Gio a bien compris le message, loud and clear. Pas le bout de papier, quoique ça aussi il l’a bien compris, il est pas complètement con même s’il s’est levé avec un mal de crâne d’enfer. Non, ce que Gio a bien compris c’est le message envoyé par les actions de @Sid, sa façon de l’éviter depuis la fin du prime, cette subtile manière qu’il a de disparaître d’une pièce quand Gio entre, il a fait les choses bien. Sid n’est peut-être pas le mec qui a la plus longue liste de conquêtes dans le nid, mais une chose est sûre, il est probablement la personne qui a les meilleures capacités de ghosting. Et réciproquement, Gio n’a peut-être pas la plus longue liste de conquête mais il sait à quoi ça ressemble de se faire ghoster. En dehors du message très clair que ça envoie de l’éviter pendant une journée entière, Gio n’a pas besoin d’un doctorat en lecture comparée pour analyser le fait que Sid, ou peut-être devrait-il commencer à l’appeler Sidney, a utilisé son prénom entier et pas son diminutif pour signer le bout de papier. C’est probablement sa façon de mettre de la distance entre eux, comme pour réaffirmer qu’il y a quelque chose dans l’air et le petit smiley qui accompagne le paraphe n’est pas assez pour changer l’opinion de Gio quant à la teneur de la conversation à venir. Au fond il se demande presque pourquoi Sid se donne la peine, c’est pas comme s’il n’avait pas été très limpide dans ses intentions la veille. Mais bon, Gio n’a pas mieux à faire de son après-midi et il n’a pas non plus de raison de laisser Sid-ney en plan, autant lui accorder la conversation qu’il souhaite avoir et être fixé une bonne fois pour toute. Gio hausse les épaules en marchant vers le sanctuaire, son monologue intérieur le rendant limite apathique et blasé alors même qu’il n’est pas encore entré dans le sanctuaire. You-fucking-pi. « Ouais, comme tu veux l’voir, j’suis là. » dit-il presque las alors que la conversation n’a même pas commencé. Gio aimerait être preppy et souriant, mais tant qu’il ne sait pas à quelle sauce il va être mangé, il doit bien admettre qu’il a zéro motivation pour être d’une bonne composition. Sidney va devoir travailler un peu pour lui faire perdre son manque d’enthousiasme, ou du moins c’est ce qu’il aimerait croire. Car bizarrement, malgré toute la bonne volonté qu’il pourrait y mettre Gio n’est pas très rancunier, il oublie pas mais il n’en veut pas non plus. Alors quand Sid s’excuse, Gio soupire et hausse les épaules, un signe de reddition comme un autre. « Faut vraiment qu’tu travailles sur la façon dont tu exprimes le manque, parce que m’éviter ça envoie pas franchement le bon message. M’enfin. Apologies accepted. » fait-il avec un petit sourire même si ce n’est pas encore le genre de sourire qui atteint ses yeux. Il veut pas en faire des caisses -ce serait pas son genre, hein- mais ça lui a foutu une claque la réaction de Sid, alors il avance avec précaution dans cette conversation. Le fait que Sid admette qu’il l’a évité, valide ce que Gio ressent et c’est déjà un bon point, au moins ils se mentent pas l’un à l’autre ; quant au fait que Sid ne sache pas comment réagir, Gio a envie de dire « duh » parce que c’est évident, mais ça serait tellement pas productif qu’il évite. Sid commence à revenir sur la déclaration de Gio lors du prime et, en bon Sid qu’il est et qui n’a aucune confiance en lui et apparemment assez peu de clarté d’esprit quand il s’agit de ce que les gens autour de lui ressentent, il minimise la portée des mots de Gio qui préfère ne pas tourner autour du métaphorique pot : « Ce que j’ai dit. » corrige-t-il donc, histoire que tout le monde soit sur la même longueur d’ondes. « Nope, y’a pas eu d’erreur. » lâche Gio avec le plus de détachement qu’il est capable de réunir. Etre trop tête brûlée et commencer à donner des explications et des détails à Sid c’est la meilleure façon de le propulser dans un état de panique ou d’incompréhension et Gio préfèrerait éviter d’avoir une conversation incohérente ou de passer un quart d’heure à essayer de calmer Sid. C’est lui qui est arrivé en état un peu déçu et passablement frustré, pas Sid, et il aimerait que les rôles ne soit pas inversés tout de suite. Sid peut bien se sentir mal de l’avoir ignoré et laissé tout seul pendant une journée encore quelques secondes, Gio ça fait presque une semaine qu’il se sent mal. Chacun son tour de souffrir. Parfois, Gio se dit que l’espèce de naïveté de Sid est la chose la plus attachante chez lui et d’autres fois, il se demande si ce n’est pas le truc le plus pénible à gérer. Parce que ça implique qu’il soit toujours prêt à tendre la main, offrir une explication, diffuser la situation et mettre Sid face à la réalité et que, aujourd’hui par exemple, Gio n’est pas dans les meilleures conditions pour faire une tonne d’effort. D’abord parce que malgré la nourriture et l’eau, il a encore un peu mal à la tête à cause de l’alcool bu la veille et puis parce qu’il n’a pas le cœur à forcer Sid à le croire là tout de suite. Il se doutait bien que Sid aurait une réaction un peu démesurée à la nouvelle, ça ne veut pas dire qu’il attendait avec impatience de la découvrir.  « Un peu que j’étais contrarié ! J’suis pas un génie mais j’ai quand même compris que balancer à des millions de gens que tu me plais, alors que j’ai pas eu le temps d’avoir une conversation avec toi à ce sujet, que chaque fois que j’laisse flotter un indice dans l’air il te passe au-dessus de la tête parce que tu t’imagines pas que quelqu’un puisse te trouver attirant et que je savais que le jour où tu l’apprendrais tu risquais d’avoir une réaction digne de celle que t’as eu depuis dimanche, ouais ça m’fait profondément chier d’avoir eu cette question. » Les mots sortent de sa bouche rapidement, ils sont étonnamment clairs en dépit de son état de gueule de bois pas tout à fait curé. Et puis, parce qu’il se rend bien compte qu’ils foncent droit vers un mur composé de toutes les anxiétés et toutes les insécurités de Sid, Gio propose : « Si t’as besoin d’un peu de temps pour digérer l’information, t’as l’droit hein. Juste tiens-moi au courant que j’me sente pas con à chaque fois que tu fais d’mi-tour en rentrant dans une pièce où je suis. » Parce que c’est le mieux qu’il puisse faire, offrir à Sid une porte de sortie, un raincheck pour quand il aura les idées claires.

Si le remercie d'accepter ses excuses et Gio fait un geste de la main qui veut dire « pas d'quoi », en cela Gio constate souvent la différence entre les Britanniques et les Américains, s'excuser et accepter des excuses a plus de valeur symbolique pour eux que pour lui. Sid étant Australien, il a peut-être hérité d'une culture mixte quand on parle d'excuses. « Quelqu'un comme moi ? Ça veut dire quoi ça au juste ? » demande-t-il pas sûr de comment il doit le prendre, ça sonne comme un compliment dans la bouche de Sid mais Gio ne peut pas faire autrement que de sentir une sensation étrange, comme si on l'avait insulté mais qu'il n'avait pas compris l'insulte, frémir en lui. « Tu sais que c'est pas parce que t'as une image de toi complètement biaisée que les gens la partagent hein ? Et j'suis sûr que César pense pas qu't'as rien pour toi, il dirait jamais ça de quelqu'un. » C'est même pas énoncé avec l'ombre d'un doute. César n'est pas le genre de gars qui dénigre les autres, il leur trouve des qualités, il les décortique parce qu'il a un intérêt né pour les gens et la nature humaine. Sid n'est peut-être pas la personne qu'il apprécie le plus ou qu'il connaît le mieux, mais Gio ne peut pas imaginer un monde dans lequel César nierait en bloc les qualités de Sid. « Prend tout l'temps qu'il te faudra. » dit-il quand Sid explique qu'il a besoin de temps. Ça l'étonne pas un seul instant, ça l'embête pas vraiment non plus d'ailleurs, il commence à avoir l'habitude et à pouvoir prédire comme Sid va réagir. Ce qui est frustrant c'est que Gio est intimement persuadé que ce temps que l'Australien va prendre, il le passera à se convaincre que Gio a tort de ressentir ce qu'il ressent, qu'il n'a aucune raison d'être attiré par lui ou que cette attirance n'est pas réelle, qu'elle est conditionnée par la situation dans laquelle ils sont. Trois erreurs. Pour ce qui est du fait que Sid est désolé que Gio n'ait pas pu lui dire ce qu'il ressent comme il le souhaitait, Gio soupire un peu ça n'a plus guère d'importance, le mal est fait. Il ne l'interrompt pas cependant et l'écoute dire qu'il lui plaît aussi même si l'aveu est timide, presque entouré de doubles négatives, comme pour neutraliser le propos. Ce qui le réveille, une fois que son camarade a fini de s'exprimer c'est cette notion que Sid à du fait que Gio se fiche de ce qu'il ressent, et malgré lui, Gio s'agace un peu et explique, d'un ton un peu plus musclé et incrédule qu'à l'accoutumé : « Sid, sérieux, pourquoi je m'en ficherais que ce soit un choc dans le bon sens pour toi ? Dans quel univers de logique, tu penses que lorsqu'un garçon me plaît ça m'importe pas que ce soit quelque chose de positif pour lui ? » Il est un peu atterré par la profondeur de l'absence d'égo de Sid qui vient poser sur sa vision du monde un voile épais qui déforme tout et teinte les choses de gris. Plus calmement Gio ajoute : « C'est pas vraiment le but de cette relation de te faire souffrir. J'peux rien garantir parce que j'suis pas magicien, mais j'ose espérer qu'tu sais que j'te veux du bien... » C'est cette constante peur de souffrir qui bloque Sid dans les starting-blocks et Gio ne sait pas exactement quoi dire ou quoi faire pour lui faire comprendre qu'avoir peur est légitime mais que ce n'est pas la bonne solution que de décider de fuir ou de ne pas agir. Le sujet n'est pas nouveau entre eux, ça a même été l'objet de leur première réelle conversation. « On en a parlé l'premier jour, de mettre un pied dans le monde des adultes. Bah... c'pareil avec les relations, peut-être que j'fais pas bien d'être intéressé par toi, mais c'est comme ça. J'ai pas vraiment eu l'choix, t'es intéressant et puis on fait tous n'importe quoi de temps en temps. C'est pas pour autant qu'il faut tout remettre en question céder à la peur ou choisir de ne rien faire en se disant que ça passera. » Parce que rester immobile, c'est mourir, c'est laisser le monde avancer sans soi et aussi parce qu'aussi impliqué et dévoué qu'il soit, Gio ne sait pas faire. Il a fait le premier pas, les dix premiers même, et c'est sans aucun regret de sa part, cependant il sait déjà que Sid devra apprendre à bouger de son plein gré parce que Gio ne peut pas avancer seul, ce n'est pas comme ça que ça marche. Il peut ralentir, se mettre au rythme de Sid, battre au même tempo, mais il ne peut pas se compromettre au point de ne rien faire. « Si ça m'a fait chier de répondre à cette question c'est pas parce que j'ai honte de ce que j'ressens hein. C'est parce que j'savais que ça allait foutre le bordel dans ta tête et que j'aurais voulu pouvoir te préparer avant que tu l'apprennes. » explique-t-il avec un petit sourire triste. Gio a tendance à être un peu fougueux en amour, pour les rares fois où il a eu des relations, et se freiner comme il le fait avec Sid est un exercice de contrôle auquel il ne s'était pas préparé. Rien d'au-dessus de ses forces, juste un changement de rythme drastique. « Parce que clairement jamais t'aurais pu penser que « quelqu'un comme moi » s'intéresse à toi, si je ne te l'avais pas dit. » lance-t-il avec un haussement de sourcil entendu. Cette dernière réplique ne se veut pas passive-agressive pour un sou, Gio est factuel, un point c'est tout. Il ne sait pas exactement comment Sid en est arrivé à ce niveau d'abstraction de lui-même et en même temps d'intense critique personnelle, il a bien compris qu'il a été harcelé plus jeune et qu'il continue à subir des réflexions, mais ça ne lui semble pas assez pour justifier l'ensemble du problème. La vérité reste la même, tellement aveuglé par ses insécurités, Sid ne serait probablement jamais arrivé à la conclusion que Gio est attiré par lui, parce que ça lui semble pas envisageable, ce qui est particulièrement triste et que Gio va combattre au quotidien s'il le doit ne serait-ce que pour rétablir une once d'estime de soi chez le garçon qui lui plaît.

Sid vient expliquer ce qu'il a voulu dire lorsqu'il a dit de Gio qu'il ne s'attendait pas à ce que quelqu'un « comme lui » s'intéresse à Sid. Son explication est sincère, touchante mais aussi terriblement triste, parce que Gio n'a que peu de moyen pour aider Sid à se bâtir une estime de lui décente qui lui permettrait de vivre sans constamment se sentir comme un moins que rien. « En dehors de la confiance en soi, j'trouve que le reste de la description te correspond aussi. C'est juste ton manque de confiance qui t'empêche de voir que t'as du caractère et que t'es séduisant. » dit-il avec un sourire. Gio ne peut pas forcer Sid à avoir confiance en lui, il ne peut pas le forcer à s'aimer ou même à se voir à travers ses yeux ; mais il peut le mettre face à une autre réalité que celle qui lui hante l'esprit jusqu'à ce que ça prenne effet et qu'une graine d'indulgence -sinon de bienveillance- envers lui-même. La réaction de Sid quand Gio lui fait remarquer que César ne dirait jamais un truc aussi horrible au sujet de personne est typique. Gio soupire doucement en s'installant par terre alors que Sid reste debout. « Arrête un peu de t'excuser d'exister et d'avoir des opinions. César s'en foutrait que tu penses qu'il a pas une haute estime de lui, au pire il trouverait un moyen de te faire changer d'avis. » C'est dit sans agressivité mais fermement tout de même, parce que Gio aimerait voir Sid ne pas douter de la validité de ses opinions une fois de temps en temps. Mais c'est quand l'australien lance qu'il ne mérite pas Gio que celui-ci tique. Il claque sa langue en signe de désapprobation. Gio connaît assez bien Sid pour savoir que c'était pensé comme un compliment, une façon de dire que Gio est trop bien pour lui, mais ça n'a que peu d'importance. « C'est vraiment pas à toi de décider qui tu mérites ou non. » Cette fois-ci le ton est sans appel. Si Gio apprécie le sentiment, il tient à faire comprendre à Sid que ça ne le regarde que très peu en fait. Gio est le seul à pouvoir juger de qui mérite son intérêt et Sid n'a pas vraiment son mot à dire sur la chose. Il laisse passer les deux autres commentaires de Sid avant de se concentrer sur son élaboration autour de ses relations précédentes qui n'en étaient pas tout à fait. Gio est un peu perdu et, parce qu'il n'aime pas ce flou artistique dans lequel Sid le baigne, il demande : « J'arrive pas à comprendre. T'as jamais eu de relation de couple à proprement parler ? » Parce que ça expliquerait bien des choses et notamment l'absence totale de sécurité que Sid ressent dans la situation. Gio ne sait pas si cette possibilité l'inquiète ou le soulage, d'un côté ça veut dire que Sid n'aura pas de modus operandi et de quoi comparer, mais ça veut aussi dire qu'il doit avoir une idée préconçue et inatteignable. Devant la mise en garde qui suit, Gio sourit. « C'est très honnête de ta part d'me prévenir... mais, j'crois que tu négliges un peu l'côté collaboratif d'une relation et j'dis pas que ta possessivité serait un truc que j'apprécierais en permanence, mais ça serait à nous de voir ce qui fonctionne et ne fonctionne pas et de travailler à ce que ça fonctionne. » explique-t-il parce que mine de rien, lui a un peu d'expérience en la matière et sait à quel point il faut savoir faire des compromis et de la patience. Gio ne souhaite pas entrer dans une relation dans laquelle Sid se compromettrait en tant que personne et ça lui fait un peu peur parce que Sid est peut-être du genre possessif mais son manque d'assurance est aussi un signal d'alerte parce que les gens qui ont peu confiance en eux ont tendance à se soumettre et Gio ne veut pas que Sid s'oublie pour lui. Quand il commente sur le fonctionnement de la téléréalité, Gio sourit doucement. « Ça s'appelle pas du divertissement grand public pour rien... » lâche-t-il avec un petit rire désabusé. Lorsque vient la question de sa sexualité Gio relève la tête, surpris que Sid lui pose une question aussi directe lui qui est d'habitude un peu prude. « J'ai jamais eu d'histoire d'amour avec un mec, mais j'me définis comme flexible. » énonce Gio sans vergogne. Il ne sait pas exactement comment expliquer son expérience sentimentale, de l'éveil de sa bisexualité quand il avait seize ans et qu'il a embrassé un garçon pendant une soirée entre athlètes où les jeux d'adolescents allaient bon train, à l'acceptation de sa sexualité fluctuante quand il a mis un terme à la fin de sa carrière sportive, jusqu'à aujourd'hui, Gio n'a eu que deux relations sérieuses, une très courte quand il avait dix-sept ans et une seconde qui a duré deux ans. Toutes les deux avec des filles. Depuis, il flirte, s'amuse un peu -toujours avec des jeunes femmes-, mais n'a jamais dépassé le stade des make out sessions avec des garçons, parce qu'il veut accorder à ses premières fois un caractère spécial, il se retrouve, à défaut d'autre terme, vierge à vingt-trois ans. Il ne sait pas quoi dire de plus, quand soudain, tranchant le silence apaisé qui les entoure, résonne dans le sanctuaire la musique de Cupidon. Gio ne met que quelques secondes à comprendre. Cette musique c'est l'injonction de l'Angelot pour forcer des candidats dans une même pièce à s'embrasser, au risque s'ils refusent, de se voir ponctionner mille balles sur leurs cagnottes. Parce que pourquoi pas après tout ? Ils ont le pouvoir de le faire, alors autant ne pas s'en priver, ça fait de la bonne télé. « Sérieusement... » fait-il en levant les yeux au ciel. C'est quoi la prochaine fois ? Une activité sur le prime du genre sept minutes au paradis ? On les enferme dans un placard et on attend qu'ils passent à l'action ? Faisant preuve d'un peu de bonne volonté, Gio se lève et va s'installer à quelques centimètres de Sid. Ses yeux fixés dans les siens, il ne clôt pas l'espace entre eux. Il en mentira pas, le fait qu'on leur force la main et qu'on tente de leur voler leur flot l'agace prodigieusement. C'est un peu comme si la production semblait déterminée à leur arracher chaque moment d'intimité et de progrès et à l'exploiter en les poussant toujours plus loin à la recherche d'une image qui ne fera pas zapper les téléspectateurs. « J'te laisse choisir, si tu veux pas qu'on s'embrasse, j'suis prêt à perdre les mille euros. J'veux pas te foutre plus de pression que nécessaire. » dit-il en lui souriant. Est-ce qu'il a envie d'embrasser Sid ? Oui, indubitablement. Est-ce que le faire est une bonne idée ? Il n'en est pas certain, ce serait à la fois une façon pour eux de passer dans une autre étape de leur relation, mais aussi une prise de risque incommensurable, parce que ce serait brusquer Sid qui réagit assez mal au fait d'être bouleversé.