Sur les blogs la semaine passée ainsi que sur le prime, Sami avait mis au défi Marcus, vous voyez le petit roussia, de se salir un peu les mains pour cuisiner un quelconque plat. A croire que la technique d'approche avec les candidats, pour Sami, se résumait à parler cuisine. Après Anabel et leurs petits plats en tête-à-tête, voilà qu'il devient coach de cuisine pour le petit roux. Le petit roux qui est parfois agaçant, d'ailleurs. Enfin, on s'en passerait bien de son égo surdimensionné cette fois-ci, y avait que ça dans ce nid cette année, des imbus d'eux-même. Ils n'avaient pas convenu de jour pour le petit cours de cuisine, cependant, ce midi, lorsque Sami entra dans la cuisine, il remarqua la petite bouille rousse du jeune homme. Il vint se placer derrière lui tout contre, et lui susurra quelques mots à l'oreille. « Alors prêt pour ton cours de cuisine, poil de carotte ? » Oh c'était amical, si on ne peut même plus faire de l'ironie.

J'étais dans la cuisine, occupé à couper des cubes de melon pour me nourrir un peu. Bon, j'suis conscient que ça va pas remplir ma pense, mais c'est mieux que rien et ce melon me faisait de l'oeil. Genre "coucou Marcus, bouffe moi.". « Alors prêt pour ton cours de cuisine, poil de carotte ? » Je l'entends murmurer derrière moi, juste au creux de mon oreille. Je n'ai donc pas à bouger la tête pour qu'il m'entende. « Tiens, tu tombes bien toi ! Bien sûr que je suis prêt. » J'étais pas mauvais en cuisine, enfin, je savais cuire des pâtes ... C'est déjà ça non ? Parce que j'ai toujours estimer que c'était un truc de meuf la cuisine ... Mais puisque Sami avait insisté pour ce cours, j'avais accepté. « Bon, alors, tu me propose de faire quoi aujourd'hui ?» J'espère qu'il a pas pour habitude de mettre des légumes dans tout ce qu'il cuit parce que je suis vraiment pas fanatique de ça. Je préfère de la viande, des patates... Des trucs basiques quoi. J'attrape alors un dé de melon que je porte à ma bouche. « T'en veux un ?» Je récupérais rapidement l'espace vitale qu'il avait envahi en se collant dans mon dos.

« Tiens, tu tombes bien toi ! Bien sûr que je suis prêt. » Sami se retira de son approche furtive et silencieuse, se plaça face à Marcus et lui fit un sourire. « On va bien voir ça. » « Bon, alors, tu me proposes de faire quoi aujourd'hui ?» Sami parut réfléchir un instant, tout en gardant un sourire amusé sur son visage. « L'ancêtre te propose basique pour ce premier cours de cuisine, des crêpes. » Sourire à nouveau sur le visage. Sami s'amusait à parler bizarrement parfois. Marcus qui était en train de découper des morceaux de melon en proposa un à Sami. « T'en veux un ?» Sami fit signe de tête que oui et ouvrit grand la bouche, déformée également par un sourire. Bah oui il était fainéant, Marcus allait devoir lui mettre dans la bouche lui-même.

« On va bien voir ça. » J'étais prêt, je déposais le couteau qui me permettait de découper mes petites cubes de melons. J'écoutais ensuite ce qu'il avait à me proposer comme recette, bien entendu, fallait pas trop m'en demander. Je voulais pas rester quatre heures derrière les fourneaux, une heure c'était déjà pas mal. « L'ancêtre te propose basique pour ce premier cours de cuisine, des crêpes. » Je lui souris, des crêpes ! Je crois que je suis capable de faire des crêpes, j'ai vu ma femme en faire milles fois tellement mon fils adore ça. « Okey, par quoi je dois commencer pour faire des crêpes ? » Non, parce que je sais pas faire une pâte à crêpe. Qu'est-ce qu'on met là-dedans !? Du sucre ? Du beurre ? de l'eau ? Du lait ? De la farine ? Autant dire que tous les ingrédients sont envisageables pour moi. Je vois que Sami ouvre grand la bouche, accompagnant ce geste d'une grimace, ou d'un sourire j'en sais trop rien. Charmant, ou pas. J'attrape un des petites cubes qui se trouve sur la planche à découpe et le lui mets dans sa bouche. « Tiens, cadeau. »

Le petit Marcus eut l'air ravi de l'idée d'apprendre à faire des crêpes, d'ailleurs c'était pas vraiment sorcier de faire des crêpes c'était même relativement facile. Entre Anabel et Marcus, Sami avait maintenant l'impression de passer sa journée en cuisine. « Okey, par quoi je dois commencer pour faire des crêpes ? » demanda-t-il, visiblement il n'était vraiment pas très habile derrière les fourneaux. Tout d'abord ils avaient besoin des ingrédients, Sami tâcha de se rappeler tous les ingrédients dont ils avaient besoin de tête. Il prit un petit bout de papier et commença à noter.

Il tendit le morceau de papier à Marcus en un sourire alors qu'il lui proposait un morceau de melon. Fainéant, Sami prit seulement la peine d'ouvrir la bouche tout sourire, pour que Marcus lui donne la béquée. Ce qu'il fit, le docile candidat. « Tiens cadeau » dit-il alors que Sami, pour le taquiner, emprisonna le doigt du jeunot pour le rallécher. « Désolé, je voulais pas en perdre une miette » dit Sami en un clin d'oeil. « Si tu veux faire des crêpes, il va te falloir tous ces ingrédients » dit Sami, attendant que Marcus se munisse de tout cela.

La liste des ingrédients fût posé devant moi, je posais les yeux sur celle-ci et la lisait attentivement ce qu'il y avait d'écris afin de pouvoir le graver dans mon esprit. Au moins pour deux minutes. Je pris ensuite le petit papier que je gardais dans l'une de mes mains, tandis que je lui donnais du melon de mon autre main. Celui-ci captura mon doigt, plutôt taquin. Je relevais un sourcil face à ce geste et l'entendu dire « Désolé, je voulais pas en perdre une miette » Il ajoute un clin d'oeil à la parole. Un sourire mutin se dessine alors sur mon visage tandis que je lui dis « et dans tout ça, dis-toi que c'est peut-être mon doigt le meilleur. » A mon tour de faire un clin d'oeil avant de quitter la cuisine pour le cellier. J'y attrape tous les ingrédients notés sur la liste que je tiens toujours entre mes mains, enfin, pas pour longtemps puisque je dois tout porter, je décide de placer celle-ci dans ma poche. C'est les mains plaines que je reviens dans la cuisine, déposant tout sur le plan de travail. «Voilà, je pense que j'ai tout. » ressortant la liste, je vérifiais une énième fois. Pour moi, le compte était bon. « Bon, j'fais quoi ? »