C'est la dernière semaine, et Cupidon nous a forcé à faire nos valises très vite pour ne pas que l'on oublie des trucs dans son nid. Il faut nettoyer en plus ! Bon, je comprends quand même un peu, je veux dire, on est rentrés dans un nid totalement propre et on l'a un peu bousillé au fil de ces douze semaines mais eh, les risques du métier.. quand tu accueilles une trentaine de candidats sous ton toit. Quoi qu'il en soit, j'ai décidé de faire ma valise - que je n'avais pas fait la semaine dernière, parce que je comptais rester que je sois éliminé ou non - puisqu'il le faut et que je ne veux absolument rien oublier de tout ce que j'ai pu amener ici. Ah non ! Surtout mes costumes et mes chemises et tout ce qui s'en suit, en gros tout ce que j'ai pu mettre pendant les primes. Enfin bref, j'ai pris donc la direction du dressing, les mains dans les poches, bien que quelque peu fatigué de penser que je vais devoir m'asseoir sur ma valise pour qu'elle se referme un jour.. après avoir pénétré dans ledit dressing, je pose mon regard sur ma "colonne" de vêtements et me rends compte très rapidement qu'il me manque des trucs. Je soulève un peu tout, et, oh ! Il me manque des t-shirts, des jeans ! L'horreur. Alors je sais que je me suis beaucoup déshabillé au fil de toutes ces semaines mais très franchement ça ne doit pas venir de ça.. si ? Oh. Alors que je suis occupé de me demander où j'ai bien pu foutre toutes ces affaires, Danica pénètre dans la pièce. « C'est toi ! » je fais les gros yeux, du moins je tente - je n'ai jamais été bon pour ça. Elle ne doit certainement pas comprendre ce qui est occupé de lui arriver, ce qui en soi est compréhensible. « C'est toi qui pique mes fringues depuis toutes ces semaines ! Je le savais ! » je prends un air faussement choqué, la main sur la poitrine comme si je venais de me prendre une balle en plein dans le coeur. « Je savais que tu étais amoureuse de moi. Je le vois dans tes yeux parfois quand ils sont posés sur moi. » je prends un air beaucoup plus calme - bien que je n'étais pas énervé du tout juste avant, hein ! Non non qu'elle se rassure je sais très bien qu'elle n'est pas la coupable dans cette histoire. Que ferait-elle de fringues de mecs ? Enfin, vous allez me dire, on n'est jamais trop prudents..