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Syssoï
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CITATION : « Des morsures de feu, derrière les oreilles, lui trouaient la tête, gagnaient ses bras, ses jambes, le chassaient de son propre corps, sous le galop de l'autre, la bête envahissante. »
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MessageSujet: and then...   and then... EmptyMar 24 Avr 2012 - 2:13

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GABRIELLE

L’oreillette greffée au tympan, une main sur le volant, l’autre sur le levier de vitesse, j’éructe en russe dans le micro. J’ai perdu toute notion du temps depuis qu’on a posé un pied à Roissy et que le téléphone n’a cessé de sonner, mais d’après l’endroit où l’on se trouve, ça doit bien faire presque une heure que je m’adresse à un interlocuteur invisible, en délaissant, de ce fait, l’être de chair et d’os qui se languit sur son fauteuil en cuir, le nez contre la vitre, à observer le paysage défiler sous ses yeux. Et niveau paysage, le périph c’est pas le must. A Porte Maillot, ma main quitte le levier de vitesse pour rejoindre le genou de ma compagne, que je presse affectueusement pour lui signifier que non, je n’ai pas occulté sa présence. Sa chevelure rousse ondule tandis qu’elle tourne la tête vers moi pour m’offrir un sourire. Pendant un quart de seconde, mon attention est détournée de la route. Un coup de klaxon me rappelle à l’ordre, j’ai pas démarré assez vite au feu vert. Bienvenue à Paris. Et la voix dans mon oreille qui n’en finit plus de hurler... Je m'insère doucement sur la place de l’étoile, et évite plusieurs kamikaze motorisés en slalomant entre les timides du volant. L’avenue George V tranche radicalement avec le quartier de Dublin que nous avons quitté quelques heures plus tôt, et pourtant, malgré le luxe ostentatoire de mon quartier d’origine -ou peut-être à cause de ça, justement- j’en viens presque à regretter la chambre d’hôtel qu’on partageait jusque là. Quelques virages et couloirs de bus plus loin, j’immobilise la voiture devant une large porte en bois clair. Gabrielle amorce le mouvement de détacher sa ceinture, mais je l’en dissuade d’un hochement négatif de tête. Ça porte à confusion, je sais, mais je ne me suis pas arrêté devant la porte d’entrée d’un immeuble parisien, j’ai simplement immobilisé la voiture devant le portail de ma baraque. D’ailleurs, la caméra se braque sur nous, avant que les doubles battants de la large entrée se mettent à vriller sur leurs gonds, révélant, après un passage couvert, une cour intérieure pavée au bout de laquelle se trouve deux arbustes taillés encadrant un double escalier en pierre. Je redémarre. Derrière nous, la grosse porte se referme, et brusquement les bruits de circulation cessent. On se retrouve isolés du monde. De chaque côté de la cour, des bagnoles alignées. Les miennes. Et une place libre. La mienne aussi. En fait, tout ce qui est ici est à moi, même si ça me ferait mal de l’avouer à voix haute. J’ai pas besoin de tout ça, j’en ai même jamais voulu. C’est à moi, mais ce n’est pas moi. Je coupe le contact, et profite de ce même mouvement pour couper court à la conversation téléphonique la plus chiante du monde. « Désolé... » je murmure, sans savoir réellement de quoi je m’excuse ? De mon coup de fil, ou de tout ce qui nous entoure ? Peut être un peu de tout, en fait. Je récupère un de ses sacs dans le coffre, et m’empare de sa main. Les autres sacs attendront une intervention extérieure. La porte d’entrée s’ouvre avant qu’on ait atteint la première marche, et Paul, tiré à quatre épingles, comme d’habitude, nous accueille de son air solennel. « Monsieur... On ne vous attendait pas si tôt, les affaires de mademoiselle sont arrivées ce matin mais nous... » Bref. « Paul ! » Je l’interromps avec inquiétude. « Pensez à respirer, bon sang ! Il oublie à chaque fois... » J’informe Gabrielle tandis que nous doublon le vieil homme pour pénétrer dans un vestibule qui sent bon un siècle révolu. J’ai pas touché au rez-de-chaussé, je ne fais qu’y passer en général. Mon antre se situe plus haut. « On n’a besoin de rien, tout va bien. » Je ne lui présente pas Gabrielle, ce serait trop formel, j’aime pas ça. Et puis, il la connait déjà, de part son poste de télévision, je n’en doute pas. Alors j’entraine cette dernière au fond du vestibule, là où un ascenseur a été aménagé. « Désolé pour ça aussi. » je glisse à la rousse, pendant que les portes ne se referment sur un Paul frustré d’avoir un patron comme moi, peu enclin au cérémonial d’usage. La cabine s’immobilise au quatrième étage, et les portes s’ouvrent sur un couloir offrant un escalier et une seule et unique porte. Celle de mon antre. Voilà, maintenant on est vraiment chez moi. Naturellement, la porte n’est pas fermée à clef -pourquoi faire ?- et il me suffit de la pousser pour dévoiler à Gabrielle le lieu le plus intime que j’ai encore en ma possession. Tout commence par un simple salon, plutôt vaste, meublé de manière spartiate, qui pousse le regard du visiteur sur les murs chargés de livres, du sol jusqu’au plafond à la hauteur impressionnante. Pour le reste, deux canapés, un écran plat, une longue table chargée de livres, elle aussi, preuve que je ne mange jamais là, et un piano à queue. Sur la droite, par l’arche sans porte, on distingue une cuisine moderne. Et en face, diverses portes qui mènent à la chambre, à la salle de bain, et à une autre pièce pompeusement nommée «bureau». « Tu vois ? Je t’avais bien dit qu’il n’y avait pas la place pour un chien. » j’annonce, de mauvaise foi, un mince sourire aux lèvres, en jetant son sac sur l’un des canapés. Et maintenant ? Maintenant on attend que l’empire roux contre-attaque.
Gabrielle

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MessageSujet: Re: and then...   and then... EmptyMer 25 Avr 2012 - 19:36

Gabrielle n'aime pas les trajets en voiture. En plus Syssoï ne lui parle pas, enfin, il parle en russe, mais elle ne comprend rien, c'est frustrant. Elle n'a que comme seule occupation, le paysage, et il est bien moche en fait, Gabrielle se contente de regarder par la fenetre et de coller de temps en temps le front contre la vitre jusqu'à ce qu'elle sente la main du russe sur son genou. Premier contact. La belle pivote vers lui, lui offrant un léger sourire, avant qu'elle ne sursaute à cause du bruit. Ok, les gens ne sont pas très patients à Paris. Gabrielle soupire. La rousse regarde vaguement la route qu'emprunte son compagnon. C'est pas comme si elle allait s'en souvenir, mais elle n'avait rien de mieux à faire. Elle aurait presque aimé conduire, limite, pour s'occuper, elle commençait à en avoir marre de rester assise, sans parler sur son siège, la française gigote. Elle sort son iphone, et regarde ses sms, un de sa soeur, qui est restée en Irlande. Gabrielle lui répond, peu importe si elle grille tout son crédit, elle remarque qu'il s'arrête. La rousse est déjà prête à se détacher, pour sauter hors de la voiture, mais il lui fait non de la tête. Quoi, on n'est pas encore arrivé ? La voiture s'avance dans un cour intérieur, et ça se referme derrière eux. Gabrielle sort rapidement de la voiture. Syssoï attrappe sa main, ses doigts de la rouquine se vérouillent sur ceux du russe, quand un homme s'approchent d'eux. La rousse comprend qu'il doit s'agir du gardien, mais elle n'a pas le temps de parler qu'ils sont déjà dans l'ascenceur, il s'excuse. Elle se demande pourquoi. Ils sont enfin entrés dans l'appart', la réaction du gardien, Paul, la fait doucement sourire. « Tu vois ? Je t’avais bien dit qu’il n’y avait pas la place pour un chien. » Mais c'est quoi cette mauvaise foi ? Vous avez vu la taille de l'appartement ? La taille de l'immeuble ? La rouquine lâche la main de Syssoï qui en profite pour balancer son sac, sans grande délicatesse, c'est ce que note la française, sur le canapé. Gabrielle s'engouffre dans la cuisine par la droite, pour visiter, un peu. « Je suis pas du tout d'accord. » annonce t-elle. La rousse retourne dans le salon, là où Syssoï n'a pas encore bougé. La rousse va se coller à la fenêtre, et admire la vue. « Je suis sûre que notre 'futur' labrador blond sera très bien ici, surtout avec ta petite cour intérieure. » annonce t-elle, une sourire amusée collé sur son visage, elle détache bien tous ses mots, et appuye bien sur la race du chien, un labrador. Gabrielle s'essaye au bourrage de crane, peut-être que ça va marcher avec Syssoï, mais qui ne tente rien n'a rien. La rouquine se retourne, et observe le visage de Syssoï, ça la fait encore plus sourire. S'il voyait la tête qu'il faisait ... « J'adore ton enthousiasme en tout cas. » réplique t-elle, un brin moqueuse cette fois. Gabrielle contourne son russe, avant de se rendre dans la chambre, histoire de voir à quoi va ressembler son futur lit. Elle entre dans la chambre, et allume la lumière. Gabrielle balaye des yeux la chambre, ça va, la belle se jette sur le lit, et s'allonge, et met la tête sous l'oreiller. Elle est fatiguée. Gabrielle soupire bruyamment. « J'aime bien ton appartement, ou ton immeuble devrais-je dire. » dit-elle, alors que sa voix est étouffée par le gros oreiller, elle se demande s'il l'entend ou pas, mais peu importe.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: and then...   and then... EmptyJeu 26 Avr 2012 - 1:23

Je l’observe arpenter l’appartement avec cet air au visage, celui de la gamine à qui on aurait dit “fais-toi plaisir.” en plein Toys’r’us, visitant chaque pièce, battant des cils d’un endroit à l’autre, semblant vouloir tout enregistrer, s’approprier chaque recoin, dansant autour de moi avec cette frénésie dans chacun de ses gestes. Je l’écoute à peine. Non pas que ce qu’elle pourrait dire ne m’intéresse pas, mais seulement parce que je ne parviens pas à détacher mon regard de cette silhouette féminine dans mon antre. La dernière à avoir arpenté ses lieux a fini inerte sur le canapé, juste là... Il a été changé depuis, mais les souvenirs paraissent, brusquement, bien plus vivaces. J’essaye d’occulter tout ça, de me focaliser sur le présent, de ne plus penser qu’à ça. Je la suis, dans chacun de ses itinéraires, m’immobilisant en même temps qu’elle. Silencieux, je me contente de l’observer prendre ses marques. Je crois qu’elle parle du chien. Elle doit chercher à me convaincre, mais elle n’y parviendra pas. Déjà parce qu’elle ne me fera pas changer d’avis sur le ridicule d’un chien en appartement, surtout un chien de cette taille, mais surtout parce que j’ai déjà décidé qu’elle aurait son chien, comme j’ai décidé qu’elle aurait tout ce qu’elle souhaiterait. Elle me parle d’enthousiasme, puis virevolte jusqu’à la chambre. Je la suis comme son ombre, et cette pensée me fait sourire en pensant à Brel... “l’ombre de ton ombre, l’ombre de ton chien.”... N’est-ce pas exactement ce que je suis, en cet instant ? Depuis le seuil de la porte, je l’observe se jeter sur le lit, et rebondir plusieurs fois, ses cheveux en soleil écarlate répandu sur les oreillers savamment disposé par la gouvernante. Automatiquement, elle s’est placée à gauche, comme dans le nid. Je me souviens lui avoir dit, le premier soir, que je dormirais à droite. A ce moment-là, je ne comprenais pas encore le caractère définitif de cette ordonnance. Mon oreiller, celui de droite, finit sa vie de pacha sur son visage, tandis qu’elle se planque dessous. Je grimace à la pensée de celle qui aura passé vingt bonnes minutes à les tapoter, l’un et l’autre, pour en rendre l’arrondit absolument parfait, puis je m’approche de l’oreiller roux. Je me pose sur le matelas avec beaucoup plus de délicatesse qu’elle, tandis que mon regard balaye les angles du plafond, s’attendant presque à y trouver les caméras qui furent notre quotidien pendant de si longs mois. Evidemment, il n’y en a pas, mais les réflexes ont la vie dure. Elle marmonne sous l’oreiller, mais je suis suffisamment proche pour entendre son compliment sur mon antre, et son hésitation quant au terme à utiliser. Alors je m’allonge à ses côtés, surélevé sur un coude, et je soulève légèrement l’oreiller pour offrir son visage à ma vue. « On appelle ça un hôtel particulier... » L’oreiller gicle au sol, tandis que mon visage s’approche lentement du sien, trop lentement pour être tolérable, mais avec trop de prédation dans le regard pour que cela soit innocent. « Avant, Paris ne comptait que ça, en grande majorité... Des hôtels particulier possédés par de grandes et riches familles... » Mes lèvres touchent les siennes, les caressent un court instant, nos souffles se confondant. « et puis, les faillites, les reventes, l’essor démographique, beaucoup ont été revendus et divisés en appartement, jusqu’aux chambres de bonnes qu’on loue à des étudiants fauchés... » Je goutte sa lèvre supérieure, je savoure son souffle dans ma bouche entrouverte, puis une de mes jambes se soulève pour finir par capturer son petit corps sous le mien. « mais certains ont perduré, et ont été classés aux monuments nationaux. C’est le cas ici. On ne peut toucher à rien, ni sous-louer une partie, ni revendre pour le diviser en appartements. » En appui sur mes bras, mon cou se ploie pour me permettre de récupérer ses lèvres, à nouveau. « C’est bien trop grand, ce qui explique que je n’occupe que cette partie... Cela dit, si tu as besoin d’un coin à toi, tu peux récupérer autant de pièces que tu le souhaites... En haut, en bas, dans l’aile droite... » Mes lèvres reviennent à l’assaut des siennes pour la cinquième ? Sixième fois ? Je ne compte plus... « Tout ce que tu voudras. » je finis par conclure en glissant le long de son cou, dégrafant les boutons de son chemisier d’une main, me tenant au-dessus d’elle, de l’autre, afin de ne pas l’étouffer sous mon poids. Ma bouche parcourt sa peau diaphane, la marquant, la teintant de rouge là où je suis déjà passé. Je dégrafe encore quelques boutons, de manière à venir déguster la naissance du rebondit de sa poitrine, me délectant de sa respiration sourde, que j’entends au-dessus de ma tête, et des mouvements irréguliers de ses poumons sous mes lèvres. Puis je me redresse, brusquement. « Bon ! J’ai faim ! » J’ai faim, oui, mais pas faim d’elle. Enfin si, mais pas pour tout de suite. J’ai faim tout court, mon estomac réclame son dû. D’un mouvement preste, je me détache d’elle, et rebondis en position assise, sur le bord du matelas, un sourire aux lèvres, comme tout mec qui s’apprête à assouvir son besoin primaire de bouffe rapide et hautement calorique. « Normalement le frigo est plein, la gouvernante s’en est chargée. Mais s’il manque quoique ce soit, tu n’as qu’à passer un coup de fil à Paul, il t’apportera ce qu’il manque. » Je l’informe, le plus naturellement du monde, en quittant le lit pour récupérer mon portable dans la poche de mon jean. Oui, ça veut dire que j’attends d’elle qu’elle me fasse à manger. En même temps, j’ai conduit de l’aéroport jusqu’ici, j’suis claqué, et en plus je ne sais absolument pas faire la bouffe. Enfin si, mais mal. Et puis... Il faut bien qu’elle commence à prendre ses marques, non ? Première étape, la cuisine, donc. Pendant que moi je compose un numéro sur mon clavier tactile, sous le regard mi-inquisiteur, mi-intrigué de ma rousse. « Quoi ? Faut que j’appelle Moore. » Je rétorque à son interrogation muette, tout en collant le portable à mon oreille... Oh, serait-ce du reproche que je dénote dans ses yeux, là ? J’hausse les épaules, l’air le plus innocent du monde. « Faut bien que je la prévienne qu’on est bien arrivé, non ? Elle doit être morte d'inquiétude. » Mais bien sûr ! J’suis pas crédible, hein ? Mais est-ce que je peux avouer à la rousse de mon coeur que la voix de poissonnière fumeuse de gitanes maïs sans filtre de Moore me manque au point d’avoir besoin d’une piqure de rappel rapide ? Non... J’crois que c’est un truc qui s’avoue pas, ça. Pas vrai ?
Gabrielle

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MessageSujet: Re: and then...   and then... EmptyJeu 26 Avr 2012 - 22:16

La rousse se jette sur le lit comme une sauvage, sans la moindre délicatesse, rebondissant légèrement sur le lit de Syssoï, elle chope d’ailleurs son oreiller, et le pose sur sa tête. Elle est crevée, elle resterait bien comme ça, sans bouger, elle s’endormirait probablement, mais le russe en a décidé autrement, puisse qu’il jarte son oreiller, il atterrit sur le sol. Sa tête s’approche dangereusement de la sienne, il commence à parler. Lui expliquant qu’ils se trouvent dans un hôtel particulière et non un simple immeuble. L’attention de la rousse se focalise sur le russe, jusqu’à ce que ses lèvres rencontrent les siennes. Comment voulez-vous qu’elle se concentre sur ce qu’il lui dit s’il lui fait subir cela ? C’est impossible. Mais le russe continue. Sans trop comprendre, Gabrielle se retrouve en dessus de lui. Ses lèvres reviennent à l’attaque, les mains de la rousse se posent sur les épaules de son russe, tandis qu’elle essaye –avec force- de l’écouter. Gaby saisit son petit discours sur les hôtels particuliers. Elle accueille, de temps en temps, les lèvres du brun qui viennent de temps à autre se poser sur les siennes. Syssoï lui dit que si elle a besoin d’une pièce à elle … Non c’est bon. « Ça va aller.. » annonce-t-elle en souriant. « … pour l’instant. » précise-t-elle. Pour l’instant, elle n’a pas besoin de ça, mais sait -on jamais. Syssoï en profite pour enlever quelques boutons de son chemisier, il laisse ses marques. Puis il finit par déclarer qu’il a faim, elle aussi en plus. Il se décale et se lève, lui faisant subtilement comprendre qu’elle est de corvée de cuisine. « Ou je peux descendre aller acheter ce qu’il me manque aussi. » suggère-t-elle en rattachant quelques boutons de son haut, tout de même. Puis elle fait gicler ses talons de huit de ses pieds, elle se débarrasse habilement de ses deux chaussures, avant de s’étirer. Son dos se cambre, ses bras s’élèvent, et ses jambes se tendent, avant que le tout le détende. La rouquine ne pourrait jamais s'habituer au gardien, ni à la gouvernante, c'était tellement ... étrange pour elle. Gabrielle soupire, et s’assoit. Elle regarde Syssoï et remarque que son téléphone est sorti. Pourquoi ? Ses sourcils se froncent, de surprise. Puis il réplique qu’il va appeler Moore. Quoi ? Maintenant ? Là, tout de suite ? Oui, apparemment. La rousse se lève. « C’est tellement son genre d’être inquiète. Menteur. » réplique-t-elle tendrement, avant de l’embrasser une dernière fois et de disparaître de la pièce, lui laissant l’intimité nécessaire pour téléphone en toute tranquillité. La belle se dirige vers la cuisine. Elle trouve cette appart’ très grand. Et quand on lui dit hôtel particulière, elle prend peur en fait. Tout cela la change, la rousse repense à sa grande villa, moderne, pratique. Ca la change énormément, rectification. Gabrielle entre dans la cuisine. Elle ouvre le frigo, et y jette un œil. Elle ne sait pas trop cuisiner, elle voit des tomates. Elle les prend, et les lave. La française met trois bonnes minutes à trouver une poêle, et l’herbe de province. Menu : tomates à la provençale. C’est assez simple et rapide. Et plutôt sain. La rousse coupe les tomates en fines rondelles pendant que la poêle chauffe doucement. C’est trop silencieux. Presque flippant. Difficile de passer d’une villa à plusieurs, à un appart à deux seulement. C’est étrange. Gabrielle pose délicatesse les tomates dans l’ustensile, et les saupoudre d’aromates. Elle se plante après devant la fenêtre, observant le paysage, sans rien dire. Elle s’empare de son iPhone, et met un peu de musique, au minimum, un très très léger fond sonore. Elle sort ensuite deux assiettes et couverts –après avoir fouillé un bon moment- et les pose sur le plan de travail. Ses doigts tapotent avec impatience, et frénésie, le plan de travail. Elle jette de temps en temps un coup d’œil à leur futur repas. Gabrielle se tire de la cuisine, et va dans le salon, et récupère son sac, elle l’ouvre, et fouille dedans, sortant, victorieuse, un nouveau tee-shirt, elle se change en trente seconde, elle se sent mieux maintenant. Gabrielle retourne à la cuisine. Bon il fait quoi Syssoï là ?
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Syssoï
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MessageSujet: Re: and then...   and then... EmptySam 28 Avr 2012 - 0:31

« C’est tellement son genre d’être inquiète. Menteur. » Je souris. Elle n’a pas tort, et je ne suis pas crédible, mais puisqu’elle ne semble pas prête à taper des pieds contre le sol en hurlant pour que je raccroche et m’occupe d’elle comme il se doit, j’imagine qu’elle ne me reprochera pas ce petit mensonge. Elle s’accapare mes lèvres, mais pas assez longtemps pour que je ne ressente pas cette pointe de frustration qui ne me quitte que rarement, puis elle quitte la chambre de cette démarche que je savoure du coin de l’oeil au rythme de la tonalité dans mon oreille. C’est le “Ouaaaaaaaai ?” de Moore qui me rappelle à la réalité. A croire qu’elle ne sait pas dire “Allô ?” comme tout le monde. J’m’en fous, je souris. J’pensais pas parvenir à une telle vie sociale avant l’émission, et alors que j’imaginais, quelques mois plus tôt, rentrer chez moi, me terrer seul dans mon antre et revenir à mes bonnes vieilles habitudes d’ermite, je me retrouve à observer le déhanchement de celle qui partage ma vie, dorénavant, tout en ressentant le besoin de joindre cette autre qui me manque déjà. « Tu viens quand ? » je demande, sans autre forme de cérémonie, en quittant le seuil de la porte pour déambuler un peu au hasard. Je ne sais pas combien de temps dure cette conversation, mais n’aimant pas être inactif, je m’emploie, en même temps, à défaire mon sac que je récupère dans le salon. Le dressing se trouve sur la droite de la chambre, et il s’avère être aussi grand que la salle de bain attenante. C’est assez gigantesque, et pas forcément nécessaire. J’aime les fringues, les belles fringues, mais pas au point de posséder un truc à la Carrie Bradshaw, ce qui est pourtant le cas. D’ordinaire, la moitié des penderies et étagères restent vides, à prendre la poussière, mais cette fois, lorsque les ampoules à économie d’énergie daignent éclairer, enfin, la pièce, j’ai comme un beug. Mes fringues se sont reproduites pendant mon absence, ou quoi ? Je demande à Moore de patienter, et je tourne sur moi-même afin de comprendre ce phénomène étrange. Je finis par retrouver un quotient intellectuel de base, en percevant la mousseline d’une robe qui s’échappe d’entre deux vestes sombres totalement masculines. C’est donc ce que voulait dire Paul par “les affaires de mademoiselle sont arrivées ce matin...” ? Je raccroche, et passe en mode intrusif, touchant les robe, soulevant les chaussures aux talons impressionnants, caressant les cachemires... C’est une première, pour moi. Ça, personne ne l’a encore fait ici, s’installer suffisamment pour que j’ai à partager mon dressing... Et bizarrement, j’aime ça. J’aime vraiment ça. « Gaby ? » j’appelle, en tendant mon cou en direction de la porte. « Tu m’avais pas dit que tu ne partageais pas qu’un prénom avec Mademoiselle Chanel... » Mes doigts caressent une nouvelle rangée de robes en tout genre, et ma voix se tait. « ... Y a la garde-robe aussi. » Je chuchote presque, mais lorsque je fais volte-face, ma rouquine est là, dans l’embrasure de la porte. « T’avais oublié de visiter cette pièce. » j’annonce, en rangeant mes mains dans mes poches, avant de déposer mes lèvres contre sa tempe. J’imagine que cette pièce sans fenêtre va devenir son antre à elle. « Il va quand même falloir que tu m’expliques comment tu es parvenues à t’offrir tout ça en étant pompier volontaire... » Gabrielle, malgré le fait qu’elle ait été ma partenaire tout au long de l’aventure, demeure, bizarrement, la personne que je connais le moins. Je la connais intimement, très intimement, c’est certain, mais de ne pas avoir à chercher son secret ne m’a pas poussé à chercher à fouiller en elle et dans son histoire personnelle. Si bien que je ne connais rien de sa famille, de sa vie d’avant, de son enfance. Je ne sais même pas si elle a fait des études. Je sais une seule petite chose, que je conserve comme un trésor : le Brésil. Je rallie la cuisine en un temps record, sors la poêle du feu, et récupère les assiettes et les couverts pour les apporter à la salle à manger. Je ne sais pas trop ce qu’elle a préparer, des tomates bizarres, mais je lui fais confiance niveau bouffe. Je suis entrain de servir lorsque la rouquine réapparait. « Gaby... » je commence, pas très sûr de moi, ni de la façon de présenter les choses. « Tes parents... Ils pensent quoi de tout ça ? » de moi, d’elle, d’elle et moi, de l’émission, de ce qui s’y est passé, de ce qui en a découlé. Je sais qu’elle a redouté cette conversation, mais elle ne l’a jamais évoqué devant moi. Il serait temps, non ?
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MessageSujet: Re: and then...   and then... EmptySam 28 Avr 2012 - 23:02

Ses petites tomates prennaient tout le temps, et refusaient de se cuire. Shit. La rouquine est interrompue par Syssoï. « Gaby ? » Il lui semble bien que Syssoï la demande, la rouquine eteint son téléphone, enfin plutôt la musique de son iphone, et sort de la cuisine en espérant que les tomates ne grilleraient pas pendant son absence. La voix de son russe provenait d'une pièce qu'elle n'a pas pu encore visité, elle arrive devant l'encadrement de la porte, et avance la tête. Elle voit Syssoï qui caresse des robes, mais, attendez une seconde, il s'agit de ses robes là. Le service était absolument rapide, sachant que ses affaires étaient apparement arrivées ce matin, et là, toutes ses fringues étaient suspendues et ses chaussures bien rangées, c'était légèrement flipant même. « C'est la première fois que je les vois toutes accrochées. » annonce t-elle en rentrant dans la pièce, tournant sur elle-même, ouai, en effet, ses vêtements prennaient pas mal de place, alors ces chaussures n'en parlons pas. Gaby et les vêtements, c'est une longue histoire d'amour, passionnelle même. Et dire que la jeune femme avait vécu avec une seule -mais énorme- valise pendant trois mois, c'est dur à imaginer. « Il va quand même falloir que tu m’expliques comment tu es parvenues à t’offrir tout ça en étant pompier volontaire... » Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres charnues. « C'est évidemment pas avec mon salaire que j'ai eu tout ça. » commence t-elle. Elle se rend compte qu'il ne sait pas grand chose d'elle, enfin, de sa vie à l'estérieur, à part son métier. « J'ai hérité d'une grosse fortune, colossale même, c'est mon grand-père qui me la légué. J'ai pas besoin de travailler en fait. » annonce t-elle. Même deux générations après elle n'auront pas besoin de travailler. Son grand-père travaille dans une industrie de whisky, il ne fallait pas oublier ses nombreux placement boursiers, et ça fait un paquet d'argent, sur tout une vie, sachant qu'il était radin et économe. La rouquine se demande encore comment il a pu directement légué son argent à sa soeur et à elle, sans le léguer d'abord à sa ma mère. Cela restait un mystère et une source de tension dans la famille de Gabrielle, un sujet tabou même. Syssoï s'eclipse de la pièce, la rousse en profite, elle pourrait pas se trouver une petite paire de ballerines confortables, et en deux minutes, c'est fait, elle les chausse et va rejoindre son russe. Il est entrain de servir. « Gaby... » Oui ? « Tes parents... Ils pensent quoi de tout ça ? » Ok. La réponse pouvait être assez longue, sachant qu'elle avait -en partie du moins- loupé son avion à cause d'une discussion avec ses parents qui avaient rapliqué chez elle, la sachant rentrée. Gabrielle tire une chaise et pose ses fesses dessus, elle ramène un de ses genoux contre sa poitrine. « Ils pensent que je fais n'importe quoi, et qu'au pire, dans un mois, je serai de retour à Quimper. » annonce t-elle. Que pensaient -ils d'elle et de Syssoï ? « Quand à 'nous', ils n'approuvent pas tellement, ils pensent que nous sommes très différents, trop. » continue t-elle. Oui, elle en avait pris pour son grade à Quimper, elle a pris cher même. « Et quand à ce qu'il s'est passé dans la chambre, et bien, ma mère n'a absolument pas apprécié ... » finit t-elle par murmurer, en levant les yeux vers lui. Très positif tout ça, pas vrai ?
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MessageSujet: Re: and then...   and then... EmptyLun 30 Avr 2012 - 4:03

Sa présence ferme et définitive en ses lieux prend quelque chose d’officiel, de réel, de part la présence de toutes ses affaires, robes, chaussures, jeans... Et ce n’est pas pour me déplaire. Quant à la situation financière de Gabrielle, elle prend tout son sens lorsqu’elle me parle d’héritage colossal. A quel point peut-il l’être ? C’est la question que je me pose, en retournant vers la cuisine. Entre autres, puisqu’il en existe beaucoup d’autres. Je ne connais absolument rien d’elle, à part le stricte minimum. Je ne savais même pas qu’elle avait une soeur avant de la voir débarquer avec elle le soir de la finale. Je l’imaginais en fille normale, et je la découvre en héritière, comme toutes celles qu’on a tenté de me coller dans les pattes depuis ma majorité sexuelle. Des grandes, des petites, des prénoms simples ou composés, des aristocrates, des nouveaux riches, qu’importe le flacon pourvu qu’on est l’ivresse des chiffres. Pour une fois, dans ma vie, j’ai fait un choix seul, je l’ai choisi elle, et je me rends compte, aujourd’hui, qu’elle aurait très bien pu être le choix de ma mère. Et ça me dérange... Je ne cherche pas à être absolument en contradiction avec ma mère, mais finir par lui donner raison sur les conditions financière et familiale de la femme qui partage ma vie, n’est pas envisageable. J’ai comme l’impression d’avoir été piégé... Je chasse cette idée d’un revers de main, lorsque Gabrielle entre dans le salon pour me rejoindre. Non, elle n’a rien d’un piège, elle est l’innocence incarnée. Et pourtant, je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’elle cache encore... Pour le savoir, il faut que je l’interroge, et c’est ce que je fais, en lui servant une assiette. Je commence par ses parents, ou tout du moins la réaction de ceux-ci face à tout ça. Je n’ai pas oublié la réaction de Gabrielle dans la bibliothèque lorsqu’elle a semblé prendre conscience des caméras et de ce que cela pouvait signifier, ni le fait qu’elle avait du rentrer en catastrophe à Quimper pour justement obtenir une entrevue avec ses parents. Maintenant j’ai besoin de savoir. La rousse reste silencieuse un instant, le temps que je remplisse les deux assiettes, et qu’elle s’installe confortablement à table. Un genou contre la poitrine, elle m’observe avec hésitation. Pourquoi ? Je m’installe à mon tour, face à elle, ne ratant aucune de ses expressions, cherchant dans ses traits ce que ses mots ne me disent pas. « Ils pensent que je fais n'importe quoi, et qu'au pire, dans un mois, je serai de retour à Quimper. » Outch. Je fronce les sourcils. Je ne m’attendais pas vraiment à ça, mais soit. Ce n’est pas la première fois qu’un corps parental émet une date de péremption relativement courte sur la relation que j’entretiens avec leur fille. En général, ils partent du principe que ce sera elle qui fera tout foirer, en laissant filer le beau parti que je suis. Est-ce pareil pour les parents de Gaby ? « Quand à 'nous', ils n'approuvent pas tellement, ils pensent que nous sommes très différents, trop. » Ok, ça c’est nouveau par contre. Depuis quand des parents désapprouvent que leur fille puisse fréquenter tout ce que je représente ? Normalement, c’est l’inverse. Normalement c’est tellement l’inverse que je ne sais plus qui est là pour moi, et qui est là pour le reste. Je ne comprends pas bien ce qui peut rebuter de la sorte ses parents. D’ordinaire je prends plutôt l’aspect d’une énorme tirelire enrubannée d’un très joli noeud... À moins qu’ils ne s’inquiètent de la sécurité de leur fille. Ça, je peux le comprendre. « Et quand à ce qu'il s'est passé dans la chambre, et bien, ma mère n'a absolument pas apprécié ... » Hum... Ça aussi je peux le comprendre. Quoique, on n’a rien vu du tout à l’écran, je sais, j’ai vérifié. Evidemment, il faut être particulièrement naïf pour ne pas se figurer ce qu’on peut avoir foutu sous cette couette, mais... Ils s’imaginaient quoi ? Que leur fille chérie protégeait jalousement son hymen jusqu’au mariage ? Peut être, finalement... Je grimace, avant de reporter mon attention sur mon assiette. Je ne sais pas quoi dire face à tout ça, j’ai besoin de réfléchir encore. Réfléchir à ce que ça implique, à ce que ça signifie pour ce “nous” qu’on semble former, et surtout comment remédier à tout ça. Machinalement, j’ai avalé la moitié de mon assiette sans trop y faire attention. Je ne saurais même pas dire si j’aime ça ou non. Je me lève, je vais chercher du pain et du soda. Je ne parle toujours pas. Je finis mon assiette, puis la repousse. Et la joue dans la main, j’observe distraitement par la fenêtre. Puis je finis par me lever brusquement. « Je veux rencontrer tes parents. » Il ne s’agit pas d’une demande, c’est un fait, et il n’est pas négociable. Je récupère les assiettes vides, et débarrasse la table en moins de deux, lâchant tout dans l’évier. « Invite-les ici, pour un week-end, le plus tôt possible. » j’annonce en retournant au salon pour le traverser et rejoindre la chambre. Pareil, il ne s’agit pas d’une demande. J’ai beau renier une bonne partie de ce que je suis, il n’en demeure pas moins que je reste une figure d’autorité. Je n’accepte pas qu’on me dise “non”. Les parents de Gaby devront s’y habituer. Et vite.
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MessageSujet: Re: and then...   and then... EmptyLun 30 Avr 2012 - 13:04

La rousse jette un dernier coup d'oeil au dressing avant de sortir de la pièce. Cela allait devenir sa pièce préférée, parce que la rouquine voulait un culte aux fringues, enfin, à ses fringues surtout, d'ailleurs, elle remarque que le dressing est énorme, comparé à son simple placard, parce qu'elle n'avait pas eu envie de faire un pièce pour les vêtements chez elle. Elle est d'autant plus immense si l'on considère que les vêtements de la rouquine peuvent rentrés, bien tassés dans sept valises, et on ne compte pas les chaussures, ni les quelques vêtements qu'elle avait laissé à Quimper, parce qu'on se sait jamais. Bref, cette pièce, est un paradis pour la rousse. Elle lui annonce que niveau fric, y a pas à s'en faire pour elle, mais il est déjà parti, elle n'a pas vu sa réaction. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle est devenu pompier volontaire, c'est clairement pas pour l'argent qu'elle fait ce métier, mais ça l'occupe, et puis elle aime ça et cela l'empêche de devenir totalement folle à ne rien faire. En parlant de ça, elle allait faire quoi, maintenant, à Paris ? Se faire enrôler dans une autre caserne ? A voir. Elle n'en sait trop rien. En tout cas, c'est sûr que la belle ne va pas rester ici, à rien faire, pendant que Syssoï travaille, danse. Non, il fallait qu'elle trouve quelquechose rapidement, en effat. Elle le rejoint, il attaque directement sur ses parents, pourquoi ? Parce qu'elle avait été obligé de louper la finale pour leur parler ? Oui, oui, surement. Elle lui explique le retour qu'elle a eu, rien de très réjouissant pour la belle. Et pour le dernier point, ce n'était le fait de l'avoir fait avec Syssoï, qui dérange la mère de Gaby, mais le fait de l'avoir fait devant une caméra. Et dieu merci, Syssoï avait eu la présence d'esprit de les recouvrir d'un drap, heureusement. Le reste du repas se passe en silence, bonjour l'ambiance. Les yeux clairs de la rousse se posent sur le russe, qui semble pensif, et regarde par la fenêtre. Il se lève et débarasse rapidement, très rapidement. « Je veux rencontrer tes parents. » Hm laissez la réfléchir. Nooon ? « Invite-les ici, pour un week-end, le plus tôt possible. » Ok. Ca craint, parce que ses parents, plus Syssoï, dans la même pièce, ça relevait surtout du suicide pour la rousse. Elle imagine déjà la tête de sa mère lorsqu'elle va lui poposer cela, et rien n'était dis qu'elle accepte. Syssoï retourne dans la chambre, elle le suit du regard, sans bouger. La rousse se rend dans la cuisine, et fait la vaiselle, ça la détend, et puis faut bien qu'elle reprenne ses bonnes vieilles habitudes aussi. Deux minutes plus tard, elle dépose délicatesse les couverts ainsi que les assiettes sur l'égouttoir, pour les faire sécher. Elle s'essuye les mains, et sort de la cuisine. Elle va dans la chambre, et s'arrête sur le seuil de celle-ci. Elle observe Syssoï. « Qu'est-ce qu'il te prend ? » lui demande t-elle en un léger -très léger- froncement de sourcils, croisant les bras sur sa poitrine, et s'appuie sur l'encadrement de la porte. C'était quoi ce repas silencieux, puis ce ton légèrement autoritaire dans le 'je veux voir tes parents'.
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MessageSujet: Re: and then...   and then... EmptyLun 30 Avr 2012 - 23:38

Comme si cette situation n’avait rien d’assez compliqué comme ça, il a fallut que je lui pose cette question. Remarque, c’est pas la question en soi qui pose problème, c’est la réponse formulée. Je ne sais pas ce que j’imaginais, mais pas ça, pas autant. Retranché dans la chambre, je réfléchis. Installé sur le rebord du lit, le regard par-delà la fenêtre, vers cette tour Eiffel hautaine, je pense à tout un tas de choses qui inclues toujours la complexité de ce “nous”. J’ai toujours cru que la vie à deux n’était pas faite pour moi, mais parce que le problème viendrait de moi, pas des autres, pas des familles surtout. Et s’il devait venir de là, alors il me semblait logique qu’il découle de ma mère, ou des Romanov... C’est d’ailleurs le cas. Mais je n’imaginais pas une seule seconde que sa famille à elle pourrait émettre quelques sortes d’objection que ce soit. Non mais, vous m’avez bien regardé ? J’suis un kinder surprise sur pattes, avec zéro chance d’être déçue par la fameuse surprise. Sérieusement, quelle mère ne rêverait pas d’une tête couronnée pour sa fille ? J’avoue ne pas comprendre d’où vient le problème. Mais je compte bien le régler. Ce qui ne pourra se faire qu’en les rencontrant, monsieur et madame... Merde ! Je ne connais même pas le nom de famille de Gabrielle !? J’ai l’impression de la connaître par coeur et pourtant je n’arrête pas de prendre conscience de toutes ces lacunes fondamentale qui nous caractérisent. Enfin surtout moi. Quel mec ignore le nom de famille de sa femme, ou sa date de naissance, la profession de ses parents, l’existence de sa soeur, le prénom de sa soeur...? Je ne suis même pas certain de son âge... 22 ans, c’est ça ? Je ferme les yeux, et ma tête échoue entre mes mains. Finalement, ses parents ont peut-être raison, on n’est peut être pas fait l’un pour l’autre. « Qu'est-ce qu'il te prend ? » Sa voix force mon visage à s’extraire de mes mains. Je l’observe entre surprise et égarement. Sur le seuil de la chambre, elle appuie une épaule contre le cadran de la porte. Elle est belle. C’est d’une simplicité cruelle et déconcertante, elle est tout simplement belle. « Est-ce si anormal que je demande à rencontrer tes parents ? Pourquoi faudrait-il qu’il me prenne quoique ce soit ? » Ses parents nous souhaite tout le malheur du monde, mais c’est moi qui agit bizarrement ? « Est-ce que tu crois que c’est un jeu, Gabrielle ? Est-ce que tu as seulement conscience de tout ce que ça implique d’avoir accepté de vivre avec moi ? » Je me tourne vers elle, les sourcils froncés à mon tour, avec sévérité et sérieux. « Tu veux savoir ce que ma famille à moi pense de tout ça ? Je me déshonore avec toi, en forniquant avec une roturière en dehors des liens du mariage, en m’exposant avec toi de surcroit. Je me déshonore en allant m’abaisser à la présentation d’une émission de télé-réalité, comme si je n’avais pas déjà assez fait de mal à mon aura de prestige en y participant. » Je me relève, fuyant son regard pour aller perdre dans le paysage urbain qui s’étend au pied de cette fenêtre où je prends appui. « Irène Alexandrovna Youssopov... » je glisse, sachant très bien qu’elle ne doit rien comprendre à ce que je raconte. « C’est le nom de celle qui m’est destinée. La princesse Youssopov de Russie. Ma cousine au septième degré. Elle n’avait que 16 ans à l’époque Julia, alors ils m’ont laissé faire ce que je voulais. Il fallait que jeunesse se passe... Mais à présent elle en a 18, et elle est totalement prête à passer par mon lit. Tu comprends ce que je veux dire ? » Je me tourne vers elle, un peu désemparé. Je ne cherche pas à la faire fuir, juste à lui faire comprendre que rien n’est simple, et rien ne le sera plus jamais. « Je dois, depuis l’enfance, épouser et engrosser une cousine que je n’ai vu que trois fois dans ma vie, et qui sort à peine du lycée. Alors si Julia était perçue comme une distraction passagère, toi tu es un obstacle, un indésirable qu’ils veulent rayer du potentiel arbre généalogique. Alors est-ce que tu comprends que j’ai pu espérer que tes parents, au moins, seraient de notre putain de côté ?! » Oui, je m’énerve un peu, mais me ressaisi rapidement, comblant la distance qui me sépare d’elle pour entourer son cou de mes mains, le bout de mes doigts jouant sur sa nuque. « J’ai besoin de savoir si t’es avec moi ou pas. Et si t’es avec moi, il faut l’être à 100%, parce que ça n’aura absolument rien à voir avec un conte de fées, rien. » Mon regard sévère et déterminé s’ancre au sien, le verrouille pour ne lui offrir aucune échappatoire. « Alors ? » je finis par lui demander, absolument pas fixé sur la réponse qu’elle s’apprête à me formuler. Finalement, je suis bien loin de la connaître par coeur, elle est un mystère pour moi.
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MessageSujet: Re: and then...   and then... EmptyMar 1 Mai 2012 - 16:49

Syssoï s'est temporairement isolé dans sa chambre, Gabrielle ne perd pas de temps, et va le retrouver, essayant de comprendre ce qu'il lui arrive, subitement pour réagir ainsi. Elle le trouve, le regard pensif, assis sur le bord de son lit, la rousse l'interpelle, il lève la tête et l'observe avant de lui répondre. « Est-ce si anormal que je demande à rencontrer tes parents ? Pourquoi faudrait-il qu’il me prenne quoique ce soit ? » Hm. « Parce que ça fait même pas deux heures qu'on est ici et tu parles déjà de mes parents. » répond t-elle calmement en le regardant. Puis il continue, lui demandant si elle avait conscience à quoi elle s'exposait en venant vivre avec lui. Il se tourne vers elle, le regard dur, elle le soutient, sans rien dire. Puis il continue encore une fois, il ne semble pas avoir fini, il veut lui exposer ce que sa famille pense de cela. 'Je me déshonore avec toi, en forniquant avec une roturière en dehors des liens du mariage, en m’exposant avec toi de surcroit.' Ces mots sont comme une claque pour la rousse, une claque en pleine face, tout son corps recule, elle réprime un pas en arrière. Sa mâchoire se serre, pas de colère, au contraire, juste pour empêcher sa lèvre inférieure de trembler, autant qu'il y aille maintenant, s'il a d'autres trucs dans ce genre à lui annoncer, c'est le moment, au point où elle en est, elle peut très bien encaisser une autre nouvelle. Certes, ce n'est pas sa faute à lui, si sa famille pense cela, mais y a quand même l'art et la manière de le dire, de lui balancer cela, d'un coup, en pleine figure, c'est clairement pas la meilleure façon pour la rousse. Syssoï se lève brusquement et s'approche de la fenêtre. Le regard clair de la rousse, quand à lui, s'accroche sur l'un des pieds du lit, qui devient subitement intéressant. Il lui balance un nom, inconnu pour la française, puis il s'explique. Il est déjà promis à quelqu'un, une cousine, ça devient glauque là, pour Gabrielle. Ses bras croisés se resserent un peu plus tandis que ses plalangues posées sur ses bras blanchissent un peu plus sous la pression, ses lèvres se pincent, elle attend avec appréhension, et tristesse la suite. Car oui, il y allait avoir une suite. Il se retourne vers elle, c'est juste à ce moment là qu'elle relève la tête, l'observant. La belle n'ouvre pas la bouche, que pouvait-elle dire face à tout cela ? Il lui fait comprendre que sa famille ferait tout pour la faire gicler, charmant. 'Alors est-ce que tu comprends que j’ai pu espérer que tes parents, au moins, seraient de notre putain de côté ?!' Il s'énerve, elle frémit. C'est juste à ce moment là qu'il revient enfin vers elle, pour mettre ses deux mains sur son cou.
« J’ai besoin de savoir si t’es avec moi ou pas. Et si t’es avec moi, il faut l’être à 100%, parce que ça n’aura absolument rien à voir avec un conte de fées, rien. » Il capture son regard, elle ne peut détourner ni les yeux, ni la tête puisse qu'il a entouré son cou avec ses mains. « Tu crois que je serais venue si je n'étais pas avec toi à 100 % ? Tu penses vraiment que ... » continue t-elle. Non, elle ne veut pas continuer, ni se justifier, cela lui semble tellement évident, c'est inutile de le faire. Elle ne comprend pas comment il peut douter d'elle, c'est quand même bien elle qui abandonne vingt-deux ans de sa vie passés dans la même ville, qui abandonne, maison, famille et amis pour être avec lui. Comment peut-il encore lui poser ce genre de question, après tout ça ? Aucune idée. « Je suis avec toi. » annonce t-elle finalement, coupant court à toutes ses pensées. « Mais toi et moi, avec le reste, ça me semble ... » Impossible ? Pas réaliste ? Dur ? Irréalisable ? Parce que dans cette histoire, Gabrielle trouve que c'est plus la famille de Syssoï qui pose problème, parce que la sienne, ne veut que son bonheur, et s'habituera vite à Syssoï, et c'est ce que voulait Gabrielle. Mais après tout ce qu'elle venait d'entendre, ça ne marchera jamais. Comment voulez-vous qu'elle lutte contre cela ? Contre toute une famille. Gabrielle se hisse sur la pointe des pieds, pour chercher les lèvres de Syssoï, les capturant, chassant par la même occasion les pensées négatives qui lui venaient depuis une minute, chrono.

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