Sami - le 11/06/12 à 11h08

Une nouvelle semaine commence. Difficilement pour être honnête. Les éliminations m’ont beaucoup peiné. En particulier celle de Sochanna, avec qui je commençai à m’entendre réellement bien depuis une semaine et celle de Katell, l’une des candidates que je préférai et avec qui j’ai passé le plus clair de mon temps. Les deux anciennes joueuses me manquent déjà terriblement. Elles n’auraient pas dû partir aussi tôt. Mais je sais que c’est la dure loi du jeu. On y passera tous. Alors j’ai décidé de profiter un maximum comme si cette semaine serait la dernière pour moi. J’essayerai de préserver la bonne humeur autant que possible. En tout cas, ce matin, c’est clairement le cas. Après avoir bien déjeuné, j’ai décidé d’aller me défouler en salle de sport. Alors je file dans le dressing me chercher un jogging propre. Mais impossible d’en trouver un. Fuck ! Je verrai si je trouve quelque chose à enfiler directement sur les lieux pour faire mon sport. Mais malheureusement, une fois arrivé, je constate que je n’ai rien à enfiler. Personne à l’horizon, hop, je quitte mon jean et mon tee-shirt pour me retrouver en boxer, chaussettes et chaussures de sport. J’ai l’air ridicule, j’en ai conscience mais je n’en ai rien à foutre. Après tout, je suis seul et faire du sport en jean, c’est vraiment pas pratique. Alors je me mets à courir une bonne dizaine de minutes sur le tapis de cardio-training avec les écouteurs de mon ipod dans les oreilles. Et je chantonne Walking On Sunshine, une chanson qui met de bonne humeur. Mais voilà que la porte de la salle s’ouvre et laisse apparaître le trentenaire Sami. Je ralenti alors la vitesse de la machine et retire les écouteurs de mes oreilles.« Oh ! Sami ! Bien dormi ? T’étais où hier soir dis-moi ? Je t’ai attendu toute la soirée ! » J’avais cru comprendre qu’il partait aux toilettes mais visiblement non, vu le temps qu’il y a passé. A moins qu’il ne soit tombé dans le trou. Hum...

Après le réveil douloureux ce matin, sans sa Katell dans son lit mais le cygne, sans Elise présente dans la maison pour le rassurer, Sami n'était pas forcément d'une humeur très joyeuse. Il avait traîné en caleçon et en t-shirt tout le début de matinée, errant ça et là sans savoir réellement quoi faire de sa journée. Il avait quand même fini par grignoter quelques céréales dans un bol, avant d'aller prendre une longue douche, sans bouger sous le jet d'eau. Ce matin il était comme éteint, pas très éveillé, ni souriant. Lui vint alors à l'idée que faire un peu de sport ne lui ferait peut-être pas de mal, cela lui permettrait d'évacuer les tensions qui parcourent tout son corps et son esprit. Les contrariétés également. Ayant donc revêtu un simple short ainsi que des baskets de course - inutile de mettre un t-shirt il allait de toute façon dégouliner de sueur - il poussa la porte de la salle de sport, pour y trouver Santiago, en.. slip chaussettes. Hm d'accord. « Oh ! Sami ! Bien dormi ? T’étais où hier soir dis-moi ? Je t’ai attendu toute la soirée ! » dit-il non gêné d'être aussi peu vêtu, on voyait presque ses parties intimes que ça ne le dérangeait pas le chaud lapin. Enfin, ex-chaud lapin. «Bordel Santiago, ça devrait pas être permis d'être aussi bien bâti avec aussi peu de tissu sur soi. Après le coup du je te mets la main aux couilles, tu me sors le grand jeu de j'me mets presque à poil? Parce que avec ou sans ton caleçon là, ça change rien.» dit Sami, étirant un léger et difficile sourire sur son visage, ça allait être dur de sourire aujourd'hui. «J'suis resté bloqué dans les chiottes pendant trois heures, saleté de porte.» répondit Sami, en jurant, tout en s'approchant du tapis de course où était Santiago, en train de courir avec ses grandes chaussettes, son corps de rêve et son cm² de tissu sur l'entre-jambe.

Le tapis ralentit, j’ôte Walking On Sunshine de mes oreilles puis je me précipite sur la serviette posée sur la machine pour essuyer les quelques goutes de sueurs ornant mon front. Courir c’est physique. Et dix/quinze minutes non stop ça épuise. Commencer une conversation à un Sami débarquant me permettra de récupérer un peu d’énergie. En tout cas, lui ne semble pas en manquer, il n’hésite pas à me faire remarquer direct que ma tenue est bien légère. « Pourquoi, ça te perturbe ? » Non, car pour un hétéro, il semble quand même bien se préoccuper de mes parties intimes. Un peu trop d’ailleurs. Ses yeux restent comme figés sur mon caleçon moulant. Il veut que je le retire et que je le lui dédicace peut-être ? Non, bon. « J’ai pommé mon jogging donc c’était soit ça, soit le jean. Le choix a été vite fait. » Je ne suis pas de nature pudique. Au contraire. J’ai limite tendance à m’exhiber. Mais ce n’est pas volontaire pour autant. J’aime être le moins vêtu possible. Et j’ai chaud facilement aussi. Bref, tous les prétextes sont bons pour que je me retrouve en calebut. « T’es sérieux ? » Je ne peux retenir mes rires plus longtemps après que le jeune m’ait avoué son problème de toilettes. Ah ah. Je l’imagine bien coincé dans les chiottes. Et dire que je croyais qu’il avait eu la chiasse. Berk. « Et comment t’as fait pour en sortir ? » Je me le demande bien. Les candidats étant censés être tous sur le plateau, je l’imagine mal se faire aider.

« Pourquoi, ça te perturbe ? » dit-il en se débarassant de ses écouteurs. «Oui ça me perturbe parce que ça me complexe. T'es beau, t'es bronzé, t'es bien foutu et en plus tu affiches presque tout. C'en est.. presque déprimant.» dit Sami en se regardant, son torse certes musclé et sculpté mais plat, tout blanc. « J’ai pommé mon jogging donc c’était soit ça, soit le jean. Le choix a été vite fait. » Hm. «C'est sûr c'est pas l'idéal le jean. Et puis te connaissant, ça ne doit pas être très dérangeant cette tenue. J'ai trouvé quelqu'un comme moi, pas du tout pudique, ça fait plaisir dans cette maison, je pensais être le seul à prendre ma douche à poil. Sérieux, une douche ça s'prend un.» fit Sami, indigné. « T’es sérieux ? Et comment t’as fait pour en sortir ? » Toute une histoire. «J'ai d'abord essayé de débloquer le loquet de la porte, qui était coincé. M'est ensuite venu en tête de démonter la porte, mais je ne tenais pas à être nominé ou à devoir rembourser pour violence envers la demeure de Cupidon, du coup j'ai dû me faire tout petit pour passer en dessous de la porte. Vive moi je sais.» fit Sami, ironique.

Sami semble être perturbé par ma tenue frivole. Tiens donc. Il se justifie en prétextant que je le complexe. Hum... « Arrêtes ! Me fait pas croire qu’il y a dix ans t’étais pas un putain de BG ?! » Le jeune homme se plains de mon corps selon lui trop parfait alors qu’il n’a rien à m’envier. C’est limite ridicule. « Enfin.. je veux dire.. tu l’es toujours mec ! T’as rien à m’envier. T’es franchement au top pour ton âge. » Merde, j’aurais peut-être pas du rajouter la notion de l’âge. Ça peut être rabaissant ou déprimant pour lui. Je crois qu’il a du mal à accepter d’être le doyen du jeu déjà. « Non, je suis tout à fait à l’aise avec mon corps. Ce n’est pas sous prétexte que je suis filmé que je dois le cacher. Et pour la douche, c’est autre chose. J’évite de me mettre nu quand il y a d’autres candidats quand même. Question de respect. » Je n’insinue pas que le jeune homme est irrespectueux, non, je dis simplement que je préfère prendre ma douche en maillot quand il y a d’autres personnes pour ne pas les gêner. Sans quoi, si je suis seul, je me dénude entièrement. Bref, changement de conversation total. Je suis amusé de voir que Sami s’est retrouvé bloqué dans les toilettes en plein prime. « Putain ! Heureusement que tu n’es pas gros. » Et je lâche un léger rire imaginant Sami se hisser sous la porte des cabinets pour en sortir. Fun. Je décide aussitôt de descendre de la machine de cardio-training pour aller vers un banc de musculation. J’y dépose alors ma serviette pour une question d’hygiène, ajuste les poids, puis je m’assois et commence les tractions. « Tu viens ? C’est conseillé d’être à deux sur ces machines là. » Au cas où mes bras me fassent faux bonds et s’écroulent sous un poids insoutenable, il vaudrait mieux que le candidat se place derrière moi. Nous pourrions ainsi continuer la conversation tout en nous exerçant.

« Arrête ! Me fais pas croire qu’il y a dix ans t’étais pas un putain de BG ?! » s'indigna Santiago, lorsque Sami lui fit part de son complexe. « Enfin.. je veux dire.. tu l’es toujours mec ! T’as rien à m’envier. T’es franchement au top pour ton âge. » Sami sourit alors quelque peu. «Merci du compliment, vieillir tu verras, on essaie de le faire du mieux qu'on peut pour rester attirant. Mais dans dix ans, on verra mon état.» fit-il en rigolant de lui-même. «Enfin, t'as encore le temps toi.» fit Sami dans un soupir. « Non, je suis tout à fait à l’aise avec mon corps. Ce n’est pas sous prétexte que je suis filmé que je dois le cacher. Et pour la douche, c’est autre chose. J’évite de me mettre nu quand il y a d’autres candidats quand même. Question de respect. » Sami hocha la tête, il comprenait aisément le choix du jeune homme, même si.. changer ses habitudes même par respect c'était trop pour Sami, on ne lui avait jamais dicté sa conduite, ce n'était pas maintenant qu'on allait commencer. « Putain ! Heureusement que tu n’es pas gros. » s'exclama le jeune brun alors que Sami finit sa petite anecdote sur son séjour aux toilettes durant le prime. Sami se marra alors et acquiesça. Le jeune homme se dirigea alors le banc de musculation et commença à soulever la barre. « Tu viens ? C’est conseillé d’être à deux sur ces machines là. » Sami lui sourit, en pensant qu'il ne pourrait pas faire son sport à force que le jeune homme lui parle - bien que la conversation ne le dérangeait pas. Il accompagna alors le jeune homme et se plaça derrière, si jamais accident il arrivant, en attendant, il croisa les bras, regarda aux alentours, toujours en short de sport seulement. «Dis plutôt que tu sais pas te passer de moi, depuis que tu m'as mis la main au panier.» fit Sami en plaisantant, en repensant à la dernière parole de Santiago, après être sorti de ses pensées. «J'aime beaucoup mieux le vrai Santiago.» avoua alors Sami, en un sourire.

J’ai du mal à comprendre que Sami soit complexé par rapport à mon physique. Il est vrai que je suis bien foutu, que je suis bronzé et que j’ai plutôt un joli minois mais lui a un énorme sex appeal. Il ne s’en rend peut-être pas compte mais il fait partit des belles gueules de cette saison. Et avec son âge, ça ne peut qu’être positif. « Dans dix ans, tu seras encore plus canon. T’es comme le bon vin, tu te bonifies avec le temps. » Image comme une autre pour lui faire part de ce que je pense de lui. Il est un peu comme vous savez l’acteur qui joue Docteur Mamour dans Grey’s Anatomy ou le séduisant Mike Delfino de Desperate Housewives, qui sont encore plus vieux que lui et qui n’étaient pas aussi beau il y a dix/vingt ans. Il y a des gens comme ça qui s’embellissent avec le temps. Je reste persuadé qu’il en fait parti. En tout cas, moi je ne pense pas que ce sera le cas pour moi. « Mouai. Ça passe vite. » Aujourd’hui, je me lève, je me regarde dans le miroir et je me trouve beau. Demain, je me lève et horreur, je ne vois que les rides du temps qui apparaissent. Bref, me voilà à présent sur le banc de musculation. Je convie le jeune homme à se joindre à moi pour assurer la sécurité de la machine. Je ne voudrai pas me retrouver coincer sous les altères. Ça arrive plus souvent qu’on le pense. Un petit coup de mou et hop, on ne contrôle plus la situation. C’est pour cela qu’il est toujours bon d’être au minimum deux. En tout cas, je n’attends pas plus pour soulever la barre. Une, deux, trois.. Et je compte dans ma tête pour arriver à quinze tandis que le jeune homme poursuit la conversation. « Merde ! Tu m’as démasqué. » Petit sourire en coin. Et v’là que le jeune homme avoue me préférer au faux Santiago qu’il a pu connaître. « Merci. » Je suis sincère. Cela me touche qu’on puisse m’apprécier à ma juste valeur. « A ton tour. » Je me lève illico du banc après avoir terminé pour laisser la place au candidat. Je me place à présent derrière le banc, sur la mini-estrade, quasi au-dessus de lui. En s’allongeant, s’il regarde en haut, il aura probablement vue sur les formes qui remplissent mon caleçon.

« Dans dix ans, tu seras encore plus canon. T’es comme le bon vin, tu te bonifies avec le temps. » Sami ne retint de rougir, il y allait pas mal sur les compliments le jeune homme, Sami allait bientôt croire qu'il était un dieu sexuel, or pour lui il en était loin. « Mouais. Ça passe vite. » Sami fit alors un grand sourire. «Oh oui ça je peux te l'assurer.» dit Sami en passant une main sur son visage. « Merde ! Tu m’as démasqué. » qu'il répond alors qu'il se couche sur la machine, en calbut. Sami se marre quelque peu puis lui fait un compliment à son tour. « Merci. » Sami se contenta de sourire. « A ton tour. » Il se lève du banc et fait signe à Sami de s'installer, ah enfin, il allait pouvoir faire un peu de sport. Le tatoué s'allongea sur le banc, Santiago s'était posté derrière lui et en relevant les yeux pour lui adresser la parole, il tomba nez à nez avec.. ses bouboules dans son caleçon légèrement trop petit. Pas la peine d'être embarassé, Sami étira un sourire sur son visage et fit semble de mordre le caleçon du jeune homme, sans se relever néanmoins pour atteindre réellement le caleçon, en faisant un petit grognement. Puis il se marra, avant d'aller tirer sur les poils qui dépassaient en haut du caleçon du jeune homme, histoire de le faire chier. Il se marrait toujours. «T'as pas envie de débroussailler un peu tout ça?» demanda Sami, amusé, en comparant la pilosité du jeune homme à des hautes herbes, sérieux il en avait des poils comme pour un jeunot, pire que Sami!

Il faut dire ce qui est : malgré son âge, Sami a un putain de sex-appeal. Sa belle gueule, ses tatouages, sa voix. J’imagine que dehors, il a déjà de nombreuses groupies. Peut-être que moi aussi d’ailleurs. J’en sais trop rien. Je m’en fou. « Une chose est sûr, dans dix ans j’aimerai te ressembler. » C’est un compliment honnête. Pas un moyen de draguer le candidat ou de le mettre mal à l’aise. Je dis juste ce que je pense. J’aimerai être comme lui dans plusieurs années. D’ailleurs, cela me fait penser que samedi c’est mon anniversaire. J’aurai vingt-quatre ans. Bouhouhou, je me fais vieux. Mais ça va, j’arrive encore à soulever les poids. Quinze tractions sur le banc de musculation. Je me dis ensuite qu’il est temps pour Sami de faire travailler ses muscles. Allez, zou, je l’incite à prendre place sur le banc. Et c’est ce qu’il fait. Je le vois alors glander sur le banc. Mais qu’est-ce qu’il fait ? Oh mon dieu ! Mes couilles. Je me dis qu’il a dû tout voir. Mon caleçon est légèrement étroit. Hum.. Me voilà gêné. Enfin un minimum. Puis là, Sami se met alors à faire semblant de me mordre le paquet. Je ne peux retenir mes rires. Mais qu’est-ce qu’il lui prend ? Je verrai bien ça comme une invitation mais il est malheureusement hétérosexuel. Ou du moins, c’est ce qu’il laisse entendre. Dommage. Et voilà qu’il me taquine en tirant sur les quelques poils dépassant de mon caleçon. « Aie. » Je suis obligé de gémir même si j’ai pas réellement mal. En tout cas, hors de question de couper tout ça. J’y tiens moi à mes poils. « Non ! C’est ma virilité mec. » Et puis, si je les coupes, ils risquent de repousser et ça risque d’être encore pire, non ? « Pourquoi ? Tu trouves ça repoussant ? » que je lui demande alors en empruntant une moue boudeuse et en plaçant sans réellement faire gaffe une de mes mains sur celle de Sami qui tient la barre.

« Une chose est sûr, dans dix ans j’aimerai te ressembler. » Ca sonnait comme un compliment, ce qui flatta tout de même un peu l'ego du vieux beau gosse tatoué, qui acquiesça en un sourire sincère. Alors que Sami se couche sur le banc de musculation, il a pleine vue sur les bijoux pendants du jeune brun, qui ne le remarqua pas de suite. Sami, un brin taquin, décida d'imiter un chien qui tentait de mordre les précieux bijoux, ce qui eut le don de faire rire Santi, ainsi que Sami, qui éclatèrent tous deux dans un fou rire. Sami s'amusa alors avec les quelques poils de Santi qui débordaient du caleçon très.. étroit du jeune homme. « Aie. » dit-il en gémissant, ce qui eut le don de faire rire Sami une nouvelle fois. « Non ! C’est ma virilité mec. Pourquoi ? Tu trouves ça repoussant ? » Sami se marra encore une fois. «Oh de toute façon, ce n'est pas à moi que ça doit plaire. Ma femme n'aimait pas trop de pilosité, alors j'ai pris l'habitude de raser un peu tout ça, en en laissant tout de même, histoire de dire quoi.» dit Sami un sourire aux lèvres. Il fallait dire que le jeune homme avait de quoi tenir chaud en hiver, même sur ses jambes. Santiago fit alors une mine boudeuse et déposa sa main sur celle de Sami qui tenait la barre de musculation. Sami ne prit pas attention au premier abord à ce contact, en train de se marrer comme toujours, puis quand il réalisa, se demanda un peu quoi. Le contact le répugna quelque peu, il n'était pas habitué à des approches masculines, bien qu'il ait déjà bien été servi dans l'aventure avec Jamie et Santiago ici présent. «Euh? Santi?» fit-il alors au jeune homme, en lui désignant sa main posée sur la sienne.