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 la gourmandise (mardi 14h12)

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Anouchka

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MessageSujet: la gourmandise (mardi 14h12)    la gourmandise (mardi 14h12)  EmptyLun 12 Nov 2018 - 1:13


la gourmandise

avec @César

Anouchka a certainement vu toutes les pièces du château, même en coup de vent. Même juste un coup d’oeil. Elle se souvient parfois plus d’un détail d’une pièce, d’un tableau, d’une couleur, plus encore que de l’utilité même de la pièce. Mais elle était passée complètement et totalement à côté de celle-ci. Elle pousse la porte qu’elle n’avait même jamais remarqué et finalement, elle tombe sur une salle dont elle ignorait l’existence jusqu’à deux minutes plus tôt dans la journée. Une pièce sombre sans aucune fenêtre sur l’extérieur. Des fenêtres en fait si, la pièce en est pourvue, mais ne donnait que sur la cuisine, le salon, et le salon de thé. Des espèces de vitres tintées qui permettent de surveiller l’extérieur de la salle sans être remarqué. Mais ce n’est pas tout. Des écrans en nombre dingue tapissent un autre pan de mur, donnant le loisir à qui occupe la pièce d’espionner l’entièreté du nid. Encore une fois sans être remarqué. Immédiatement Anouchka trouve cette pièce affolante. Elle se demande si un voyeur ne se trouve pas parmi le casting et se toucherait avec plaisir devant ces caméras. Mine de rien si elle se casse la figure à l’autre bout du palais, quelqu’un peut être présent dans la pièce en train d’assister à la scène. Mais c’est le jeu. Elle se dit que des millions de personnes dans le monde entier épient leur moindre fait et geste chaque jour. Qu’est-ce que ça change ? Alors ça la fait sourire joyeusement. Et puis finalement ce sourire de joie se transforme en dourire coupable. Parce qu’à l’instant elle a terriblement envie de passer une partie de son temps là-dedans. D’ailleurs elle tourne même les talons pour aller se préparer un sandwich de pain de mie. Qu’elle pose dans une assiette, dont elle se saisit avec un verre de jus de fruit super vitaminé. Mais lorsqu’elle retourne dans la pièce, elle remarque une nouvelle présence. Un candidat est assis sur un des sièges de la pièce, dos à la porte. Il ne se retourne pas, mais rapidement elle reconnaît son camarade. Pas besoin qu’il se retourne d’ailleurs pour qu’elle puisse reconnaître César. Elle reconnaît ses cheveux. Elle reconnaît son cou. Même son style de vêtements. Tout les garçons n’ont pas forcément le même style. Alors elle lance spontanément : « Mais César qu’est-ce que tu fais dans la salle d’espionnage ?! » Elle ne dissimule pas son étonnement parce que la situation est cocasse : un aveugle dans une salle d’espionnage, c’est drôle non ? Quand bien même il peut écouter les conversations des autres. Elle s’approche de lui pour poser sur la table sa petite collation, l’assiette et le verre. « Je me suis pris du Oranzhevyy Sok mais tu peux le boire si tu as soif... » Qu’elle lui propose dans un rire amusé. Elle ne lui dit pas ce qu’est du Oranzhevyy Sok même si pour elle, cela semble évident. Il n’est pas bête César, il comprend pourquoi elle lui dit ça. « J’ai aussi un sandwich au chocolat ! Tu en veux ? »
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MessageSujet: Re: la gourmandise (mardi 14h12)    la gourmandise (mardi 14h12)  EmptyLun 12 Nov 2018 - 7:14

Comme n'importe quel autre candidat, César avait été très intrigué quand il avait entendu parler de la salle de l'espion et de la possibilité de garder un œil sur les faits et gestes de ses camarades pendant qu'eux ne soupçonneraient pas que quelqu'un les y observerait. Certes, les écrans ne lui seraient pas d'une grande utilité mais il y avait d'autres moyens de s'intéresser aux échanges qui se déroulaient à travers le nid, et quelques fois on pouvait en apprendre autant en prêtant l'oreille qu'en ouvrant les yeux. C'est bien pour ça qu'il était entré avec l'intention de profiter d'une partie de son après-midi pour tenter d'en apprendre davantage sur ses camarades, peu importe que ça lui prenne un peu de temps ou qu'il doive se contenter d'une paire d'écouteurs qui lui permettraient au moins de se tenir aux faits des dernières confessions et de ce que les candidats pouvaient s'avouer quand ils en oubliaient presque la présence des micros. Il ne débusquerait probablement pas un secret aujourd'hui, mais peut être qu'il pouvait encore espérer surprendre une dispute ou une déclaration enflammée. Toute information était certainement bonne à prendre dans un contexte ou un autre. C'est ce qu'il se disait tandis qu'il était justement sur le point d'enfiler les écouteurs, toutefois interrompu par l'arrivée d'une candidate. Et pas n'importe laquelle, puisqu'il reconnut instantanément la voix d'Anouchka et son petit accent qui la rendait facilement reconnaissable entre toutes, en plus de son parfum qui était l'un de ceux qu'il avait appris à reconnaître en premier. « La même chose que toi. J'allais enfiler cette paire d'écouteurs et partir en quête des échanges les plus croustillants. » Il souffla dans un sourire amusé, comprenant qu'elle puisse être surprise de le trouver là alors que sur le papier, ça n'était pas le premier endroit où on s'attendrait à le voir. Mais il était venu ici pour faire ce que ferait une personne voyante, et ça incluait de s'adapter certaines fois pour pouvoir profiter des mêmes possibilités que les autres. « Je suis content que tu viennes me tenir compagnie, mais aussi un peu déçu parce que si t'es là, ça veut dire que je vais pas pouvoir surprendre certaines de tes conversations... » Son ton avait beau trahir le fait qu'il n'était pas complètement sérieux, le premier avantage de ce genre d'endroits était après tout de pouvoir espionner les candidats dont on avait le plus envie de savoir ce qu'ils pouvaient dire ou faire, et il aurait bien aimé pouvoir intercepter quelques bouts des échanges d'Anouchka à travers le nid, parce qu'il la trouvait vraiment intéressante et qu'il aimerait bien savoir ce qu'elle racontait aux autres. « Du Oranzhevyy Sok... » Il reprit par la suite, un peu intrigué avant de faire le lien entre leur échange dans la laverie et cette formulation qui sonnait très russe. « Oh, tu veux dire du Jugo de Naranja ? » Son expression devint plus amusée, parce qu'il avait déduit le sens de ses propos grâce à un peu de logique et s'amusait forcément à lui offrir à son tour une traduction dans une langue qu'il maîtrisait bien, puisque comme lui l'instant d'avant elle comprendrait probablement qu'il lui parlait en espagnol. « C'est gentil, mais je préfère que tu le gardes pour toi. Par contre, je veux bien goûter ton sandwich et te donner mon humble avis de cuisinier. » Après tout, un sandwich au chocolat ça sonnait plutôt ambitieux sur le papier, et comme il était du genre à vouloir tout goûter et tout expérimenter, il risquerait de passer à coté de quelque chose. « Au fait... » Il ajouta au moment de sortir de sa poche le petit lecteur qu'il lui avait montré l'autre fois et qu'Anouchka et lui avaient pas mal utilisé ces derniers jours pour l'aider à se créer des repères à travers le nid. « L'autre jour j'étais dans la salle de sport et j'ai pensé à toi quand j'ai voulu programmer une machine et que j'ai réussi à le faire grâce aux étiquettes qu'on a créé. Comme c'est toi qui as enregistré les messages vocaux, c'est ta voix que j'entends à chaque fois que je pointe le lecteur sur une étiquette. » Et on pouvait deviner à son sourire que ça lui plaisait bien d'entendre sa voix dès qu'il avait besoin de lire l'une des étiquettes qu'ils avaient collé quand elle lui avait proposé son aide pour apprendre à s'y retrouver plus facilement avec certains appareils difficiles à utiliser complètement à l'aveugle. Parce qu'il trouvait forcément le rendu plus agréable à l'oreille que quand il enregistrait lui-même sa voix grâce au lecteur.
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MessageSujet: Re: la gourmandise (mardi 14h12)    la gourmandise (mardi 14h12)  EmptyLun 12 Nov 2018 - 16:51

Sans vouloir être désagréable, Anouchka trouvait ça drôle de voir César dans la salle d’espionnage. C’est bien la dernière personne qu’elle s’attendait à voir dans cette pièce, quand bien même il peut écouter les conversation au même titre que les autres. Mais ce qui l’étonnait aussi et surtout, c’est de le voir installé là alors que cinq minutes plus tôt la pièce était vide. Naturellement elle prend place à ses côtés. « Oh non tu te méprends mon cher… Je n’allais pas… Pas du tout faire ça... » Qu’elle souffle, candide. Mais elle rigole évidemment. « Je voulais un peu d’intimité c’est tout... » Qu’elle rajoute toujours pas sérieuse. Évidemment qu’elle était venue pour espionner les conversations et qui sait, les petits gestes étonnant des autres candidats. Ce qui lui dit ensuite l’attendrie. C’est bête mais elle comprend ce qu’il veut dire par là. Mais elle ne peut s’empêcher de s’en amuser. « Parce que tu crois que je parle de toi avec les autres c’est ça ? » Qu’elle lâche dans un rire joyeux pour le taquiner, avant de lui donner un léger coup d’épaule. « Et bien moi je ne suis pas déçue du tout de te trouver là. Je préfère parler avoir toi que t’écouter discuter avec d’autres ! » Quand bien même elle avait compris qu’il rigolait, elle avait envie de le lui signifier. Cela allait de soi. Elle ne peut pas mentir, bien qu’elle ne pourrait lui avouer non plus : leur première discutions l’avait troublée un peu. Dans le bon sens du terme évidemment. Elle l’avait trouvé très mignon, très avenant. Et si elle aime aider tout le monde, ce fut un plaisir de l’aider lui particulièrement. Naturellement elle lui propose de prendre son verre de jus d’orange. Ca ne lui prendrait que deux secondes pour s’en servir un nouveau. Elle en profite aussi pour commencer son cour de russe. Elle trouve que ce n’est pas bien compliqué et qu’un jus d’orange pourrait particulièrement bien s’intégrer dans une phrase. Il répète les mots et ça la fait sourire doucement. La prononciation n’est pas excellente, mais leur deal ne portait pas là-dessus. C’était vraiment sur la capacité à faire une phrase. Malicieusement il reprend sa phrase en traduisant jus d’orange en espagnol. Elle ne peut s’empêcher de lâcher un rire. « Oui je voulais dire du… Jugo de Naranja… » Il n’en veut pas alors elle n’insiste pas. D’ailleurs elle porte son verre à sa bouche comme associer et sceller ces nouveaux mots espagnols au goût du produit. Mais il comme il veut de son sandwich, elle repose immédiatement le verre. « Oh un avis de cuisinier pour ça… Tu sais ce serait trop… » Pendant qu’elle parle, elle avance l’assiette vers son camarade pour qu’il puisse s’en saisir. « Ce n’est que du pain de mie beurré avec des barres de chocolat noir dedans. » Un petit plaisir d’enfance qu’elle a toujours continuer de manger au fil du temps. Rien de bien très luxueux ou pire, de bien gras comme peut l’être le Nutella. Mais elle ce mange pas de Nutella. Scrutant la moindre mimique de visage de son camarade pour en déceler un avis sur ses goûts culinaires, il l’étonne un peu en changeant totalement de sujet. Anouchka le regarde sortir son lecteur de sa poche. Ça la fait sourire parce qu’ils en ont passé des heures à étiqueter toutes sortes de choses. Certes plus ou moins intéressante, mais elle avait passé vraiment de bons moments. Elle sourit aussi parce qu’elle avait bien pris garde de ne pas perdre son accent lorsqu’elle dictait les mots pour lui. Alors l’entendre dire ce qu’il venait de dire la touchait. Plus qu’elle ne l’avouerait. Parce qu’elle comprenait le sous entendu derrière. Son sourire en disait long. Et ses joues rouges à elle, aussi. « Et maintenant tu regrettes parce que ma voix t’insupporte c’est ça ? » Qu’elle souffle, taquine. Tout en lui prenant une de ses mains dans la sienne.
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MessageSujet: Re: la gourmandise (mardi 14h12)    la gourmandise (mardi 14h12)  EmptyLun 12 Nov 2018 - 21:08

César ne pouvait pas en vouloir à Anouchka d'être surprise de le trouver dans cette pièce conçue pour que les candidats s'espionnent au travers d'écrans et de vitres teintées, parce qu'à première vue ce n'était pas un équipement qui risquait de lui être très utile. Les écouteurs, par contre, devraient lui permettre de se tenir au courant de ce qui se racontait dans le nid et c'était déjà pas mal, après tout certains échanges pouvaient se passer d'images et on pouvait deviner pas mal de choses en prêtant attention au ton qu'une personne choisissait d'employer. La remarque d'Anouchka lui fit adopter une mine faussement suspicieuse. « D'habitude je te donnerais le bon dieu sans confession, mais cette fois je te soupçonne de pas être aussi innocente que tu le prétends. » Il souffla dans un sourire amusé et évidemment pas sérieux, conscient qu'elle plaisantait elle aussi, après tout n'importe qui était libre de passer cette porte pour s'adonner à une petite séance d'espionnage, c'était bien la raison pour laquelle cette salle avait été installée et ce n'était pas la production qui irait porter des jugements. Il lui confia par la suite être presque déçu de ne pas avoir l'occasion de surprendre certains de ses échanges à travers le nid, et sa question lui tira un léger rire. « Il faudrait vraiment que vous soyez à court de sujets de conversation, mais si c'est pour parler de moi en bien je suis pas contre. » Ce n'était pas tout à fait faux, même s'il le disait en plaisantant. La suite dessina un sourire plus fin sur ses lèvres, sa confession le touchant plus qu'il n'osait le montrer. « Moi aussi je préfère être ici et discuter avec toi, j'espère que tu l'avais compris. » Il souffla doucement, parce qu'il ne savait pas si c'était clair de la façon dont il l'avait formulé, il était toujours content quand il pouvait passer du temps avec Anouchka parce qu'il avait beaucoup accroché à sa douceur et à sa personnalité, leurs échanges avaient tendance à lui faire perdre un peu la notion du temps mais ça ne le dérangeait pas, il était bien mieux ici avec elle qu'entrain d'arpenter le nid avec sa canne. « T'as qu'à être mes yeux, et on prendra un écouteur chacun. Et si ça se trouve, ce qui se dira dans cette pièce sera plus intéressant que ce qu'on pourra entendre là-dedans. » Il proposa dans un sourire amusé, parce qu'après tout rien ne garantissait qu'ils allaient découvrir une information primordiale ou surprendre une conversation qui les absorberait complètement, mais ils n'auraient pas perdu leur temps puisqu'ils auraient passé un moment à discuter. César comprit par la suite qu'Anouchka lui donnait un petit aperçu de ses futurs cours de russe, ce qui lui donna l'idée de faire de même en lui soufflant quelques mots d'espagnol, ses traits formant une expression malicieuse lorsqu'elle répéta après lui. « C'est la première fois que j'entends quelqu'un parler espagnol avec un petit accent biélorusse, et c'est pas mal du tout. » Probablement beaucoup mieux que lui quand il s'essayait au russe avec son accent américain, ce qui lui laissait craindre le pire pour le deal qu'ils avaient passé l'autre jour. « Je fais pas non plus que de la cuisine compliquée, et je trouve ça très bon. » Il lui assura ensuite, après avoir saisi un bout de son sandwich et y avoir goûté, convaincu par cette expérience gustative qui lui vaudrait peut être de suer un peu plus à la salle demain matin, tout du moins s'il osait en reprendre. C'est alors qu'il sortit de sa poche son lecteur et lui confia avoir testé avec succès les étiquettes que la jeune femme et lui avaient collé à certains endroits pour lui faciliter l'accès à certains appareils. Et le fait que ce soit la voix d'Anouchka qui raisonne chaque fois qu'il en faisait usage lui permettait en quelque sorte de joindre l'utile à l'agréable, parce qu'elle restait mélodieuse même enregistrée là-dedans. « Pas du tout, ta voix est vraiment apaisante, ça me change des horribles voix de synthèse auxquelles je suis habitué, si tu savais. » Il souffla après s'être concentré un instant sur le contact de leurs deux mains, parce que s'il pouvait remplacer toutes les voix pré-enregistrées qui l'accompagnaient dans son quotidien, que ce soit quand il utilisait une tablette ou un téléphone, il n'hésiterait pas une seconde. Son ton redevint plus sérieux par la suite. « Comment tu te sens, depuis le prime ? Je sais que ça a pas du être une soirée facile... » Et il serra sa main à son tour pour lui montrer qu'il compatissait, parce qu'entre le départ précipité de son partenaire et les différents dilemmes, Anouchka n'avait pas été épargnée. « J'ai trouvé ta décision de te nominer très courageuse, même si je crois que j'ai espéré jusqu'au bout que tu le ferais pas. » Il ne lui en voulait pas d'avoir fait ce choix parce qu'il avait deviné que c'était dans sa façon d'être de vouloir avantager les autres au détriment de ses intérêts, et ce n'était pas une chose qu'il pourrait reprocher dans un monde souvent pétri d'égoïsme. Mais il la trouvait tellement agréable et attachante que la savoir en danger ne l’enchantait vraiment pas.
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MessageSujet: Re: la gourmandise (mardi 14h12)    la gourmandise (mardi 14h12)  EmptyLun 12 Nov 2018 - 23:11

Evidemment qu’en revenant dans la salle d’espionnage, Anouchka avait envie de surveiller ses petits camarades. Avec ce plaisir coupable que doivent avoir la plupart des candidats. Enfin elle l’espère. Alors la réplique de César la fit rire spontanément. Innocente. Un adjectif qui était souvent revenu sous forme de synonyme pour la qualifier. C’est bien ce qu’elle dégage aux premiers abord et elle ne peut en vouloir aux autres de penser ça. Ses propres proches le pense aussi. Mais elle est tellement moins innocente qu’elle en a l’air. Ce n’est pas non plus une criminelle évidemment. Mais tout de même. « Je plaide coupable ! » Qu’elle souffle tout bas, comme pour ne pas se faire entendre. En vérité elle s’en moque. Par contre des adjectifs, elle ne s’en moquait pas. Alors elle lui demande doucement. « Alors comme ça tu me trouves… Pétillante et mémorable ? » Mémorable surtout. Ca la touche et en même temps l’intrigue. Autant que son commentaire la touche et la fait réagir. Pour le taquiner au début puis pour lui montrer qu’elle est déjà beaucoup attaché à lui, à sa présence. C’est peut-être exagéré, mais elle est conne ça Anouchka. « Tu te dévalorise César. Tu ne serais pas premier en popularité si tu n’étais pas intéressant... » Et puis elle ne le lui dit pas, mais elle est persuadé qu’il est le centre de l’attention de beaucoup de personne. Malheureusement à cause de sa cécité. Mais elle préfère se dire que c’est grâce à sa personnalité. « Bien sur que j’avais compris ! Et j’en suis très heureuse ! » Qu’elle lui souffle plus à son oreille, dans la confidence. Elle avait évidemment compris qu’il rigolait. Aimant son idée, elle s’empresse déjà de mettre un écouteur dans son oreille. « Pour l’instant il ne se passe rien d’intéressant de toute manière… » Qu’elle souffle, avant de lui annoncer un premier mot en russe. Comme de prononcer son premier mot en espagnol. Elle rigole. Pose une main devant son visage. « J’aimerai te dire que c’est la première fois que j’entends quelqu’un parler aussi mal le russe mais… Vous les anglophones vous êtes trop nul… » Qu’elle dit en rigolant, se moquant un peu de lui. Evidemment toujours de façon bienveillante. Finalement il ne veut pas de jus d’orange, mais bien essayer de son sandwich au chocolat. Qu’il semble très apprécier. Alors ça lui fait plaisir à Anouchka parce qu’elle aime les choses simples. Et lui aussi semble les apprécier. « J’espère pouvoir goûter un jour à un de tes plats… » Qu’elle souffle l’air de rien, mais très attirée par l’idée de manger quelque chose préparée de ses mains. Lui qui voulait tant la remercier de l’avoir aidé. Aidé pour les étiquettes. D’ailleurs il sort son enregistreur de sa poche, comme l’autre jour. Elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il allait lui dire ensuite. Alors forcément sur le coup elle en rigole. Lui demande s’il ne regrette pas de l’entendre à chaque fois, son accent roulant autant les r que les mots difficiles en anglais qu’elle ne prononce quasiment pas. Apparemment non. Elle s’en doutait. Comme elle se doutait que cela devait lui changer de l’impersonnalité de ces machines ne remplaçant pas le contact humain. Elle ne lui répond rien mais serre un peu sa main dans la sienne. Anouchka adore le contact physique. Que ce soit amitieux ou plus. Avec des inconnus ou ses plus proches amis. Un câlin, un baiser ou une main serrée. César en fait de même en lui serrant la sienne. Ca lui fait plaisir à la rouquine. Et puis ça la fait déglutir un peu difficilement. Parce que tout d’un coup il enchaine sur le prime. Elle a envie de pleurer. Elle a envie de pleurer bêtement alors qu’à aucun moment elle ne s’est dit faire une bêtise. Le pire c’est que ce prime n’avait en rien entamé sa jovialité. Pourtant il a raison, ça n’a pas été facile. Mais jamais Anouchka ne s’autorise d’aller à se plaindre. Se morfondre. Alors elle répond doucement : « Je vais très bien ne t’en fait pas. » Et finalement elle ne lui ment pas. Elle va très bien. Elle lâche un rire. « Je ne crois pas que ce soit du courage… N’importe qui te dirait que c’est de la folie. » Folie de faire passer avant soit des personnes qu’elle ne connait pas. Des personnes qui iraient certainement la nominer d’office sans aucun scrupules pour sauver leur peau. Elle aurait pu en faire de même. Elle avait la possibilité de s’immuniser. Elle ne l’a pas fait. « Peut-être que je vais partir dimanche. Je pense que je serais triste. Triste de ne plus pouvoir te parler. Ou te toucher. » Qu’elle dit alors le regardant droit dans les yeux. C’est bête de faire ça avec un aveugle, mais elle en ressent le besoin.
César

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MessageSujet: Re: la gourmandise (mardi 14h12)    la gourmandise (mardi 14h12)  EmptyMar 13 Nov 2018 - 8:34

Si César n'était pas le premier candidat qu'on imaginerait venir dans cet endroit, Anouchka paraîtrait elle aussi presque trop innocente au premier abord pour vouloir se planquer derrière une vitre et espionner ses camarades. Et pourtant ils avaient eu la même idée, et ça lui plaisait bien parce qu'il l'avait jusqu'ici cernée principalement à travers la patience et la gentillesse qu'elle avait montré à son égard et ce qu'il avait perçu de sa personnalité en n'ayant eu que ses ressentis pour le guider, et qu'il apprécierait beaucoup de la découvrir davantage. Il émit un rire silencieux à sa remarque, avant qu'elle ne fasse allusion aux adjectifs qu'il avait donné la concernant, sa mine dessinant un mélange de surprise et de bienveillance. « Oui, je trouvais que c'était deux termes qui te caractérisaient bien, même si tu dois sûrement te demander quel genre de type qualifierait une fille de « mémorable » après une semaine. » Ses lèvres dessinèrent un sourire amusé, parce qu'il avait forcément un peu adapté l'exercice à sa situation. « Eh bien, juste un type qui découvre les autres à travers leurs mots, les contacts qu'ils choisissent d'initier, et leur façon d'être plus généralement. Quand je repense aux gens que j'ai rencontré, je peux pas me remémorer un visage mais je peux me remémorer tout le reste. Et plus ma perception de ce qu'ils sont est positive, plus j'ai tendance à vouloir penser à eux. » C'est pour ça que ça lui avait semblé être un terme adapté pour qualifier Anouchka après la bienveillance dont elle avait fait preuve et alors que ce genre de rencontres, où il avait vraiment l'impression qu'on ne s'arrêtait pas à ce qui l'était et qu'on lui accordait du temps non pas par pitié mais par intérêt, restaient plus rares qu'il ne le voudrait. « Ou alors je couche peut être simplement avec Brune. » Il reprit en étouffant un rire, lorsqu'Anouchka évoqua la cote de popularité et sa première place, ne sachant pas trop quoi en penser parce qu'il supposait que tout ça était très subjectif. Lui n'était pas son meilleur juge, il était même assez dur avec lui-même la plupart du temps, sur ça elle n'avait pas tout à fait tort. Il esquissa un plus fin sourire lorsqu'elle parut heureuse qu'il ait dit préférer rester avec elle que se retrouver derrière ces vitres, puis récupéra à son tour l'un des deux écouteurs. « Quel genre de scène tu voudrais surprendre, ici ? » Peut être qu'elle avait des espérances particulières, surtout qu'elle avait l'avantage d'avoir l'image en plus du son, tandis que lui devrait visualiser la scène à partir des dialogues et des bruitages. Il émit ensuite un rire un peu plus bruyant. « Okay, t'as pas tort, mais je te promets de bosser mon accent. » Et il tenait toujours sa parole, en plus ça ne lui déplairait pas de débarquer un beau jour avec un accent nettement amélioré histoire de lui montrer qu'il n'y avait pas de défi qu'il ne se sentait pas de taille à relever. Il était là alors que c'était pas gagné au départ, il pouvait bien travailler son russe. « Bien sûr que tu vas pouvoir y goûter, un de ces soirs t'auras qu'à venir me retrouver dans la cuisine et je te préparerai une de mes spécialités, tu pourras même apprendre à faire si tu veux. » Du moment qu'elle se sentait libre de lui demander de lui préparer quelque chose, parce que lui aussi ça lui ferait plaisir qu'elle goûte à sa cuisine. Ils n'étaient pas issus de la même culture, ce serait l'occasion pour elle de faire des découvertes et elle pouvait compter sur lui pour la traiter comme une cliente de choix, ça le changerait des grincheux qui venaient au food truck. César avoua par la suite que l'une des raisons pour lesquelles il lui était si reconnaissant de l'avoir aidé à coller toutes ces étiquettes l'autre jour, c'était parce qu'entendre sa voix chaque fois qu'il activait son lecteur était nettement plus agréable que d'entendre une de ces voix ternes et sans émotion auxquelles il était habitué, ça lui donnait un peu moins l'impression d'être dépendant d'un engin électronique, sa voix était comme celle d'une intelligence artificielle qui le guidait. Il sourit quand il la sentit serrer sa main, avant d'éprouver le besoin de l'interroger sur le prime. La positivité d'Anouchka était contagieuse, mais il comprendrait qu'elle n'ait pas bien vécu cette soirée, en grande partie à cause de la décision qu'elle avait du prendre de se nominer, même si ça avait paru profondément naturel venant d'elle. Elle lui assura se sentir bien, et sa voix semblait le laisser penser. « C'est sans doute un peu des deux, mais il faut du courage pour prendre ce genre de décisions malgré les conséquences. Et plus que ça, ça montre quel genre de personne tu es. » Visiblement quelqu'un de généreux et qui faisait passer les autres avant elle, même quand elle les connaissait peu et que l'enjeu était de taille. « Je suis sûr que t'es le genre de fille qui quitterait pas un immeuble en flammes avant d'avoir fait sortir tout le monde. » Il souffla dans un sourire, peut être pour détendre l'atmosphère mais surtout parce que de tout ce qu'il avait entendu et perçu d'elle depuis quelques jours, c'était vraiment sa bienveillance à toute épreuve qui l'avait le plus marqué. « Dis pas ça. » Il reprit plus doucement, en resserrant légèrement la pression de sa main. « Moi je suis sûr que personne te laisserait partir, exactement pour les raisons que je viens d'évoquer. » Et lui n'en avait pas envie non plus, mais à cet instant il lui paraissait encore plus essentiel de la rassurer d'une manière plus générale. Pourtant, ses mots à elle le touchaient d'une façon qu'elle ne pouvait sûrement mesurer. « Et tu sais, je serais triste aussi de plus sentir le contact de ta main. Tout ce qui me connecte physiquement à quelqu'un m'apaise, me rassure aussi parfois. Je saurais pas vraiment expliquer de quelle façon, mais... ce noir infini, cette obscurité continuelle, j'en ai encore peur la plupart du temps. C'est pas exactement le même monde que le tien. » Par certains aspects il était différent, parce que cette nuit sans contour enfermait inévitablement dans une forme de solitude douloureuse et suffocante. Parfois, il se sentait comme perdu dans des ténèbres sans fin, auxquels seul un contact même fugace pouvait l'arracher, ici la main d'Anouchka. « Désolé, je... déteste donner l'impression que je me plains. » Il ajouta dans un soupire, en relevant légèrement la tête.
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MessageSujet: Re: la gourmandise (mardi 14h12)    la gourmandise (mardi 14h12)  EmptyMer 14 Nov 2018 - 23:46

Anouchka est curieuse de connaître l’explication derrière les adjectifs que son camarade lui avait donné. Enfin plus particulièrement le mémorable. Ca la touchait et en même temps elle ne saurait expliquer pourquoi ça la touche. Son explication la fait sourire tendrement. Parce que sa vision des choses et sa manière de le raconter respirait une telle poésie. C’est bête, mais n’importe qui devrait découvrir les autres « à travers leurs mots ou leur façon d’être » comme il le disait si bien et non pas à leur physique. Depuis qu’ils ont passé du temps ensemble, elle a la sensation de se rapprocher plus de sa manière de vivre que de ceux des voyants. Mais ce serait tellement horrible de lâcher ça ainsi à quelqu’un qui n’a pas demandé à ne plus voir. Elle aussi pense beaucoup à lui. Plus qu’elle ne le souhaiterait d’ailleurs. Parce qu’elle savait qu’en entrant dans le jeu elle tomberait sur des garçons assez intéressant pour lui emporter le cœur et l’esprit. Et l’esprit. Elle ne peut s’empêcher de sourire attendrie, avant de lâcher un rire tout droit sortie du fond du cœur. « Oh non quand même pas ! » Qu’elle répond spontanément. Avant de se reprendre. « Pas que Brune ne soit pas assez bien au contraire. Brune est très jolie mais je… » Elle s’arrête un instant pour mordiller ses lèvres. Avant de déterminer plus bas. « Je n’espère pas. » Est-ce que ça ne faisait pas un peu jalouse ? Certainement alors elle passe assez rapidement à autre chose, heureuse pour le coup que César ne puisse voir ses joues se mettre à rougir maladivement. Ce n’est pas bien de penser ça. Elle le sait. Alors elle se concentre sur sa question. « En tout premier j’allais te dire une dispute mais… » Elle s’arrête pour scruter doucement les nombreux écrans devant ses yeux. Pas forcément pour en surveiller les autres candidats. Non elle se perd dans ses pensées l’espace d’un instant, comme figée dans le temps. Avant de cligner rapidement des yeux pour se sortir de ces idées. « … Mais ce ne serait pas très heureux. Non j’espère surprendre surtout des démonstrations de gentillesse. Des gestes tendre. Des amours naissant. » Qu’elle énumère alors, toute rêveuse. Anouchka adore l’amour. Elle adore autant le voir que de le vivre. Des amours fugaces, éphémères. Elle en a connu des tas, avec des hommes qui le voulaient bien. La biélorusse ne vit que de passion. Sur le coup elle n’ose regarder César. C’est bête, mais quand bien même il ne peut lui scruter le visage, elle préfère le détourner. Elle préfère se concentrer sur autre chose. Son accent par exemple. Elle se moque légèrement, enfin elle se moque plutôt des anglosaxons en général. « Oh je ne parlais pas pour toi en particulier. C’est très difficile d’avoir un accent russe naturel… Je crois que tu devrais surtout te concentrer sur les mots. » Qu’elle ajoute joyeusement. C’est un conseil qu’elle lui donne. C’est déjà bien assez compliqué de retenir le russe, pas la peine de se rajouter une difficulté en plus. Anouchka boit son jus d’orange pendant que son camarade goûte à sa collation qu’elle s’était préparée. Pas de la grande cuisine, plutôt de la régression. Mais qui n’aime vraiment pas le chocolat ? Qui plus est ajouté à un peu de matière grasse. Apparemment pas César car il semble se régaler. Tant qu’il mange tout. Ca lui fait plaisir. Comme ça lui ferait plaisir de goûter à sa cuisine. « Ce serait avec plaisir. Mais je ne suis pas une grande cuisinière tu sais. » Pour tout avouer, elle n’avait jamais vraiment eu besoin de cuisiner. Ce n’est que depuis qu’elle est en Angleterre qu’elle commence à se débrouiller. Ce n’est pas comparable, mais César aussi commence à se débrouiller dans le palais. Un peu grâce à elle et aux étiquettes qu’elle avait enregistrée avec plaisir. Il ne tarde pas à le lui dire, à l’en remercier. Elle ne répond rien parce qu’elle lui avait déjà tout dit. Elle lui avait proposé d’elle-même puis répété que ça lui faisait plaisir. Elle n’avait pas vu ça comme une corvée au contraire, elle est prête à recommencer pour toutes les pièces qu’ils n’avaient pas encore fait. Elle avait même envie de lui enregistrer des étiquettes personnalisée pour s’amuser. Comme un « Bonjour César » ou un « Passe une bonne journée » à coller proche de son lit. Elle en serait capable. Si encore elle pouvait être encore présente après le prochain prime. Elle s’était sacrifier en se nominant d’office afin d’éviter à quelqu’un d’autre de l’être. Elle n’en parle pas. Et si elle en parle, c’est parce qu’on le lui en parle comme ici. Alors est-ce qu’elle se sent bien ? Evidemment qu’elle se sent bien. Anouchka voit toujours le côté positif. Qui peut avoir la possibilité de voyager jusqu’en Chine gratuitement ? Même pour une semaine. Quant à savoir si son geste relevait du courage ? Sa comparaison la fait rire autant qu’elle la gêne. « Tu sais cette décision est plus égoïste que tu ne le penses. » Elle commence à parler en serrant d’avantage sa main dans celle de César. « Je sais que j’aurai beaucoup de chagrin et beaucoup de mal à dormir comme un bébé si une personne que je nomine d’office venait à s’en aller. Alors finalement me nominer d’office moi-même… Ca me permet de bien dormir. » Ca peut paraitre complètement con comme explication, mais c’est la sienne. Elle sait très bien que la fête serait gâchée. Elle sait aussi qu’elle risque de s’en aller dimanche. Ce n’est pas une chose à occulter. Rien n’est gagné pour personne, quand bien même ce qu’elle avait dit durant son casting se révèle être vrai aussi ici : tout le monde l’aime. Elle a le don de se faire aimer sans ne rien calculer. Ce n’est pas pour autant qu’elle est assurée de rester. « Ce n’est pas parce que je suis gentille ou encore naïve que je suis assurée de rester. Tout le monde ici mérite de gagner à la fin… » Qu’elle souffle avec légèreté, contrastant avec le ton et le discours de César. Elle continue de sourire, plus mélancoliquement cette fois. Et cette fois elle pose sa tête contre l’épaule de son camarade. Elle a beau voir le bon côté des choses tout le temps, comment faire face à autant de peine. Autant de tristesse. Alors son petit sourire s’en faille se trouble un peu. « Si toi tu ne peux pas te plaindre alors qui le peut ? » Qu’elle commence en soufflant. « Je ne sais pas quoi te dire César. Je me doute que ce doit être effrayant mais… Je n’ai pas le droit de te dire qu’à ta place je ressentirais la même chose je ne sais pas ce que c’est vraiment. J’espère pouvoir te rassurer aussi longtemps que l’on sera à deux dans l’aventure… » Qu’elle souffle, déposant un baiser sur sa joue.
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MessageSujet: Re: la gourmandise (mardi 14h12)    la gourmandise (mardi 14h12)  EmptyJeu 15 Nov 2018 - 9:18

Plusieurs adjectifs lui étaient venus à l'esprit lorsqu'il lui avait fallu qualifier Anouchka, mais parler d'elle comme de quelqu'un de mémorable lui avait semblé particulièrement adapté suite à leur échange dans la laverie et la façon dont la personnalité de la jeune femme s'était peu à peu dévoilée à lui. Elle avait transparu dès les premiers mots qu'elle avait prononcé à son attention, puis dans les gestes qu'elle avait initié lorsqu'elle avait instauré cette double-connexion qui l'avait fait se sentir privilégié d'être presque littéralement tombé sur elle ce soir-là. Il disait vrai lorsqu'il lui confiait accorder beaucoup d'importance à ce qui dégageait des autres lors d'une rencontre, c'était ce qui faisait qu'il repensait ensuite à une personne. Quand sa perception des autres était très positive, son cerveau fabriquait d'eux des souvenirs particulièrement précis et dans lesquels il aimait se replonger. Aucune image, juste le son d'une voix, les effluves d'un parfum, la sensation d'une main dans la sienne. Comme avec Anouchka à qui il avait beaucoup repensé parce qu'il avait été très touché par tout ce qu'elle lui avait offert ce soir-là. Son temps, sa bienveillance, sa compréhension. Cet adjectif, c'était aussi sa façon de le lui avouer à demi-mot. Il fut bien sûr beaucoup moins sérieux par la suite, lorsque cette histoire de popularité l'amena à évoquer l'idée qu'il puisse entretenir une liaison avec Brune. La remarque d'Anouchka lui tira un léger rire, à la fois amusé et un peu plus troublé sur la fin. « Qu'est-ce que tu n'espères pas ? Que je sois son amant ou que ça m'ait permis de me hisser en haut de la cote de popularité ? » Il demanda dans un sourire amusé, espérant qu'elle ne lui en voudrait pas d'essayer de savoir quand bien même il avait le sentiment qu'elle regrettait déjà de lui avoir dit ça, après tout il n'avait que le son de sa voix pour se faire une idée de ce qu'elle pensait. « Elle a plutôt une jolie voix, c'est tout ce que je sais. Mais même si c'est appréciable, ça ne fait pas tout. » Il reprit doucement, persuadé que Brune devait être aussi jolie qu'Anouchka le disait, mais pas forcément désireux de lui demander plus de détails pour autant parce que ça n'était pas comme si ça avait beaucoup d'importance et qu'il ne voudrait pas qu'elle l'imagine s'intéresser sérieusement à la présentatrice. Lorsqu'il lui demanda quel genre de scène elle espérait surprendre en étant ici, il ne fut pas surpris qu'elle ne tienne pas à être témoin d'une dispute et opte plutôt pour une séquence avec un dénouement plus heureux. « Tu sais, je sais pas si tout le monde est comme toi. » Il commenta dans un fin sourire, ajoutant. « Je veux dire, capable de se montrer aussi affectueux avec quelqu'un qu'il apprend encore à connaître. Pourtant ce serait tellement plus simple si dans ce monde il y avait moins de tarés animés par la violence, et plus de gens comme toi. » Il le pensait sincèrement, cette douceur et cet optimisme qui se dégageaient d'Anouchka lui faisaient un peu oublier dans quel monde ils vivaient et que la violence y avait pris une place prépondérante. Ça lui faisait parfois peur, plus encore depuis qu'il était moins capable de se défendre contre des abrutis désireux de nuire et d'effrayer. Sa gorge se serra un instant, puis il s'efforça de reprendre un ton plus paisible. « Tu vas peut être même découvrir qu'il y a un couple déjà formé parmi les candidats ? » Sous-entendu, deux candidats dont le secret serait d'être entrés en couple et qui profiteraient de moments dérobés pour se retrouver, oubliant cette salle et sa fonction. C'était sûrement possible, et il regrettait un peu que ce genre de choses risquent d'abord de se passer sous son nez sans qu'il le réalise. « Bah justement, puisqu'on parle de mots, comment est-ce que tu dis « je suis content que tu sois mes yeux » en russe ? » Il reprit avec malice lorsqu'Anouchka fit remarquer que l'accent n'était pas la première chose dont il devrait se soucier alors qu'il essayait de se familiariser avec le russe. Peut être qu'en lui demandant quelques traductions par-ci par-là, il y arriverait mieux. Distrait un instant alors qu'il mangeait sa partie du sandwich préparé par Anouchka et qui était carrément savoureux, César montra un certain enthousiasme lorsque la jeune femme émit l'envie de goûter à sa cuisine. L'occasion de lui proposer dans le même temps de le regarder faire et d'apprendre. « Ça n'a aucune importance, je suis aussi loin d'égaler le niveau de certains chefs, mais je continue d'apprendre et si je suis capable de cuisinier à l'instinct et en m'aidant de mes autres sens, t'es sûrement capable de beaucoup de choses aussi. » De toute façon personne ne naissait excellent en cuisine, c'était beaucoup de travail et ce n'était pas en fonction de la difficulté d'une recette qu'il aimait juger un cuisinier, plutôt d'après le cœur qu'il mettait à la réaliser. Et parce qu'il lui était difficile de ne pas repenser au temps qu'Anouchka avait consacré à l'aider avec ses étiquettes, il profita de l'occasion pour l'en remercier une nouvelle fois, conscient que s'il était parvenu à faire des progrès d'adaptation c'était en partie parce qu'elle lui avait donné les clés pour ça et parce qu'inconsciemment, c'était plus motivant de suivre les indications d'une voix qui n'avait pas l'air d'être tirée d'un film de science-fiction. Il aimerait bien symboliser sa reconnaissance et trouver un moyen plus concret de lui dire merci, mais pour l'heure il s'intéressait à son état d'esprit après le prime et à la décision qu'elle avait prise de se nominer. Une décision qui de son point de vue était courageuse, quoi qu'on pense de son esprit de sacrifice et du fait qu'elle ait fait passer avant elle des personnes qu'elle ne connaissait que depuis quelques jours. « Ce n'est pas égoïste. » Il souffla doucement, sa main toujours serrée dans la sienne, lorsqu'elle lui confia avoir aussi pensé à sa tranquillité d'esprit. « Parce que tout le monde ne perdrait pas le sommeil à cause d'un problème de conscience. » Lui, il voyait plutôt ça comme une preuve de plus qu'elle pensait beaucoup aux autres et ne savait pas se désintéresser à leur sort, alors que personne n'aurait pu lui tenir rigueur de nominer quelqu'un d'autre à sa place. « Peut être, mais je suis sûr que je suis pas le seul à penser que tu mérites d'être ici en partie pour tout ce que tu peux véhiculer de positif. » Il lui assura dans un plus fin sourire, persuadé que si les candidats semblaient avoir adopté la jeune femme, le public devait aussi être sensible à sa personnalité et au fait qu'elle symbolise un coté du jeu un peu plus pur et sincère. Elle savait le toucher avec ses mots, et lui-même ressentit le besoin de s'ouvrir un peu, de mettre des mots sur une peur qu'il ne savait pas toujours très bien nommer. La plupart du temps il arrivait à accepter son sort et il était fier des progrès qu'il avait réalisé, mais une partie de lui souffrait profondément de sa situation et des moments d'angoisse et de solitude qu'elle impliquait. Il sentit la tête d'Anouchka se déposer sur son épaule et se retrouva à fermer les yeux pour profiter de la sensation d'avoir quelqu'un près de lui pour essayer de comprendre. « J'aime juste pas... parler de moi comme s'il y avait pas plus malheureux sur cette terre. Je sais que c'est faux. » Sa voix était teintée d'une émotion qu'il essayait de contenir. Il avait conscience que dans son malheur il n'était pas autant à plaindre que d'autres. Il pouvait encore marcher, vivre une vie normale et il était en bonne santé, d'autres n'avaient pas cette chance. La voix d'Anouchka agissait sur ses pensées comme une brise qui chasserait un nuage, et c'est doucement qu'il reprit. « Merci. De dire que tu peux pas te mettre à ma place. Je sais que ça peut avoir l'air de rien, mais ça me blesse parfois quand les gens pensent qu'ils peuvent comprendre ce que je vis alors que je le comprends pas toujours moi-même. » C'était difficile d'entendre les autres compatir au point de se persuader qu'ils savaient exactement ce qui se passait dans sa tête après avoir vu une partie de son monde s'écrouler alors qu'il était à l'aube de sa vie et avoir du se reconstruire et dépasser des sentiments comme la colère, l'affliction ou l'impression d'injustice. « Je veux vraiment que tu restes dimanche. C'est sincère. » Il reprit tout bas, soudainement troublé lorsqu'il sentit son souffle fouetter sa peau et ses lèvres marquer sa joue d'un léger baiser. C'était un contact délicat, réconfortant aussi à cet instant, et qui l'envahit d'un frisson de surprise tandis qu'une partie de lui se demandait si elle le lui avait donné parce qu'il lui avait dit à quel point les contacts physiques l’apaisaient. C'était le cas. Il sourit et passa un bras autour de ses épaules pour qu'elle se sente libre de rester comme ça, garda le silence un instant puis demanda. « T'es contente d'avoir une nouvelle partenaire ? Je parie que vous allez bien vous entendre. » Il n'imaginait pas vraiment Anouchka se quereller avec quelqu'un, et Juliette lui avait semblé être une fille plutôt posée et agréable. « T'as changé de chambre ? Que je sache où te trouver si besoin, ces changements c'est un peu perturbant pour moi. » Il retrouva une mine plus amusée, forcé d'avouer que c'était déjà assez compliqué au début de savoir qui dormait où et dans quelle chambre.
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MessageSujet: Re: la gourmandise (mardi 14h12)    la gourmandise (mardi 14h12)  EmptySam 17 Nov 2018 - 22:29

Anouchka n’aime pas trop l’idée de voir son camarade se dévaloriser. Quand bien même le fait qu’il soit aveugle ait joué un tout petit peu dans sa première place à la côte de popularité, il ne le doit pas qu’à ça. S’il avait été un grand connard, il se serait retrouvé bon dernier, aveugle ou non. Mais son commentaire sortie de nulle part la fait rire de bon cœur : non pas qu’elle pense que César n’est pas capable de séduire quelqu’un et de coucher avec pour recevoir un avantage. Il est très beau, très charmant, très… La réponse spontanée de la rousse le fait se questionner. Et elle se dit qu’elle aurait dû réfléchir avant de parler. Elle rougit légèrement. « Oh non que... » Elle s’arrête deux secondes histoire de prendre un peu de contenance. Et puis finalement Anouchka, elle dit tout. Elle ne cache rien. « Je n’espère pas que tu sois son amant c’est tout. » Elle parle simplement et dans un fin sourire parce que ce n’est que la vérité. Elle lâche un nouveau rire. Avant de se demander. « Tu sais que je n’ai jamais parlé à un aveugle alors… Si ma question te vexe je m’en excuse d’avance... » Qu’elle commence d’une petite voix. « Est-ce que tu touches le visage des autres pour les découvrir ? » Elle avait vu une émission où une jeune femme privée de la vue toucher le visage d’inconnu – leur nez, leurs joues, le contours du visage – pour en découvrir l’aspect. Elle se demande si César fait le même chose où cette manière de faire était propre à la jeune dame. Si Anouchka était venue dans la salle de surveillance, c’est évidemment pour jeter un œil sur ses camarades. Pas forcément pour surprendre une dispute, ni même les entendre discuter de tout et de rien. Elle est sincère. Elle aimerait beaucoup voir se dessiner devant ses yeux de belles histoires. Ce n’est pas pour rien qu’elle aime rester des heures sous sa couette à regarder des films d’amour. Et quand bien même il ne s’agirait pas d’amour, elle trouve les gestes d’amitié tout aussi beaux à voir. Ce que dit César la touche énormément. Elle aime l’idée de ne pas être comme tout le monde. Encore plus d’entendre de petits sous entendu dans la voix de son camarade. « Tu parles de toi ? » Qu’elle souffle dans un premier temps lorsqu’il parle d’affectuosité. Avant de reprendre dans un souffle. « J’aurai tendance à dire que tu as raison mais… Je suis trop naïve tu sais. S’il y avait plus de gens comme moi il y aurait toujours de méchantes personnes pour en abuser... » Pour une fois Anouchka n’est pas dans le positivisme. Plutôt dans la réalité. Pour preuve : ses proches ne souhaitaient pas la voir dans ce programme télé, pensant qu’on abuserait de sa gentillesse. La rousse voit les choses et surtout les gens meilleurs qu’ils ne le sont. « Peut-être bien. Ce serait formidable je trouve ! Et tu aurais une idée de qui pourrait être ensemble ? » Qu’elle lui demande, se demandant elle-même qui formeraient un beau couple entre les candidats. Elle sait qu’il ne faut pas juger sur l’apparence, mais parfois ça aide. Reprenant sur sa langue natale – elle parle moins le biélorusse que le russe – sa demande la fait doucement rire. « Tu es certain de vouloir dire ça ? Ya rad chto ty moi glaza » Qu’elle lui dit alors, disant chaque mot très lentement pour qu’il puisse être capable de les répéter. Finalement César lui demande comment elle se sent après ce prime. Elle ne peut mentir et lui dire autre chose qu’elle va bien : c’est la stricte vérité. Même en prenant en compte qu’elle pourrait s’en aller bêtement après deux semaines de jeu. La chose qui la rend la plus triste est évidemment de s’éloigner de César. Et certainement pas l’idée de s’être sacrifiée. Parce que lorsqu’elle repense à cette décision, elle ne peut s’empêcher de se dire que finalement elle ne l’a fait que pour elle. César ne trouve pas ça égoïste. Sa justification est plutôt réaliste : elle est peut-être bien la seule à avoir un problème de conscience alors qu’elle se trouve quand même dans un jeu où c’est chacun pour soit. Elle baisse doucement les yeux sur la main qu’elle a posé dans la sienne. Et la serre toujours un peu plus. Il a peut-être raison, elle sera certainement sauvée pour sa gentillesse. Sa crédulité peut-être ? Ou encore par sa capacité d’écoute. Elle l’écoute justement parler tout en lovant sa tête au creux de son cou. « C’est vrai qu’il y a plus malheureux que toi sur la terre, mais en même il n’y a pas de hiérarchie dans le malheur. Tu as le droit de te plaindre comme n’importe qui... » Qu’elle lui annonce totalement sincère. Mais elle comprend son émotion. Elle comprend sa façon de voir les choses. C’est aussi pour ça qu’elle ne se plaint jamais Anouchka, sa vie étant éclairé de plus de bonheur que de malheur. Surtout en ce moment. Mais si elle comprend son point de vue ici, elle ne peut pas se mettre à sa place véritablement. Jamais elle ne saurait ce que c’est que de vivre privé de sa vue. Elle fait une petite moue. Avant de lâcher un léger rire. « C’est normal. C’est comme-ci tu me disais que tu comprenais ce que c’était d’être rousse... » Elle lâche un rire étouffé. « Je rigole… » Évidemment qu’elle rigole, ce n’est tellement pas comparable. « Je n’ai pas envie de partir non plus. Je me suis habituée à vivre dans un palais maintenant ! » Qu’elle répond en rigolant toujours alors qu’elle est touchée de l’entendre dire ça. D’ailleurs il passe son bras autour de ses épaules et ça l’apaise. Ca la touche. Ca la trouble. Plus encore que le baiser qu’elle lui dépose sur la joue spontanément. Elle reste alors la tête posée contre son épaule, sa main dans la sienne. « Je me suis aussi déjà attaché à toi... » Il ne peut le voir, mais Anouchka sourit de timidement, paisiblement. Alors César lui demande si elle est contente d’avoir une nouvelle partenaire. « Contente je ne sais pas trop… J’aimais bien Timéo mais Juliette est très gentille alors du coup quand même un peu... » Qu’elle répond joyeusement. Et en parlant de sa chambre elle reprend rapidement. « Oh non Juliette a dit qu’elle s’en fichait de la chambre alors je suis restée dans la mienne… Pourquoi ? Tu veux venir me voir par nuit ? » Qu’elle lui demande malicieusement, pour le taquiner. « Tu sais elle est très facile à vivre Juliette plus que moi en tout cas puisque j’ai absolument voulu garder ma chambre... » Qu’elle continue amuser. « Et toi alors avec Lucy ? J’espère que tout se passe bien… Il faut dire que je ne la connais pas encore ! »
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MessageSujet: Re: la gourmandise (mardi 14h12)    la gourmandise (mardi 14h12)  EmptyDim 18 Nov 2018 - 17:27

César ne saurait pas dire ce qui l'avait placé en tête de la cote de popularité la première semaine, mais ce n'était pas une aventure clandestine avec Brune qui lui avait permis de grappiller des points dans le dos des autres. Parce que c'est maintenant qu'il plaisantait sur le sujet qu'il se rendait compte qu'il n'avait pas très envie qu'Anouchka puisse penser qu'il faisait ce genre de choses pour arriver à ses fins. Sa famille non plus évidemment, mais contrairement à eux elle le connaissait encore assez peu et pourrait avoir un doute, ce qui l'embêterait d'autant plus qu'il n'était pas du genre à faire l'impasse sur la connexion qui pouvait se créer avec quelqu'un avant de décider d'aller plus loin. C'était probablement le fait de découvrir les autres autrement qu'avec ses yeux qui avait fait qu'avec les années il avait accordé de plus en plus d'importance au fait de se sentir bien avec une fille avant d'envisager de lui faire une place dans son intimité. Il fut en tout cas attendri mais aussi quelques peu troublé par la réaction d'Anouchka, qui forcément le rendit très curieux d'en savoir plus parce qu'il n'avait pour l'instant que le ton de sa voix pour se faire une idée de ce qu'elle voulait précisément dire. Elle lui confia espérer simplement qu'il ne soit pas l'amant de la présentatrice, et ses lèvres étirèrent un sourire plus doux, parce que quoi que ça puisse réellement vouloir dire il trouvait ça touchant, surtout de la façon dont elle le disait. « Dans ce cas, je te promets qu'il n'y a rien de tel entre Brune et moi. Et j'espère qu'elle a de l'humour. » Il souffla dans un sourire amusé, espérant que la présentatrice ne prendrait pas mal qu'il ait voulu plaisanter à défaut de savoir ce qui lui avait valu cette première place, parce qu'il avait toujours la peur que ce soit son handicap qui inspirait plus de sympathie aux autres. Lorsqu'Anouchka reprit la parole, il prêta une oreille très attentive à ce qu'elle s'apprêtait à dire. « Je suis sûr qu'elle ne me vexera pas. » Il souffla doucement et pour qu'elle se sente libre de l'interroger, persuadé qu'elle saurait trouver les mots. Elle se lança alors et son sourire s'élargit, parce que c'était une question intéressante et qui lui permettrait d'évoquer une dimension importante de sa situation. « Oui, c'est quelque chose qu'il m'arrive de faire et qui m'aide beaucoup à visualiser la personne en face de moi. J'aime sentir les traits de son visage se dessiner sous mes doigts, deviner la forme de son nez, celle de son menton, mais aussi explorer la texture de sa peau, celle de ses cheveux. Mais tout le monde n'accepterait pas forcément de se laisser toucher le visage, ça implique une certaine proximité, c'est pour ça que je pourrais pas le faire avec n'importe qui. » Car tout le monde ne comprendrait pas forcément qu'il ait besoin de toucher pour comprendre, pour interpréter, pour visualiser. Déposer ses mains sur le visage d'une personne avec la proximité que ça impliquait forcément, c'était loin d'être anodin. « Il paraît que Ray Charles touchait le poignet des femmes qu'il rencontrait pour se faire une idée de leur corpulence. J'ai jamais su pourquoi, parce que moi c'est le genre de détails qui m'importent assez peu. Et il y a d'autres moyens de savoir à quoi ressemble un corps, même si là encore ça implique un certain degré d'intimité... » Il ajouta dans un sourire plus malicieux, parce qu'elle comprendrait sans doute qu'il faisait là aussi allusion au toucher et à ce que deux mains particulièrement attentives pouvaient deviner lorsqu'elles glissaient le long d'une peau pour deviner les contours d'un corps, juger d'une forme, d'un volume, d'un relief. « Les mains sont un incroyable appareil de perception sensorielle. Depuis que je suis aveugle, je perçois autrement l'expression « connaître sur le bout des doigts ». » Il émit un léger rire, parce que c'était un peu comme ça qu'il le vivait quand il arrivait à un point où un corps lui était tellement familier qu'il en reconnaissait les contours sans jamais avoir besoin de le voir. C'était un sentiment privilégié que n'avaient pas les personnes voyantes, et il trouvait l'idée de partager ça avec quelqu'un vraiment précieuse. Anouchka confessa être venue dans cette salle avec le secret espoir de surprendre des démonstrations d'affection, et ça n'étonnait pas César qui pour autant n'était pas certain que beaucoup de personnes pourraient montrer autant de tendresse que la rousse à l'égard de quelqu'un qu'ils connaissaient encore peu. Elle était naturellement bienveillante et cette douceur qui se dégageait d'elle, elle ne se trouvait pas chez n'importe qui. « Oui, je parle de la façon dont tu te montres affectueuse avec moi depuis notre rencontre. Je peux pas vraiment savoir comment tu es avec les autres, mais moi ça m'est très agréable. » Peut être parce qu'il n'était pas forcément habitué et qu'il se sentait tout à coup enveloppé dans quelque chose d'assez indéfinissable mais de profondément apaisant. Peut être aussi parce qu'être aveugle faisait qu'il se concentrait énormément sur les contacts et les intentions, et qu'Anouchka était quelqu'un dont on décelait la bonhomie sans même avoir besoin de la voir. La suite dessina sur son visage une expression plus soucieuse. « Est-ce que des gens ont déjà profité de cet aspect de ta personnalité ? » Il demanda tout bas et en tournant son visage vers le sien comme s'il pouvait y chercher son regard, troublé à l'idée qu'on ait pu chercher à lui nuire à travers sa gentillesse qui était l'une des raisons pour lesquelles il se sentait si bien en sa présence. « Tu es mieux placée que moi pour savoir qui serait bien assorti avec qui, mais... » Il prit quelques secondes pour réfléchir à sa question quand elle lui demanda qui d'après lui pourrait former un couple. « Peut être que Richard et Cristopher sont un vieux couple venu raviver la flamme de la passion ? » Il se mit à rire parce que sa supposition n'avait pas grand chose de sérieux, quand bien même c'était plutôt une bonne surprise que la production ait sélectionné deux candidats de plus de cinquante ans et que ça pouvait être le début d'une piste. « Sinon j'ai entendu dire que Penny et Joaquim avaient l'air proches, j'en sais pas plus pour l'instant. Mais toi, si tu devais m'imaginer un lien avec un ou une candidat(e), ce serait qui et quel serait notre lien ? » Il l'interrogea ensuite avec une certaine malice dans la voix, curieux d'entendre sa réponse. Anouchka pouvait juger grâce à ses yeux et c'était peut être un moyen plus rapide d'associer des candidats entre eux, mais surtout elle avait besoin de moins de temps pour cerner tout le monde. Il lui demanda par la suite de lui traduire quelques mots en russe pour commencer à se familiariser avec le vocabulaire propre à cette langue, et prit une inspiration avant de répéter. « Ya rad chto ty moi glaza. » Dans un russe forcément approximatif et en ayant sûrement perdu un peu du sens des mots en voulant s'appliquer sur leur prononciation. « J'espère que tu te concentres plus sur l'intention que sur le rendu. » Parce qu'il lui avait demandé de lui traduire cette phrase là en particulier pour une bonne raison, et peut être que son message arriverait à faire oublier le fait que son accent n'était pas encore son point fort. Anouchka et lui évoquèrent sa décision de se sacrifier lors du prime, et le fait qu'en dépit de ce qui avait pu précisément motiver sa décision, c'était d'après lui une chose qui symbolisait la façon dont elle se souciait d'abord des autres. Elle s'en serait voulue d'avoir nominé quelqu'un alors que tout le monde n'aurait pas perdu le sommeil dans la même situation, c'était une des raisons pour lesquelles il avait le sentiment qu'elle pourrait récolter un vrai soutien à l'extérieur. Elle avait aussi un vrai sens de l'écoute et César réalisait qu'il lui était étrangement naturel de se confier à elle sur des choses pourtant assez intimes pour lui. Il se sentait compris et pas jugé, soutenu mais pas pris en pitié, et la façon dont elle appuyait sa tête contre son épaule et se serrait contre lui rendait ce moment particulièrement apaisant après qu'il lui ait confié trouver beaucoup de réconfort dans les contacts physiques. Il sourit lorsqu'elle lui assura qu'il avait le droit lui aussi de se plaindre, conscient qu'elle avait sûrement raison. Et il lui était très reconnaissant d'essayer de comprendre sans pour autant prétendre qu'il lui était facile de se mettre à sa place et dans sa tête. Sa remarque lui tira un rire franc. « Tu sais déjà ce que je pense des rousses, et pour ce que ça vaut j'ai jamais cru aux légendes vous concernant. » Il reprit d'un ton malicieux, avant qu'elle lui confie ne pas avoir envie de partir et l'amène à lui souffler que lui aussi, il aimerait beaucoup qu'elle reste. Il symbolisa cette pensée par un geste simple mais sincère, passant un bras autour de ses épaules pour la rapprocher de lui. Leurs mains ne s'étaient pas quittées et il se passa quelques secondes durant lesquelles il n'ajouta rien, se rendant compte qu'il avait gardé les yeux fermés un court instant. « Moi aussi, Anouchka. » Il souffla tout bas et dans un fin sourire, incapable de dire s'il était plus troublé par sa confession, par le fait d'y avoir répondu sincèrement ou par la tendresse de son baiser contre sa joue, mais profondément touché à l'idée qu'au milieu des craintes qu'elle devait avoir à l'idée de risquer sa place dimanche, celle de devoir potentiellement le quitter en fasse partie. Lui aussi, il se sentait déjà attaché à elle et à ce qu'elle représentait déjà dans son aventure. Quant à sa partenaire, elle ne semblait pas déplorer d'en avoir changé et l'idée que Juliette lui ait permis de conserver sa chambre était rassurante pour lui qui apprenait à se repérer. Ses traits dessinèrent une expression rieuse. « Si c'était le cas je pourrais probablement même pas, parce que je sais que tu te couches très tôt et que le temps que je trouve ton lit... tu dormirais sûrement à poings fermés. » Il reprit avec malice, se souvenant très bien de ce post sur instagram où elle avait évoqué ses habitudes et le fait qu'elle allait se coucher relativement tôt. « C'est gentil de sa part d'avoir accepté, car si y'a bien quelqu'un qui peut comprendre qu'on veuille pas quitter un endroit auquel on s'est habitué, c'est moi. » Et pour cause, il se sentirait assez déphasé s'il devait quitter sa chambre et devait tout à coup se recréer des repères. Une chambre ressemblait à une autre pour un non-voyant, mais les subtilités existaient. « Avec Lucy ça se passe bien, elle est d'un tempérament tranquille et elle semble plutôt bien vivre la situation. J'ai conscience que tout le monde n'aurait pas forcément voulu tomber sur moi quand les partenaires ont été attribués. » Il le disait avec une pointe de dépit dans la voix parce que ce n'était jamais agréable de se considérer comme un poids pour les autres, mais il n'en aurait pas voulu à Lucy si la situation l'avait gênée, ni à qui que ce soit d'autre. « Pourtant, comme je lui ai dit, y'a pas mal d'avantages à se retrouver avec un partenaire aveugle. » Il reprit, amusé, se demandant si elle verrait lesquels.

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la gourmandise (mardi 14h12)

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