Le mardi 24 janvier vers 10h25 ~
Fake Lovers, ouais j'étais dans Fake Lovers et je trouvais ça vraiment grisant. On était le mardi, deuxième réveille de l'aventure. Je ne savais pas quel rêve j'avais pu faire durant cette nuit, mais si on me disait que j'avais fais un rêve érotique ça ne m'étonnerais même pas. La chaleur dans le lit me réveille doucement, je m'étire et laisse échapper une de mes jambes de a couverture la légère différence de température finit de me réveiller. Mais j'ouvre toujours pas les yeux, j'ai pas envie de sortir du lit. Je remet cette jambe volage dans le lit et me retourne, j'ouvre enfin les yeux. « WAHHHH » dis-je la gorge serré. J'avais complètement oublié que j'avais un compagnon de lit. Sous la stupeur mon premier geste fut un recul si bien que je me retrouve le cul sur le sol. « MERDE ! » dis-je d'un ton plus qu'énerver. Déjà que je suis pas très aimable habituellement le matin c'est pire que tout. Si mon camarade n'étais pas encore réveillé maintenant c'était certain. Vêtu d'un simple slip house of holland et d'un débardeur noir je me lève difficilement pour venir poser mon cul sur le lit. Je considère un instant mon partenaire qui avait les yeux ouverts, je le toise avant de lâcher entre les dents. « Première fois que je dors avec un mec sans coucher avec va falloir remédier à ça trou duc'. » dis-je tout à fait sérieuse. Je passe une main dans ma chevelure brune avant de bailler fortement et avec très peu de classe. Je suis comme ça franche, pas pudique pour un sous, et souvent mal élevé et je m'en tape. Je suis sûre qu'il peut pas supporter ça. A cette pensée un sourire vint se dessiner sur mes lèvres.

« Non enfaite, je ne couche qu’avec les jeunes lady, et il faudrait préciser qu’elles sont généralement belles avec un diplômes, hors je ne sais pas si c’est le cas pour toi… » Ah ouais je vois le genre de fille qui l'intéresse, certes super intelligente bien élevé mais super ennuyeuse. Il y croit à son truc de mec riche Sir Arthur c'est ça ? Peuf, n'importe quoi. Je ne répond pas tout de suite un autre bâillement m'en empêche. Ce qui lui laisse le temps de rajouter quelque chose. « Mais comme tu as l’air de quelqu’un de pas trop bête, je peux faire une exception… » J'arque un sourcil. Pas trop bête ? Ben non je suis super intelligente oui, genre il me sous estime. Je vais pas lui en tenir rigueur après tout on est une 'équipe' même si ça me donne de l'urticaire rien que de le dire. « J'ai pas de diplôme et je suis pas belle, je suis carrément canon. » dis-je me levant tout en me dandinant vers ma valise. Un léger rire s'échappe de ma bouche. Je me baisse lui laissant le loisir de mater mon cul tout en cherchant un petit pull noire. Je l'enfile laissant apparaître mon épaule droite. Je retourne sur le lit je crois que je vais reste un moment ici j'ai une grosse flemme de me lever. « Ce serait le rêve si on avait un room service. » lâchais-je entre les dents. Je passe une main dans mes cheveux. « Alors t'es genre plein aux as qu'est ce que tu fais là. Me dit pas que c'est pour l'amoooour c'est pas ici que tu vas trouver le genre de lady frigide et ennuyeuse quoi que à bien y réfléchir... il doit bien en avoir une ou deux... » dis-je en faisant semblant de réléchir.

Sa compagne l’avait une nouvelle fois rejoins dans le lit après avoir enfilé un pull noir qui lui allait, une nouvelle fois à merveille. « J'ai pas de diplôme et je suis pas belle, je suis carrément canon. » Elle avait malgré tout un ego surdimensionné, mais cela était une partie de sa personnalité qu’on ne pouvait malgré tout pas lui ôter. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour comprendre que la jeune femme qui se tenait devant lui était une personne à part entière, une œuvre caricaturale que le bon dieu avait dessiné avec brio. Toujours dans la même position, Artie se permit finalement d’ouvrir la bouche, mais elle l’interrompit dans son action « Ce serait le rêve si on avait un room service. » Elle avait tout à fait raison sur ce coup, il se demandait s’il lui était possible de recruter, ici même, son majordome pour qu’il s’occupe de lui, mais hélas, ce n’était guerre possible et pour l’occasion, il se permit de se vanter suite au propos de la jeune femme « Tu sais, j’ai déjà mon majordome qui m’attend sagement chez moi… Mais pour l’instant, je préfère rester autonome… » Toujours aussi confiant, notre brun délicieux se releva a hauteur, sortant ainsi son corps de la couette blanche, il continua « Je suis peut être moyennement riche, mais pas assez complet… Je ne sais pas comment te l’expliquer, et même si je te l’expliquais, je doute que tu possèdes les pré-requis et un encéphale instruit pour pouvoir tout assimiler. Contente-toi du fait que je serais toujours là à tes côtés, tu as un grand potentiel et je crois que tu iras loin… » S’arrêtant un moment, il reprit « toi tu as l’air de quelqu’un de très agressif… Parle-moi de ta personne, ce lit est le lien qui nous unies pour l'instant et nous avons tous le temps devant nous ! » Petit clin d’œil fuyant, Artie fit mine de réfléchir aussi…

Alors comme ça il avait un majordome, faudrait que je lui empreinte un jour pour qu'il fasse le ménage dans mon appart, et un petit coup de rénovation aussi ça lui ferait pas de mal.  « Je suis peut être moyennement riche, mais pas assez complet… Je ne sais pas comment te l’expliquer, et même si je te l’expliquais, je doute que tu possèdes les pré-requis et un encéphale instruit pour pouvoir tout assimiler. Contente-toi du fait que je serais toujours là à tes côtés, tu as un grand potentiel et je crois que tu iras loin… »  Putain, il parle quel langue, je reste impassible. Je veux pas lui montrer une seule seconde que j'ai rien capté de ce qu'il jacte. J'ai presque envie d'aller faire un tour dans la bibliothèque ouvrir une dictionnaire pour me faire une traduction. Bon j'avais tout de même compris qui me prend pour une ignare. Et qu'il me trouve cool au passage. Je reste muette, il continue sur ça lancé grand discours diplomatique. « toi tu as l’air de quelqu’un de très agressif… Parle-moi de ta personne, ce lit est le lien qui nous unies pour l'instant et nous avons tous le temps devant nous ! »  Je laisse un petit rire s'échapper de ma bouche. « T'es sérieux là? » Non mais je pensais qu'il m'avait cerné rapidement. Je parle pas de moi c'est une forme de faiblesse, il m'arrive de m'y adonner de temps en temps. Mais pas ce matin. Alors il aura droit au strict minimum parce que je suis prête à faire des concessions. « Je travail dans le bâtiment, j'ai 26 ans, célibataire et je vis à Dublin. » je parle d'une manière débâché, pour que je me livre que je me confie à ce type faudra plus que ça et surtout qu'il arrête de me prendre pour de la merde. Dans un soupire je lui dit. « Et toi t'es riche donc t'as pas de métier, t'es certainement célibataire vu les exigences que tu semble avoir. » Je me frotte les yeux. « T'es anglais non ? T'as l'air de péter plus haut que ton cul comme la plus part des anglais. » dis-je en connaissance de cause, je suis anglais même si je n'y ai jamais habité. Je fais preuve de mauvaise volonté mais faut qu'il sache que là je me force et grave.

Moore n’était finalement pas quelqu’un de fatiguant ni d’emmerdant. Elle avait une part d’humanité et cela lui donnait une tout autre forme, elle passait au stade de ‘bombe agressive à forte pression’ à ‘brave fille stable’. Artie se mit alors à la contempler, il n’avait rien à faire en ces moments, le calme plat régnait dans la pièce. Tel un militaire confiant qui régente ses troupes, il se leva d’une manière mécanique et se replaça parallèlement, de la même manière précédente, mais à l’extérieur cette fois-ci de la couette, il sentait que l’atmosphère était devenue brulante et la chaleur le massacrait. Restant quand même stoïque face à cette canicule environnante, il poursuivit son petit discours, suite aux propos de la jeune femme « Tu crois que je manque de sérieux… ? Ai-je l'air de vouloir m'amuser ?? » Calmement, il reprit sans trop réveiller les autres « Pour répondre à tes questions, je te le répète, je suis moyennement riche… On peut dire ça comme ça, je tiens à garder une part de modestie. Pour l’instant oui, je ne travaille pas, j’étudie, je suis à ma dernière année en médecine, je suis célibataire et je ne compte pas me lancer rapidement dans le mariage, je compte encore profiter de mon statut actuel, ça me laissera du temps avant de sauter le pas… » Toujours marquant des pauses entre ses intervalles, il se décida de poursuivre « Oui effectivement, je suis anglais… En ce qui concerne ce que tu viens de dire là ‘Péter plus haut que… etc’ je ne vois pas vraiment pourquoi tu prétends cela, je suis au contraire très accueillant et je ne prête pas très attention à tout ceci, c’est même très faux, mais sinon si tu persistes à le penser, tu es libre alors, je ne vais pas te contrarier… » Artie replaça sa tête sur son oreiller, il avait envie d'un petit massage pour se décontracter, il se sentait très lourd, comme s'il venait à peine de terminer sa journée...

J'étais totalement déconcerté par ce personnage. J'avais l’habitude qu'on me cris dessus quand je faisais ma dure. J'avais l'impression qu'il lisait en moi comme dans un lire ouvert si vous me permettez la comparaison totalement kitch. Il réagissait avec un calme olympien je ne savais pas comment réagir face à ça. Habituellement j'aurais voulu le pousser à bout pour qu'il pète une durit mais c'était mon partenaire je ne voulais pas me le mettre à dos, les autres aucun problème mais lui je voulais de mon coté. « Oui effectivement, je suis anglais… En ce qui concerne ce que tu viens de dire là ‘Péter plus haut que… etc’ je ne vois pas vraiment pourquoi tu prétends cela, je suis au contraire très accueillant et je ne prête pas très attention à tout ceci, c’est même très faux, mais sinon si tu persistes à le penser, tu es libre alors, je ne vais pas te contrarier… »  Un sourire se dessina sur mon visage. L'air amusé je lu dis. « Tu dis jamais de grossièreté ? Vas y dis cul pour voir. » Je ris fortement je m'en fou si j'en réveille un ou deux ça me passe au dessus. « Je suis née en Angleterre. » dis-je d'une voix blanche. Je sais pas ce qui me prend je dis jamais autant de chose à mon sujet à la première conversation. Et en plus je continue. « Ma mère est anglaise et elle pète plus haut que son cul, quand à mon père il est... un gros salopard. » Oui je n'avais pas une bonne image des anglais. Le seul de ma famille que j'appréciais vraiment c'est mon beau-père qui est pure irlandais. Comme pour changer de sujet je me lève et soulève mon pull ainsi que tee-shirt lui montrant le bas de bon dos. « Toi qui es médecin ou presque, un mec m'a dit un jour que je devrais faire analyser ce grain de beauté. » J'avais un grain de beauté assez important sur le bas de mon dos. J'étais totalement sérieuse même si c'était plus un moyen pour moi de lui faire oublier que je m'étais confié à lui, un moment de faiblesse de ma part. En plus je lui offrais une superbe vue sur mon beau petit cul.

« Tu dis jamais de grossièreté ? Vas y dis cul pour voir. » Fort amusé, Artie traça un grand sourire sur son visage. Sans trop s’attarder sur cette mimique qui lui faisait perdre sa crédibilité de tous les jours, il se permit d’ajouter « Pas trop envie pour tout te dire » Evitant son regard un moment pour griffer son avant-bras avec ses ongles bien coupés, il se retourna vers sa conjointe et ajouta « T’utilises souvent ce mot toi, c’est même le mot passe-partout chez toi » Ayant suffisament zappé le sujet, Artie retourna naturellement à son état sérieux et appliqué de tout à l’heure pour se pencher encore plus sur sa personne « Tu peux être très sympathique quand tu le veux… » Quand soudain, elle se leva et souleva brusquement son pull comme pour effacer ce qu’elle avait avouer avant, dévoilant par cette même ocasion un dos parfaitement droit et un cul d’une sublime rondeur… Elle avait reprit cet air sérieux et lui demanda, compte tenue de ces nombreuses compétences dans le domaine médiacale de diagnostiquer un petit grain de beauté qui pour lui, arrivait à peine à se morfondre dans cette etendue de chair très entretenue. « J’ai bien dit que j’étudiais pour devenir médecin et non que je le suis… Pour moi, je crois que ce n’est qu’un grain de beauté comme les autres, il n’a rien de si particulier, sauf peut être le fait qu’il te permet d'une manière ou d'une autre à bien montrer ton derrière aux autres, prétextes très subtiles de faire chauffer ton conjoint… » S’arrêtant nonchalamment de parler, il vit qu’il avait sucité l’attention de la jeune femme par moment et qu’il ne avait vu juste, du moins il le croyait, mais il pouvait s'attendre à tout avec cette jeune femme, capable du pire...

Alors comme ça il disait pas de gros mots. Un sourire s'arqua sur mon visage. C'est certain avant que je sorte de cette aventure j'aurais réussis à lui faire dire un ou deux gros mot. « T’utilises souvent ce mot toi, c’est même le mot passe-partout chez toi » Me répondit-il alors. Je passe un main dans mes cheveux et je lui répond tranquillement. « Ben c'est qu'un mot, faut pas faire autant de formalité juste pour un mot. » Je suis grossière je le sais et je m'en contre fou sincèrement. Les bonnes manière la politesse je trouve que c'est une perte de temps. Dans un éclaire de stabilité de ma part je lui parle de mon père et ma mère ces anglais. Mais je regrette bien vite. « Tu peux être très sympathique quand tu le veux… » Wahh très drôle, ouais c'est vrai que c'est sympathique d'insulter son père et sa mère. Je change donc de sujet lui montrant un grain de beauté suspect que j'ai dans le bas du dos. « J’ai bien dit que j’étudiais pour devenir médecin et non que je le suis… Pour moi, je crois que ce n’est qu’un grain de beauté comme les autres, il n’a rien de si particulier, sauf peut être le fait qu’il te permet d'une manière ou d'une autre à bien montrer ton derrière aux autres, prétextes très subtiles de faire chauffer ton conjoint… » Oh quel rabat-joie. Je me remet à ma position initiale. D'une manière désinvolte je lui dis. « Tu m'as démasqué, arrêtez moi monsieur l'officier. » J'avais joint mes deux bras en face de lui pour qu'il me passe les menottes. Un petit rire s'échappe de ma bouche, suivit d'un sourire aguicheur. Cette plaisanterie était surtout là pour qu'il ne se rende pas compte que la façon dont il lisait en moi me déstabilisait au plus haut point. Mais je ne laissais rien transparaître et c'est pas demain la veille que je montrerais mes faiblesses. « Même si tu es moyennement riche comme tu te tue à me le dire depuis tout à l'heure... Oh ça me tue de te montrer que j'écoute un minimum ce que tu me dis mais soit... Tu fais quoi ici ? Parce qu'au final t'as pas répondu à ma question. Ou alors t'as utilisé des mots trop compliqué pour la fille idiote que je suis. » Il allait me répondre, et ça n'allait pas être la dernière question que j'allais lui poser. Fallait rééquilibré les choses je me suis trop bien trop confié pour une première véritable discution.

Au final, Moore formait avec Artie ce qu’on appelait un duo presque parfait, il serrait d’ailleurs très déçu si cela venait à virer vers le rouge, chose qu’il n’espérait pas vraiment. Le plus étrange dans la chose était que ces deux personnalités complètement différentes arrivaient d’une manière assez incompréhensive à se comprendre mutuellement. Mais bon, le plus important était qu’un lien plutôt solide avait vu le jour ce matin là.

Autre chose qu’il fallait noter, son humour ridicule ! Avait elle complètement perdu son talent ou bien était-ce un moment de faiblesse. Peut être la seconde option vu que la jeune femme avait fait l’effort de se confier à un inconnu, chose qu’elle n’avait surement pas l’habitude de faire, en vue de sa personnalité brulante. Artie apprécia d’avantage cet effort notable et se décida finalement à lui parler de sa propre vie et du pourquoi et du comment de sa visite dans Fake Lover « Bon, si tu veux vraiment savoir, je t’expliquerais. Question argent et finances, je n’ai aucun problème ! Question d’amour, aucun problème aussi… Mais, ma visite ici n’a rien d’arbitraire, je suis principalement venue pour rencontrer des gens comme toi et m’auto-évaluer, connaitre mes limites et me jauger… en plus simple, c’est comme une expérience sociale que j’ai envie de découvrir… J’espère que tu captes et évites de te moquer.. Je sais que tu en es capable mais ça serait sympa si tu pouvais respecter un minimum ça… Car on n’a pas les mêmes visions de la chose… » Voilà, il avait lui aussi révéler une grosse part de ce qu’il cachait au fond de lui, mais bon, à quoi bon rester muet. Il fit mine de réfléchir un moment puis décida d’une manière direct de zapper de sujet, il ne s’étonnerait surement pas si Moore changeait complètement d’attitude envers lui, il crut par moment que ces motifs étaient bidons, mais il espérait un minimum de compréhension. Ce n’est pas toujours facile d’être différent, les autres avaient tendance à étiqueter ceux qui sortaient de l’ordinaire et il détestait ça. « Autre chose, vu que t’es une fille très charmante et que la plupart voudront t'exploiter, je te demanderais d’éviter de faire quelque chose dans ce lit… Je n’ai pas vraiment envie de voir quelqu’un d’autre ici, là on est d’accord au moins ? » Laissant planer un air de doute, il attendit sa réponse tout en la regardant droit dans les yeux…