Je venais finalement de mentir à Micah, car je n'avais pas l'intention de dormir. Je m'étais changé, et j'étais monté dans ma chambre. Je n'avais toujours pas pris ma décision sur la suite des évènements. N'étant pas sur de ce que je voulais faire. Je me disais que ranger mes affaires, ne serait pas trop grave. Et au moins, ca serait fait au pire. Je commençais donc à ranger mes vêtements dans mon sac, en prenant soin de bien les plier. Je n'étais pas fan du repassage. Alors que j'étais concentré dans mon rangement. J'entendais des pas dans les escaliers. Ma première pensée vu que Micah était en train de venir me surveiller. IL avait peut-être réussi à me calmer, mais s'il s'amusait à jouer le papa avec moi, ça allait vite me saouler. Après tout, j'étais le seul à décider ce que j'avais à faire. Sans me retourner pour vérifier, je continuais donc à remettre mes affaires dans ma valise. J'entendais la porte s'ouvrir derrière moi. Sans prendre le soin de tourner la tête, je lançais simplement « Micah, si c'est toi, ne dis rien. Ça ne servirait à rien. Je range seulement. Je n'ai pas pris ma décision encore. ». Puis j'entendais la porte se refermer.

Quand la porte se ferma, je n'entendais aucun bruit, je m'étais donc dit que la personne qui était là venait de partir. je n'y prenais donc pas attention, jusqu’à ce que j'entende une grande respiration dans mon dos. A ce moment, je venais de comprendre que ce n'était pas Micah, mais Andrea qui était là. Je l'entendais s'approchais de moi. Alors que je me retournais vers elle, je découvrais qu'elle portait un t-shirt qui m'appartenait. Elle me précisa qu'elle pouvait me le rendre. Si j'avais été un macho en manque de sexe, je lui aurai surement répondu que oui, dans le but de la voir dénudée. Alors que j'allais lui dire qu'elle pouvait le garder, elle s'approcha un peu plus de moi, et posa un doigt sur mes lèvres. elle me murmura qu'elle ne voulais pas regretter d'avoir tout fait pour me faire rester. Et elle déposa un baiser sur mes lèvres. D'abord surpris, je répondais donc à son baiser. J'aurais aimé que tout ce qui s'était passé avant n'est été qu'un cauchemar. Lorsque notre lèvres se décollèrent, je fixais Andrea dans les yeux, et repris la dernière chose que je lui avait dit dans le salon. « La seule chose qui me fera rester, c'est d'être avec toi. Je pense à toi sans arrêt. Je ne veux pas te quitter » Je marquais un temps d'arrêt, je ravalais ma salive et continuais « Je m'en fous des autres, tu es la seule qui compte. Je sais que tu ne me feras pas confiance du jour au lendemain, mais laisse moi une chance de te le prouver. » après une nouvelle respiration, je finissais « laisse nous une chance. ». J'attrapais les main d'Andrea, et je m'asseyais sur le bord du lit. « Je n'avais pas encore pris ma décision, je ne savais pas si je partirai. Maintenant, je suis sur d'une chose, c'est que je ne peux pas me passer de toi. ». Je souriais a la jeune femme, en espérant que mes révélations et ma sincérité n'allait pas de nouveau l'effrayer.

L'intensité qu'elle avait mis en me disant de rester me fit chaud au coeur. Tout en lui parlant, je repensais à se baiser que nous venions d'échanger. Ça faisait un petit moment que l'envie me trottait dans la tête. Mais connaissant la jeune femme, je n'avais pas osé. Le Fait que cela vienne d'elle m'avait surpris mais tellement plu. Je ne rêvais que d'une chose recommencer. Mais je n'étais pas sur que ça arriverait de si tôt. Puis elle se lança dans un discours pour m'expliquer qu'elle ne pouvait rien me promettre. Je n'en demandais pas autant. Ce simple baiser, ce simple rapprochement, avaient déjà eu l'effet de me faire rester. Quoiqu'il se passerait par la suite. Je voulais rester et voir où ça nous mènerait tout les deux.« Je ne t'en demande pas plus Andrea. Ça me convient. Je n'aime pas faire des projet à long terme, tu le sais. Essayons et nous verrons bien. » J'avais à peine fini ma phrase qu'elle s'approchais de nouveau de moi. Ses lèvres se posèrent sur les miennes à mon plus grand bonheur. Cette fois, je répondais à ce baiser sans réfléchir. Le contact de ses lèvres sur les miennes était la chose la plus agréable possible. Je passais ma main dans ses cheveux et caressais son visage. Un instant magique, je ne voulais pas le laisser filer. Et je profitais de ce moment hors du temps. Le passé, l'avenir, plus rien ne comptait à mes yeux. L'idée de partir n'était plus qu'un lointain souvenir.