Le mercredi 08 février vers 6h30 ~
J'avais pris l'habitude de sortir de mon lit à une heure assez précise ça tournait entre 6h00 du matin et 6h30. Je prenais quelque chose das ma valise et je sortais de la chambre sur la pointe des pieds pour ne réveiller personne. Ce matin là je portais un simple tee-shirt en guise de pyjama plus un shorty. Baillant fortement tenant mon précieux sésame entre mes mains je me dirige d'un pas lent vers la cuisine pour prendre une bouteille d'eau dans le frigo. Après ça je me dirige d'un pas toujours peu décidé vers les toilettes. Dans ma fatigue j’oublie de fermer la porte à clef. Je fais ce que j'étais venu faire dans cette endroit finissant mon geste en avalant une bonne gorgée d'eau. Je suis sur le point de sortir quand la porte s'ouvre un peu trop rapidement à mon goût ce qui me fait sursauté. Je laisse tomber au sol un flacon de gélule bleu et blanche qui avec le choc s'ouvre et se déverse de son contenu. « Putain de merde. » Je m’accroupis pour me hâter de ramasser ces petites gélules et lève les yeux vers l'intrus. « Tu fais chier retourne dans ton monde imaginaire! » ouais toujours la même rengaine mais à cette heure là je suis pas vraiment fraîche et en plus elle vient d'avoir une superbe info sur ma personne ce qui me met mal à l'aise et dans une situation pas très confortable. Je ramasse jusque la dernière gélule et je referme le flacon.

Une envie pressente en pleine nuit ou le moment le plus chiant d'une vie. C'est à ce moment là qu'il faut prendre la décision de soit bouger du lit pour aller vider sa vessie, soit rester au chaud mais se faire pipi dessus. Ce choix peut durer longtemps tant je suis tenace et pourtant mon ventre tout gonflé m'oblige à me lever et à quitter mon lit. Grincheuse je marche à travers le chateau encore vide pour l'heure, je n'ai qu'une idée en tête : aller me recoucher la vessie vide. Baillant, passant ma main dans les cheveux j'arrive enfin devant la porte de la toilette que j'ouvre d'un coup. Surprise ! Moore est là, une boite de gélule bleue vient de lui échapper des mains. Qu'est-ce que c'est que ça encore ? De la drogue ? Des antidépresseurs ? Je grimace et n'a aucunement le temps de l'aider à ramasser quoi que ce soit puisque la jeune femme se hâte dans cette tâche. « Tu fais chier retourne dans ton monde imaginaire! » Lol ? Il est si tôt et elle fait déjà de l'humour par rapport à mon monde magique ? « Même les princesses vivant sur des licornes ont le droit de pisser. » La curiosité de savoir ce qu'elle tient entre ses mains me fait presque oublier mon envie de rejoindre le trône. « Dis, c'est quoi tes médicaments ? » Elle m'enverrait peut-être chier en fait, mais j'avais envie de savoir. J'étais prête à fouiller pour le découvrir d'ailleurs.

« Même les princesses vivant sur des licornes ont le droit de pisser. » Me dit-elle alors que j'étais bien trop perturbé par cette rencontre soudaine pour me préoccuper de l'ironie de sa phrase. Je ne répond même pas je suis trop occupé à récupérer mes médicaments. Je me relevé e t fait face à la benjamine de la saison. « Dis, c'est quoi tes médicaments ? »  Me demanda-t-elle alors. Je la regarde droit dans les yeux sans broncher sans sourciller une seule seconde. Je m'approche d'elle l'air menaçante serrant très fort le point qui contenait mon flacon si bien que les jointures de mes poings blanchissaient. En avançant la force à reculer mais ce n'est pas ce que je veux. Je la tire par le bras et la ramène vers moi. Elle était maintenant entièrement dans les toilettes. On échange les places j’attrape la poignet de la porte qui était encore ouverte je la ferme rapidement et me le verrou. Puis je le regarde de nouveau, je ne parlais toujours pas je plante mon regard dans le sien e lui révèle mes pensées. « Je ne te dirais rien et tu ne dira rien. Compris ? » Je la regarde cet air déterminé, le regard assassin la veine de front trahissait mon état actuel de stresse intense, elle palpitait à un rythle infernal. Je mordille ma lèvre inférieur, autre signe de stresse de ma part. J'espère qu'elle n'est pas assez observatrice pour voir ce genre de comportement.

Que pouvait-elle bien cacher ? Ces pilules avaient-elles un lien avec son secret ? Je n'en savais rien mais gardait cela noter dans un coin de ma tête. Un indice est un indice et j'en ai bien besoin puisque je suis nulle part dans la chasse aux secrets. Visiblement, je ne suis pas le nouveau Sherlock Holmes. Tant mieux, j'aime pas sa façon de s'habiller. Mais là, je divague. Me reconcentrant, mes iris bleutés se portent sur la boite qu'elle tien entre ses fins doigts. « Je ne te dirais rien et tu ne dira rien. Compris ? » J'entends cela comme un aboiement. Un aboiement de chien peut-être apeuré qui ne m'effraie pas. Si elle croit que je vais fuir comme une souris et ne pas lui poser plus de question parce qu'elle me le demande de cette façon, elle se trompe. Je vois bien qu'elle ne veut pas que je me questionne plus, que je la questionne plus. Je ne souris pas, je n'en ai tout simplement pas envie. Les traits de mon visages se font plus serrés que d'habitude, plus concentré. « Je n'en parlerai à personne ... à une condition. Tu me dis ce que c'est. » Je sais bien que c'est ce que l'on appelle du chantage, mais c'est comme ça que je fonctionne moi. Si elle n'est pas d'accord, je publie sur mon blog le fait que la rousse se drogue aux petites pilules bleues. Du viagra ? Peut-être, en tout cas, ça serait terriblement drôle.

Je me voulais menaçante je ne savais pas si ça allait marché j'en doutais légèrement. Cette petit est peu être la plus jeune c'est certainement pas la moins tenace des candidates quand elle veut quelque chose elle sait l'obtenir alors la phrase qu'elle me dit ne m'étonna pas bien qu'elle m’énerva légèrement.  « Je n'en parlerai à personne ... à une condition. Tu me dis ce que c'est. » Chantage, elle savait mener sa barque la petite. Si je lui donne ce qu'elle veut elle ne dira rien. Bon j'y réfléchis un instant posant mes prunelle bleu sur le sol. Après tout ça ne lui apprendra rien de plus que ce que les gens peuvent connaître de moi non ? « Ok! » dis-je d'une voix forte. Puis je prend une voix plus douce et proche du chuchotement je veux pas qu'on nous entende. « C'est des  bêta-bloquants. » dis-je dans un premier temps je sais qu'elle ne se contentera pas de ça bine au contraire alors j'ouvre de nouveau la bouche. « Propranolol, ça calme mes tremblements. » dis-je d'une voix calme. Elle doit maintenant faire le rapprochement entre Lukas et son buzz sur le Parkinson précoce. Elle va gardé cette information dans sa tête c'est certain. « C'est bon maintenant tu m'assure que tu ne vas rien dire à personne ? » J'espère que son chantage va s'arrêter là, elle est en position de force elle devrait en profiter mais je compte sur sa bonne âme pour ne oas faire ce que je ferais à sa place.

Elle avait cédé plus facilement que je ne l'eu imaginé lorsqu'elle accepta simplement de m'expliquer ce qu'elle tenait entre ses mains. J'étais contente. J'avais eu ce que je voulais comme la petite fille gâtée que j'avais toujours été. Mon chantage avait encore une fois fait ses preuves ! Cependant, je ne voulais pas me montrer si satisfaite que cela. Je tentais de rester impassible pour ne pas lui donner l'impression que je me considérais supérieure à elle ou une autre connerie de ce genre là. « C'est des bêta-bloquants. » Autant vous dire que cela ne me disait absolument rien et elle devait bien évidement s'en douter. Je pense que peu de jeune savent dire ce que c'est ces ... bêta-chose. « Propranolol, ça calme mes tremblements. » Oh ... C'était donc pour ça. Je grimaçais légèrement, désolée pour elle même si je ne le disais pas à voix haute. Je ne pouvais qualifier la gravité de sa situation. Tremblait-elle beaucoup ? légèrement ? Était-ce handicapant ? « C'est bon maintenant tu m'assure que tu ne vas rien dire à personne ? » Je baissais la tête, regardant mes pieds qui se trouvaient être nus. « Je te l'assure, je dirais rien. » Je n'étais pas née peste. Je n'allais pas aller crier cela sur les toits. J'étais d'ailleurs soudainement peu fière d'avoir eu ces infos de cette façon là. J'aurais préféré qu'elle me le dise d'elle même, qu'elle me fasse confiance mais ne rêvons pas, c'est de Moore que l'on parle. « Est-ce que tu sais pourquoi tu trembles ... Enfin ... y a une raison ? Et ça, ça ne fait pas partie du chantage. Si tu ne veux pas me répondre, je comprends. »

 « Je te l'assure, je dirais rien. » ça devrais me rassurer ? Certainement mais ce n'est pas le cas bine au contraire. Mais je me contente de ça je lui lance un dernier regard et m'apprête à retourner dans mon lit mais c'est sans compter sur la petite. « Est-ce que tu sais pourquoi tu trembles ... Enfin ... y a une raison ? Et ça, ça ne fait pas partie du chantage. Si tu ne veux pas me répondre, je comprends. » Je soupire, ça aurait été trop beau s j'avais pu m'en sortir comme ça aussi facilement. Je lui dis de quelle famille de médicament proviennent les miens puis leur utilité et tôt s'arrête là. Et bien non. Je le regarde sans vraiment la regardé et d'une voix totalement neutre je lui répond sans lui répondre. « Oui y a une raison, non je ne te dirais pas laquelle. Et pas parce que je veux pas en parlé enfin si mais surtout parce que je ne peux pas t'en parler tu comprends ? » Elle comprenais je sais même si ça me passe au dessus qu'elle comprenne ou pas. Et j’ajoute la regardant plus précisément. « Écoute Céleste, tu va gardé cette petite information dans ton crane, tu vas certainement pas pouvoir t'empêcher d'y penser en ma présence c'est normal. Mais je te demande de ne pas y faire allusion entre nous à moins que ce soit moi qui lance le truc. J'aurais aimé gardé tout ça un peu plus longtemps pour moi maintenant je vais être assaillit de question parce que si c'est pas toi qui le dit je suis sûr que quelqu'un va s'en charger pour toi, une oreille trop attentive. Ou alors c'est le cupidon de malheur qui va en parler c'est un petit salopard aillé. » Je sais qu'elle respectera mon choix.

« Oui y a une raison, non je ne te dirais pas laquelle. Et pas parce que je veux pas en parlé enfin si mais surtout parce que je ne peux pas t'en parler tu comprends ? » Je comprenais. Je n'avais pas d'autre choix que de comprendre qu'elle ne me dirait rien. On était libre de dire ce que l'on souhaitait ou de ne rien dire du tout justement. Je pense que c'est ce que mon prof d'histoire appelle la liberté d'expression. J'haussais les épaules et fis aller ma tête de bas en haut pour lui montrer que j'étais d'accord avec ses paroles. Il était inutile pour moi de parler en ce moment. Surtout que je ne savais pas vraiment quoi lui dire en fait. « Écoute Céleste, tu va gardé cette petite information dans ton crane, tu vas certainement pas pouvoir t'empêcher d'y penser en ma présence c'est normal. Mais je te demande de ne pas y faire allusion entre nous à moins que ce soit moi qui lance le truc. J'aurais aimé gardé tout ça un peu plus longtemps pour moi maintenant je vais être assaillit de question parce que si c'est pas toi qui le dit je suis sûr que quelqu'un va s'en charger pour toi, une oreille trop attentive. Ou alors c'est le cupidon de malheur qui va en parler c'est un petit salopard aillé. » Qu'elle le croit ou non, cette situation ne m'enchantait plus en fait. je regrettais soudainement d'avoir ouvert la porte et de l'avoir trouver elle et ses calment. J'ai toujours été un peu mal à l'aise face aux maladies des autres, je ne sais pas comment me comporter avec les gens. Je ne sais jamais quoi dire. « Je ne dirais rien, ne poserait plus de question. T'en fais pas. » Lui avais-je alors précisé avec ma voix de petite fille. « Je ... J'aimerais utiliser les toilettes maintenant. » Mon envie pressante venait de revenir au galop là.

« Je ne dirais rien, ne poserait plus de question. T'en fais pas. » Je savais que je pouvais lui faire confiance elle fait partie des gentils dans ce jeux. Et malgré que j'aime bien la taquiner sur sa naïveté je crois que dans le fond je l'aime bien. Je m'attend pas à la réciprocité hein je sais très bine que je suis invivable mais bon je pense qu'en cas d’extrême urgence je pourrais conter sur elle. « Je ... J'aimerais utiliser les toilettes maintenant. »  Je souris tranquillement. Et m'apprête à sortir du lieu. Mais dans un élan très étrange je m'approche d'elle et vient la serrer dans mes bras quelque seconde peu être 10 secondes avant de m'éloigner de nouveau d'elle. Ok maintenant elle va me prendre pour une folle. Je lui fais un demi sourire et souffle un. « Merci. » avant de me retourner une bonne fois pour toute et sortir de la pièce pour rejoindre mon lit. J'avais besoin d'encore au moins 3-4h de sommeil pour être en forme.