Elle passe les allées en trombe. Avec ses petits pieds, elle trottine parmi les allées. De temps à autres, elle fait tomber un truc dans son caddie. Un truc dont elle n'a pas forcément besoin, mais qui lui donne envie. Ce n'est pas rare d'avoir envie de quelque chose, pas forcément le mieux qui soit, mais on en a tant envie qu'on s'en fiche. Par exemple un bon gros gâteau au chocolat. Ou des meringues, ouch, elle adore ça les meringue Ismène. En passant dans une allée, elle remarque la présence de quelqu'un alors elle lui fait un signe de la main, clamant un « Salut ! » Spontané, sans pourtant s'arrêter pour voir de qui il s'agissait. Elle continue de se dépêcher, comme si son temps est compté. Elle tourne, fait un virage à 180 degrés pour se retrouver dans l'allée voisine. Elle tombe nez à nez, ou plutôt caddie à caddie avec la même personne que tout à l'heure, enfin elle suppose. Elle sourit, se rendant compte qu'il s'agit de l'ancien nouveau à qui elle n'a jamais parlé, ce qui est vraiment nul en soit parce qu'elle lui aurait bien souhaité la bienvenue comme il se doit. Enfin, assez bien quoi. Du coup elle se dit qu'elle ne doit pas faire la même erreur avec le nouveau nouveau. Elle lui adresse un large sourire. « Dis, j'ai besoin d'un homme ! » Elle parle le plus naturellement possible, toujours ce joli sourire qui la caractérise. D'ailleurs, on se demanderait comment elle fait pour travailler dans un « salon funéraire » où les sourires ne sont pas forcément de mise. En tout cas, elle ne se rend pas compte sur le coup que cette phrase peut sembler bizarre. Elle rit. Elle n'a pas besoin d'un homme, du style, pour toujours. Mais d'un homme sur l'instant. Du coup, elle fait comme d'habitude, elle parle, quitte à saouler ce garçon – Sega elle croit. Elle se dit aussi que pour l'instant, elle n'était pas tombée réellement sur une personne qui en avait marre de l'entendre parlé. Que contrairement à l'extérieur, le fait qu'elle parle autant n'est visiblement pas gênant. Elle espère qu'il en sera de même avec lui, de toute manière, elle commence déjà à parler et quand elle commence, il est difficile de l'arrêter : « Enfin tu sais, je dis que j'ai besoin d'un homme, pas toujours. Pas pour toujours. Ou si, mais je ne l'aurai pas dit aussi franchement tu sais. Non, j'ai besoin d'un homme maintenant. Avec de la force et tout et toi t'as l'air d'en avoir des bras musclés. Ah ! En parlant de bras, j'aime bien tes tatouages, ils sont colorés, c'est vraiment trop mignon. J'en ai pas moi de tatouages, parce que j'ai un peu peur des aiguilles, mais je trouve ça super ! » Elle sourit, avant de secouer la tête de droit à gauche. : « Bref, est-ce que tu veux bien m'aider, s'il te plais ? »

AVEC SEGA

Je crois que le supermarché fais à présent parti de mes lieux préférés des studios. Il faut dire que j’en ai un bon souvenir. J’me suis tellement amusé la dernière fois ici avec Jaileen. On s’est lancé des objets bizarres dessus genre papier cul et boites de capotes puis ensuite j’ai passé plusieurs annonces bizarres dans le micro d’une caisse et la course poursuite a continuée à travers les rayons. On a fini étalés par terre après s’être balancé du dentifrice et du gel douche dessus. La pagaye quoi. Je m’aperçois aujourd’hui que la prod’ a nettoyé tout ça. Heureusement. C’était pas beau à voir. Mais on s’est même pas fait engueulé au final. C’est cool. Donc me revoilà. Mais cette fois, j’suis bien décidé à faire mes courses sérieusement. Je suis muni d’un caddie déjà pas mal rempli. Je suis un morfal et vu que tout est gratuit, je n’hésite pas à prendre tout ce qui me fait envie. Et.. Oh ! Je viens d’entendre du bruit. Mais je suis pas sûr. J’avance normalement et je tombe nez-à-nez ou plutôt caddie à caddie en face d’une candidate. Isabelle, je crois. Je lui ai jamais vraiment parlé mais elle a l’air plutôt cool. Mais bizarre visiblement. Elle m’avoue qu’elle a besoin d’un homme. Bon, ok, j’crois que j’ai une admiratrice. Je dois flipper ? « Je.. bah.. merci, je suis flatté mais euh.. j’te connais pas. Tu peux pas me dire ça. » Bon, j’peux comprendre que je lui plaise physiquement mais elle me connaît pas assez pour dire qu’elle a besoin d’un homme comme moi. On tombe pas amoureux d’un inconnu et on lui dit pas ce genre de truc. A moins que.. oh bon sang ! Quiproquo. La jeune femme me dit qu’elle a besoin d’un homme fort pour l’aider à attraper ou faire je-ne-sais-quoi. Lui rendre un service en somme. Bon, ça me rassure. « Ah ok. Désolé. » Du coup, j’suis gêné pour le malentendu. J’me fais petit. Sauf qu’elle en vient à me parler de mes tatouages. Si ça se trouve, je lui plais vraiment au final. « Merci. Je pensais pas qu’ils étaient mignons mais j’imagine que mon hibou doit y être pour quelque chose. » C’est la première fois qu’on me dit que mes tattoos sont mignons. Beaux, ok mais mignons ? Soit. « Je suis pas super musclé mais oui, je veux bien t’aider. » Je me demande quand même quel sera le service de la demoiselle. « Isabelle, c’est bien ça ? » J’ai dû mal avec les prénoms. Tant que je les vois pas écrits, j’arrive pas à retenir.

Il parle et elle ne comprend rien. Oh rapidement, elle comprend qu'il croit qu'elle veut un homme, donc elle le veut, mais non, pas du tout. Elle veut juste de l'aide parce qu'il est plus fort. Enfin il a l'air fort, elle n'en sait rien après tout. Il tout gêné et ça la fait sourire. Il s'excuse. Ca la fait sourire de plus belle. Elle est un peu fofolle sur les bords, mais jamais elle n'oserait dire un truc pareil à quelqu'un qu'elle n'a jamais vu, enfin qu'elle ne connaît pas du tout. Déjà qu'à quelqu'un qu'elle connaît, elle est pas sûre de pouvoir le dire.
Bref, elle parle beaucoup. De plein de chose. Il ne savait pas que ses tatouages sont mignons. Bah oui, ils sont beaux, ils sont mignons. Pour elle c'est la même chose. Alors elle bouge la tête vivement pour lui donner raison, oui, son hibou. Les noir et blanc mélangé à la couleur également. Des couleurs vives. Et son horloge aussi. Bref, ce n'est pas très important, le plus important, c'est qu'il est là. Juste au bon moment, même s'il lui dit qu'il n'est pas si fort que ça. Elle fait un mouvement de main. « Arrêtes hé ! Fais pas ton modeste ! T'es bien musclé !!! » Elle approche spontanément vers lui pour lui toucher les bras. Il pourra rapidement croire qu'elle tente quelque chose avec lui, alors que pas du tout du tout. Elle peut faire ça avec n'importe qui. Le principal, c'est qu'il veut bien l'aider. Alors du coup elle applaudit un peu. « merci ! » Mais elle n'a pas le temps de dire en quoi il pouvait l'aider, qu'il reprend. Il croit qu'elle s'appelle Isabelle. Elle fait une drôle de tête, mais elle rit rapidement. Elle fait mine d'être choquée, mais pas très longtemps, parce qu'elle réagit rapidement : « Isabelle ? Noooooooon ! » Elle sourit. « Ismène !... Mais tu peux m'appeler Isabelle si tu veux, ça ne me dérange pas ! » Franchement non. Si un jour il se met à crier Isabelle, elle sait que c'est à elle qu'il s'adresse. Elle sautille soudainement sur place, passant d'un pied à l'autre... « Attends, toi je sais ! C'est... C'est Sega, c'est ça ? Oui c'est ça, je suis sûre ! » Elle sourit en repassant derrière son caddie. Elle est sûre qu'il s'appelle comme ça, tellement qu'elle n'attend pas forcément sa réponse. Ce n'est pas de l'impolitesse, mais plutôt de la trop grande spontanéité. Elle reprend son caddie et traverse les allées, en criant : « Allez viens, suis moi, c'est par-là ! » Qu'elle crie, pour être assurée qu'il l'entend. Et finalement elle s'arrête devant un rayon. Très grand, trop grand pour elle. « Regarde en haut, le bidon de lait chocolaté il est trop gros pour que je puisse le prendre. Et tout derrière j'ai vu du lait à la fraise, on m'a dit que c'était pas bon, mais j'aimerais bien goûté, mais là je sais pas si tu vas réussir à le prendre ! Si tu pouvais, ça serait génial ! » Elle ne sait même pas s'il est déjà derrière lui, mais elle se retourne, ses grands yeux bleus pétillants et papillonnant. « S'il te plais ! »

Je peux constater rapidement que la petite rousse est super maladroite. C’est pas forcément un défaut. Elle est maladroite dans ses mots, dans ses gestes mais c’est aussi ce qui fait son charme j’imagine. Elle attise toute ma sympathie bien que je la trouve bizarre quand même. Le fait qu’elle bouge dans tout les sens comme une pile électrique doit y être pour quelque chose. J’ai limite du mal à suivre. Elle parle beaucoup aussi. Bon, ok, j’suis bavard également mais peut-être pas autant qu’elle. J’en viens d’ailleurs à me demander combien elle a prit de café aujourd’hui. « Je suis musclé, oui, mais pas des masses non plus. » Je sais pas si je fais mon modeste au final. Peut-être que oui. Mais je me trouve pas non plus énormément musclé. J’ai le strict nécessaire on va dire. En attendant, je souris quant au fait que la candidate tâte mes bras. Et puis, j’vais pas mentir, c’est toujours plaisant de se faire complimenter sur son physique. « Excuses-moi. T’as les yeux bleus aussi. » D’accord, j’ai aucune excuse pour m’être trompé quant au prénom de la candidate. Après avoir transformé Odessa en Vanessa, j’ai transformé Ismène en Isabelle. Je crois que j’ai tendance à apporter une touche française aux prénoms. D’ailleurs, en parlant de ça, pas sûr que la candidate ici présent comprenne ma référence aux Inconnus : "Isabelle a les yeux bleus". Elle m’a pas vraiment l’air d’être française. « C’est bien ça. Bien joué Ismène ! » En tout cas, elle a bien retenu mon prénom, elle. Je ne peux que la féliciter. Du coup, j’me sens encore plus coupable de m’être trompé quant à son prénom. Faut dire qu’on s’était jamais vraiment parlé aussi. Bon et au fait, il est temps que je lui rende service. Je me demande ce que la candidate me prépare. Elle me dit de la suivre en criant à travers les allées et en fonçant avec son caddie. Petit gabarit mais sacré phénomène la Ismène ! Je délaisse mon caddie et j’accélère le mouvement pour la rattraper. De là, j’me retrouve devant elle dans le rayon laitage. Elle me donne les consignes à effectuer. « D’accord chef ! » Comment je pourrais refuser après sa petite mine de chien battu ?! Je souris aussitôt et je m’exécute en attrapant tout d’abord le gros bidon de lait chocolaté. « Oh hisse ! Et v’là le bidon. On en a pour une bonne semaine avec ça au moins. » J’imagine bien vu la taille et le poids du truc que ça n’est pas que pour elle. Ou alors je me retrouve devant la plus grande consommatrice de lait au monde. Quoi qu’il en soit, j’attrape le lait à la fraise qu’elle m’avait demandé aussi pour le déposer par terre à côté du gros bidon. De là, je fais les transferts dans son caddie. « Et voilà. Ce service te coûtera dix centimes qui seront reversés à l’association des buveuses inconditionnelles de lait. » La connerie et moi, c’est une grande histoire d’amour. « Tu fais pas parti de l’association, rassures-moi ? Enfin.. tout ce lait n’est pas que pour toi ? » Au final, si ça se trouve, je viens de démasquer son secret.

Sega continue avec ses muscles. Ca la fait sourire. C'est pas beaux les hommes trop musclés de toute manière donc oui, elle acquiesce quand il précise qu'il ne les pas des masses. C'est absolument pas ce qu'on lui demande en plus, donc ça va. Non parce que les muscles à la Schwarzy, c'est pas très beau, c'est trop. En tout cas, elle sait qu'il l'est assez pour ce qu'elle veut faire de lui – au rien d'horrible - alors elle ne fait pas de différence entre musclé et beaucoup musclé. Par contre, elle fait une distinction entre Ismène et Isabelle, deux prénoms certes commençant pas « Is », mais relativement différent tout de même quand on y pense. Du coup Sega lui demande de l'excuser de s'être trompé. Il parle aussi de yeux bleus, ce qui froncer les sourcils de la jeune femme. Elle ne comprenait pas ce qu'il veut dire. Elle ne comprend pas le rapport. Pourquoi il dit ça ? Alors qu'il parle de son prénom et pas de ses yeux... « Quoi ? » Qu'elle lâche, mais il la félicite rapidement d'avoir su dire son prénom à lui, le vrai. Elle est toute fière, mais elle a aussi une bonne mémoire en général alors elle n'a pas beaucoup de mérite finalement. C'est comme un basketteur qui sait mettre un panier, ce n'est pas non exceptionnel puisqu'il est censé savoir le faire... Bref. Elle finit par lui dire en quoi elle avait besoin de lui. Après avoir couru dans les rayons avec son caddie, en quête de celui qui l'intéressait. Il la suivait, c'est sûr, c'est certain, il ne pouvait pas la laisser seule. Du genre, attendre qu'elle ne le voit plus pour s'échapper et ne plus revenir. Non il est là, près d'elle du coup elle lui explique bien et lui, sans rechigner, il s'exécute. Ce qui la rend toute contente, parce qu'elle aurait pu tomber sur quelqu'un refusant et la laissant la, pauvre petite, sans la possibilité d'avoir son lait au chocolat. Du coup elle le regarde avec admiration, même si oui, il n'y a rien d'exceptionnel à faire ce genre de chose. Il prend le premier bidon, au chocolat. « Moins d'une semaine ! » Qu'elle commente, amusée. Oh elle les connaît, ils sont tous gourmands ici ! Elle peut-être pas la première, mais presque. Il fait la même chose avec le lait à la fraise, avant de mettre les deux dans son caddie. Après, elle pense le remercie tout simplement, mais il se met à dire des bêtises. Qui la font rire évidemment, parce que toute bêtise la fait rire. Genre, il existe vraiment une association de buveuse de lait !... « DIX CENTIMES ! Oh mince, j'ai même plus un seul centime dans ma cagnotte ! Comment je vais faire ? Elles vont m'en vouloir si je ne verse rien... Tu crois pas ?» Elle fait semblant évidemment d'être triste, regardant la poignet de son caddie : « Tu crois que si je leur envoie du lait, à leur association, elles seront contentes ? » Elle sourit fièrement d'avoir trouvée son idée, avant de continuer. « Noon, je ne bois pas encore assez de lait pour en faire partie ! Pourtant je t'assure, tout ça, c'est pour moi ! Je ne bois que ça dans ma journée. J'aime pas l'eau, j'aime pas les sodas, j'aime pas l'alcool... Et c'est pas même des fois où je mange rien, mis à part du lait... Mais non j'rigole ! Evidemment que ce n'est pas que pour moi ! Je veux juste être gentille et en apporter en avance, comme ça quand il n'y en aura plus et bien pas besoin d'aller en recherche... » Elle sourit, toute fière d'elle. « Par contre celui à la fraise, c'est juste parce qu'on m'a dit que c'est pas bon, mais je voudrais goûter quand même avant d'affirmer la même chose... » Elle sourit de plus belle. « Tu veux goûter avec moi ? Ou tu veux finir les courses avec moi ? Oh peut-être qu'il me faudra encore un homme fort pour porter... Des paquets de pâtes... ou des hamburger surgelé... » Elle rigole. Comme si tous ça été trop lourd pour elle... 

Odessa. Pas Vanessa. Ismène. Pas Isabelle. J’vais tâcher de retenir. Après presque trois semaines d’aventures, ça serait bien. Et encore, j’suis pas sûr de me souvenir des autres prénoms. Je connais la plupart des candidats mais certains me sont encore inconnus. De toute façon, dans un jeu comme celui-ci avec cinquante milles candidats, c’est impossible de créer des affinités avec tout le monde. Donc tant pis. J’sors une vanne ou plutôt une référence aux inconnus quant au fait qu’Ismène a les yeux bleus, comme Isabelle. Mais elle ne semble pas comprendre. Tant pis. J’me vois mal lui expliquer. Je me contente de sourire à son étonnement et de faire comme si de rien n’était. Et puis, elle reprend la parole assez vite pour dire qu’elle se souvient de mon prénom, elle. Il est vrai. En même temps, Sega c’est pas bien dur à retenir. Quatre lettres et la console de jeu pour se souvenir. En plus, c’est pas commun donc raison de plus pour retenir. Je la félicite tout de même pour sa mémoire avant qu’elle ne m’embarque dans un rayon plus loin du supermarché afin que je lui rende ce fameux service. Celui que j’avais pris comme une tentative de drague. Hum.. Finalement, elle veut juste que je lui attrape un gros bidon de lait puis une autre bouteille de lait. Je m’exécute sans broncher et sans rencontrer de grande difficulté puis je ne manque pas de commenter. J’dis à la demoiselle que vu la taille du bidon de lait, on en a pour une bonne semaine. Elle rigole et pense qu’on en a pour moins d’une semaine. Peut-être bien oui. Si il y a de gros buveurs de laits parmi les candidats, c’est fort probable. Je me mets d’ailleurs à déblatérer de nombreuses conneries insensées histoire d’amuser la galerie ou plutôt la candidate. « Comment ça se fait que tu n’as plus d’argent ? » Petite parenthèse sérieuse. Je ne me souviens pas que le secret de la candidate ait été dévoilé. A moins que.. ah bah oui, la roulette russe. Ça doit être ça. « Ah bah ça c’est sûr, elles vont t’en vouloir. » Surtout si cette dernière fait parti de la fameuse association inventée de toute pièce. Ça se pourrait après tout. Et si le lait n’était que pour Ismène ? « Elles en seront ravis. » J’rigole n’empêche à l’idée loufoque de la demoiselle. Ça reviendrait un peu à refiler une bouteille de vodka aux alcooliques anonymes, non ? « Je m’en doute bien. » Bah oui, je n’ai pas cru un seul instant que tout ce lait n’était rien que pour la candidate. Je disais ça pour rire aussi. Oh puis v’là que la tornade rousse reprend le dialogue pour parler du lait à la fraise. Je ne lui demandais pas tant de détails mais je me contente de sourire. Elle est drôle, n’empêche. « Non merci. Une autre fois. On va se contenter de finir les courses ensembles. » Et je l’aiderai aussi si besoin à porter des trucs. Genre le baril de lait qui pèse trois tonnes. J’imagine mal Ismène ranger le truc en hauteur dans la cuisine. « Oh attends ! J’ai mon caddie aussi. Je l’avais bien rempli. » Ah bah oui, ça serait con de repartir sans tous les bons aliments que j’avais préparé. Du coup, je pars à la recherche de mon caddie en embarquant la candidate. Enfin.. si elle a envie de me suivre. J’vais pas la tirer non plus.