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 la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12

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Loxias

Loxias
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MessageSujet: la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12   la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12 EmptyLun 28 Mai 2012 - 8:54

VALENTINA

Mon mac sous le bras -la pomme ayant subit l’affront d’un coup de chatterton pour éviter la pub gratuite, comme s’il n’était pas suffisamment reconnaissable avec ou sans logo-, j’arpente les couloirs du château. Que ce soit durant mon enfance, ou plus récemment durant mon vagabondage européen, je n’ai jamais vécu dans plus de 40 voir 50 mètres carrés, alors là, forcément, tout ceci me semble bien trop vaste, tellement vaste que je pourrais en faire de la spasmophilie. Comme d’habitude, je crois la moitié de la Terre, mais quand je cherche quelqu’un, cette personne semble évaporée. Et c’est le cas, là, en cet instant, j’ai beau passer la tête par toutes les portes que je croise sur ma route, y a toujours plein de gens que je ne veux pas voir, et jamais celle que je voudrais voir. Des fois je pose la question histoire de voir si quelqu’un sait où elle est, mais... Soit on ne me répond pas, soit on me répond qu’on sait pas, ou alors, dernière option, on sait même pas de qui je parle. Ça m’agace. Dans l’idéal, faudrait que j’aille jeter un coup d’oeil dans le parc, mais il fait plusieurs hectares, il fait presque nuit, et je viens déjà de me taper toute le sous-sol, alors niveau glauque, j’ai donné. Et puis, soudain, la lumière fut ! Je me demande comment j’ai fait pour ne pas penser à ça plus tôt, tout en cavalant vers la salle de vidéo-surveillance. Elle est peuplée, y a trois connards, cerbères du nid, entrain de surveiller depuis leur poste avancé. Je ne les calcule pas, leur passant devant pour checker chaque écran en laissant glisser mon index dessus. Ça râle dans mon dos, mais je les ignore prodigieusement. Sauf lorsque je repère ma cible en gros plan sous une montagne d’édredon, et que je demande à l’un des connards de quelle pièce il s’agit. Une des chambres, visiblement. Merci Machine. Je rebrousse chemin, direction la chambre que je ne connais pas, celle dans laquelle je ne dors pas. Et c’est la que je la trouve, petite forme sous un tas de couvertures. J’ai pas fait option psy à la fac, d’autant que je ne suis jamais allé à la fac, mais je renifle le coup de déprime à plein nez. Je tombe à point nommé, alors. Je pose une fesse sur le rebord du lit, pas plus, j’voudrais pas paraître intrusif, et pose le Mac à plat sur le matelas. « J’ai eu ce que tu voulais, Padawan.» je lui glisse, en l’obligeant à se tourner vers moi. Je l’observe un instant, ancrant mon regard au sien sans rien faire de plus, avant de sourire devant l’envie que je lis dans son regard. De la pointe du pied je vire mes chaussures l’une après l’autre, avant de soulever un bout de couette pour me glisser dessous. La clim n’est pas mon amie. Je ne demande pas la permission, et pousse même l’audace jusqu’à aller tapoter les coussins dans mon dos pour améliorer mon confort. Je me rapproche encore un peu de Valentina, pose le MacBook, sur deux de nos cuisses. J’appuie sur le bouton de démarrage de lecture, tout en étendant un bras sur les oreillers de la jeune fille, désignant mon thorax d’un mouvement de menton. Ça, dans ma langue, ça veut dire “viens me faire un câlin, et que ça saute”. Ou à peu près.
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MessageSujet: Re: la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12   la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12 EmptyLun 28 Mai 2012 - 18:08

Y a des jours comme ça, où y a tout simplement rien à faire. Le moindre mouvement est quelque chose de difficile. La moindre parole est éprouvante, la moindre conversation est compliqué à suivre. Parce qu'on est ailleurs, parce qu'on est pas là. C'est un jour comme ça pour Valentina. Lendemain de prime, lendemain très éprouvant. Elle s'est réveillé à a espéré de tout cœur que ce qu'elle avait vécu la veille n'avait été qu'un rêve, ou un cauchemars mais qu'au fond tout ça n'était pas arrivé. Alors elle a passé la journée à rien faire, à soupirer par intermittence à a scruter un point imaginaire, restant dans son coin, parlant peu, évitant tout contact avec les habitants du château. Son équipe, son partenaires, les gens qu'elle apprécie le plus, les gens qu'elle aime le moins. Tous logé à la même enseigne, tous des intrus dans son petit monde de déprime. Après le dîner elle va rapidement se mettre en pyjama, ajouter un gros pull par dessus et s'engouffrer sous ses couvertures. C'est un peu la facilité de se mettre en position fœtale, s'engouffrer sous un tas d'édredon et de laisser la tristesse envahir son visage. Elle est juste pas certaine d'assumer toutes les décisions que ce jeu va la forcer à prendre comme au dernier prime. Elle fait pas attention aux gens qui défile dans la chambre, elle sait même pas si on s'adresse à elle. En faite, elle croit tout simplement qu'ils ont comprit, qu'aujourd'hui n'est pas un jour pour lui faire la conversation. Tout de même il semblerait qu'une personne ai décidé de s'y risquer. Des pas se profil en sa direction, elle n'y fait pas attention alors qu'habituellement elle les aurait entendu venir depuis la cuisine.. ou presque. Elle ressent une présence qu'à partir du moment où elle sent le lit bouger sous le poids de quelqu'un. Elle ne bouge pas, elle ferme les yeux. Ce sera sa seule réaction. Elle se dit que c'est Némo qu'il vient encore la voir et lui dire d'arrêter de 'bouder'. Elle boude pas, elle s'en veut c'est tout simple. « J’ai eu ce que tu voulais, Padawan.» Padawan, Loxias. Ce n'est pas Némo. Elle est quelque peu soulagé. Elle se retourne vers lui, le regard un peu embrumer avant de voir le mac. Le film, ses yeux s'anime de curiosité et d'envie. C'est vrais qu'il lui avait dit au prime qu'il avait réussit à se procurer le film. Il s'installe dans le lit sans lui demander, s'engouffrant dans les couverture et tapant sur ses cousins pour qu'il soit bien à son aise. Elle regarde son manège les yeux légèrement écarquillé avant de laisser un léger sourire se dessiner sur son visage. Il se rapproche plus d'elle, là elle est mal à l'aise. Le regard crispée, les lèvres scellé elle le laisse poser le mac sur leurs cuisse. Puis il étant le bras et d'un regard l'invite à poser sa tête sur son torse. Elle le regarde dubitative. Elle le laisse dans son lit elle va pas non plus lui faire un câlin ? Si ? Elle bouge pas et se contente de le regarder. Pas de méfiance, juste de l'hésitation. Elle pense qu'elle n'a pas à se méfier, mais... Après tout il a trouver le film pour lui faire plaisir non ? Elle plisse ses lèvres et capitule déposant sa tête blonde sur le thorax du monsieur. Elle est presque certaine qu'il va sentir ses cheveux. Il semble avoir un problème avec ça depuis quelques jours.. « C'est pas un film triste au moins ? » dit-elle d'une petite voix. Ouais parce que là, ça va pas le faire. Elle a la voix enroué, elle a l'impression de pas avoir parlé depuis une éternité.
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MessageSujet: Re: la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12   la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12 EmptyMar 29 Mai 2012 - 3:32

Elle hésite, je le vois bien qu’elle hésite. Mais je ne saurais dire à quel sujet ? Oui, je sais qu’elle est marquée par le prime de la veille, je ne suis pas totalement aveugle, mais je suis assez sourd aux conseils, supposément avisés, m’invitant à ne pas entrer dans cette chambre, à ne pas lui adresser la parole, à ne pas prendre le risque, quel qu’il soit, de tenter de faire changer les choses. Je ne souhaite pas changer les choses, elle fait bien ce qu’elle veut. Si elle souhaite déprimer, elle déprime, si elle souhaite bouder, elle boude, si elle souhaite pleurer... ha non, ça non. Tout ce que je veux, c’est visionner le film qu’elle m’a demandé, avec elle si possible, ou avec son dos, si c’est pas possible. Elle voulait voir Star Wars, je lui ai obtenu Star Wars, on regarde Star Wars. Point. Mais maintenant qu’elle s’est retournée et semble encline à partager l’écran avec moi, j’aimerais, tout autant, qu’elle se cale un peu plus contre moi. J’ai pas vraiment conscience, d’en demander trop, à mes yeux, il s’agit de la condition sine qua none, pour tout visionnage de film. Je ne sais pas comment faire autrement. Enfin, pas avec quelqu’un en tout cas. Mais, à bien y réfléchir, ne serait-ce pas parce que mon partenaire de film a toujours été de genre féminin et portait le qualification de “soeur” ou “copine” ? Ouai, bref, de toute manière, je réfléchis pas vraiment, là, je tends le bras et l’invite à poser sa tête sur moi, comme s’il n’y avait rien de plus naturel au monde. Est-ce en ça qu’elle hésite, ou bien pour le visionnage complet ? Mon cerveau passe en mode «off», dès que sa joue se pose contre mon torse. « C'est pas un film triste au moins ? » me demande-t-elle des reniflements en background. Que répondre à ça ? Est-ce que Star Wars est triste ? Bah, c’est pas le film comique par excellence, mais je suppose que ce n’est pas, non plus, le genre de comédie sentimentale qui arrache des larmes aux fillettes. « Hum... » je commence, les yeux rivés sur l’écran, tandis que mes doigts viennent jouer, machinalement, avec quelques longues mèches blondes. « C’est pas le truc le plus festif au monde, je te préviens, on risque pas de se tordre de rire... Mais c’est pas vraiment triste non plus. Disons qu’il y a un vrai message derrière, et... » Et rien ! Si j’ai été chercher le dvd, c’est justement parce que je me trouvais dans l’incapacité de le lui expliquer. « Le bien, le mal, tout ça... La facilité avec laquelle l’Homme peut basculer d’un camp à l’autre. Et puis, y a une histoire d’amour aussi. Mais faudra attendre le deuxième dvd, je crois. » Oui, j’crois que c’est dans l’Episode II qu’il se tape sa soeur. Non ? Au fait, je ne sais plus si je lui ai précisé qu’il y avait six dvd, ou pas ? En même temps, on a toute la nuit, non ?
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MessageSujet: Re: la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12   la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12 EmptyMar 29 Mai 2012 - 15:19

Ce n'est pas naturel chez elle. Faire des câlins, avoir des contactes physique ce genre de choses. Pire encore quand il s'agit de déposer sa petite tête blonde sur le torse d'un jeune homme tout à fait inconnu ou presque. Pour lui c'est peut être habituel. Elle sait pas si elle doit voir un truc caché derrière cette marque d'affection, elle est bien trop 'fatiguée' pour penser à ce genre de choses de toute manière. Alors elle est docile et pose sa tête contre son torse. Elle lui demande immédiatement si ce n'est pas un film triste au moins, parce que si c'est le cas elle va finir en fontaine encore et c'est certainement pas ce qu'il veut. D'ailleurs qu'est ce qu'il veut ? Pourquoi il preuve d'autant de gentillesse en vers elle ? Jusqu'à aller demander un dvd à la production ? Elle a du mal à comprendre. C'est de la gentillesse pure ? Quand bien même ça reste assez étrange, jamais on a été aussi attentif à elle que depuis qu'elle est dans cette aventure. On parle pas du public qui joue les voyeurs, non dans le jeu y a des gens qui s'intéresse réellement à elle. Elle a du mal à s'y faire d'ailleurs. Elle reste tout de même méfiante, parce qu'il y a certain ils veulent juste lui retirer toute sa cagnotte et lui piquer son secret comme Andreas.. Mais d'autres semble plus sincère ? Ou bien ça fait parti du jeu ? Amadouer pour mieux trahir par la suite. Elle reste perplexe à cette penser, plissant ses lèvre en l'attente d'une réponse de la part du jeune homme. « Hum... » Dit-il tout en jouant avec les mèches de cheveux blond de l'italienne. Cette sensation est agréable. Le tout est agréable. Le faite d'être allongé là, la tête posé sur son torse, emmitouflé dans des couvertures à regarder l'écran de son mac.. C'est étonnement agréable, quand on se laisse aller et qu'on n'est pas toute crispé comme elle l'est habituellement. « C’est pas le truc le plus festif au monde, je te préviens, on risque pas de se tordre de rire... Mais c’est pas vraiment triste non plus. Disons qu’il y a un vrai message derrière, et... »  Elle écoute attentivement le moindre de ses mots, curieuse.  « Le bien, le mal, tout ça... La facilité avec laquelle l’Homme peut basculer d’un camp à l’autre. Et puis, y a une histoire d’amour aussi. Mais faudra attendre le deuxième dvd, je crois. »  Ce qu'elle retient c'est le deuxième DVD. Elle plisse les yeux, y en a combien de DVD ? Elle relève la tête pour mieux le regarder. « Dis... y en a beaucoup des films de cette série ? » dit-elle curieuse. Elle a quand même pas pu passer à coté d'une trilogie qui parle du bien et du mal, plus une histoire d'amour. Elle repose sa petite tête contre son torse et laisse son regard se porter sur l'écran du mac. Pensive elle laisse échapper un mot. « Merci. » de quoi au juste ? Et bien juste d'être là au final. Enfin de compte ce n'était pas une si bonne idée que ça que de rester seule toute la journée à ruminer sa mauvaise conscience. Elle est tout simplement bien là. Et même si elle doute que le film va lui plaire, parce que c'est le science fiction et qu'elle trouve ça absurde.. elle apprécie le moment. C'est ce qu'il lui manque dans sa petite vie apprécier le moment présent sans se poser tout un tas de questions. Et déjà là.. elle a du mal. C'est le mieux qu'elle puisse faire bine qu'une question brûle ses lèvres. « Hum... pourquoi tu fais tout ça ? » Oh bon sang elle aurait mieux fait de se taire non ? En plus y a un film là, il est peut être du genre à pas vouloir discuter pour ne rient louper ? Mais bon il semble l'avoir vu un bon nombre de fois non ?
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MessageSujet: Re: la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12   la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12 EmptyMer 30 Mai 2012 - 2:20

Star Wars c’est pas juste deux trilogies, pas simplement un film pour geek, pas du tout un truc de mecs fait par des mecs pour des mecs. Star Wars c’est pas seulement un classique, c’est au-delà de ça, c’est de l’ordre de l’institution, de l’initiation. Ouai, c’est ça, regarder Star Wars c’est débuter son parcours initiatique. Je m’y suis mis sur le tard, mais depuis, j’ai découvert ma voie. Je suis un Jedi. Bon, pas le Jedi qui pue la chips, se transfuse à la bière, et s’laisse pousser la petite natte derrière l’oreille en parlant à la Yoda dès qu’un mec l’emmerde, non. Moi je suis un Jedi à l’intérieur, et ça se voit à l’extérieur... Oui, enfin non, ça ne se voit pas vraiment, mais ça se ressent. Enfin, je crois. Bref, disons que même s’il s’agit d’un film, le message est tellement fort qu’il aide à s’identifier sans problème, et à transposer les enseignements d’un nain vert, à la vie de tout les jours. Ce qui, par comparaison, n’est absolument pas le cas de... Coup de foudre à Nottinghill, par exemple. « Dis... y en a beaucoup des films de cette série ? » voilà, je savais bien que j’avais oublié de préciser un truc. Et là, au timbre semi-tremblotant de sa voix, je regrette de ne pas savoir mentir. J’ai peur qu’en lui avouant le nombre de films, elle se décourage et décide de retourner dormir. Sauf que, comme précisé précédemment, je ne sais pas mentir, même pas omission. « A l’origine, il existait une seule trilogie sortie entre 1977 et 1983 par George Lucas. Et puis entre 1999 et 2005, il a décidé de sortir une prélogie, la trilogie qui relate les débuts des héros. » J’énonce sur un ton pédagogue, en laissant mes doigts courir machinalement dans ses mèches. « Mais bon, je n’ai demandé que la prélogie à la Prod, déjà parce que c’est le début de l’histoire, mais aussi parce que les effets sont meilleurs, et les acteurs plus... Attractifs. » J’ai rien contre Harrison Ford jeune, mais j’ai quand même une légère préférence pour Natalie Portman. Et Hayden Christensen saura séduire la Bambina. Elle semble satisfaite de cette réponse, et je respire à nouveau, soulagé à l’idée qu’elle ne me présente pas son dos avant de m’envoyer chier. A la place, elle me remercie. De quoi ? J’en sais foutrement rien, mais pour mon bien être psychologique, je décide de partir du principe que c’est pour ma réponse, bien que remercier une explication est totalement con. Tout bien pesé, je poserais bien la question, là, mais puisque le silence est revenu, et que je la sens respirer doucement contre moi, bercée au rythme de ma propre respiration, je n’ose l’interrompre, et me fixe sur l’écran. La mine sérieuse, le visage fermé, je suis concentré sur les images qui défilent, ne calculant même plus la valse de mes doigts qui démêlent ses cheveux, dégage son visage, s’enroulent autour des petites mèches. Jusqu’à cet instant précis : « Hum... pourquoi tu fais tout ça ? ». Mes doigts s’immobilisent immédiatement et ma main se détache de ses cheveux, achevant sa course en lévitation au-dessus de sa tête. « Désolé... J’arrête si tu veux, c’est juste que... » Attendez, elle parlait bien de ça, au moins ? Je cherche son regard, le croise, le rencontre, l'harnache au mien. Non, elle ne parlait pas de ça, ou du moins, pas précisément. Elle parlait de tout le reste. « Pourquoi je ne le ferais pas ? » je lui demande à mon tour, incompréhension face à son incompréhension. « C’est mal ? Ça ne se fait pas ? » J’ajoute brusquement, en me demandant jusqu’à quel point j’ai dépassé les bornes. J’y connais que dalle, moi, alors... J’sais pas, peut être que j’ai fait preuve d’inconvenance et d’impolitesse. Certainement, même. Et merde !
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MessageSujet: Re: la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12   la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12 EmptyMer 30 Mai 2012 - 18:28

Ça vous étonne vous qu'elle n'ai jamais regardé ce film ? Ça devrait pas, c'est pas étonnant.. Elle passe tout son temps dans ses bouquins, et puis les films elle aime bien quand c'est terre à terre, réaliste, beau et souvent de langue étrangère. Les petits réalisateurs indépendant, espagnol, autrichiens, russes, polonais.. elle aime bien ce genre de films.. Mais les blockbuster américain. Elle veut savoir dans quoi elle s'engage parce qu'il lui dit qu'il y a au moins deux volets. C'est déjà beaucoup. C'est pas que ça l'inquiète mais autant qu'elle sache parce que si elle aime pas le film elle voudrait pas avoir à faire semblant de trouver sa cool pendant 12h00.. Non elle n'arriverait pas à faire semblant elle est bien trop honnête pour ça.. mais se bouffer 12h00 d'un film horrible c'est quand même. Enfin bref de toute manière elle ne sait pas encore ce qu'il en est. « A l’origine, il existait une seule trilogie sortie entre 1977 et 1983 par George Lucas. Et puis entre 1999 et 2005, il a décidé de sortir une prélogie, la trilogie qui relate les débuts des héros. » Oh c'est si vieux que ça ? Elle le regarde et l'écoute à la fois. Il s'y connaît dans le domaine du cinéma ou bien c'est juste cette double trilogie qui lui plaît tant ? Peut être est-ce un passionné de cet univers qui est si étranger à la blonde ? « Mais bon, je n’ai demandé que la prélogie à la Prod, déjà parce que c’est le début de l’histoire, mais aussi parce que les effets sont meilleurs, et les acteurs plus... Attractifs. » Ah donc trois, ça devrait le faire. Les acteurs plus attractif ? Elle sourit. C'est pas important ça si ? Elle, elle s'en fiche franchement. Un film c'est un film.. tant que le personnage est physiquement représentatif de toute sa personnalité et son histoire ça lui va. « Attractifs.. c'est superficiel. » dit-elle dans un sourire avant de reposer sa tête contre le torse du monsieur satisfaite de la réponse. Elle rive de nouveau les yeux sur l'écran et capte les premières images. Monde étrange, elle se retient de faire des commentaire sur l'absurdité de ce monde.. Elle se contente de regarder et de lui dire un merci assez évasif. Elle ressent pas le besoin d'être plus explicite. Elle devrait ? Pour elle c'est assez évident qu'elle le remercie pour.. tout.. pour tout ça. Il est attentif, gentil, attentionné c'est plutôt agréable en faite qu'on s'occupe d'elle de cette manière c'est pas arrivé très souvent alors pourquoi ne pas en profiter ? Elle essaye de se concentrer sur le film, il doit en faire de même avec peut être plus de facilité. Elle sent sa main s'entrelacer dans ses mèches blonde dans un rythme soutenue, c'est agréable. C'est ce moment qu'elle décide de choisir pour lui poser cette question qui l'empêche d'être concentrer sur le film. Pourquoi il fat tout ça ? Vraiment pourquoi ? C'est .. étrange. Elle n'y ai pas habitué. Cette question stoppe sa main. Oh. « Désolé... J’arrête si tu veux, c’est juste que... » Elle relève la tête et le regarde, non ce n'est pas ça. Pas du tout, il peut continuer ça ne la dérange pas bien au contraire ça à un petit coté réconfortant. Elle devrait s'exprimer plus clairement.  « Pourquoi je ne le ferais pas ? » Dit-il après avoir comprit le sens de sa phrase, interrogateur. C'est elle qui a poser la question. Elle fronce les sourcils toujours pas aiguillé sur une réponse satisfaisante. « C’est mal ? Ça ne se fait pas ? » Dit-il brusquement. Non, non pas du tout... Elle adopte une moue pour le rassurer. Elle relève un petit peut plus la tête et la secoue à la négative. « Non pas du tout. » Elle devrait vraiment être plus explicite.. ça éviterait ce genre de situation. « C'est juste.. que. » Plus explicite on a dit. Elle fronce les sourcils, plisse les lèvres et laisse un petit soupire s'en échapper. « Je suis pas habitué à tout ça. J'ai très peu d'amis.. pas qu'on est amis enfin je sais pas.. mais tu vois, en faite je suis très solitaire, je me suis toujours débrouillé toute seule, on s'est jamais occupé de moi. Alors je me demande pourquoi tu serais différents des autres ? Tu vois ? » dit-elle à une vitesse phénoménale. R-I-D-I-C-U-L-E. Et elle piqua un fard. Elle éclaircit sa gorge fixant un point imaginaire avant de retourner regarder le film sans reposer sa tête sur son torse. Câlin finit. Elle se cale sur son oreiller.
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MessageSujet: Re: la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12   la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12 EmptyJeu 31 Mai 2012 - 1:32

J’ai peur de mal faire. Et c’est assez inhabituel. D’ordinaire, je ne me pose pas ce genre de questions puisque je n’ai pas à me les poser. Mes relations avec les autres ont toujours été très naturelles et spontanées, sans interrogation, sans questionnement, sans fioritures. Quelque chose de brut et instinctif, dicté sous par des liens filiaux, soit par un sentiment d’appartenance qui transcende absolument tout. Mes des “autres” justement, il n’y en a pas eu beaucoup, et mon expérience s’en trouvant d’autant plus restreinte, me renvoie, peut être, une image caduque et faussée de ce que je peux, ou ne peux pas me permettre. Justement, m’introduire dans le lit d’une jeune femme sans lui demander son avis, pour finir par la prendre dans mes bras en jouant de ses cheveux, je suis en droit de le faire ou non ? Et tout simplement me soucier d’elle, c’est normal ou anormal ? Peut être que la normalité c’est de s’en foutre, et que, du coup, mon envie de bien faire passe pour de l’insubordination ou le résultat d’une mauvaise éducation ? Est-ce mal ? C’est ce que je demande à Valentina, en fronçant les sourcils face à la honte que je sens se profiler au loin. « Non pas du tout. » Premier soulagement, elle affirme que ce n’est pas mal... Mais... Ne prétendrait-elle pas cela afin de juguler les émotions qu’elle voit défiler sur mon visage ? « C'est juste.. que. » C’est juste que quoi ? Parle, Bambina ! Ne me laisse pas comme ça, dans l’incertitude et l’expectative. Ça peut facilement devenir intenable, tout de même. On se retrouve à soupirer en duo, elle de résignation, et moi d’appréhension. « Je suis pas habituée à tout ça. J'ai très peu d'amis.. pas qu'on est amis enfin je sais pas.. mais tu vois, en faite je suis très solitaire, je me suis toujours débrouillée toute seule, on s'est jamais occupé de moi. Alors je me demande pourquoi tu serais différents des autres ? Tu vois ? » Je fronce les sourcils à mesure qu’on s’enfonce dans son discours. Je ne comprends pas tout, puis je ne comprends plus rien, et brusquement, je comprends à nouveau. Ce n’est pas mon comportement qui la dérange, c’est ce que mon comportement m’est en évidence : l’absence d’un même comportement chez les autres. Elle rougit, détourne le regard et le corps, allant s’enfoncer dans son oreiller en me laissant là, totalement démuni de sa présence. « Bambina ? » je l’appelle doucement, en ramenant mes mains sur mon torse pour bien lui montrer que je respecte son choix, même si je ne l’aime pas. « Est-ce que tu as déjà laissé quelqu’un t’approcher suffisamment pour qu’il puisse s’occuper de toi ? » je demande en hasardant un regard dans sa direction, cherchant dans ses yeux l’autorisation de poursuivre. « Je veux dire que... Si j’avais été normal et que j’avais eu -comme toute personne civilisée- la présence d’esprit de te demander l’autorisation de rentrer dans ton lit, est-ce que tu m’aurais laissé faire ? Est-ce que si j’avais fait preuve de savoir-vivre en restant dans mon coin sans bouger d’un cil, tu aurais fini contre moi ? » Non, je sais que non. Pas plus qu’elle n’aurait accepté la séance DVD si je la lui avais proposé à voix haute. Elle aurait prétexté être fatiguée, avoir besoin d’être seule, m’aurait fournit un grand sourire triste, et m’aurait tourné le dos jusqu’à ce qu’elle entende la porte se refermer derrière moi. Ce qu’elle avait fait aux autres, en fait, j’imagine. « Je pense qu’il existe un tas de gens qui aimerait beaucoup s’occuper de toi, mais comme ils sont normaux, eux, et savent ce qui se fait et ne se fait pas, ils ne te forcent pas la main, et attendent que tu leur fasses signe. Ce que tu ne feras jamais, parce que t’es à peu près aussi normal que moi.... À savoir : pas du tout. » Je tente un sourire, et étend mon bras pour que mes doigts viennent délicatement chasser une mèche de cheveux, avant de réintégrer sagement leur place, sur mon ventre. Je laisse le silence reprendre ses droits, et tente de me concentrer sur le film... sans grand succès. « N’empêche, un film sans câlin, ça a pas la même saveur. » je finis par bougonner, armé de l’expression faciale qui va avec. Oui, je suis un petit peu frustré, du coup je boude, comme un môme.
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MessageSujet: Re: la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12   la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12 EmptyJeu 31 Mai 2012 - 15:57

« Bambina ? »  Elle bougonne trois seconde avant de tourner sa petite tête vers Loxias. Elle lui fait un petit sourire et constate que c'est mains sont déposé sur son torse, comme pour dire la place est prise. « Est-ce que tu as déjà laissé quelqu’un t’approcher suffisamment pour qu’il puisse s’occuper de toi ? » Quelle idée ? Elle plisse les yeux et incline la tête pour l'inciter à poursuivre. Elle aimerait bien en savoir plus sur ce qu'il pense de tout ça. « Je veux dire que... Si j’avais été normal et que j’avais eu -comme toute personne civilisée- la présence d’esprit de te demander l’autorisation de rentrer dans ton lit, est-ce que tu m’aurais laissé faire ? Est-ce que si j’avais fait preuve de savoir-vivre en restant dans mon coin sans bouger d’un cil, tu aurais fini contre moi ? » Oh, vu comme ça.. C'est vrai, elle ne l'aurait certainement pas laisser entrer dans son lit s'il lui avait demander l'autorisation. Elle lui aurait certainement dit que le salon était un meilleur endroit pour visionner un film, imaginons une seconde qu'elle ai accepté de regarder ce film avec lui malgré sa mauvaise humeur ambiante. Ce qui est sûr c'est que jamais elle ne serait aller poser sa tête contre son torse comme ça naturellement, elle aurait trouvé ça bien trop.. culotté. « Non.. certainement que la réponse aurait été négative. » dit-elle fixant un point imaginaire sur le mur d'en face. Bien entendu il avait pas réellement besoin d'une réponse mais c'est plus elle qu'autre chose qu'elle dit cette petite phrase. Elle se connaît parfaitement mais il est vrai qu'elle est assez renfermé sur elle même et à tendance à faire fuir les gens tout en se plaignant intérieurement de ne pas intéresser grand monde. Il faudrait qu'elle change non ? Plus facile à dire qu'à faire. « Je pense qu’il existe un tas de gens qui aimerait beaucoup s’occuper de toi, mais comme ils sont normaux, eux, et savent ce qui se fait et ne se fait pas, ils ne te forcent pas la main, et attendent que tu leur fasses signe. Ce que tu ne feras jamais, parce que t’es à peu près aussi normal que moi.... À savoir : pas du tout. »  Elle tourne la tête vers lui un petit sourire en coin. Aussi normal que lui.. Elle qui se trouve banale à en mourir, son histoire c'est l'histoire de beaucoup de gens ou presque, elle est quelqu'un de pas très intéressant à son sens. Alors que lui ! C'est un vrai coffre au trésors. Avec ses histoires, ses voyages.. c'est simple il la fait rêver rien qu'en lui racontant des petits bouts de sa vie. Ce qui est assez fort tout de même quand on sait que le seul rêve qu'elle à s'est de devenir un chercheur de renom pour améliorer la médecine de nos jours. Elle ne rêve de rien d'autre, elle ne sait pas rêver ou peut être qu'elle s'interdit de rêver ? Elle laisse un soupire s'échapper de ses lèvres. « Tu as raison. » dit-elle plissant les yeux un léger sourire sur les lèvres essayant de percer le secret de jeune homme. Elle n'en rencontre rarement d'aussi observateurs.. presque plus observateur qu'elle. Leur regards se détourne sur le film quasiment en même temps. Elle se concentre rapidement gardant sa place. Elle va tout de même pas reposer sa tête sur son torse.. si ? Non... « N’empêche, un film sans câlin, ça a pas la même saveur. » Elle écarquille les yeux et se tourne vers lui. Le visage bougon.. Elle sourit puis rit légèrement. Elle sait très bien ce qu'il essaye de faire, elle a très bien comprit et sa marche parfaitement. Elle se saisit de son bras et l'allonge derrière elle avant de poser sa tête sur son torse. « Quel boudeur c'est pas possible... » dit-elle amusé lui donnant un petit coup sur le torse de sa main gauche qu'elle laisse à cette endroit. Ouais.. ça arrive. Elle laisse un sourire fin s'installer sur son visage bien moins boudeuse pour le coup. Avec tout ça il n'a pas vraiment répondu à sa question, mais elle ne ressent plus le besoin. Elle se concentre de nouveau sur le film et est rapidement déconcerté par une absurdité sans nom. Elle se redresse consterné. « C'est ton film favoris ça ? Parce que tu te rend compte que ce véhicule volant là il est totalement irréaliste. Y a aucun moyen qu'un engin de cette forme, de cette taille puisse voler. Regarde la largeur du véhicule est insuffisante et si on regarde les pales, techniquement cela devrait entraîner le véhicule dans une spirale continue. » dit-elle consterné, faisant des rond avec sa main pour montrer le phénomène. Regarder ce genre de film avec elle n'a rien.. de... plaisant. Tout ce qui ne fait pas réaliste elle le note. Elle affiche une moue désolé. On lui a souvent fait la remarque, que regarder un film de ce genre avec elle est une vraie.. torture. « Perdono... » dit-elle d'une petite voix affichant un sourire gêné recalant sa tête sur son torse se promettant à elle même de ne plus refaire ce genre de remarque.
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MessageSujet: Re: la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12   la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12 EmptyVen 1 Juin 2012 - 3:33

Je suis observateur, c’est un fait. Mon oeil est comme un disque dur sur lequel se grave, de manière permanente, les courbes et les creux, les plis et les plats, les jours et les ombres. Mais au-delà de ça, je n’ai aucune capacité d’analyse, ou alors très restreinte. Je connais mal les gens, et j’ai la fâcheuse tendance à leur inventer une vie qu’ils n’ont pas, simplement parce que mon esprit fantasque cherche, absolument, à combler les vides. Ce que je sais d’une personne, je l’ai appris sur les traits de son visage, les détails de son anatomie, le fond de son regard. Mais si tout ça ne ment jamais, les individus, ont appris, à la longue, à ternir ces indices, à les amoindrir pour me rendre la tâche plus difficile. Ils deviennent lisses, à la longue, transparent, vide de sens. Valentina n’est pas comme ça. Toute sa vie est inscrite dans ses expressions, dans la façon dont elle fuit mon regard, dans celle qu’elle a de l’ancrer au mien, parfois. Je sais quand elle est mal à l’aise, ou lorsqu’une autre émotion prend le dessus lui faisant oublier la première. Elle n’est pas timide, juste effacée. Elle s’efface elle-même, parce qu’inconsciemment elle est consciente de pouvoir briller un peu trop. Elle ne le sait pas, mais quelque part, quelque chose en elle le sent. Plus à l’aise sur que sous un microscope, elle se fond dans le paysage en pensant que personne ne la verra. Mais dans un huis clos où tout n’est qu’apparence, visages ternes dissimulés sous des masques caricaturaux, moi c’est elle que je vois, elle dans son authenticité flagrante. C’est peut être pour ça que je suis parvenu à me faire une idée sur son essence même, avec une marge d’erreur plus ou moins large, parce que je n’ai pas la prétention de tout savoir. Toutefois, s’il y a quelque chose que je sais, c’est qu’elle ne se laisse pas approcher, préférant faire fuir directement, que de prendre le risque qu’on se foute de sa tronche. Et si elle s’accorde le droit d’y croire et qu’on se moque d’elle, la déception sera tellement vaste, qu’il ne vaut mieux pas prendre le risque ? Je me trompe ? Je ne crois pas. Cependant, je n’irais pas lui poser la question. A mon sens, c’est trop intime. Déjà, je me suis laissé aller à expliquer une partie du comportement des autres, par rapport à son propre comportement, et j’ai peur qu’elle trouve ça trop intrusif. Je ne sais pas si c’est le cas, mais elle a la politesse de me répondre, en me donnant raison, sans se braquer. Non, elle ne laisse pas les autres s’approcher, et oui, j’ai raison quand je prétends que si on ne lui force pas la main, elle évite et rejette l’autre. Je ne la juge pas, quelque part, je comprends son comportement, mais je ne souhaite pas qu’elle doute d’elle ou de moi, simplement parce que, jusqu’à présent, personne n’a eu l’impolitesse de s’imposer à elle. Je ne suis ni faux, ni fourbe, juste mal élevé. C’est tout. Ce fait établi, chacun réintègre sa place, ne dépassant pas d’un doigt de pied dans le périmètre de l’autre. Sauf que ça ne me plait pas, et je le lui fais savoir. Je boude. Pour de faux, mais je boude quand même. « Quel boudeur c'est pas possible... » s’exclame-t-elle, à moitié rieuse, en revenant coloniser mon torse. Loxias : 1. Bambina : 0. J’suis trop balèze, en vrai, comme mec. Elle y va quand même de sa petite tape sur mes pec, mais ce n’est qu’une excuse pour la l’y laisser, sa mimine. J’souris comme un crétin, avant de reporter mon attention sur le film avec la conviction que maintenant, je suis vraiment bien là. Sauf que ce bonheur est de courte durée, puisque, brusquement, La bambina se redresse en me traitant limite d’abrutis fini d’oser aimer ce film tant il est bourré d’incohérences et d’illogismes notoires de base. Selon elle, enfin d’après le ton de sa voix, même un enfant de 9 ans devrait être capable de repérer les aberrations de cette saga. Elle va même jusqu’à me décrire les techniques de vol du vaisseau qui, selon elle, devrait s’écraser au sol dans la réalité. Sauf que ce n’est pas la réalité. Elle se calme d’elle-même, sans que je n’ai le temps d’intervenir, et revient se coucher sur moi en s’excusant... Et moi ? Moi je me retiens de rire, mes doigts reprenant leur droit sur ce bras qu’ils parcourent lentement, comme pour l’apaiser. « T’as raté le générique de début, bambina, celui qui dit que cette histoire se déroule dans une galaxie très très lointaine. Je suppose, du coup, que les règles de physique et de chimie, ne sont pas applicables dans ce système solaire. Déjà, pour commencer, ils en ont trois, de soleils. Avec trois soleils, la pression atmosphérique doit être sensiblement différente, la densité de l’air aussi, donc les techniques de vol également... CQFD. A ce titre-là, la plus grande incohérence de la saga, c’est de trouver des humains dans cette galaxie... Je doute que notre espèce aurait pu s’y développer. Mais il fallait bien que le spectateur puisse s’identifier un minimum aux personnages... » je lui réponds doucement, m’affaissant un peu plus dans les oreillers, et resserrant mon étreinte sur la jeune fille, comme un gamin sur son nounours. J’ai pas répondu à sa question tout à l’heure, sinon j’aurais été obligé de lui avouer que si je faisais ça, c’était aussi et surtout pour moi, parce que j’en ai besoin. « Tu sais, si Sheldon Cooper est capable de devenir fan de Star Wars, j’pense qu’il y a moyen que tu y trouves ton compte aussi. » Je ne sais même pas si elle sait de qui je parle, en fait. J’imagine que non, puisqu’elle ne connaissait même pas la double trilogie la plus célèbre de l’histoire cinématographique. Mais sait-on jamais.
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MessageSujet: Re: la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12   la force de visionner, tu auras - lundi 28 mai, 21h12 EmptyVen 1 Juin 2012 - 20:45

Passionné, attachante, émotive, fragile, sensible. Ce sont des mots qui arrivent souvent lorsque l'ont parle de l'italienne. Comme bizarre, étrange, agaçante, bornée, pédante. Certains y trouvent leur compte d'autre non. Elle, elle n'a pas une très bonne opinion parce qu'elle se base sur les faits et non sur les suspicions. Quand elle fait le bilan de sa vie elle se trouve, agaçante, dérangeante et toutes autres choses peu positive. Si, elle se trouve intelligente et elle en est terriblement fière. Mais mis à part ça, qu'est ce qu'elle peut avoir de plus qu'une autre personne ? Bien des choses.. bien des choses mais elle n'en a tout simplement pas conscience. Lui, Loxias, c'est une perle. Un rêve éveillé. C'est pour ça qu'elle se sent s bien avec lui, parce qu'il la fait rêver chose nouvelle. Elle trouve son train de vie totalement fascinant. Mais en même temps il a quelque d'intimidant, il semble en savoir tellement sur le monde …. tellement c'est dingue. Une petite discussion particulière anime les deux personnes, elle découle du simple question : pourquoi. Et ça donne une analyse plutôt bonne de la part du jeune homme sur la personne de Valentina. Alors comme il a raison et qu'elle est plutôt conciliante quand elle se rend compte qu'elle à tord et bien elle le lui fait savoir avant de reprendre le court du film. Un film c'est moins bien quand on fait de câlin, il paraît. Il boude, fait semblant de bouder plutôt.. et ça la fait sourire. Elle capitule bien que ça lui coûte pas grand chose, elle a déjà réussit à faire le geste une fois elle peut le refaire. Elle pose donc délicatement sa tête contre son torse accompagnant le geste petite tape sur son torse. Et puis c'est repartit pour le film. Pas longtemps parce que ce qu'elle voit elle le trouve tout bonnement absurde alors elle proteste, avant de se calmer.  « T’as raté le générique de début, bambina, celui qui dit que cette histoire se déroule dans une galaxie très très lointaine. Je suppose, du coup, que les règles de physique et de chimie, ne sont pas applicables dans ce système solaire. Déjà, pour commencer, ils en ont trois, de soleils. Avec trois soleils, la pression atmosphérique doit être sensiblement différente, la densité de l’air aussi, donc les techniques de vol également... CQFD. A ce titre-là, la plus grande incohérence de la saga, c’est de trouver des humains dans cette galaxie... Je doute que notre espèce aurait pu s’y développer. Mais il fallait bien que le spectateur puisse s’identifier un minimum aux personnages... » Dans ce qu'il dit y a du vrai. Mais y a du faux. Elle retient que le vrai. Elle garde sa tête su son torse se calant un peu mieux et y va de son petit commentaire. « T'as pas tord. Mais tu penses à la gravité ? Si la gravité était différente sa expliquerait beaucoup de chose. Mais on voit bien que la gravité de cette planète est comme la notre sinon soit ils feraient des bon comme sur la lune soit ils s'enfonceraient dans le sol. » dit-elle calmement. « Mais ouais c'est un film après tout. » dit-elle tout bas. Quand on décide de regarder un film avec la demoiselle faut savoir que ce sera comme ça. Maintenant elle va faire un effort et se contenté d'une petite remarque par ci par là à demi mots. « Tu sais, si Sheldon Cooper est capable de devenir fan de Star Wars, j’pense qu’il y a moyen que tu y trouves ton compte aussi. » Elle sait pas qui s'est ce Sheldon. Elle plisse ses lèvres et perd le fils du film. Qui est ce Sheldon ? Ca la perturbe elle va pas lui dire qu'elle sait pas qui s'est il va la prendre pour une idiote. Peut être qu'il se trompe de Sheldon ? « Tu veux.. dire Sheldon Adelson ? Une des plus grosses fortunes mondiale ? » dit-elle penaude n'osant pas relever son petit visage parce que soit elle va voir de la moquerie sur son visage, ou encore de l'exaspération, ou encore de l'agacement.. Ou peut être pas. Bon oui elle connaît pas ce Sheldon aussi drôle soit-il elle regarde pas la télé, elle devrait peut être. Il peut pas citer des choses plus.. dans son domaine ? Ouais bon c'est vrai que elle, elle aurait tendance à citer des noms qu'elle connaît et c'est pas forcément les noms que monsieur connaît.. « Je connais pas ton.. Sheldon. » dit-elle penaude et presque honteuse. Elle est censé être celle qui connaît, pas mal de choses en tout cas. Elle gratte le bout de son nez et attend les rires.



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