« ne pas approcher du bord. » le 13 mars à 14h

Sa réflexion sur les experts me fit lâcher un petit rire, mais bon il avait raison, les gens crèvent vite en Amérique et ça pouvait effectivement être flippant, d'ailleurs je me demandais ce qui me prenait d'y vivre maintenant qu'il avait fait la remarque. Enfin bon, c'était surtout pou réussir a trouver un label que je vivais là-bas, et pas juste histoire de dire "je vis aux USA yeaah" hm. Puis apparemment il tilta enfin que j'y vivais puisqu'il rajouta une réplique a ce qu'il venait déjà de dire "Oui oui j'y vis mais bon ça va je suis encore vivant, pour l'instant... C'est légèrement flippant quand même..." dis-je avec un petit rire. Puis il m'annonça qu’enfaîte ça vie n'était pas ennuyeuse mais trop facile, je supposai alors qu'il était un enfant de riche un truc du genre, qui vivait encore chez ses parents. "Une sorte de Tanguy c'est ça ?" dis-je en souriant, toujours sans aucune méchanceté, bien sur.

Bon mes réflexions concernant les experts, l'Amérique, les meurtres semblaient l'avoir légèrement effrayé. Mes pensées étaient effrayantes et souvent je me demandais pourquoi me mettre une telle pression sur mes si frêles épaules. Oui, je ne fais pas parti des hommes que l'on appelle des armoires à glaces mais je me conviens à moi-même, physiquement parlant. Pas mal déjà comme amour propre. « Arf, maintenant tu feras deux fois plus attention en y retournant et t'essaieras de continuer de survivre. Quand à moi je vais éviter de regarder les experts ... New-York unité spécial ou n'importe quel autre série qui traite ce genre de sujet. » Avais-je prononcé tout en passant une main dans mes cheveux décoiffés par ce vent qui nous soufflait dessus. Il ne faisait pas froid, il y avait juste du vent. J'avais bien évidemment déjà entendu parler de cette expression de TANGUY suite à un film français. «T'as tout compris. Je suis un Tanguy qui n'a plus quitté la maison familliale depuis un bon bout de temps ... Enfin si, pour des périodes assez courte mais je n'ai jamais songé à aller vivre seul» D'ailleurs je pense que l'idée de me voir vivre ailleurs tuerait un peu ma mère qui s’inquiéterait beaucoup trop pour son cher et tendre fils qu'elle a tend couvé.