w/ RUBEN, VEN 9.03 22H44
La journée était vite passée et la nuit était vite tombée aujourd'hui. Lhoas se sentait sale, malpropre, il avait eu chaud aujourd'hui et il avait attendu toute la journée pour pouvoir enfin prendre une bonne douche. Après avoir piqué une assiette au cuistot attitré du jour, l'avoir mangé comme un goinfre, il était monté dans sa chambre pour se munir de ses habits – ou du moins de son pyjama, c'est à dire un t-shirt comme haut et un caleçon comme bas. Il avait également pris une crème hydratante, car il était sensible de la peau, surtout au visage, il rougissait vite avec le froid et avait très vite la peau sèche. Seul remède qu'il avait trouvé était la crème hydratante à appliquer pour la nuit, ce qui lui donnait la peau légèrement collante. Lhoas était du genre à bien prendre soin de son corps. Une fois muni de ses affaires, il se dirigea vers la salle de bain où il entendit l'eau couler. Après plus d'un mois de colocation, ils avaient tous eu l'habitude de prendre leur douche ou leur bain ensemble désormais et Lhoas ne se tracassait plus d'ouvrir la porte à la volée. Ce qu'il fit. Lhoas étant un des seuls à se laver complètement nu, il ne se douta pas qu'il allait tomber nez à nez avec un candidat, tout frais tout mouillé, sortant de la douche à poil. Son corps était trempé, sa pilosité mouillée et dégoulinante sur son torse tout de même bien formé. C'était Ruben. Lhoas ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil entre les jambes du candidat, sans réelle gêne apparente. «  Oh désolé, je pensais être le seul exhibo de la bande » s'excusa Lhoas, tout en souriant et en posant ses affaires sur le rebord de l'évier. « M'enfin t'as pas à te cacher, t'es assez fourni niveau matos, et il doit jamais avoir froid ton matos » ajouta Lhoas tout en adressant un clin d'oeil à l'homme, toujours nu devant lui dans la pièce alors que Lhoas se déshabillait à son tour, ayant déjà viré sa ceinture.

Il y avait ceux qui exhibaient fièrement leur corps, et il y avait les autres. Moi je considérais n'avoir à rougir de rien. Je voulais dire, j'étais selon moi pas trop mal foutu -du moins pour un mec de la trentaine passée- et tout ça en faisant un minimum de sport et en ne prêtant aucune attention à ce que je pouvais manger. Je ne me trouvais pourtant pas forcément beau. J'avais même tendance à dire que j'avais une sale gueule, mais mon corps lui ne me dérangeait aucunement. Voilà pourquoi je faisais partie des rares candidats de ce nid à prendre leur douche nus, sans maillot de bain ou je ne sais quoi d'autre. Je savais que ça pouvait en gêner plus d'un, voilà pourquoi j'avais pris l'habitude de me doucher assez tard afin de n'incommoder personne. J'avais donc pris une douche assez rapide, histoire de ne pas gaspiller le peu d'eau chaude qui pouvait rester pour ce soir. Ma douche terminée, je sortis de la cabine pour me saisir d'une serviette, mais en tendant la main pour attraper celle-ci, elle glissa et tomba par terre. Je faisais définitivement office de pas doué, ici. Je fis quelques pas dans la salle de bains pour la ramasser, et fus surpris par la porte qui d'un coup s'ouvrit. Une visite des plus inattendues, il fallait bien le dire. J'étais nu comme un vers, quand Lhoas entra. « Oh désolé, je pensais être le seul exhibo de la bande » De tous les candidats de ce nid, Lhoas était assurément le plus exhibo de tous et j'en avais entendu des vertes et des pas mûres à son sujet. Faire connaissance avec lui me disait bien, mais je n'aurais jamais pensé faire ça dans le plus simple appareil. « M'enfin t'as pas à te cacher, t'es assez fourni niveau matos, et il doit jamais avoir froid ton matos » Je n'avais même pas tenté de dissimuler quoi que ce soit. Visiblement je me trouvais bien plus à l'aise nu comme ça devant un mec. Toujours nu mais parfaitement décontracté, je répondis à Lhoas tout en mettant mes mains sur mes hanches. « Comme tu peux le voir, tu n'es pas le seul... » dis-je, en agrémentant mes paroles d'un sourire qui en disait long sur mes pensées actuelles. Deux hommes dans une salle de bains, l'un totalement nu et l'autre en passe de le devenir, quelles pensées ça pouvait bien vous inspirer vous ? « C'est vrai que j'ai pas à m'en plaindre. J'aimerais dire la même chose à ton sujet, mais pour le moment j'en ai entendu parler sans jamais le voir... » Lhoas retira sa ceinture. Nous n'allions pas tarder à nous retrouver nus, tous les deux, dans cette pièce. Pourvu que personne n'ait la soudaine envie d'y faire irruption, cela pourrait fortement porter à confusion cette affaire. « Faudrait que je vois si ce n'est qu'une légende, ou si c'est bel et bien vrai... » Je faisais allusion à ce qu'il avait entre les jambes. Je n'étais pas aussi coincé que certains voulaient bien le croire, qu'on se le dise. Beaucoup parlaient de l'anatomie avantageuse de Lhoas, mais pour le moment je ne pouvais rien constater tant que le jeune homme gardait son pantalon... et son slip.

« Comme tu peux le voir, tu n'es pas le seul.. » dit-il en souriant sans pour autant cacher son corps mouillé. « C'est vrai que j'ai pas à m'en plaindre. J'aimerais dire la même chose à ton sujet, mais pour le moment j'en ai entendu parler sans jamais le voir.. Faudrait que je vois si ce n'est qu'une légende, ou si c'est bel et bien vrai.. » fit-il, sur un air bien dissimulé de défi, tout en souriant toujours, se laissant voir totalement nu comme un ver devant Lhoas, sans la moindre once de gêne. Lhoas se mit à sourire, le genre de sourire ravageur, qui voulait en dire beaucoup. La vue d'un homme nu éveillait en lui bien des pulsions, mais il savait jusque là les retenir. Avoir rencontré Ruben en ouvrant la porte de la salle de bain, nu, ne l'avait de prime à bord pas donner à penser de manière perverse. Mais les allusions que venaient présentement de faire ce dernier lui y avait fait pensé. « Mais de qui peux-tu bien parler ? » ironisa Lhoas, tout en souriant de manière un peu malsaine, la manière « on va baiser mon coco et ça va être la meilleure partie de jambes en l'air de ta vie ». Lhoas laissa tomber son jeans sur le sol et en sortit ses pieds, toujours recouverts de chaussettes qui disparurent bientôt dans le bac à linge commun. Toujours vêtu de son t-shirt et de son caleçon, Lhoas s'approcha du candidat qui semblait commencer à sécher à rester planter là pour visiblement comme qui dirait appâter Lhoas. Un petit test ne ferait pas de mal. Lhoas tendit son index, le posa sur le ventre du trentenaire et remonta sur son torse, doucement, sensuellement, délicatement. Histoire de voir si le petit soldat allait se dresser, ce qui arriva naturellement. Réaction automatique pour un mâle, qui plus est nu et déjà enclin à penser à une relation sexuelle dans les prochaines minutes. Lhoas sourit, amusé. « Popol a l'air d'être au garde à vous » blagua Lhoas tout en riant et en retournant jusqu'aux lavabos. Son t-shirt atterrit également dans le bac à linge, laissant entrevoir ses pectoraux admirables et quelque peu velus, juste ce qu'il faut – tout de même beaucoup moins que Ruben, il fallait le dire. En caleçon, Lhoas se tourna vers Ruben, lui adressa un clin d'oeil. « Pour quelle raison devrais-tu assister à la légende ? » blagua Lhoas, jouant avec le feu.

« Mais de qui peux-tu bien parler ? » répondit alors Lhoas, avec ironie. Oh comme si il ignorait ce dont je voulais parler. À d'autres ! « Certainement pas du pape en tout cas... » Bientôt, le jeune homme commença à se déshabiller. Pantalon, chaussettes et enfin t-shirt, tout fut retiré et je pus très vite admirer le sculptural corps de ce cher Lhoas. Me voyant planté là comme un piquet, Lhoas s'approcha alors de moi et posa son index sur mon ventre. Sur le coup je ne compris pas trop où il voulait en venir. Il remonta ensuite son doigt doucement et non sans délicatesse sur mon torse. Il n'en fallut pas plus à mini Ruben -le nom que je donnais à mon formidable attribut- pour subitement se redresser. C'est qu'il ne me laissait pas indifférent, le Lhoas mine de rien. « Popol a l'air d'être au garde à vous » Joli petit nom, Popol. Je trouvais ça charmant. Cette remarque arracha un rire au jeune homme. Et une seconde plus tard, je fus moi aussi pris d'un rire incontrôlable. « Ah oui visiblement. Il semblerait que tu lui fasses beaucoup d'effet... » Je ponctuais mes paroles d'un regard de braise. Lhoas retourna vers le lavabo, et se retrouva ensuite en caleçon. Je le vis se retourner vers moi, en m'adressant un clin d'œil. « Pour quelle raison devrais-tu assister à la légende ? » Il aimait me faire languir, et j'aimais ça. « Parce que j'ai payé mon ticket, comme tout le monde, et que j'en veux pour mon argent ! Je veux mon tour de manège ! » C'est que je passerais presque pour un gamin, prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut. Là en l'occurrence, ce que je voulais, c'était voir le joli petit oiseau de Lhoas. Je tuerais pour ça. Non sans dec'. Je ne comptais pas m'habiller ni sortir de cette salle de bains avant d'avoir obtenu ce que je souhaitais.

« Certainement pas du pape en tout cas.. Ah oui visiblement. Il semblerait que tu lui fasses beaucoup d'effet.. » dit Ruben tout en se mettant lui aussi à rire. Lhoas prit le jeu de plus en plus d'une façon amusante et comme un défi, un défi qui s'avérait très plaisant à relever. « Nous parlons bien du pape oui, tu ne peux imaginer combien de bénédictions il a pu faire » plaisanta Lhoas dans un humour quelque peu.. crade. « Tu m'en vois ravi » dit Lhoas tout en adressant un clin d'oeil à Ruben et à son Popol très obéissant au garde à vous. Et il semblerait que à ce moment c'était Lhoas qui donnait les ordres. Ruben montra alors dans son regard un grand intérêt. « Parce que j'ai payé mon ticket, comme tout le monde, et que j'en veux pour mon argent ! Je veux mon tour de manège ! » s'indigna-t-il presque, toujours à poil au centre de la salle de bain. Lhoas sourit à nouveau - à vrai dire il n'arrêtait pas de sourire d'une manière intéressée en regardant Ruben. Lhoas se dirigea, en caleçon vers la porte de la salle de bains qu'il verrouilla à clefs, on n'était jamais trop prudents dans ce nid. Geste qu'il accompagna d'un regard lourd de sens envers l'homme singe. Bizarrement cette pilosité ne repoussait pas Lhoas le moins du monde, que du contraire. Il se découvrait décidément de nouveaux intérêts divers. « Malheureusement tous les tickets ne sont pas gagnants.. » dit Lhoas, un ton de regret dans la voix, en regardant légèrement le sol où étaient étendus ses affaires. « Mais quelle chance tu as, le tien semble l'être » sourit Lhoas tout en rejoignant le regard de Ruben. Et hop le caleçon longea les jambes de Lhoas et se retrouva bien vite entremêlé dans ses pieds.

J'ignorais où est-ce que cela nous mènerait, et très franchement je ne cherchais pas à le savoir. Nous étions là, tous les deux quasiment à poil -moi totalement et lui ça n'allait plus tarder- et nous jouions limite à touche-pipi. Mon image allait sans doute en prendre un sacré coup si cela venait à se savoir, mais j'avais décidé d'arrêter de me prendre la tête ici. On pouvait me voir comme un obsédé, un gay refoulé ou je ne sais quoi d'autre, je n'en avais que faire. Pour une fois que l'occasion m'était donnée de m'amuser un peu... « Nous parlons bien du pape oui, tu ne peux imaginer combien de bénédictions il a pu faire » Une très belle insinuation de Lhoas qui me fit rire. « Tu m'en vois ravi » rétorqua ensuite Lhoas, après que je lui ai bien signifié qu'en effet, il ne laissait pas mini Ruben de marbre. « Oh j'en ai quand même une vague idée... disons qu'on a pas tari d'éloges te concernant... » J'avais témoigné un grand intérêt pour son engin. Et oui, je pouvais me montrer imprévisible moi aussi. Lhoas prit soin de fermer la porte à clé, ce qui n'était pas une mauvaise chose, des fois que quelqu'un ait la soudaine envie de faire irruption dans la salle de bains. Imaginez un peu le spectacle qui lui serait donné de voir... De quoi se poser pas mal de questions, quand même. « Malheureusement tous les tickets ne sont pas gagnants.. » Oh, j'en étais presque déçu. Devais-je dire adieu à l'éventualité de faire connaissance avec mini Lhoas ? Tout ne semblait pas perdu, en fin de compte, car Lhoas affirma ensuite « Mais quelle chance tu as, le tien semble l'être » Hallellujah, j'avais bel et bien un ticket gagnant ! Un ticket qui me permettrait alors de voir ce que je voulais absolument voir, THE LEGEND OF THE NID, le formidable engin de Lhoas, qui avait fait déjà tant d'heureux ici. Serais-je le prochain à en profiter ? Heu, je venais réellement de penser cela ? Et bien oui, apparemment. Le caleçon de Lhoas glissa finalement, me laissant entrevoir le fameux spécimen. « Ah oui quand même. Et bien on ne m'a pas menti à ton sujet... tu es véritablement monté comme un Dieu. » Je me permis d'admirer, car il fallait admirer ça. Ne pas le faire aurait été dénigrer cette œuvre de la nature. Je n'étais pas vraiment du genre à poser le regard sur les parties intimes d'autres hommes, mais là allez savoir pourquoi, il y avait une sorte d'étrange alchimie dans cette pièce... je ne me reconnaissais déjà plus. Étais-je en train de changer de bord ?

Cette semaine, ce n’est pas ma semaine. Dans tous les sens du termes, jusque dans les détails. Je me dirige vers la salle de bains avant d’aller me coucher, non pas pour l’indispensable brossage de dents, ni pour retirer mes lentilles puisque je n’en ai pas, mais pour une tâche typiquement féminine. On m’informe que Ruben et Lhoas squattent le lieu depuis quelques minutes, afin de m’éviter un voyage épuisant inutile, cela dit je ne suis pas décidée à faire demi-tour pour si peu. Ce n’est pas la première fois qu’on se retrouve à plusieurs dans la salle de bains, et j’ai chopé la technique infaillible de ‘‘j’attrape un truc sans que tu le vois parce que je te baratine tout ce que je peux’’. Mais voilà, lorsque j’abaisse la poignée j’ai la désagréable surprise de trouver la porte close. Hein ? « Eh oh, ouvrez s’il vous plaît ! » Je frappe trois petits coups secs, au cas où ma voix ne porterait pas assez à travers la mousse planquée dans leurs oreilles. Silence. « Allez les mecs, arrêtez de vous toucher la nouille là. » Je cogne à nouveau contre la porte, plus frénétiquement, loin d’imaginer à quel point je suis proche de la vérité. Si j’avais su, je serais certainement munie d’un bélier afin de défoncer la porte, armée de mon fidèle appareil photo. D’un côté, pourquoi avoir fermé la porte à clé, hein ? C’est bizarre quand même, je trouve ça très louche. Sans faire de bruit, je me dirige vers la chambre où j’attrape la cuillère qui m’a servie à déguster mon kiwi. Peut-être qu’ils me pensent partie, c’est bien mal me connaître. J’introduis le bout de l’instrument dans la serrure, remerciant le petit jésus que ce vieux château ne dispose pas de système de verrou très évolué. J’entends la clé tomber de l’autre côté, pouffant dans mon coin comme une gamine incapable de faire une bêtise discrètement, particulièrement fière de mon effet. Bon, je n’arriverais pas à l’ouvrir, mais au moins j’ai pu les emmerder un peu. « Non mais sérieusement, j’ai besoin d’un . . . truc. » Bon si là ils ne comprennent pas, c’est qu’ils sont vraiment cons. Toutefois je sens que mes arguments ne vont pas faire mouche, aussi je m’empresse d’ajouter. « Vous vous dépêchez alors, hein ? » Je m’écarte un peu de la porte en râlant, faisant semblant de m’éloigner en tapant des pieds alors que je reste tout contre la porte, l’oreille collée contre le bois. Oh putain, y’a du scoop je peux le sentir.

Spoiler:

Cette histoire pouvait à tout moment dégénèrer. Je ne savais pas où est-ce que cela nous mènerait, maintenant que nous étions Lhoas et moi tous deux nus dans cette salle de bains. C'était tout de même très amusant, et nous en avions presque oublié qu'avec tout ça nous étions dans cette pièce depuis plusieurs longues minutes maintenant. Très honnêtement je n'avais même pas pensé squatter la salle de bains depuis trop longtemps, bien trop occupé à admirer Lhoas et ses fabuleux attributs. Seulement, nous n'étions jamais à l'abris d'une irruption, voilà pourquoi Lhoas avait fermé la porte à clé, histoire de nous assurer un minimum d'intimité. Hélàs, nos petits camarades devaient se dire que nous étions enfermés là depuis un peu trop longtemps maintenant, et avaient visiblement envoyé une messagère pour s'assurer que nous étions toujours vivants, et qu'on ne faisait pas de bêtises. On toqua à la porte. « Eh oh, ouvrez s’il vous plaît ! » Je reconnus la voix de Sixtine, qui de toute évidence avait besoin de la salle de bains elle aussi. Bah qu'est ce que vous voulez que je vous dise ? Elle tombait vraiment mal, là. « Allez les mecs, arrêtez de vous toucher la nouille là. » Rah, elle pouvait pas nous foutre un peu la paix la Sixtine ? On pouvait décidément jamais être tranquilles dans c'te nid, incroyable. Je m'adressai alors, un peu paniqué il faut bien le dire, à Lhoas. « Merde. C'est Sixtine. On fait quoi ? On ouvre, ou on attend qu'elle s'en aille ? » Heu si nous voulions ouvrir la porte, on avait tout intérêt à nous habiller. Car apparaitre en tenue d'Eve -plutôt d'Adam pour le coup- ferait assurément beaucoup de bruit. Sixtine, qui tentait de nous épier derrière la porte, ferait probablement un malaise si elle venait à nous voir nus : c'est qu'on était foutus comme des dieux, Lhoas et moi. « Non mais sérieusement, j’ai besoin d’un . . . truc. (...) Vous vous dépêchez alors, hein ? » Mais oh ! On pouvait même pas réfléchir tranquilles. Elle frappait, elle cognait, elle frappait, elle cognait. La porte en avait marre, elle aussi. Mon plus grand souhait aurait été qu'elle lâche l'affaire, qu'elle s'en aille. Mais c'était bien mal la connaitre, la Sixtine. Elle avait été jusqu'à essayer d'ouvrir la porte avec, semble-t-il, une cuillère. La clé était tombée à terre, dans la salle de bains. Elle était futée la Sixtine mine de rien... Et puis tout d'un coup, plus un bruit dehors. Il m'avait semblé que la demoiselle était partie. Enfin, nous ne pouvions en être réellement surs... « Y'a quelqu'un dehors ? » Pas de réponse. Mes prochains mots furent donc pour mon camarade Lhoas. « Je crois, je dis bien je crois mais je n'en suis pas certain, qu'elle est partie. Alors on en était où dans notre petite affaire, nous déjà ? » Pourquoi est-ce que j'avais l'impression qu'on nous espionnait encore, derrière la porte ? Cela ne m'aurait pas du tout étonné que Sixtine ne soit pas partie et qu'elle ait fait semblant de quitter la pièce, de l'autre côté. C'est que certains candidats étaient de sacrés chenapans, quand même. Certains étaient prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Si je devais réellement ouvrir la porte, il n'y aurait aucun soucis, mais j'aurais tout de même la décense de mettre une serviette autour de ma taille. Je ne voulais pas porter la responsabilité d'un attentat à la pudeur, quand même.