La météo est plutôt généreuse en cette première semaine d’aventure, pourvu que ça dure… Nous sommes en Australie et je n’ai pas vraiment étudié le déroulement des saisons puisque je ne pensais pas m’envoler pour cet endroit avant de recevoir l’appel de la production. Je dirais que nous ne sommes pas en été, la température n’est pas étouffante, la chaleur n’est pas omniprésente et je n’ai pas non plus l’impression que l’été soit déjà passé. Avec un peu de chance nous aurons droit à une montée progressive de la température au fil du jeu, c’est ce que je nous souhaite. Ne serait-ce pas du gâchis avec une telle plage dans le cas contraire ? Il doit faire vingt, peut-être vingt-deux degrés mais le soleil donne l’impression qu’il fait au minimum deux ou trois degrés de plus, idéal pour s’offrir une petite baignade sous le signe de la fraicheur avant de faire bronzette. Pour être sûr de ne pas m’ennuyer j’ai apporté ma guitare avec moi. Je n’ai pas demandé à la production l’autorisation d’emmener une guitare dans mes valises mais je ne pense pas que ça change grand-chose à leur vie, cet instrument je le possède depuis ma plus tendre enfance, il ne m’a jamais quitté alors ça ne risque pas d’être le cas aujourd’hui. J’ai été bercé par la culture gipsy, j’ai tout du parfait petit gitan stéréotypé et pourtant… Je suis loin de répondre à tous les critères même si je me rapproche de très près de l’image que s’en font les autres. Il y a une jeune femme sur le sable, elle est assise sur sa serviette et je décide de la rejoindre, sait-on jamais si elle en vaut la peine. « Hey, ça te dérange si je m’installe à côté de toi ? »