SUJET COMMUN
@khadija @lloyd-snö @lorena @salvador
@sandy @sara @colin @gael

J’ai encore du mal à me dire que j’fais partie des candidats de cette saison 15 de Fake Lover. Il y a encore quelques mois, ça aurait été impensable. Je connaissais pas l’émission déjà. Mais maintenant, je commence à la cerner. Cupidon et Alix ont très bien expliqué les règles. Déjà, je dois partager mon lit avec ma partenaire Lorena. Je crois que toutes mes craintes à ce sujet se sont envolées. Certes, j’aurai préféré avoir un grand lit pour moi tout seul mais j’me dis qu’avec son gabarit elle prendra qu’un tiers de lit à tout casser. Puis tant pis pour elle si j’ai une haleine de chacal au beau matin et si j’ai tendance à piquer la couette pendant la nuit. J’espère qu’elle n’est pas du genre à donner des coups. Quant à mes camarades de chambre, j’espère aussi qu’ils seront pas trop bruyants ou du genre à faire la java pendant la nuit. Je tiens trop à mon sommeil. D’ailleurs, je suis un des premiers dans la chambre. Je m’affale sur un des lits pas trop loin de la porte histoire de pouvoir m’éclipser rapidement la nuit si besoin. Puis je ferme un peu les yeux. Je les ouvre à nouveau plusieurs minutes plus tard quand je me reçois un coussin en forme de marshmallow en pleine face. Je grogne alors un peu dans un langage incompréhensible puis j’ai le réflexe de balancer celui derrière moi sur la première personne qui vient. « Fallait pas réveiller l’ours. » Je me justifie tant que je peux alors que la troisième guerre mondiale de bataille de coussins vient probablement de commencer. « Je préviens, pas de copulation ou de masturbation pendant la nuit. Sinon couic. » J’adresse cette fois un regard de killeur au plus jeune de la chambre. J’suis sûr qu’il serait du genre à se branler pendant que tout le monde pionce. « Si quelqu’un a d’autres règles à instaurer, c’est le moment. Enfin je crois. » Je veux clairement pas être chef ou passé pour un mec relou mais fallait que ça sorte car je tiens tout de même un minimum à ma tranquillité.

Lloyd entre un peu penaud dans la chambre, la roulette lui a joué une mauvaise farce en nominant sa partenaire. Il s'est immédiatement promis de faire de Khadija une reine parmi les candidats, comme s'il avait hérité de la tâche de servant que d'autres avaient obtenu à la roulette durant les saisons précédentes. Petit-déjeuner au lit tous les matins, massage à la demande, franchement à ce point Lloyd est prêt à tout pour que Khadija ne lui en veille pas. Il prendrait bien la nomination à sa place mais ce n'est pas possible. Avant qu'il n'ait eu le temps de s'asseoir sur son lit, prenant soin de ne pas empiéter sur la moitié de sa partenaire, un coussin a volé devant son visage pour atteindre Salvador qui dormait. Bien ! Génial ! Commencer la cohabitation avec une engueulade va être fun, déjà qu'il a commencé son aventure en foutant monstrueusement les pieds dans le plat. Salvador, qui dans son profil a déclarer ressembler à un SDF, est plein de bon sens et pour une fois Lloyd apprécie que quelqu'un pose des règles sans lui demander son avis. « J'approuve. Pour ce qui est des rapports, je propose d'attendre que personne ne soit dans la chambre ou de trouver un autre endroit, le domaine est grand. » C'est pas comme s'il allait sauter sur un des gars de la chambre dans la nuit de toute façon. Il les aime consentants, d'abord, et surtout disposés à y passer un moment. Dans une chambre entouré de six autres personnes semble difficilement le bon timing. Quand Salva donne l'opportunité d'ajouter des règles, Lloyd-Snö la saisit. Il ne veut pas imposer quoi que ce soit, juste soumettre à opinion une requête. « Je veux pas passer pour le maniaque de service, mais si on peut juste éviter de bouffer sur les lits, ou à la limite de bouffer sur un lit qui n'est pas le sien ? Dormir avec des miettes et des fourmis c'est vraiment pas mon truc. » Dieu sait que son lit est un endroit qu'il aime et même s'il peut comprendre que d'autres s'affalent dessus pendant la journée, que quelqu'un y fasse ses repas lui semble tout simplement dégueulasse. Digne de vengeance.

Après le prime, la brune n’avait qu’une envie : s’écrouler dans le lit qui serait le sien. La semaine aux abysses lui avait tendu tous les muscles. Elle aurait adoré avoir les mains de son experte de kinésithérapeute sur le dos, en ce moment, et même plus ou moins partout parce que tous ses muscles semblaient être souffrants. Elle se rendit donc dans la chambre en compagnie des autres et son regard papillonna un peu partout autour d’elle, pendant qu’ils parlaient. Quand la première règle fut énoncée, elle hocha la tête. « Et je dirais même : ne surtout pas se branler en présence de la partenaire dans le lit. » Quoi ? On ne sait jamais, elle préférait être claire dès le début. Les lits avaient l’air grands et douillets, elle avait déjà hâte de s’y poser et de plonger dans un sommeil réparateur. Encore une fois, elle intercepta une règle intéressante. « Je suis pour cette règle aussi. » Colin allait déjà la trouver chiante, c’était probable, mais elle n’aimait pas spécialement avoir des bouts de casse-croûte dans son lit, la nuit, pour lui chatouiller le corps. « Hm et puis, ce serait cool qu’on agisse comme des adultes qu’on range tous nos affaires… Ou alors qu’on ne les éparpille pas sur l’espace des autres, si vraiment les ranger c’est trop dur. » Elle, maniaque ? Un peu, c’est vrai. Elle aimait quand c’était propre et ranger, ça la faisait se sentir bien.

Colin se dirige vers sa chambre afin de déposer ses affaires avant de faire le tour du propriétaire, vu l’heure il est clairement trop tôt pour qu’il se couche, mais c’est sans compter sur la petite réunion se déroulant dans la chambre guimauve, à laquelle il serait malpoli d’échapper, hein. Enfin, il veut surtout s’approprier le meilleur lit, il s’en fiche un peu de ce qu’ils peuvent dire. Ou faire, puisqu’en l’occurrence il arrive pile au milieu d’une bataille d’oreillers. Sérieusement ? Et après c’est lui qu’on traite de gamin, ahah. Ah, et ça parle copulation, et étrangement, il sent tous les regards dirigés vers lui. Pas de masturbation, pas de coucheries, il en prend note, même si ça ne veut pas dire qu’il va se plier aux règles. D’ailleurs, elles ne s’adressent même pas à lui, hm. « T’AS COMPRIS SANDY ON PARLE DE TOI. » Il est là lui ? Ouais, il doit être dans un coin, on le remarque pas vraiment avec son gabarit. Colin peut le concurrencer, certes, mais il a l’avantage d’avoir la voix qui porte. « Y’a les toilettes pour ça, mais faudra y aller molo mon grand, faudrait pas que t’fasses une syncope quand même. » Il a l’air un peu coincé, il doit pas avoir l’habitude. Et voilà que la chambrée se met à énumérer ses règles, Colin les écoute une à une, non sans soupirer ou lever les yeux au ciel à chacune d’entre elles. Il a pas signé pour être au club du troisième âge, hein. Des miettes ça ne tue personne, de même qu’un peu de bordel. Le prochain va insister pour ouvrir un groupe de paroles chaque soir ou comment ça se passe ? « Moi aussi j’ai des règles à proposer ! » Il s’exclame joyeusement avant de faire le tour de la pièce et de compter sur ses doigts les règles qu’il s’apprête à énumérer. « Petit un, couvre-feu à 22h, veiller plus tard c’est pas bon pour les cernes. » Il lance en faisant passer son regard sur les différentes demoiselles présentes dans la pièce. « Petit deux, j’insiste pour une tisane party tous les soirs, histoire qu’on dorme tous paisiblement et que j’me retrouve pas à supporter un concerto de ronflements. » Ouais, il en cerne quelques-uns dans l’équipe, qui doivent pas être silencieux durant la nuit. « Petit trois, et parce que j’sais que pour certains d’entre vous tisane rime avec incontinence, en cas d'envie trop pressante, merci d’utiliser le lit de l’ours, afin qu’il se sente comme à la maison. » Il l’a dit lui-même, c’est un ours, l’environnement dégueulasse ça doit le connaître, il suffit de regarder sa tronche. « Et si vous êtes sages, on peut faire une soirée bridge le mercredi. » Il termine, avant de se laisser tomber en arrière sur son lit. « Oh, ou plus sérieusement, éviter de nominer son partenaire, hein, ça s’est bien aussi. » Gael, si tu m’entends.