éloignais de Franz, retrouvant ainsi Batman et son collant prêt du bar, où je me servais une bonne rasade de Tequila, ma boisson du moment. « C'est pour coller à la peau du personnage que tu fais cette tête d'enterrement ou parce que tu es déçue que la production ai décidé de m'affubler d'une perruque hideuse plutôt que de faire revenir ton fantasme dans la maison ? » Lançais-je sèchement à Austin avant de vider mon verre d'une traite.

Oké, ça, c'était vraiment pas cool. L'observant un instant, je poussais un long soupire. Au moins, je ne risquais pas de me faituger ce soir, c'était une bonne chose. N'empêche que sur ce coup, il m'avait bien eu et qu'il ne m'y reprendrait pas deux fois. Regardant autour de moi, je cherchais au moins une âme charitable qui pourrait me faire passer une grappe de raisins... Voyons voir ; à qui demander ? Peu importait, j'allais me débrouiller seule. Me laissant tomber sur le sol, je me mis alors à avancer avec difficulté, par terre, la chaise traînant derrière moi, ma main accrochée: c'était horrible. Si là on ne me prenait pas pour une folle. Quoi qu'il en soit, je ne comptais pas finir la bouteille de vodka dans le seul espoir de récupérer la clé. Hors de question. J'en avais assez fait pour ce soir. Au bout de quelques minutes, j'arrivais enfin au bar. Je tendais alors mon bras qui n'était pas relié à la chaise et essayait tant bien que mal d'attraper la grappe. Non mais c'est pas vrai ! Je n'avais même pas la force pour me nourrir. J'étais désespérée. Il n'y avait qu'une solution: la bouteille. Non mais non, je ne pouvais pas faire ça. En même temps, je me voyais mal finir la soirée, au sol, accrochée à une chaise. Et puis la bouteille, elle était à portée de main. Oh et la vodka, ce n'était pas si fort. Si ? Bon, d'accord... Résolue à ne pas finir ma soirée sur le sol froid, je tendais une nouvelle fois mon bras et arrivais cette fois à attraper l'objet de mon désir. J'affichais une petite moue dubitative pendant que la bouteille pronait dans ma main. Non, vraiment j'étais dans un dilemme, là. CAN SOMEONE HELP ME ?