Pour oublier une nomination d'office aux candidats des plus populaires candidats du nid d'amour, il n'y avait, à mon avis, rien de mieux sur terre qu'une bonne barbe à papa. Le gout sucré me procurait un bien être assez énorme. Je retombais quelques instants en enfance et oublias ainsi les soucis du quotidien. Margaret, toujours aussi chaleureuse d'ailleurs, venait de me donner ce saint graal tant attendu quand j'apercevais Cody au loin. Je l'appelais, lui faisant signe de s'approcher puis une fois près de moi, lui proposais en montrant ce que je tenais dans ma main :
Tu en veux une ?
Il y avait largement de quoi en faire encore pas mal derrière Margaret. Mais bon moi, j'avais ma petite idée derrière la tête. Je n'avais pas très faim et savais pertinemment que je ne la finirais pas. Innocemment je proposais donc :
On pourrait aussi très bien ce partager la mienne ?
C'était l'occasion d'avoir un petit moment de complicité avec le jeune homme. J'étais sur la piste de son secret, j'avais beaucoup d'indices, un buzz gratuit. Il me manquait juste la bonne idée pour pouvoir buzzer. J'étais sûr que celle-ci n'étais pas loin et je comptais bien avoir quelques confidences de la part du jeune homme. Pour cela, quoi de mieux qu'un petit moment de partage juste tout les deux.

Je me baladais tranquillement à l'extérieur, c'est à dire au niveau du parc. C'était là où il y avait tout mes endroits que j'adorais fréquenter tout simplement. J'aimais bien visiter tout ça, me balader là-bas et ici enfin partout quoi. En plus il faisait frais et j'aimais la fraîcheur de l'hiver tout simplement. C'était ce qui me rendait tout heureux et tout content. Ouais il en fallait peu pour me rendre heureux, mais rien que d'être dans le nid de Cupidon j'étais heureux tout simplement. Il n'y avait rien d'autre à rajouter sur ça je pense. J'étais arrivé au niveau du stand de confiseries. Elle me proposa alors une confiserie, je lui fis un sourire et pour éviter de me ridiculiser au niveau du langage je ne parlais pas. Fallait rester sur le muet pour l'instant. « Partager, idée bonne trouve je moi. » Je lui pris alors un bout de sa friandise, confiserie enfin ce que vous voulez et je lui pris pour commencer à la manger. Pour éviter à nouveau de débiter des paroles, d'oublier des mots, de faire des erreurs, je préférais lui dire merci en lui faisant un petit coup de tête positif avec ce sourire toujours aussi sympathique et positif. Enfin bref j'étais content qu'elle m'est donnée ça et je tentais de lui montrer comme ça de manière positive quoi. Et pas avec des paroles, mais pour une fois avec des gestes.

Que j'étais bête, je posais une question à Cody alors qu'il n'avait pas le droit de parler cette semaine. Foutue Rowan et ses défis à la cons, mais bon j'étais aussi contente de le voir jouer le jeu. Je tentais en regardant ses gestes de comprendre ce qu'il voulait dire, le message était simple et je le comprenais. Il me souriait et me remerciais ce à quoi je répondais :
Pas de soucis. Tu t'en sors avec ton handicap ?
Il n'avait pas besoin de prononcer de mot, juste d'hocher la tête dans un sens ou dans l'autre. J'avais fait exprès de lui poser une question pas trop compliqué. Partager ce moment avec Cody me rendait toute chose. C'était peut-être l'un de nos derniers moments juste tout les deux dans ce nid et franchement s'il quittait l'aventure et moi non. J'aurais du mal à concevoir l'aventure sans lui. Depuis le début de notre aventure aux abysses, j'avais tissé avec lui une forme d'amitié qui grandissait au fil des jours. Le regardant droit dans les yeux, ceux-ci étant ' embrumé, je me contentais de lui dire :
J'espère qu'on sera sauvé tous les deux dimanche.
En plus de cela, si le public nous laissait l'occasion de continuer un tant soit peu l'aventure, je pourrais continuer à chercher son secret. Les derniers indices récupérés affinaient l'idée que j'avais développé lors de mon premier buzz. Maintenant, il ne me restait pas grand-chose pour trouver son secret, j'en étais sûr. Cela ne tenait qu'à un cheveu, un rien, qui au final faisait tout. Mais pour vérifier cela, on se devait donc de rester, je croisais donc les doigts. Mais pour l'instant, je profitais juste de ce moment et du bonheur que j'avais d'être là avec lui devant son stand de confiserie.