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 some saw the sun, some saw the smoke, 1/05 à 18h41 + (rowan)

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Maxence

Maxence
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CITATION : LA PIRE BÊTISE DE L'ÊTRE HUMAIN EST DE CROIRE QU'IL Y A PLUS BÊTE QUE LUI.
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MessageSujet: some saw the sun, some saw the smoke, 1/05 à 18h41 + (rowan)   some saw the sun, some saw the smoke, 1/05 à 18h41 + (rowan) EmptyLun 28 Avr 2014 - 21:09

some saw the sun, some saw the smoke
ft. Rowan & Maxence


J'étais un adepte du fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais. C'était bien connu, c'était un de mes défauts. Rien d'étonnant donc au fait que j'ai décidé subitement de me rendre au phare non pas en utilisant la barque mise à disposition mais à la nage. Autrement dit comme Benjamin il y a quinze jours, quand je lui avais sous-entendu que c'était une fausse bonne idée ; Enfin bon, au moins moi j'étais sobre. J'étais quand même pas assez inconscient pour me jeter ivre dans les vagues, surtout que sans être un boulet je n'étais pas non plus un nageur hors pairs. C'était tout juste bon pour Jouko, ça. Armé uniquement de mon short de bain et de mes bras, donc, j'avais traversé à la nage la distance qui séparait le ponton du phare, pas mécontent d'arriver à destination. Ne me souciant pas de dégouliner d'eau de mer j'étais entré, gravissant pieds nus les escaliers qui menaient au sommet non sans faire attention à ne pas glisser ; Ça aurait quand même été con de me rompre le cou là, dans cet escalier. Surtout que si ça se trouve personne ne s'inquiéterait de ma disparition avant un moment si je glissais, peut-être un de ceux qui partageaient ma chambre en voyant que je n'avais pas dormi là demain matin, à la limite ... Bref. On ne va pas se mentir, si j'avais décidé de monter ici c'était parce que j'avais envie d'être tranquille ; C'est que mine de rien la chose n'était pas aisée dans le nid, bien que le nombre de candidats se réduise semaine après semaine il restait toujours compliqué de trouver un endroit où on serait sûr de ne pas être dérangé. Pas que j'avais envie de fuir sensiblement mais petits camarades mais ... Ouais, j'avais envie d'être un peu tout seul, là. Je ne savais pas trop pourquoi, je ne savais même pas trop ce que j'avais cette semaine, je crois que l'enfermement commençait à me peser un peu ... Bref, disons que je n'étais pas dans mon assiette. Mais je comprenais Ulysse qui trouvait cet endroit reposant, on avait l'impression d'être ailleurs, et quand on voyait les mêmes gens et les mêmes pièces depuis deux mois ce n'était pas négligeable. Il suffisait presque de fermer les yeux, et de savoir faire preuve d'un peu d'imagination pour avoir l'impression d'être ailleurs ... Et j'avais envie d'être ailleurs, à cet instant. J'avais envie d'une clope, aussi, mais ce qui me sauvait c'était de ne pas avoir pu les prendre tout en venant à la nage, sinon vous pouviez être sûr que j'aurais mis fin à ces quatre semaines sans tabac pas plus tard que tout de suite. « Si tu comptais faire demi-tour, c'est trop tard. » Toujours accoudé à la balustrade, fixant je ne sais quoi au loin sur l'eau, j'avais pourtant entendu sans mal les bruits de pas gravissant les dernières marches de l'escalier ; Et donc oui c'était trop tard, maintenant que je savais qu'il y avait quelqu'un le quelqu'un en question allait devoir faire comme si il avait envie de me voir au moins l'espace d'une minute, question de politesse. Après ça l'un des deux déciderait s'il avait envie de rester là ou pas, personnellement cela dépendrait l'identité du visiteur ... Du coup je m'étais retourné. Rowan. « Et si tu as prévu de sauter tu vas devoir trouver un autre endroit, la place est déjà prise. » Ahah. Non mais ça va je blaguais, calmez-vous j'avais pas prévu de faire le saut de l'ange. Déjà que j'avais engueulé Ulysse y'a quelques semaines parce qu'il se penchait un peu trop, ça serait un peu l'hôpital qui se foutait de la charité.
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MessageSujet: Re: some saw the sun, some saw the smoke, 1/05 à 18h41 + (rowan)   some saw the sun, some saw the smoke, 1/05 à 18h41 + (rowan) EmptyMar 29 Avr 2014 - 22:45

Je suis dans une bonne semaine. Comprenez, une semaine où je me tourne pas les pouces pendant des heures à réfléchir à une activité, à quelque chose pour occuper mes dix doigts, ou mon esprit, au choix. Parce que ces dernières semaines, il y a des jours où je passais plus de temps à trouver comment m’occuper, que vraiment m’occuper, voyez. C’est un peu énervant à la longue. Mais cette semaine je découvre plein de trucs auxquels je n’avais pas encore touché, comme les consoles dans la salle de maintenance. En ce début de soirée, je cherche donc quelque chose à faire, et j’opte pour la piscine. Je vais donc me changer, j’emprunte une serviette, et m’y rend, prête à faire quelques longueurs. Je me remets au sport, si c’est pas merveilleux. Enfin, ça l’aurait été si la piscine n’avait pas été … dans un tel état. On dirait qu’il y a du colorant, il y a de la mousse, donc je suppose qu’il y a eu une petite fête. Reste à savoir si c’est en comité intime ou pas, hm. J’opte donc pour la plage, jette ma serviette dans un coin et barbotte un moment dans l’eau. J’aperçois le phare et décide de faire un aller-retour, je pourrais les faire, mes longueurs. J’aurais pu y aller en barque, mais c’est trop d’efforts pour mes petits bras, et j’ai jamais trouvé une barque à moteur malgré mes recherches. Je me rends donc jusqu’au phare, mais finalement, je ne fais pas le retour, désirant me reposer quelques minutes, je suis motivée à faire du sport, ça veut pas dire que je suis sportive. Je monte les escaliers, et oh surprise, j’entends une voix. Familière en plus. Maxence, j’en suis sûre. « Hm, non, pas tant que tu restes dos à moi. » Bah oui, j’aurais pu m’échapper furtivement, en faisant mine qu’il ait entendu des voix, suffisait de pas lui répondre. Bon, peut-être qu’il m’aurait vu repartir à la nage, mais je suis pas sûre qu’il puisse bien voir d’où il est, et donc pas sûre qu’il me reconnaisse. Bah oui, des blonds, il y en a plein. Bon, des blondes aux cheveux courts pas vraiment, mais suffit de dire qu’Amy s’est faite une teinture. J’apprends ensuite que je ne peux pas sauter depuis le phare, et que je dois me trouver un autre endroit. « Ah bah mince alors, je vais me contenter de prendre un ticket et d’attendre sagement. » Je dis, levant les yeux au ciel. Ah, non franchement, j’ai pas le courage d’attendre là, je voulais sauter tout de suite, comment je fais moi maintenant ? Je m’appuie contre le mur qui abrite les escaliers, et je croise les bras, faussement fâchée. « Bon, alors, qu’est-ce qu’il se passe Maxou, tu veux sauter ? Tu sais je suis une très bonne psy, et je suis pas chère, alors confie-toi à tata Rowan. » Mais oui, allons, puisque je suis ici, autant lui faire une séance privée. Il est tombé sur la bonne personne, en plus mes tarifs sont abordables. Plus sérieusement, je sais pas s’il a vraiment envie de sauter, s’il va pas bien, s’il blaguait, mais je rebondis sur ses paroles, parce que les conversations sur la pluie et le beau temps, ça va cinq minutes, quoi.
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MessageSujet: Re: some saw the sun, some saw the smoke, 1/05 à 18h41 + (rowan)   some saw the sun, some saw the smoke, 1/05 à 18h41 + (rowan) EmptyMer 30 Avr 2014 - 5:05

J'avais pas vraiment prévu de rencontrer du monde ici,  vrai dire c'était bien pour cette raison que j'étais monté jusque là haut à la base, pour être tranquille, mais comme la solitude n'était pas non plus ma nature première je ne parvenais pas à me faire à l'idée de dire à la personne dont je venais d'entendre les pas de s'en aller et de me laisser tranquille. Peut-être que je n'étais pas mieux tout seul de toute façon, contrairement à ce que je croyais. Voilà pourquoi j'invitais l'intrus(e) à rester là, maintenant que je l'avais remarqué(e). « Hm, non, pas tant que tu restes dos à moi. » J'avais reconnu la voix avant même d'avoir besoin de mes yeux pour identifier la nouvelle venue, mais néanmoins je m'étais retourné, lui adressant même un sourire tandis que je décroisais les bras. J'avais même fini par plaisanter, si elle voulait sauter elle allait devoir se trouver un autre lieu de prédilection, j'avais réservé celui-ci et je n'étais pas d'humeur partageuse. « Ah bah mince alors, je vais me contenter de prendre un ticket et d’attendre sagement. » Oui, c'était dramatique j'en conviens, si on ne pouvait même plus faire le saut de l'ange où on voulait et quand on voulait maintenant, mais où allait le monde. « Pour te délecter du spectacle avant et voir si le jeu vaut la chandelle ou non ? Tu ne m'empêcherais même pas de sauter, je note. » Ça commençait à faire beaucoup là, elle m'avait mis dehors, elle avait menacé de me faire bouffer du poisson un jour peut-être, elle avait essayé de me noyer dans la piscine ... Et maintenant elle prévoyait d'attendre sagement pendant que je m'écrasais sur les rochers plus bas, bah merci, hein. S'adossant au mur en face de moi elle avait fini par croiser les bras, me demandant de son air faussement sérieux « Bon, alors, qu’est-ce qu’il se passe Maxou, tu veux sauter ? Tu sais je suis une très bonne psy, et je suis pas chère, alors confie-toi à tata Rowan. » J'avais adopté un air boudeur, lèvre inférieure en avant et regard de chien battu, histoire de me mettre en condition. En plus je ne savais pas trop si elle était sérieuse ou non, tout comme je n'étais pas certain d'avoir envie de parler sérieusement, de toute façon. Arrêtant de grimacer comme un crétin j'avais tout de même fait remarquer à notre apprentie Freud « T'es pas très douée en affaires, toi. A ta place je me ferais raquer au maximum. » Ironie. Oui hein, puisque comme aimaient me le rappeler certains j'avais honteusement fait gonfler ma cagnotte, en ne le méritant pas forcément. Bon. Croisant à nouveau les bras j'avais fini par lui tourner le dos à nouveau, me posant une fois encore contre la balustrade tout en cherchant machinalement des yeux le nuage de forme étrange que j'avais repéré avant que Rowan n'arrive. « C'est con en fait. » que j'avais lâché enfin, sans trop savoir pourquoi d'un seul coup je décidais de quitter les réponses teintées d'ironie pour me montrer honnête. « Je crois que je commence à avoir le mal du pays, le temps devient un peu long. » J'avais bien dit que c'était con, je savais bien que ce n'était pas rationnel de penser ainsi pour quelqu'un qui voyageait autant que moi, mais n'empêche. Et puis d'habitude, si j'avais un coup de blues ou un peu le mal du pays je n'avais qu'à décrocher mon téléphone ou bien allumer mon ordinateur portable pour avoir des nouvelles de ma famille ; Alors que justement ici des nouvelles nous n'en avions aucune, situation à laquelle je n'avais jamais été confronté jusque là. « Et toi, pourquoi tu es montée ? » je m'étais retourné vers elle à nouveau, posant mes yeux sur ses bras croisés. Elle aussi était venue à la nage, à en juger par sa tenue et par le fait que son maillot de bain était encore trempé. « Tonton Maxence est de bonne humeur aujourd'hui, il consulte gratuitement. » C'était pratiquement son jour de chance, là. Et le moment ou jamais si elle avait un truc sur le cœur qu'elle avait envie de dire, aussi, je ne lui jetterais la pierre sur rien.
Rowan

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MessageSujet: Re: some saw the sun, some saw the smoke, 1/05 à 18h41 + (rowan)   some saw the sun, some saw the smoke, 1/05 à 18h41 + (rowan) EmptyJeu 1 Mai 2014 - 0:59

Même s’il m’a entendue, j’aurais pu faire demi-tour ni vu ni connu, hein. Du moment qu’il ne sait pas à qui il s’adresse, il n’a personne à qui en vouloir d’avoir déserté aussi rapidement. Et puis même, j’aurais pu inventer un prétexte bidon, une soudaine crise de vertige qui m’oblige à faire demi-tour au plus vite sous peine de tomber dans les pommes. Ceci dit, je suis bien tombée. Peut-être que s’il s’agissait d’un autre candidat, j’aurais fait demi-tour, par peur de m’ennuyer ou de ne pas savoir quoi dire, mais on ne peut pas dire que j’aie ce problème avec Maxence. Je l’apprécie bien ce type, alors rester sur ce phare en sa compagnie n’est pas un calvaire. Enfin… s’il s’avère de bonne humeur, ce qui semble pas être le cas puisqu’à peine arrivée voilà qu’il me parle déjà de sauter du phare. J’ai connu plus sympathique comme conversation. Premier arrivé, premier servi, je vais sagement attendre mon tour. «  J’ai jamais dit que je ne t’empêcherais pas de sauter ! » Que je dis, outrée. C’est pas parce que je me mets en retrait que je vais le laisser faire, non mais. «  Non, je suis quelqu’un de bien quand même. J’aurais attendu le dernier moment pour te rattraper par la cheville, et faire comme dans les films hyper dramatiques où on croit que le héros va finir en pâté mais qui, grâce à la force de son meilleur ami, finit par retoucher terre. » Et oh, je suis une actrice moi, hein. Je fais les choses à fond. Je lui demande quand même ce qu’il ne va pas, parce que pour qu’il me parle de sauter, je me pose des questions quand même, je le connais pas sous ce jour-là, Maxence. Bon, je suis pas la personne la plus proche de lui, mais quand même, j’imagine qu’il est pas au top de sa forme. Ou alors, il m’a bien caché son véritable caractère, le fourbe. Si ça se trouve c’est un suicidaire, et c’est ça, son secret. Quoi qu’il en soit, je suis prête à l’écouter si besoin est, je suis une bonne psy, pas chère, à l’écoute, tout ça, tout ça. « Dans ce cas-là, puisque tu insistes, par ici la monnaie. » Que je dis en bougeant ma main pour lui faire comprendre que j’attends le fric. Je voulais presque lui répondre que j’accepte pas l’argent sale, référence aux critiques qu’il essuie depuis qu’il a découvert les secrets de Benjamin et d’Amy, mais je veux pas qu’il saute, voyez. Et puis, honnêtement, je ne pense pas que ça soit de l’argent sale, il a compris le principe du jeu, à savoir trouver des secrets, et personne n’a à lui le reprocher, d’autant plus qu’Amy et Benjamin ont défendu leurs secrets respectifs en leur âme et conscience. Bref, voilà qu’il me retourne le dos. Ça veut dire non ? Je suis pas crédible en psy ? Ah non, il parait que c’est con en fait. Il a le mal du pays. «  C’est pas con. » Je trouve pas. Même s’il savait à quoi s’attendre en venant ici, comme tout le monde, il ne savait pas jusqu’à quel stade du jeu il irait. Peut-être qu’il pensait sortir beaucoup plus tôt. «Le temps commence à devenir long, alors j’imagine que ceux qui ont des attaches, comme toi, doivent ressentir ça un jour ou l’autre. » J’ai pas ce problème. Disons que la chose qui me manque le plus pour l’instant est mon boulot, ou mon appartement, mais aucun être humain à l’horizon. J’aimerais bien compatir à sa place, mais je peux pas trop imaginer sa situation, après tout, il a une fille, ça doit être dur de se retrouver éloigné d’elle aussi longtemps, quoi qu’avec son travail il doit pas être souvent chez lui, j’imagine. «  Dis-toi que c’est bientôt fini, plus qu’un mois à tenir. » Je crois. Je sais plus. Quoi qu’il en soit, il me fait à nouveau face et me retourner la question. « Au risque de te décevoir, je n’ai pas le mal du pays ou le moral dans les chaussettes, et donc ma psychanalyse va être rapide. » Je dis avec un sourire. Rien à chercher, le psy qu’il est va pas avoir beaucoup de boulot. «  En fait, j’ai voulu nager un petit peu, pour faire du sport, avoir bonne conscience, tout ça, tout ça. Et… bah j’ai fait qu’un aller avant d'en avoir marre, du coup je me repose un peu avant de repartir, voilà, voilà. » Je passe pour la nana hyper paresseuse qui doit pas avoir l’habitude de bouger ses fesses, mais je le vis bien. « Mais maintenant que t’es là et vu que t’es hypeeeer sympa, tu vas me ramener sur ton dos jusqu’à la terre ferme, non ? » Mais oui, allez, sois sympa mon vieux. Bon, je peux très bien faire le retour sans difficultés, ceci dit, mais si j’ai un moyen de transport à disposition, hein.
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MessageSujet: Re: some saw the sun, some saw the smoke, 1/05 à 18h41 + (rowan)   some saw the sun, some saw the smoke, 1/05 à 18h41 + (rowan) EmptyJeu 1 Mai 2014 - 23:49

J'avais vraiment un humour de merde, quand je n'étais pas au top de mon humeur ... Parce que fallait vraiment que ce soit un humour de merde pour en arriver à plaisanter sur le fait de sauter. Alors que sincèrement quand j'avais retrouvé un Benjamin à moitié ivre mort au sommet de ce même phare il y a quinze jours, je ne vais pas nier que la phrase "heureusement qu'il n'a pas sauté" ne m'avait pas traversé l'esprit un centième de seconde ... Parce que les gens étaient tellement imprévisibles, quand ils avaient bu. Me concernant en tout cas, évidemment que je n'étais pas sérieux. « J’ai jamais dit que je ne t’empêcherais pas de sauter ! » Mouais, elle avait quand même dit qu'elle allait regarder et prendre un ticket, on avait fait mieux en terme d'aide à une personne en détresse. Mais soit, ce n'était pas non plus comme si cette discussion était sérieuse. « Non, je suis quelqu’un de bien quand même. J’aurais attendu le dernier moment pour te rattraper par la cheville, et faire comme dans les films hyper dramatiques où on croit que le héros va finir en pâté mais qui, grâce à la force de son meilleur ami, finit par retoucher terre. » Tout un programme dites-moi, mais il était peut-être temps de lui révéler la différence entre fiction et réalité, des fois que. Pas que je veuille briser net ses rêves d'héroïsme mais bon ... « Je vois, je vois ... Bon, pas que je veuille douter de tes capacités et de ton héroïsme, mais je t'avoue que m'imaginer suspendu au-dessus du vide, avec uniquement tes petits bras entre moi et une mort certaine, j'ai connu situation moins ... risquée, disons. » Une chance que j'ai soigné mon vertige voilà plusieurs années. De toute façon en toute logique si j'avais toujours eu le vertige y'aurait eu peu de chance qu'on me surprenne au sommet de ce phare, y'aurait fallu aimer se faire du mal. J'avais juste besoin de prendre un peu l'air, et tranquille si possible. Rowan se proposait de jouer les psy, et pour pas cher en plus ... C'est pas comme si j'avais pas les moyens pourtant, comme on se plaisait à me le rappeler, comme si ce fric je l'avais volé. C'était tellement ironique quand on savait que je n'en toucherais pas un centime ; Mais ça peu de gens le savaient, et je n'avais pas envie de me justifier sans raison. « Dans ce cas-là, puisque tu insistes, par ici la monnaie. » J'esquisse un sourire amusé, avant de finalement lui tourner le dos pour m'accouder de nouveau à la balustrade. En fait j'avais bien quelques trucs qui me tracassaient, mais je ne savais pas trop si j'avais envie d'en parler. Y'avait Amy, mais ça par exemple je n'en parlerais pas, parce que je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même et que quelque part c'était bien fait pour moi ... Et puis j'avais le blues, le mal du pays sans doute, mais cela me semblait tellement dérisoire. Mais j'avais fini par le dire, peut-être parce qu'une fois que je l'aurais avoué cela me semblerait d'autant plus ridicule que cela passerait peut-être. « C’est pas con. Le temps commence à devenir long, alors j’imagine que ceux qui ont des attaches, comme toi, doivent ressentir ça un jour ou l’autre. » Je m'étais finalement retourné vers elle, croisant les bras tout en m'adossant à la balustrade. A la façon dont elle avait formulé sa réponse j'en concluais que ce n'était pas son cas. « Dis-toi que c’est bientôt fini, plus qu’un mois à tenir. » Un mois, oui. Peut-être un peu moins, comment savoir au fond, ce n'était plus comme les premières semaines, maintenant tout le monde était en danger dans les nominations ... Ça aussi, ça me foutait le moral en vrac. Les nominations. Je savais que dimanche parmi Ulysse, Danica et Titi au moins un des trois s'en irait, et quelque soit l'issue du prime il aurait un goût amer. « Je sais bien. Comme je t'ai dit, c'est stupide ... C'est juste une impression comme ça, ce soir ou demain ça sera passé. » Du moins j'espérais. Même si je crois que y'avait bien qu'un coup de fil pour entendre la voix de ma fille qui pourrait régler le souci une bonne fois pour toutes. Plus qu'un mois, donc. Bref, assez parlé de moi, j'avais renvoyé la balle à Rowan en lui retournant sa question, notant au passage qu'elle était trempée et qu'elle aussi était visiblement venue en nageant. « Au risque de te décevoir, je n’ai pas le mal du pays ou le moral dans les chaussettes, et donc ma psychanalyse va être rapide. » Dommage pour ma carrière de psy, mais heureusement pour elle, c'était toujours mieux d'avoir le moral dans le sens de la marche. « En fait, j’ai voulu nager un petit peu, pour faire du sport, avoir bonne conscience, tout ça, tout ça. Et … bah j’ai fait qu’un aller avant d'en avoir marre, du coup je me repose un peu avant de repartir, voilà, voilà. » J'avais laissé échapper un rire amusé, secouant légèrement la tête sans quitter la jeune femme des yeux. C'était ça de ne pas savoir mesurer ses capacités, et comment comptait-elle rentrer maintenant, elle n'allait pas pouvoir "se reposer" éternellement sur ce rocher. « Mais maintenant que t’es là et vu que t’es hypeeeer sympa, tu vas me ramener sur ton dos jusqu’à la terre ferme, non ? » Ah bah d'accord, je comprenais mieux maintenant. Tournant la tête de gauche à droite, avec l'air de celui qui ne voyait pas du tout de quoi elle parlait, faisant presque la sourde oreille. « Ah, je suis sympa, moi ? » Elle allait vite en déductions, qu'est-ce qui lui disait que je n'allais pas la laisser là, au pied du phare pour repartir à la nage en lui faisant un signe de la main. « Sur mon dos en plus, bah ça va tranquille, tu veux pas que je trouve un éventail pour te faire un peu d'air, aussi ? » que j'avais alors ironisé, malgré tout amusé. Me décollant de la balustrade pour marcher jusqu'en haut des marches. Me retournant vers Rowan j'avais alors lancé « Bon alors, tu viens ? Je ne fais plus taxi une fois que la nuit commence à tomber, alors il ne te reste plus beaucoup de temps si tu as envie d'un chauffeur. » J'esquisse un sourire, descendant quelques marches avant de jeter un dernier regard vers Rowan et de m'engager pour de bon dans les escaliers ... Elle me suivait ou elle ne me suivait pas. Enfin non, probablement que si elle ne suivait pas j'attendrais en bas, mais ça je n'allais pas lui dire.
Rowan

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MessageSujet: Re: some saw the sun, some saw the smoke, 1/05 à 18h41 + (rowan)   some saw the sun, some saw the smoke, 1/05 à 18h41 + (rowan) EmptySam 3 Mai 2014 - 18:44

Je dois dire qu’apercevoir Maxence adossé à la barrière tout en me parlant de sauter, n’a rien de réjouissant. Depuis quand il a des tendances suicidaires ? Je commence à le connaître le Maxence, je me rends bien compte qu’il y a quelque chose qui cloche, même s’il a tenu ces paroles sur un ton humoristique. Et je continue sur cette lancée, prétextant m’installer dans la file d’attende en attendant que la place se libère. Mais monsieur se vexe. Non mais attendez, dire qu’on attend se tour ne veut pas dire qu’on ne va rien faire, hein. Sauf que moi je fais les choses à fond, et que je m’imagine déjà dans un film américain, la cheville de Maxence entre mes mains, tirant de toutes mes forces pour le faire revenir sur la terre ferme. Mais il se permet de briser tous mes espoirs. « Ah ouais, je vois, vive la confiance. Tu doutes de ma force en fait, c’est ça ? Je te mets KO quand je veux, pourtant. » Je hausse les épaules. Ouais, je suis une folle, Hulk et Rocky n’ont qu’à bien se tenir. Je défie Maxence quand il veut, pas de problème. Bon, plus sérieusement, son espérance de vie sera clairement raccourcie si on se retrouvait dans une pareille situation. Peut-être qu’il aurait juste le temps de faire ses adieux avant que je ne le lâche – involontairement, bien évidemment. À moins qu’il ne saute avant, ce que j’espère pas, mais son moral n’a pas l’air au beau fixe. Je m’improvise psy pour quelques minutes. Enfin, psy, c’est un grand moment. Disons que j’ai plus l’oreille attentive que la parole réconfortante. Ceci dit, je veux bien l’écouter, si ça peut lui faire plaisir. On a tendance à plaisanter tous les deux, mais je sais tenir des conversations sérieuses quelques fois, alors si ça peut l’aider, hein. Au final, il n’est pas très bavard, j’apprends juste qu’il a le mal du pays. C’est pas étonnant. L’Alaska me manque aussi, mais au contraire de Maxence, personne ne m’attend à la maison, alors que lui a sa fille. Ça doit être dur d’éloigner d’elle aussi longtemps, j’imagine. J’essaie de trouver quelques mots réconfortants, sans grand succès à mon avis. Quoi qu’il en soit, dans un ou deux jours, ça sera passé selon lui. Bien. J’en doute, je pense que lorsque quelqu’un ou quelque chose nous manque, on ne peut pas avoir l’esprit tranquille malgré toute notre bonne volonté. « Et si cette sensation perdure, je te garde le créneau du jeudi entre six et sept. » Que je dis avec un léger sourire. Voilà, il est prévenu comme ça. Et puis c’est gratuit. Il veut bien s’improviser psy à son tour, mais dommage pour lui, je n’ai rien d’intéressant à raconter. Ou peut-être que si, mais ça tomberait comme un cheveu sur la soupe, autant éviter. Et mon principal problème à l’heure actuelle, c’est de regagner la terre ferme une fois que j’aurais repris quelques forces. Bon, très honnêtement, je pourrais le faire dès maintenant, sans risquer de tomber dans les pommes après cent mètres de nage. Je suis pas non plus à moitié morte, hein, mais disons que la petite pause en haut de ce phare est pas désagréable, et la compagnie non plus. En attendant, il ne va pas tarder à faire nuit, le soleil se couche doucement, et c’est peut-être pas plus mal de rejoindre la plage avant qu’on soit plongé dans l’obscurité la plus totale. Enfin, je sais pas pour Maxence, mais moi ça m’arrangerait, histoire de pas me perdre au milieu de l’eau et finir noyée. Ce serait dommage quand même. Et ce qui serait encore plus dommage, c’est de ne pas profiter de la gentillesse à toute épreuve de Maxence. « Tu n’imagines pas à quel point ! » Je m’exclame. Ah oui, il est sympa Maxence, il va pas laisser une demoiselle en détresse comme moi, en haut de ce phare, alors que je suis à deux doigts de la crise cardiaque ? Si je me remets à l’eau maintenant, je me noie, voilà tout. Il voudrait pas avoir ça sur la conscience ? Enfin bon, ça c’est la version pour Maxence, hein, on va s’en tenir à celle-là. « Oh oui avec plaisir, et un petit cocktail aussi, tu serais un amour. » Puisque c’est si gentiment demandé. Je vais attendre là, sagement, jusqu’à ce qu’il m’amène tout ça. Bon, finalement il fait quelques pas pour rejoindre les escaliers, je suppose que ça veut dire non ? Qu’il va se barrer sans moi et m’abandonner à mon triste sort ? Ok, je note. Je suis pas lourde pourtant, il pourrait me porter sans souci, hm. Je me prépare déjà psychologiquement à faire le retour à la nage quand finalement je l’entends m’appeler pour venir. Ah ouais ? Donc il accepte en fait ? Il semble que oui. Et il ne faut pas que je me rétracte vu qu’il ne fait plus taxi une fois la nuit tombée. Parce que c’est devenu une de ses activités fétiches ? Soit, chacun s’occupe comme il peut. « Je savais que t’étais quelqu’un de bien. » Que je dis avant qu’il ne s’engouffre dans les escaliers. Je le suis, hésite presque à lui sauter dessus, mais me rétracte en me disant que sa blessure à l’épaule est plutôt récente, alors autant lui éviter des souffrances inutiles, si je suis pas une brave fille. Arrivés en bas des escaliers, je décide de grimper sur son dos sans prévenir, juste avant qu’il ne saute dans l’eau. Voyons s’il arrive à faire un joli saut en ayant un boulet sur le dos.  « Allez, en avant bourricot ! » Que je m’exclame en tapotant légèrement son épaule intacte. C’est pas tout, mais j’attends.

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