ft Andrea.

Le temps était super, étonnant pour un climat d'Ireland, c'était un crime de rester à l'intérieur, j'étais la première à passer le plus clair de mon temps dehors, et cela n'allait pas changer de si tôt. J'avais farfouiller dans mes affaires pour trouver des vetements d'été, un simple débardeur et un short marron qui laissait voir mes jambes qui avaient légèrement bronzées, je dis bien légèrement seulement. J'avais attaché mes cheveux dans un chignon négligé pour ne pas qu'ils ne me tiennent chaud cette après-midi. J'avais attrappé une serviette pour m'asseoir sur la pelouse, sans tacher mes vétements, pour cela j'étais soigneuse. Je montais sur le toit. Une blondinette venait d'avoir la même idée que moi. Je ne la voyais que de dos, mais je la reconnue rapidement, il s'agissait d'Andrea. Je n'avais pas eu l'occasion de lui parler depuis le second prime. Je foulais de mes peids nus la pelouse pour venir à la rencontre de la jolie blonde

Je venais à peine d'approcher, lorsqu'Andrea me pointa du doigt un bleu énorme. « Oh mon dieu, ça doit être douloureux » dis-je reellement compatissante. On avait toutes les deux étaient victimes de ma maladresse. La taille du bleu d'Andrea était effrayante, je savais que j'avais un énorme bleu dans le bas du dos, là où j'avais cogné, en attérissant par terre en bas de l'escalier, une marche et je n'avais pas eu le temps d'inspecter les dégats, ou pas le courage plutôt. « Je te promets que je ne t'approcherais plus à moins de deux mètres avec des ballerines »lui dis-je en souriant. Je tendis un pied, pour lui montrer que je n'avais pas de chaussures. « Tu ne crains rien » la rassurais-je. Je m'asseyais à côte d'elle, étendant ma serviette non loin de la sienne. « Mes ennemis ne survivent jamais » lui répondis-je en plaisant bien sûr, j'étais loin d'être une meurtrière, une folle ou autre.

Andrea me rassura, au moins elle ne m'en voulait pas, bien que je l'ai drolement abimée, enfin façon de parler. Andrea la fit rire avec sa remarque, personnellement être maladroite avait certaisn avantages quand vous blessez quelqu'un que vous n'appréciez pas vraiment vous pouvez le mettre sur le compte de la maladresse. « Quand tu veux, choisis-moi une quille et je m'en occuperai » dis-je avec un sourire entendu. Personnellement il y avait un ou deux habitants que je blesserai bien par 'accident' bien sûr. Andrea déclara qu'elle ne serait jamais en réelle sécurité, ce qui me fis sourire, sachant qu'il y avait une part de vrai de ses propos. « Dis-toi que c'est bien de vivre dangereusement, y a de l'adrénaline » dis-je amusée. Bien sûr il était hors-de-question que je tombe ou que je provoque un incident en présense d'Andrea, et je comptais bien mettre toute mon ardeur pour devenir plus prudente, et surtout envers la blonde. Andrea me demanda si j'étais plus demon ou ange, et là dans mon esprit pensa à une pub pour parfum qui avait à peu très le même slogan. Mes références étaient éffrayantes. « Je dirai ange » hésitais-je. « Et toi...en ange aussi » dis-je en riant.

Personnellement j'aurais bien usé de ma maladresse auprès d'un brunet, que je trouvais vaniteux. Je vous laisse deviner son nom, il vallait mieux oublier cette idée si alléchante soit-elle, il fallait que je reste à peu près normale, je ne voulais passer pour une meurtrière. « Je m'en souviendrais.. » dis-je en souriant largement, suite à la réplique de la blondinette. Je n'étais pas très d'oublier le nom de code, impossible quoique avec moi, on pouvait s'attendre à tout avec ma mémoire de poisson rouge. Les paroles qui sortirent de la bouche de la blondinette me surprirent, je n'arrivais pas bien à saisir, elle pourrait expliquer le contexte, histoire que je ne sois pas perdue. Je la regardais d'un air de dire 'tu peux m'en dire plus si tu veux' mais je ne voulais pas insister pour autant, s'il elle avait envie de m'en parler, Andrea le fera en temps voulu. Andrea voulut savoir pourquoi j'avais hésiter à répondre ange, tout simplement car je pouvais être les deux, mais je préférais me montrer simpathique, mais il m'arrivait d'être certaines fois..assez différente. « Difficile à expliquer, je suis comme toi, la plupart du temps, j'ai une vie calme et rangée, mais dans certains moments il m'arrive de faire n'importe quoi » dis-je en haussant les épaules. Mon regard tomba sur mon tatouage sur le bras, j'avais décidé de ne plus le dissimuler de un car je n'avais plus assez de fond de teint, et de deux car c'était completement inutile. Ce tatouage entachait mon image de sainte-nitouche.