GIOANOUCHKACESARLUCYPENNYZIYANSIDKARLAACHANAALYCRISTOPHERRHEA
FAWNGOLSHIFTEHLINADASHRICHARDBASTIANLEONJOAQUIMMAZEJULIETTEULISESTIMEO
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 Path to glory. (jeudi s4, 22h04)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Leon

Leon
MESSAGES : 288
AGE : 35
LOCALISATION : melbourne, aus.
EMPLOI : comédien de théâtre.
POINTS : 260

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE: karla

Path to glory. (jeudi s4, 22h04) Empty
MessageSujet: Path to glory. (jeudi s4, 22h04)   Path to glory. (jeudi s4, 22h04) EmptyLun 10 Déc 2018 - 16:20

@gio

Je quittais Penny pour aller me chercher un bouquin dans la bibliothèque quand je me suis perdu dans le hall d'entrée. Pas littéralement, c'est plutôt mon regard qui a décidé de jouer à touche-touche avec l'environnement presque superflu de la pièce. On ne fait que passer ici, personne ne s'y attarde. C'est juste un endroit de passage, un instant creux entre deux objectifs ou deux errances. C'est sans doute pour ça que je n'avais jamais vraiment prêté attention aux portraits ostensiblement majestueux, presque indécents, qui ornent les murs. Comme s'ils étaient des rois. Tous se ressemblent, pour moi, ou presque mais ils sont les anciens des gagnants du jeu alors j'imagine que je leur dois un minimum de respect, en tant qu'aspirant successeur. Pourtant, je suis là, circonspect face à leurs regards vides, les mains dans les poches et le nez levé. Au bout d'un moment, ma vision périphérique capte la présence de Gio qui passe ou s'est arrêté, j'en sais trop rien. « Je me souviens pas avoir entendu parler d'aucun d'entre eux une fois leurs saisons finies » je dis tout haut, sans vraiment m'adresser à Gio en particulier mais en l'utilisant comme réceptacle de mes pensées. En réalité, les seuls candidats de télé-réalité dont j'ai entendu des nouvelles après le jeu sont ceux qui se sont réinvestis dans ledit jeu d'une autre façon par après, en étant présentateur, chroniqueur, ce genre de trucs. Puis il y a ceux qui étaient déjà un peu connus avant et qui le sont restés. Les autres... Envolés dans la nature. Disparus de la surface du globe. Du globe jet set en tout cas. Parce que leur vie à eux, elle continue en parallèle aux nôtres, dans leur coin, redevenues normales. Je me demande bien combien ont aspiré à la célébrité sans jamais la trouver et combien ne cherchaient qu'à retrouver leur anonymat perdu. Et dans leur cas, quel était l'intérêt de postuler à ce jeu, alors. Une petite voix dans ma tête me dit que je pourrais me poser la même question mais je me contente de la reléguer à l'état de pensée futile. « C'est bizarre comme on peut aduler ces gens pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, puis plus rien. Brusquement, on s'en fout. ça en dit long sur le monde. » Bizarre dans tous les sens du terme autres que celui de strictement bizarre. ça n'a rien de bizarre. C'est triste, décevant, inexplicable, stupide, mais pas bizarre. De base, l'idée même d'accorder autant d'importance à des gens comme nous, qui ont rien de mieux à foutre de leur vie que de volontairement se faire enfermer dans une cage à hamster pour jouer les Sherlock Holmes, c'est un peu con, mais ça, encore, ça peut s'expliquer par le fait que, même si le côté "réalité" et "personnes normales" est en permanence mis en avant pour justifier l'attrait de ce genre de programmes, les gens ont tendance à nous voir comme des personnages d'une série un peu spéciale plutôt que comme des humains. C'est cette absence brutale d'intérêt une fois le jeu fini qui m'intéresse. Ce besoin de nouveauté permanent. On prend, on aime à la folie puis on jette une fois qu'on a absorbé toute la substance. C'est terriblement malsain. Tous ces gens feraient-ils la même chose avec des gens qu'ils connaissent pour de vrai ? Pire, le feraient-ils avec des gens qu'ils ne connaissent pas mais qui requièrent une attention toute aussi importante mais d'un autre type ? Faut croire que oui, vu le nombre d'êtres qu'on laisse crever aux quatre coins du monde. Je finis par secouer vaguement la tête pour me sortir de tout ça. « Tu as déjà pensé à ce que tu allais faire avec l'argent si tu gagnais le jeu ? » je demande finalement en roulant des billes dans sa direction, mon regard s'illuminant de ma présence habituelle. Il est encore très jeune, Gio, des rêves il doit en avoir plein.
Gio

Gio
MESSAGES : 1949
AGE : 28
LOCALISATION : Douglas, Isle of Man.
EMPLOI : Poissonnier, globe-trotteur, social justice warrior.
JUKE BOX : River - Bishop Briggs
POINTS : 540

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 106 200 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (ALY ♥)

Path to glory. (jeudi s4, 22h04) Empty
MessageSujet: Re: Path to glory. (jeudi s4, 22h04)   Path to glory. (jeudi s4, 22h04) EmptyLun 10 Déc 2018 - 23:23

Gio doit bien l'admettre, le hall est parmi les lieux auxquels il apporte le moins d'attention. C'est plus un moyen pour se rendre où il veut qu'un endroit dans lequel il s'arrête et prend le temps de s'imprégner de l'ambiance. Une erreur peut-être, mais en même temps pas une erreur irréversible. Il a encore une semaine, au moins, pour apprécier la pièce à sa juste valeur et tomber sur @Leon en pleine contemplation des portraits des anciens vainqueurs, il s'approche pour voir s'il y a un truc qu'il aurait raté, un truc digne d'un tel intérêt et Leon s'adresse à lui sans même lui adresser un regard. Ça le surprend un peu, de la même façon que César a de l'identifier sans le voir, mais il va pas s'étendre sur le sujet. « Alix et Akela ils ont animé l'émission. Les autres ils sont retournés à leur vie j'imagine. » dit Gio, forcé de constater qu'il n'a pas vraiment suivi les vies des autres gagnants, il se doute que leur popularité leur a permis de gagner des contrats intéressants, qu'ils se sont fait une petite fortune à donner des interviews avant de retourner à une sorte d'anonymat. Pour certains ça a dû être un choc, perdre une célébrité fraîchement acquise et tant convoitée, pour d'autres un soulagement, finie l'intérêt déplacé des photographes. Au fond, ils l'ont tous cherché et en ont tous profité, alors aucun n'aurait été en droit de s'en plaindre. Leon a l'air de réfléchir à la futilité de leur gloire, à son aspect éphémère et fuyant. Gio peut comprendre d'où vient ce constat. « J'sais pas, c'est aussi normal que les gens se lassent un peu de suivre l'actualité des mêmes gens qui ne sont pas célèbres pour autre chose que leur personnalité. C'est pas comme des acteurs qui ont de nouveaux films tous les trois ou six mois et dont tu retombes amoureux... » nuance-t-il tout de même, parce qu'à moins d'avoir une raison d'être suivi par le public après leur victoire, il trouve ça normal que les anciens candidats aient perdu de leur attrait. De nouveaux personnages sont entrés dans le salon des britanniques, leurs acteurs préférés ont repris leur place sur leurs écrans, leurs chanteurs fétiches ont sorti de nouveaux albums. C'est le cycle de la vie. « C'est parce que t'es acteur et que tu vises une autre forme de gloire que tu trouves celle-là un peu... fade ? » demande-t-il, après avoir réalisé que Leon est de ceux qui peut prétendre à une sorte de longévité dans le monde du show business et des paparazzis. À première vue, Gio ne parierait pas sur Leon parce qu'il n'est pas une beauté classique, parce qu'il n'a pas la personnalité exubérante d'autres candidats, ce qui est un peu idiot, parce qu'il ne sait pas ce que le public cherche à aimer et parce qu'il se targue lui-même de ne pas être le stéréotype du candidat de télé-réalité bodybuildé et sans cervelle. Pour ce qui est de l'utilisation qu'il ferait de l'argent... « J'ai plein d'projets. Un peu pour moi, un peu pour aider mes parents à envoyer mes sœurs dans une bonne université, de l'argent pour faire des cadeaux, et le reste pour investir dans l'entreprise de mon meilleur ami. » répond Gio sans grande hésitation. Il ne sait pas si cent mille livres suffiraient à réaliser tout ça, mais il ferait en sorte d'en tirer au maximum profit. « Et toi ? » demande-t-il, curieux de voir si Leon a des projets du genre monter une troupe, une pièce ou s'il veut garder l'argent pour des projets qui lui assureront de pouvoir faire son job par exemple.
Leon

Leon
MESSAGES : 288
AGE : 35
LOCALISATION : melbourne, aus.
EMPLOI : comédien de théâtre.
POINTS : 260

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE: karla

Path to glory. (jeudi s4, 22h04) Empty
MessageSujet: Re: Path to glory. (jeudi s4, 22h04)   Path to glory. (jeudi s4, 22h04) EmptyMer 12 Déc 2018 - 22:25

Je parviens pas trop à identifier l'humeur étrange dans laquelle je suis, là, maintenant. Un genre de dépersonnalisation alambiquée qui me fait observer le nid d'un regard quasiment cynique. Et en même temps, je pourrais sentir mon corps jusqu'à sa moindre pulsation d'hémoglobine, jusqu'au seul battement de mon cœur, mon esprit tend à tout et rien en même temps. J'ai l'impression d'être réceptif à chaque pensée, chaque suggestion, chaque réflexion et en même temps, rien ne m'atteint vraiment. Comme si je regardais mon cerveau réfléchir de l'extérieur. Comme si je pouvais disséquer ma propre pensée sur un tableau blanc. C'est à la fois fascinant, enivrant et troublant et, planté là, face à ces tableaux vides de sens, c'est le monde que je refais à moitié conscient. Comme d'habitude, je peux pas m'empêcher de parler tout haut, de mettre des mots sur ce que j'ai dans le crâne parce que j'ai toujours été un bavard. Pas façon pipelette qui fait énormément de bruit, mais plutôt comme un gars qui a besoin d'échanger, de communiquer. Parfois juste de se faire entendre. Parce que ça me remplit lorsque je me sens paumé et vide. Ici, j'ai des réflexes différents, du moins je m'efforce d'en avoir. C'est trouver mon propre sens qui m'intéresse, quitte à être silencieux. Et je peux pas m'empêcher de me demander combien avant moi ont foulé les dalles du nid pour les mêmes raisons. Ces visages-là, figés sur le mur, aux aspects pourtant si vides ? Ai-je l'air vide, moi aussi ? Gio, il entre dans ma bulle, peut-être avec des semblants de réponses à mes questions dont il ignore tout et que moi-même, je galère à formuler. « Les acteurs ne mettent-ils pas un peu d'eux-mêmes dans chacun de leur film ? » je réplique presque aussitôt, comme un jouet aux dialogues préenregistrés à l'avance. Quel cliché je fais. Un vrai mec du milieu. Et encore, j'ai rien d'un acteur, moi. Je me produis au théâtre, le cinéma et la télé ne m'intéressent absolument pas et ne m'intéresseront certainement jamais. « Je chipote » j'admets avec un sourire. La vérité, c'est qu'en définitive, je sais même pas comment j'en suis arrivé à penser à tout ça et Gio, ça doit lui paraître bien abstrait puisqu'il a pas le cheminement façon guide du routard qui va avec. « Vu comme ça, tu n'as pas tort mais qu'est-ce qui fait que ta personnalité n'est tout à coup plus suffisante ? Pourquoi les gens se lassent ? Est-ce que tu te lasserais de tes amis, même si tu les aimes seulement pour leur personnalité ? » A m'écouter, on dirait que je déplore l'arrêt brutal de l'adulation des candidats de télé-réalité une fois qu'ils quittent le monde qui les a créés mais en réalité, c'est tout l'inverse. Parce que j'ai du mal à comprendre leur célébrité initiale, j'ai encore plus de mal à appréhender tout ce qui suit. Pourquoi faire de gens complètement lambda les coqueluches de toute une nation si c'est pour les envoyer aux oubliettes quelques mois plus tard ? Pourquoi s'investir autant dans nos vies, notre personnalité, notre identité et nos quotidiens pour finir totalement désintéresser, presque comme un cycle normal de la vie ? Ou peut-être que c'est ce moment fatidique où les gens se rendent compte qu'on est pas leurs amis, justement. « T'as jamais eu la sensation que le monde allait trop vite, parfois ? Un jour, quelque chose est important, et le lendemain c'est fini. Tout le monde s'est trouvé une nouvelle lubie. » C'est pas ce qu'on dit de l'humanité, en ce moment ? Qu'elle consomme, consomme, consomme, qu'elle bouffe à n'en plus pouvoir, qu'elle déchiquette tout jusqu'à la moelle puis recrache pour enfourner autre chose ? Et nous, on fait partie de ça ? Qu'est-ce que je fous là, sérieusement ? Dans ma tête, tout mon corps se secoue pour repousser cette idée et pour repartir sur une autre explication, sur autre chose, n'importe quoi qui me donne moins envie de frissonner de désarroi quand j'y pense. « Je crois que je préfère me dire qu'on est un peu comme des relations pansements. Ce que tu utilises pour te distraire du reste et une fois que ça va mieux, tu n'en as plus besoin. » Et c'est un peu hypocrite de ma part parce qu'en définitive, j'utilise le jeu exactement de la même façon. Un passage pansement dans ma vie. Bref, je finis par me calmer parce que Gio va me prendre pour un dingue ou un dépressif, au choix, voire les deux, et en roulant des billes dans sa direction lorsqu'il m'interroge de façon assez inattendue, je me marre un peu. « Oh non, honnêtement je n'ai aucune envie d'être connu et je compte bien ressortir d'ici aussi anonyme que je suis arrivé, excepté dans le monde du théâtre bien sûr. » S'il y a bien un truc auquel je n'ai jamais aspiré, pas une seule seconde, c'est bien être célèbre. De toute façon, je n'ai aucunement le profil pour ça. Je ne suis pas assez... je suis trop... j'ai pas le profil. Du coup, comme cette question ne se pose pas vraiment, je préfère m'intéresser à lui et d'un papillotement des yeux, je mets tout le reste derrière moi parce que j'ai l'impression d'être le gosse et lui le mec plus âgé. Et tous ses projets, ça me laisse un peu rêveur, machinalement, je tente de me projeter dans sa vie, de me représenter ses parents, sa famille, ses proches et lui qui profite de tout ce qu'il peut prendre. « C'est comment, d'avoir des frères et sœurs ? » je demande sans même y penser. Je suis fils unique alors la fraternité, c'est quelque chose qui m'a toujours été complètement inconnu mais que je regrette de ne pas avoir connu. Ma mère est partie trop tôt et mon père n'a jamais refait sa vie, du moins jamais officiellement, donc je suis resté Leon. Juste Leon. « Et c'est quel genre d'entreprise qu'il a, ton ami ? » j'ajoute avec curiosité. Quel genre d'entreprise on peut bien avoir à quoi, vingt-deux, vingt-trois ans ? Comment il en est arrivé jusque-là, si jeune ? ou c'est moi qui deviens franchement vieux, à penser comme ça ? J'y pense pas, je me penche davantage sur mes propres projets. Le pire, c'est que j'avais pas encore vraiment réfléchi à ce que je ferais avec tout cet argent. J'aurais envie de dire que je vais tout envoyer à Shayma mais elle m'enverrait péter sans plus de cérémonie. « J'en sais trop rien, à vrai dire, j'en donnerais sûrement une bonne partie à mon père. » Qui refuserait aussi, j'en suis certain, mais lui n'aurait pas le choix, parce que ça ne serait que son fils qui s'assure que son père est en sécurité, vit correctement et heureusement. « Je me disais qu'il serait temps que j'aille voir l'Inde aussi. » j'ajoute sans m'en rendre compte et sans vraiment le vouloir, me rendant compte un peu trop tard de ce que je viens de lâcher comme bêtise. L'Inde, bien sûr. N'importe quoi. « J'emmènerai Karla, elle veut voir des danses de la pluie bollywoodiennes » je complète un peu bêtement mais avec un sourire certain, pour désamorcer le sentiment incompréhensible qui grimpe dans ma gorge pour me submerger.  « Le reste serait sans doute pour des associations, je n'ai pas besoin d'autant d'argent » je conclus. La perspective de faire du bien autour de moi est autrement plus gratifiante et j'ai tout ce qu'il me faut pour être heureux, déjà.


(désolée c'est long mais un peu brouillon/bof, je suis actuellement shootée aux médocs)
Gio

Gio
MESSAGES : 1949
AGE : 28
LOCALISATION : Douglas, Isle of Man.
EMPLOI : Poissonnier, globe-trotteur, social justice warrior.
JUKE BOX : River - Bishop Briggs
POINTS : 540

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 106 200 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (ALY ♥)

Path to glory. (jeudi s4, 22h04) Empty
MessageSujet: Re: Path to glory. (jeudi s4, 22h04)   Path to glory. (jeudi s4, 22h04) EmptyJeu 13 Déc 2018 - 23:00

« Hm... hein ? » demande Gio complètement perdu par la réponse de Leon sur les acteurs qui lui semble sortir d'un dialogue intérieur plutôt que de la conversation qu'ils sont en train d'avoir, mais comme Leon dit qu'il chipote, Gio hausse les épaules et dit : « Oh, ok. » pas plus sûr de quoi faire de ce que Leon a dit. « C'est pas une question de personnalité, c'est une question d'exposition médiatique. Au départ t'es filmé vingt-quatre heures sur vingt-quatre, les gens vivent leur journée avec toi en fond sonore, donc quand tu sors de l'émission ils continuent de vouloir de cette proximité, puis il y a moins d'exposition médiatique parce que les candidats n'ont pas d'actualités alors d'autres personnes arrivent et attirent l'attention du public. » pondère Gio, parce qu'il croit vraiment que si les candidats étaient des acteurs avec de nouveaux films, si les candidats étaient des philanthropes reconnus, peut-être que les médias continueraient de s'intéresser à eux. Leon fait un parallèle intéressant entre les amis et eux mais Gio voit une faille dans la logique de son camarade. « J'crois pas qu'tu prennes le problème dans l'bon sens. Mes amis je les aime pour leur personnalité et si on s'parle pas pendant trois mois, quand j'les retrouve c'est comme si on s'était vu la veille. C'est pareil avec le public, quand un couple de candidats de fake lover se sépare, ça fait l'objet d'un article et le temps d'un article, ils renouent contact avec de vieux amis. » explique-t-il, parce qu'il a vu les tabloïds au fil des années, même après deux ans d'arrêt de l'émission, il n'est pas rare qu'un article sur un couple né dans une précédente saison ne soit publié. Peut-être que Leon n'en a pas conscience parce qu'il est Australien et ne vit pas au Royaume-Uni qui est tout de même l'épicentre de popularité de l'émission. « Tu veux que j'commence à t'appeler Band-Aid ? » lance-t-il pour plaisanter parce que Leon pense qu'ils sont des pansements pour le public. Gio ne sait pas s'il est d'accord, parce qu'ils n'ont pas de relation avec le public, le public a une relation avec eux. C'est à sens unique, parce qu'eux n'ont pas accès au public. « Si t'as pas envie d'être connu, j'suis pas sûr que tu sois au bon endroit... » dit-il avec une moue désolée. Leon doit bien réaliser que c'est contre-intuitif que de participer à une émission de télé-réalité vue par des millions de personnes chaque jour, sans vouloir devenir célèbre, même si ce n'est que momentanément. « Des frères je sais pas, mais des sœurs jumelles plus petites c'est un sport en soi. » plaisante-t-il à moitié. Quand ils étaient plus jeunes Mathilda et Chiara lui en ont fait voir des vertes et des pas mûres et ce n'est qu'une fois qu'elles ont commencé à être un peu plus matures et qu'il a eu quitté le foyer familial que leurs relations ont pu bourgeonner et s'épanouir. « Il veut monter sa propre boîte de design d'intérieur, mais ça demande un peu plus d'apports qu'il n'en a, alors j'vais investir pour qu'il puisse ensuite prendre des prêts s'il a besoin, tout ça, tout ça. » explique Gio qui pourrait parler de son meilleur ami et de ses ambitions toute la journée parce qu'il ne connaît personne qui mérite plus le succès dans ce qu'il entreprend que Peter qui est un roc pour lui et qui est la personne la plus honnête et altruiste qu'il connaisse. « Ouf. Karla en Inde... t'as pas peur qu'elle critique tout ce qui fait la culture du pays ? Parce qu'elle a quand même la langue bien pendue... » lâche-t-il avec une petite grimace. Il aime bien Karla et sa façon ultra-directe de dire ce qu'elle pense, mais s'il n'y voit pas d'inconvénient c'est parce qu'il sait à quel point il est privilégié et que le jugement de Karla, parce qu'elle est une femme et parce qu'elle vient d'un milieu social moins favorisé que lui, prend partiellement source dans un sentiment d'injuste. Mais face à des gens qui vivent dans un pays moins favorisé, il n'est pas sûr que ce soit super apprécié. Quant à l'idée de donner de l'argent à des associations caritatives, Gio trouve ça très généreux, mais il doit bien avouer que ça reste un peu un sujet sensible pour lui qui a suivi les saisons précédentes et a déjà entendu ça. « C'est chouette ça, j'me demande si les autres candidats qui disaient qu'ils voulaient donner leur argent à des associations l'ont fait ou si c'était juste une façon de s'attirer de la sympathie... Parce que certains... ouf, ça se sentait qu'ils en avaient rien à foutre de la veuve et de l'orphelin. » dit-il d'un ton qui laisse entendre ce qu'il pense de ce genre d'attitude. C'est pas tellement qu'ils ont pas le droit de se faire bien voir, c'est que Gio trouve ça malhonnête de prétendre vouloir faire le bien autour de soi pour changer d'avis une fois que le chèque tombe et qu'ils comprennent ce que cet argent pourrait changer dans leur vie.

Spoiler:

Contenu sponsorisé

Path to glory. (jeudi s4, 22h04) Empty
MessageSujet: Re: Path to glory. (jeudi s4, 22h04)   Path to glory. (jeudi s4, 22h04) Empty

 

Path to glory. (jeudi s4, 22h04)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» 17.09 à 22h04 Ҩ keep calm and...
» Feel like home :: 19 mai :: 22h04
» there's no path of least resistance (03/12 - 15:22)
» if you light a lamp for someone else it will also brighten your path ~ 19/06 - 14:35
» I'll make a path to the rainbow's end | 19.11 | 16h18

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FAKE LOVER :: REZ-DE-CHAUSSÉE - PALAIS IMPÉRIAL – TERRE (CENTRE) :: LE HALL-