Lorsque j'étais petite j'adorais manger dehors. C'était le rituel de l'été avec mes parents, on se préparait des choses pas trop compliqués et on dînait sous le regard attentif de la nature. Malheureusement, en grandissant j'ai perdu cet habitude. Il faut dire que c'est moins drôle de manger dehors toute seule. Attrapant un plateau, j'y plaçai tout ce dont j'avais besoin pour retrouver un bout de mes souvenirs, du pain, une brique de lait, du nutella, une tasse, du nesquik, un couteau, de la confiture. Tout était réunis pour le petit déjeuner parfait de mon enfance. Grimpant les marches qui mènent au toit, je veillais attentivement à ne rien faire tomber. Après tout, si je cassais le pot de nutella j'aurais tous les habitants de la maison dans les cheveux et ce n'est pas ce que je recherche. Lorsque j'arrivai, je vis que Yasmeen était déjà là. Tranquillement assise à l'une des tables, je m'avançai vers cette dernière que je connaissais et que très peu. « Je peux m'asseoir avec toi ? » venais-je de lui demander en arborant un fin sourire.

Pour yasmeen

J'aimais bien prendre l'air, c'était apaisant de sentir l'air frais du matin, surtout en Irlande. J'étais beaucoup plus habitué par la chaleur, mais depuis que j'étais ici, l'air matinale me réussissait plutôt bien. Lisant tranquillement un bouquin emprunté dans la bibliothèque que je n'avais pris le temps de finir, lorsque Skyler arriva avec un gros plateau. Surprise, je la regarda s'installait après lui avoir secoué ma tête positivement après qu'elle mets demandé si elle pouvait s'asseoir. Je regarda curieusement son plateau, avant de tourner un regard plus doux vers elle. « Tu comptes nourrir tout un régiment ou c'est rien que pour toi ? » lui demandais-je, hilare.

Comme elle me l'y autorisait, je pris place non loin d'elle. Je remarquai rapidement son regard posé sur mon plateau et ce même regard se posé sur moi par la suite. Elle semblait visiblement étonné de tout ce que j'allais avaler ... On dit que le petit déjeuner et et le repas le plus important de la journée, je ne voudrai pas fausser le dicton en fait. Mon regard se pose alors sur l'une des tranches des pains, celui-ci glisse jusqu'à Yasmeen. «Initialement c'était pour moi ... mais je veux bien partager. » Je suis gentille n'est-ce pas !? Disons surtout que je n'ai jamais été très égoïste et que j'ai emporté tellement choses qu'il serait bête de tout vouloir garder pour moi.

« Non, non, merci. Je préfère le porridge le matin. » lui dis-je, repoussant gentiment sa tranche de main. Depuis que j'étais en Angleterre, j'adorais ça manger du porridge et donc j'en prenais chaque matin depuis des mois maintenant. Regardant une nouvelle fois le plateau de Skyler pour être bien sûr que je n'avais pas rêvé et qu'elle allait bien manger tout ça, je me mis à rire. « En tout cas tu ne fais pas le poids de ce que tu manges » lui dis-je, en rigolant comme une idiote, bien que je venais de lui faire un compliment, puisque la jeune femme avait corps parfait.

«Burk» Ce mot m'avait échappé rien qu'en pensant au porridge, que je n'avais d'ailleurs jamais aimé. Pourtant,j'avais toujours vécu entres Londres et Dublin, mais rien à y faire, je ne pouvais avaler ce truc. Son aspect suffisait à me dégoûter pour tout dire. « Oh tu sais,j'ai quand même grossis depuis mon entrée dans ce jeu. Malheureusement. » Il était certain qu'avec tout ce que j'engloutissais, il était étonnant que je ne sois pas obèse, mais je n'avais jamais eu de problème de poids à vrai dire. « Sinon, ton aventure ici se passe bien ?» Je tentais comme je pouvais de faire connaissance avec la blonde.

« Mais arrête ! C'est super bon le porridge. Surtout qu'en plus d'être bon au goût, c'est aussi bon pour la ligne. » lui dis-je, défendant le porridge quoi qu'ils adviennent. Depuis que j'étais arrivé d'Afrique du Sud, il y a six mois, j'adorais manger ça, c'était l'une de mes voisines qui me la fait découvrir et faut dire que j'en étais devenue accro chaque matin. « Et bah je ne vois pas tes kilos en trop et je ne dis pas ça que pour te flatter. » lui dis-je, maintenant un grand sourire au lèvre, laissant ma main s'écrasait contre le livre que je lisais, je me réjouissais d'ailleurs d'avoir un peu de compagnie. « Oui ! C'est sympa d'être ici. Et toi ? Sachant que tu as eu la chance de récupérer mon ancien partenaire, j'imagine que tout va bien. » lui dis-je, en souriant. Quinn était un phénomène, elle ne devait pas s'ennuyer, bien que je rigolais très bien avec Savy' aussi.

« Ma soeur en est fan mais jamais elle n'a jamais réussis à m'en faire mangé un deuxième fois. Une seule fois dans ma vie, c'était bien assez. »Je parlais très peu de ma famille, ou de ce que j'étais avant Fake lover. Mais je ne pu m'empêcher de mentionner ma soeur, qui commençait malgré tout à me manquer. Nous nous adorons toutes les deux, et nous passons souvent nos journées ensembles. Quand je fais des photos c'est mon meilleur modèle, alors oui, elle me manque un peu. « Et bien merci ... Je ne dis pas que je suis grosse ... Je sais que certaines apprécieraient avoir un corps comme le mien et que je ne dois pas m'en plaindre. Mais la balance ne ment pas. »Deux kilos c'est pas énorme quand on y réfléchis,je les aurait avec un peu de chance très vite reperdu à la sortie quand je retrouverais mes activités quotidiennes mais surtout mon coach sportif. « Oui ça se passe bien, Quinn est adorable. »En toute honnêteté j'avais l'un des meilleurs partenaire de jeu, et le fait qu'il soit justement mon partenaire nous avait d'avantage rapprochés. « Tu es avec Savannah c'est ça ? »

« Comme je dis toujours : Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Regarde, moi j'aime pas ce que tu comptes manger là maintenant. » lui dis-je, haussant les épaules, souriante. Après que je lui ai demandé si elle se sentait bien ici et surtout si elle s'amusait bien avec Quinn, car je gardais de très bon souvenir de la première semaine qu'on avait eu ici. « C'est sûr, il est super comme garçon. » lui dis-je en souriant, alors qu'elle me demandait si Savannah était bien ma partenaire. « Oui, c'est bien ça. D'ailleurs je la plains d'être enfermé dans les toilettes, la pauvre. » dis-je, assez peinée pour la jeune femme, en effet.