Je suis crevée, je suis assise sur le plan de travail de la cuisine, et je soupire. Trois semaines, et je suis déjà épuisée. Je suis fatiguée en fait, je vais pas tenir longtemps. La plupart des habitants sont entrain de pialer dans la cuisine, j'ai envie d'hurler, de leur dire d'avoir un peu de respect envers ceux qui ont un gros mal de tête, c'est à dire moi. Leurs bavardages me trouent les tympans, ça fait mal, surtout qu'ils parlent fort, pour couvrir la voix des autres j'imagine. Mais j'ai pas envie de passer pour la rabat-joie de service, je me sers donc un vers de vin et je m'en vais, sans rien dire. J'entre dans la salle de bain. J'avise une des grandes baignoires de la salle, et je me dirige vers l'une de celles-ci, j'ouvre le robinet d'eau chaude, et je fais couler, eau brûlante s'il vous plait. Je pose donc mon verre de vin sur l'évier -j'ai le temps avant que l'immense baignoire se remplisse- et je vais dans le dressing pour trouver de quoi me changer, j'en profite pour me déshabiller, et j'enroule ma serviette autour de moi, créant une robe de fortune blanche. Je range mes vêtements dans la penderie à mon prénom, et je sors de quoi me changer pour aller au lit après. Je n'envisage même pas d'aller retrouver à la cuisine pour manger, c'est trop risqué, en plus, j'ai même pas trouvé d'aspirine. Cela relève donc du suicide pour moi. Je retourne alors dans la salle de bain, et je vois Hamad, mon verre à la main, entrain de goûter la température de l'eau avec son doigt. Je lui adresse un vague signe de la tête, en guise de salut. Je lui aurai bien proposer de prendre un bain, mais je préfère me taire, surtout lorsque j'ai vu ce qu'il s'est passé au prime, entre Santiago, Andreas et Sami, ça m'a donné envie de vomir. Alors je m'abstiens, parce que cette proposition pourrait ne pas être vu de la même façon que celle que je vois, donc ...

« C'est gentil d'avoir pensé à moi. » Je lance à Aj d'un air espiègle tout en glissant la pulpe de mes doigts à la lisière de l'eau, vaporeuse tant elle est chaude. Je pose mon regard sur la demoiselle, enveloppée dans une serviette blanche, qui me fait un signe de tête en guise de salut. Est-ce que je la dérange? Peut-être bien. « Je comptais justement prendre un bon bain. » Je poursuis ainsi sur ma lancée, d'une voix plus sérieuse qu'à l'accoutumée, tentant de rendre de l'épaisseur à ce petit mensonge. Puisque pour être honnête, et sale comme je suis, j'avais simplement l'envie de passer à la salle de bain pour récupérer deux trois bricoles avant d'aller me coucher. Je n'ai pas l'esprit aux réunions ce soir, je préfère me passer du repas plutôt que de constater l'ampleur des dégâts. Je me redresse sur mes deux jambes pour faire face à la rouquine avec qui je n'avais pas entretenu de conversations "intimes" depuis bien une semaine. L'idée d'un bain m'apparait désormais comme tentante, aussi je commence à retirer tranquillement mon jean et ma chemise à manches courtes pour me retrouver en simple slip noir, nullement pudique sous les yeux du soldat. Elle en a vu d'autres. Je trempe mes lèvres dans mon verre de vin, lui stipulant d'un mouvement du menton que le sien trône toujours près des éviers. Elle n'est pas la seule à particulièrement apprécier cet hydromel, surtout quand il atténue un bon mal de crâne persistant. J'enjambe le rebord de la baignoire. Elle est bien assez grande pour deux, ainsi je m'immerge dans l'eau sans le moindre gêne ou embarras. Lui demander la permission? Elle se serait manifestée bien avant si elle souhaitait réellement que je m'en aille. Je plonge ma main dans l'eau et arrose de quelques gouttes mon torse nu avant de reporter mes deux billes chocolatées sur la demoiselle. Je bas des cils, chaton angélique. « Tu viens ou bien, rouquemout? »

« C'est gentil d'avoir pensé à moi. » Tout le plaisir est pour moi. « Je suis une fille très attentionnée faut croire. » Je lui réponds avec une voix pleine de sarcasme tandis que je l'observe, plissant légèrement les yeux. Je remarque qu'il y a encore un peu de vapeur, l'eau doit être brûlante, c'est bien. « Je comptais justement prendre un bon bain. » Ah bon ? « Vas-y, fais-toi plaisir. » je lui lance en haussant les épaules, je ne vais pas lui demander de dégager parce que je veux prendre un bain toute seule, ça serait stupide. Il se change, et m'indique mon verre. Heureusement, il n'a pas pris le mien, c'est bon, il peut rester en fait. Il rentre dans l'eau assez rapidement. « Tu viens ou bien, rouquemout? » Je fronce les soucils, et je lève les yeux au ciel, je sens qu'il va toujous m'appeller de cette façon. Je soupire avant d'aller me chercher mon verre, je trempe une fois mes lèvres de dedans. Je m'approche de la baignoire où il a pris place, sans réellement me demander mon avis. D'ailleurs mon avis compte t-il réellement ici ? « J'arrive. » j'annonce avec un sourire légèrement sadique, je dois bien l'avouer, sur mon visage. Je me place à l'opposé de lui, face à lui. Le plat de ma main libre frappe avec une certaine précison la surface de l'eau, lui envoyant une gerbe d'eau en pleine figure. J'en profite donc pour lâcher ma serviette, qui tombe sur le sol, sans bruit, et j'enjambe la baignoire à mon tour et je me laisse glisser dans l'eau chaude, en poussant un soupir. Elle est à la bonne température, l'eau. Il vient toujours de finir de s'essuyer les yeux, je suis déjà dans l'eau. Je l'oberve tranquillement, un sourire moqueur installé sur mon visage. J'étends mon bras vers lui, et mon verre cogne le sien en un léger bruit.

« J'ai toujours su que tu étais bonne à marier. » Je réponds à son auto-lancé de fleur d'un air narquois, les fesses trempant tranquillement dans le bain chaud.

La rousse ne tarde pas à me rejoindre, non sans manifester son mécontentement à l'entente de cet affreux surnom dont elle a dû grandement pâtir pendant toute sa scolarité. Traumatisée la pauvre Aj. Je l'accueille avec un haussement de sourcils empli de sous-entendus, ironique c'est évident puisque je n'attends absolument rien de la petite demoiselle. Si ce n'est qu'elle calme un peu sa joie là, puisqu'elle m'éclabousse avec traitrise. J'ai à peine le temps de protéger mon vin du plat de ma main que je me reçois un tsunami en plein visage. Paupières étroitement fermées, nez plissé et bouche pincé, j'ouvre un œil puis l'autre, juste à temps pour apercevoir les épaules parsemées de la belle s'immerger à leur tour dans l'eau. J'affiche un sourire espiègle en essuyant d'un revers de la main mon visage trempé et gouttant. « Une vraie rousse hein. » Je fais avec humour, en réalité je ne sais absolument pas si elle est nue ou non, aussi je prêche le faux pour savoir le vrai. Elle peut très bien porter un maillot de bain sans bretelles après tout, non? Je me pose la question, et cette eau trouble ne fait rien pour m'aider. Elle trinque avec moi, je lève mon verre en prononçant du bout des lèvres un 'à nous' soupiré. J'avale une gorgée avant de reposer sur son pied le verre sur le bord de la baignoire. « Mais attends, t'es vraiment à poil?! » Je lui demande d'un air incrédule, avant de plonger ma tête sous l'eau.

Il me répond. Une femme à marier, la bonne blague. « Je sais on me l’a souvent dis, t’es pas le premier. » je réplique avec ironie. Autant vous dire que je suis tout sauf une fille attentionnée, tout on entourage le sait. Et là, c’est juste Hamad qui s’impose à moi mais je ne vais pas le repousser, il ne me dérange pas, enfin, pas pour le moment. Je ne préfère pas trop m’avancer.
J’avoue que j’ai pris un certain plaisir à lui balancer de l’eau en pleine figure, le même plaisir qu’il prend à m’appeler rouquemout, surnom que je ne tolère plus désormais, c’est d’ailleurs ma façon très agréable de le lui signifier. On est quitte monsieur. Je l’observe entrain d’essayer de protéger son verre, c’est vrai que le rouge coupé à l’eau, c’est pas le top niveau gustatif, mais je crois qu’aucune goutte d’eau n’a eu la chance de s’infiltrer dans son verre, il s’essuie le visage, il met un peu de temps, trop surpris par mon action, j’imagine. Il ouvre les yeux, légèrement rouges je note, mais je suis déjà dans l’eau. On trique, et Hamad lance un faible ‘à nous’, j’hoche simplement la tête pour approuver ses dires. Il fait une remarque sur ma rousseur, je plisse légèrement les yeux, et je le dévisage narquoise, je suis à peu près sûre qu’il n’a rien vu, parce qu’il ne peut rien voir tout simplement. Vous ne croyez pas que je serai allée tranquillement barboter dans la baignoire, totalement nue, baignoire qui se trouve dans la salle de bain, un lieu de passage. J’avais quand même réfléchis un minimum avant de me changer, et j’avais mis un maillot de bain deux pièces beige-orangé, discret mais bien présent. Il me demande si je suis toute nue, j’ai failli m’étouffer avec ma toute petite gorgée de vin par sa faute. « Bien sûr que non. » je lui murmure mais c’est déjà trop tard puisse qu’il a déjà foncé sur l’eau. J’étire ma jambe, et ma pointe de pied se cogne contre son épaule, et je pousse, je le force ainsi à sortir sa tête de l’eau. « Tu n’as pas besoin de savoir. » je lui lance, amusée par sa vive réaction. Je reprends un gorgée de mon vin.

Je ne vois absolument rien, j'essaye d'ouvrir les yeux et n'aperçois qu'un bout de mollet pâle qui vient titiller mon nez dangereusement. Je sens alors son pied me pousser afin de me forcer à me redresser. Je ris et m'étouffe dans un concert de bulles avant de sortir doucement la tête de l'eau, les cheveux couvrant n'importe comment mon visage mi-honteux, mi-amusé par son geste. Je ris bêtement en essuyant mon menton coulant d'un mélange de bave et d'eau, puisque j'ai manqué de mourir en respirant par la bouche en pleine apnée. Je me mords la joue, enfantin. « C'est... c'est... » Je perds mes mots, qu'est-ce que je voulais dire déjà? Ah oui. Je pointe de l'index la surface de l'eau en l'agitant un peu devant moi, vers l'endroit où se trouve son bas ventre et très logiquement, tout ce qui l'arbore. Je lève un peu le menton dans une mimique dégoutée, ou du moins c'est tout comme, puisque j'arque dangereusement un sourcil sur mon front. « On ne sait jamais où 'ça' a trainé, j'en conclus que je suis dans le droit de savoir. » Je conclus d'un air savant en croisant mes bras contre ma poitrine. Je reste sérieux deux secondes et esquisse au final un très grand sourire, amusé, plaisantin, tout ce que vous voulez, avant de me poser de nouveau contre le rebord de la baignoire. Je soupire. Il ne me manque plus qu'une chose. Aussi, j'avise ma partenaire de bain avec intérêt, sourcils froncés. Puis tourne sur moi-même, glissant sur mes fesses jusqu'elle. Je lui tourne le dos, et rejette par dessus mon épaule légèrement musculeuse mes iris chocolatées qui se font adorables. « Tu me masses le dos, dis? » Petite voix, je sais me faire craquant quand j'ai besoin de quelque chose. Aussi je redouble d'effort en battant des cils, une énième fois, tout en glissant une main sur ma nuque. Genre je souffre. Petite complainte étouffé entre mes dents, je penche doucement la tête de gauche à droite. « Allez steuplé! » J'donne un p'tit coup dans l'eau, capricieux.

Je tente de pousser sa tête hors de l'eau, mais il résiste un peu, j'y mets donc un peu plus de force, j'hésite plus. Il sort finalement la tête de l'eau, les cheveux qui se collent à la figure ... et un léger filet de bave qui s'échappe de sa bouche. « C'est charmant. » je lui annonce moqueuse en le regardant s'essuyer la figure, j'éclate de rire, s'il voyait le spectable qu'il m'offre en ce moment même, il aurait vraiment honte je crois. Il agite son doigt devant moi, je continue de boire tanquillement mon vin avant qu'il ne me sorte une autre excuse foireuse, et pas du tout acceptable. « On ne sait jamais où 'ça' a trainé, j'en conclus que je suis dans le droit de savoir. » Je pose mon verre à côté du sien avant d'hocher la tête négativement, de droite à gauche. « Désolée de te dire que tu n'as aucun droit du tout en fait. » je lui réponds avec un sourire qui laisse à penser que je suis tout sauf désolée, et c'est le cas. Il semble avoir fini son petit cirque et arrête de gesticuler, il s'arrête aller ... une minute avant de tourner et de glisser vers moi en quémandant un massage, j'arque un sourcil, surprise. Il me regarde, un air angélique, en battant des cils comme c'est pas possible. « Arrête les battements de cils à la Bambi, tu n'es pas crédible. » J'ajoute en croisant son regard, pour lui dire que c'est assez inutile pour moi. Mes mains se posent sur les deux côtés de son flanc avant d'un coup sec le tirer vers moi. Il ne pensait tout de même pas que j'allais me courber, ou même m'étirer pour lui faire un massage. Il ne faut pas rêver non plus. J'étends mes jambes, l'entourant avant que mes mains ne se posent sur la peau de son dos, avant de commencer. Autant dire, j'suis plutôt bonne en massage. J'attaque le bas de son dos, et grande flemmarde que je suis, mon front vient se reposer sur le haut de son dos. « Tu t'es fais mal au dos ou tu profites simplement de ma grande bonté aujourd'hui ? » je lui demande.

« Ah. » Je m'arrête aussitôt. Il faut croire qu'elle avait peur de craquer. J'admets aussi être quelque peu insupportable de temps en temps, quand je le veux vraiment. Un vrai gamin, difficile de croire que j'approche la trentaine dangereusement et pourtant la triste réalité des choses veut que je me comporte en adulte désormais. Difficile. Je m'apprête donc à réitérer ma demande mais la demoiselle semble plus encline que je ne l'aurais pensé à l'idée d'accéder à ma requête, ou du moins c'est ce que j'en conclus quand elle dépose ses mains sur mes flancs. Sauf que ce n'est pas là que j'ai quémandé mon massage. Je comprends trop tard qu'elle ne cherche qu'à m'attirer vers elle, aussi je me laisse docilement faire, contre mon gré certes, à défaut d'avoir le temps de réagir. Je ne dis mot, affiche simplement un air satisfait en sentant les doigts habiles -du moins je l'espère, de la rousse se déposer contre mes reins. J'étends mes jambes devant moi et m'apprête à me mettre à l'aise avant de sentir contre ma nuque son front, venu se déposer au creux de celle-ci pour je le suppose, ne pas se fatiguer trop non plus. Je lève les yeux au plafond mais ne bronche pas, me contentant simplement de raser l'eau du plat de ma main, distrait. Je la laisse s'affairer contre mon dos, plutôt bien je dois l'admettre, tandis que la masseuse improvisée s'interroge sur les raisons d'une telle demande. Je ris. « Un peu des deux, en réalité. » J'avoue en tournant partiellement mon visage vers le sien pour lui sourire en coin. Elle poursuit, aussi je me penche légèrement en avant pour me saisir de mon verre de vin. Je reste quelques secondes dans cette position, dégustant une petite gorgée de la boisson rouge sang, avant de revenir en place tout près de la candidate. Un silence se pose, entrecoupé par le bruit de l'eau que je remue doucement sous mes doigts. Je me mords légèrement la lèvre. « Et toi, tu profites de ma requête pour te lover contre moi, ou c'est juste parce que l'odeur de mon cou a des vertus thérapeutiques au mal de crâne? » Je n'irais pas non plus jusqu'à prétendre qu'elle a une gueule de bois, pourtant je n'en pense pas moins. Ne dit-on pas que l'on soigne le mal par le mal? Aussi, si elle se balade avec un verre de rouge dans la main et un marteau dans la tête, c'est pour une bonne raison. Je tais mon hypothèse, moi même un grand amateur de vin. Ses jambes se dressent de part en part autour de moi. Je dépose doucement ma main contre son pied droit, dont je masse distraitement le talon, histoire de rendre le service plus agréable.

Je lui ordonne d’arrêter, il s’exécute, un sourire satisfait nait sur mes lèvres. Je trouve le comportement d’Hamad légèrement suspect cette semaine, il a craqué je crois. C’est pas comme si je l’avais entendu miauler comme un chat avec Tweedy, ou devrais-je dire ronronner plutôt, je pense que je passais près de la chambre au mauvais moment franchement. Je crois qu’il a craqué, je mets cela sur le compte du jeu, mais je pense qu’à force d’être enfermée entre quatre murs, je suis malheureusement le même chemin que lui. Je vais tenir, aller .. une semaine de plus avant de me mettre à faire un peu n’importe quoi. Bon je vais lui faire son massage, parce que je pense que si je refuse, il serait bien capable de ma harceler jusqu’à ce que j’accepte, autant lui éviter cette peine et m’éviter à moi, de subir cela, ça serait bien. Je le tire brutalement vers moi, il a pas trop le temps de réagir, c’est le but en même temps, son dos est plus près de moi, ça m’évite de me crever pour le masser, c’est le top. J’avoue que je fais vraiment tout pour m’économiser le travail, je vais même jusqu’à appuyer ma tête sur la nuque d’Hamad pour dire, mais vu qu’il ne fait aucune réflexion, en même temps je le masse gratuit, je ne bouge pas. Soudain il se penche en avant, je manque de basculer avec lui, pour dire, je prenais vraiment appui sur lui. Je grogne. « Arrête de gesticuler, sinon j’arrête. » Je le menace en plantant légèrement mes ongles dans sa chair, doucement j’ai fait attention, il reste un moment penché vers l’avant son verre à la main. J’arrête donc et je me remets à ma tâche lorsqu’il revient vers moi. Je recale mon front sur lui. « Un peu des deux, en réalité. » Je souris. « Ça ne m’étonne pas. » Je réponds en lâchant un petit soupir. Je l’entends jouer avec la surface de l’eau, mes doigts, appuient, glisser, et caressent toujours sa peau. Cela fait combien de temps que j’y suis là ? Je me demande si je peux arrêter. Je suis très flemmarde aujourd’hui faut croire. Je remonte un peu mes mains dans son dos. « Et toi, tu profites de ma requête pour te lover contre moi, ou c'est juste parce que l'odeur de mon cou a des vertus thérapeutiques au mal de crâne? » Mes mains appuient un peu plus force. . « Un peu des deux. » Je lui murmure de ma voix grave, remplie de sarcasme, et d’ironie malgré le léger sourire qui trône sur mon visage depuis une bonne minute. Non, j’suis juste crevée et vu qu’il est là, autant qu’il serve un peu. Il se met à me masser le talon, hm, il pourrait ne pas faire le gauche maintenant ?