Grand soleil. Digne d’une journée de juin, en plein dimanche après midi. Juste parfait. Lulla sourit un instant en regardant le temps par la porte fenêtre qui menait au balcon. Puis, rebroussa chemin vers la chambre d’un pas presque dansant, enfila un ’t-shirt bustier’ et un short, bien décidée à prendre un bain de soleil. La poupée blonde plaça ses lunettes de soleil sur la tête et se dirigea vers l’extérieur. Elle plaça l’un des nombreux transats dans l’herbe, plus ou moins exposé au soleil, veillant, tout de même, à ne pas attraper une insolation ou une connerie dans le genre puis fini par s’y allonger. Arborant un sourire niais, celle-ci ferma les yeux et resta ainsi plusieurs minutes ? Heures ? Jusqu’à ce qu’une ombre vienne tout gâcher. « Tu caches mon soleil là » fit-elle remarquer, ouvrant les yeux derrières les verres de sa paire de lunette, regardant la fine silhouette qui était venue s’interposée.

ft. lylou

Il devait avoisiner les quatorze heures trente, voire peut être les quinze heures. J'étais assise, là sur mon lit, dévorant les dernières pages d'un énième livre pioché à la bibliothèque. Cette pièce était devenue en un rien de temps une source d'inspiration où je venais piocher de temps à autres quelques idées, connaissances. Je n'aimais pas particulièrement lire, mais je ne pouvais m'en empêcher. Cependant les ouvrages se lisaient toujours bien trop vite à mon gout, et c'est pour cela qu'une fois terminé, je poussais un soupir, il me fallait une autre activité. Longeant les couloirs du bout des doigts avant d'arriver au second étage, je ne trouvais rapidement pas mon bonheur, je décidais donc de me rendre à l'étage. C'est fou le peu d'activité que l'on pouvait parfois trouver dans un hôtel de luxe, à croire que l'on commençait à s'habituer à la luxure. Personnellement cela ne me dérangé pas, ce n'est pas comme si je n'allais pas me marier avec l'homme le plus riche de la planète, bâtir un empire, le faire assassiner et me récupérer toute sa tune. Arrivant sur le toit, je remarquais une petite chose écrasée sur un transat, la cible parfaite. Après 'être placée devant, celle ci ne tarda pas à gémir « Tu caches mon soleil là » « Vu comment tu deviens rouge écrevisse ma petite, crois moi, je te rend service. » lâchais-je à la jeune femme dont je ne connaissais toujours pas le prénom.