featuring slavin

Corvée ménage. Pouark. Bon, j'avais l'habitude de passer la serpillière, l'aspirateur, laver les vitres, le carrelage, tout ça, puisque, vivant seul et n'ayant pas suffisamment de revenu que pour engager une bonne à tout faire, je ne pouvais compter que sur moi-même pour que mon appart soit vivable, mais l'appart en question devait faire à peu près la taille du hall d'entrée du château, alors vous vous doutez bien que faire le ménage là-bas et faire le ménage ici, c'était pas exactement la même chose. Là, j'en avais plein le cul, ça prenait des heures, et plus les semaines passaient, moins on était nombreux et plus, forcément, on avait à faire. On pourrait croire que le nombre de candidats allant décroissant ferait que, en toute logique, le nid serait moins dégueu, et donc qu'il y aurait moins à nettoyer. Grossière erreur. Si le taux de crasse avait légèrement diminué depuis la première semaine, il n'en restait pas moins que le ménage, dans ce trou, était une putain de corvée. Et c'était à ça que je m'attelais, là, tout de suite. L'aspiraprout en main, je me faisais chier à essayer de rendre propre les escaliers. En sachant qu'il y en avait au moins mille, bien entendu, et que certains candidats dont je tairai le nom ne se gênaient pas pour faire des allers-retours alors que j'étais entrain de les nettoyer. Non mais je rêve. Je pousse un soupir en entendant des bruits de pas et fusille la brune qui passe du regard, même si elle est de dos, et que je ne laisse pas suffisamment les yeux sur elle que pour deviner de qui il s'agissait. Bon. J'étais presque en haut. Plus que quelques marches. D'ici, en plus, je vois tous les candidats passer dans le hall, s'adonnant des diverses activités bien plus marrantes que passer l'aspirateur. Je m'arrête un seconde, coupe l'anima, j'appuie dessus et appuie mon menton sur mes poings. Comme un gosse en pleine corvée. Putain, j'en ai trop marre. Le prochain qui passe, j'le chope. J'attends une minute, deux minutes. Quelqu'un ! « Et, Slavin ! » je m'exclame, le voyant, du haut de mon escalier, passer dans le hall. Bon, j'le connaissais pas tellement, mais c'était l'occas, pas vrai? L'excuse parfaite pour me défaire de mon ménage. Je me redresse, descend quelques marches. En plus, j'ai un truc méga important à lui dire. « Écoute vieux, j'voulais juste te dire... Adie avait raison à propos de toi » je commence, très sérieux. Ça m'semblait indispensable qu'il le sache. Je dévale le reste de la cage d'escaliers, arrive devant lui un peu essoufflé. Putain, fallait que j'arrête de fumer trente clopes la minute. « T'as... t'as des cheveux en fait. » Ouais, je venais de le remarquer. D'en haut, ça se voyait qu'il avait pas de calvitie, juste les cheveux implantés très, très, très, très haut sur le front.

J'aime pas trop le mardi, parce que c'est le jour des nominations, et j'sais jamais qui nominer, alors j'suis obligé de me lancer dans une gymnastique cérébrale de dingue. Surtout maintenant que le nombre de candidats est devenu restreint. C'est de plus en plus délicat. J'dois pas être le seul à galérer comme ça en plus, et puis merde, ça fait parti du jeu. N'empêche que ça fait quand même chier. J'rentre du confessionnal, j'y suis allé en traînant les pieds, j'crois même que Cupidon a dû me rappeler à l'ordre pour que j'balance des noms. Mais il sait pas que c'est compliqué lui ? C'est un truc auquel on doit réfléchir, c'est un peu comme lorsqu'on se retrouver dans un rayon de supermarché, faut comparer les prix, peser le pour et le contre. Pourquoi cette banane est mieux que celle d'à côté ? Non mais c'est tout une phase de réflexion intense, il est drôle lui. J'ai fini par revenir, au bout d'un moment seulement parce que j'ai profité du fait que j'sois dehors pour fumer, ce serait con d'être à l'endroit prévu à cet effet et ne pas sauter sur l'occas'. Ouais bon, j'suis dans le hall, l'endroit où on ne fait que passer généralement, lorsque j'entends quelqu'un. C'est pas exceptionnel me direz-vous, sauf que j'crois qu'on appelle. Oui il me semble que Slavin c'est bien moi. Sauf que pourquoi j'vois rien. Hum. Il me faut quelques minutes pour réaliser que la voix provient des escaliers. Oui, normal. Dans un hall y'a des escaliers, et même un étage. Si si c'est vrai. Je lève la tête et reconnait Ennio. « oh hey salut ! » Je dis en souriant, je me demande quand même ce qu'il me veut, parce qu'il a l'air d'avoir un truc à me dire, et vu qu'on se connait pas vraiment, bah ça peut être effrayant non ? J'sais pas. Il descend quelques marches, et moi j'en monte quelques unes du coup. Logique. Bon, il commence à m'inquiéter là. Il ouvre la bouche. Adie ? Hein, quoi ? J'crois que ça doit se voir que j'flippe un peu. En plus il est méga sérieux. « Ouais vas-y je t'écoute. » Bon allez, me fait pas attendre mec. J'tiens plus là. Il descend, alors moi aussi j'descend du coup. Il est essoufflé le pauvre. Tiens, on dirait moi dans la chambre au nom de princesse. La nouvelle là. Bref. Et il lâche la bombe. Je me mets à rire, ouais, je ris à gorge déployé. Je me calme finalement, au bout de plusieurs minutes. Il doit me prendre pour un fou. « C'est vrai que c'est étonnant, mais c'est bien vrai. » J'marque une pause, j'glousse légèrement. Il m'avait fait flipper quand même. « Tu ne m'attendais pas pour ça j'espère ? » Ce serait carrément bizarre à vrai dire, mais pourquoi pas hein, on s'occupe comme on peu.

Prêt à taper la discut au gars Slavin pendant une heure, histoire d'échapper à ma corvée aspirateur, je termine de descendre les marches et, souplement, je me hisse sur la rampe à l'aide de la main et me pose sur la colonne qui l'achève, juste assez grande pour accueillir mes fesses. L'avantage d'être maigre comme un spaghetti. Je garde le regard sur mon nouveau copain de glande, surtout pour éviter de laisser glisser mes yeux jusqu'à l'autre cage d'escaliers, celle d'en face, que j'avais déjà fait, mais dont j'étais certain qu'elle était de nouveau dans un état pitoyable. J'vous jure. Il suffisait d'une seconde et demi pour que tout soit de nouveau crade, dans ce château. Un peu comme lorsque vous avez un chien avec des longs poils chez vous. J'avais ça, avant. Enfin, chez mes parents, on avait un berger belge tervueren. Un genre de berger allemand à long poil. Bah putain, c'était juste la mort. Il perdait trois touffes de poils la seconde, et on était obligés de nettoyer une fois par jour, voire plus, parce que sinon, la baraque ne devenait plus qu'un poil. Pas comme la tête à Slavin, en fait. Du moins, c'est ce que je pensais, parce que je venais de réaliser qu'il était plus chevelu que je ne le pensais, et je m'étais senti obligé de lui faire part de ma découverte. Je sais pas, c'était peut-être le genre d'information qui allait faire sa journée. Non ? En tout cas, ça le fait marrer. Bien marrer, même. Tant mieux, j'ai envie de dire. J'préférais ça à un poing dans la gueule, parce que, entre sa carrure et la mienne, y'avait pas photo. « Moi qui avait trouvé le cadeau parfait pour ton annif, j'vais devoir réfléchir à autre chose » je miaule entre deux paroles de Slavin. Blague. Je sais même pas quand c'est son anniversaire, et puis, vous savez combien ça coûte, une perruque? Y'a tellement de zéros que j'osais même pas y penser. Mais pour habiter pas loin d'une boutique de perruques et postiches, je pouvais vous dire que c'était pas donner. Autant aller chez le coupe-tiffs et se raser complètement la tête, ça revenait bien moins cher et ça rendait beaucoup moins ridicule. Ah bah voilà, j'allais lui offrir un bon pour Jean-Louis David, tiens. Il me sort de mes pensées en me demandant si je l'attendais exprès pour lui dire ça. Il était pas bien, lui. Ça se voyait pas que j'étais en plein ménage? « Non, du tout, en fait, t'es mon excuse pour abandonner l'aspirateur » je confesse. Oula. Il allait penser que j'étais la pire ménagère du monde. Bah il aurait pas totalement tord, j'ai envie de dire. « Il porte bien son nom, celui-là, d'ailleurs, il me pompe tout mon temps ! » Ouais, aspirateur, aspire-blablabla-heure. Understood? Bref. Ouais, c'est que j'avais autre chose à faire, moi. Bon, pas tellement, en réalité. J'étais déjà passé au confessionnal pour nominer, donc j'avais plus grand chose à penser. C'était un peu le seul truc qui se passait, le mardi. Et dieu sait que je détestais ça.

J'ai aucun problème avec mon physique, mon look, ni même avec l'image que je peux renvoyer aux autres. Mes fringues particulièrement... Étranges, le prouvent bien par ailleurs. Je m'en fiche un peu, j'suis pas du tout une fashion victime et je le vis bien. J'suis pas une gravure de mode non plus, j'suis bien battit mais j'passe ma vie dans les salles de sport, c'est plutôt génétique en faite. On des costauds dans la famille, et heureusement parce que le travail à la ferme c'est plutôt physique. Bref, alors quand Ennio me dit que j'ai une calvitie naissante bah je ne le prends pas mal. Parce que c'est bien ça mon problème en général, ne pas prendre les choses au sérieux, enfin là, y'a pas mort d'homme. Et puis on parle de mes cheveux pas de ce qui se trouve dans mon pantalon, là toute suite c'est déjà plus délicat, on touche à la fierté, tout ça. Bref. Il m'annonce que du coup il va devoir trouver une autre idée pour mon anniversaire. Je ris de plus belle. « Oh ça va, t'as un an pour y réfléchir, c'était y'a deux mois mon anniversaire. » Enfin plus où moins puisque c'était le jour où on est tous rentré ici, quel joli cadeau d'anniversaire n'est-ce pas ? Ce qui était moins cool c'était que j'sois né le même jour que ce vampire de twilight celui qui brille comme un diamant à la lumière du jour, là, le mec de la nana qui sourit jamais. Enfin non c'est lui qui est né le même jour que moi, mais en tout cas c'est pas brillant. Ma question est un poil ridicule et alors, on sait jamais, il était bien descendu pour me dire que j'avais des cheveux tout était possible non ? Il me dit que j'suis son excuse pour abandonner le ménage. Et là instantanément, j'observe aux alentours. « Oh oui c'est vrai que c'est un peu plus propre là bas. » Bon évidemment ça ne va pas durer mais ça il doit le soir, parce qu'ici c'est un peu, rien à foutre du ménage, y'a bien un con qui va le faire pour moi. Et le con en question, c'était Ennio aujourd'hui. « S'il pouvait pomper davantage la saleté, ou la connerie des gens ce serait plus intelligent. » Je débité légèrement blasé, parce que l'aspirateur c'est un peu le truc le plus casse couille du monde. Après le repassage, et la vaisselle. Quoi que non, la vaisselle encore ça va. Mais vider le lave-vaisselle, je ne supporte pas. « C'est Nora qui t'as forcé à passer l'aspirateur ? Non parce que j'crois que c'est une accro du ménage, elle est gentille mais elle peut être menaçante parfois. » Je me souviens quand elle m'avait dit que j'aurais pu faire la vaisselle au lieu de dire sur mon blog que je m'ennuyais, mais je l'avais faite cette saleté vaisselle, mais elle ne m'a pas cru.

Merde. J'étais à la bourre. Combien d'annifs j'avais zappé, comme ça? Mille ? deux mille ? Ouais, parce que autant j'en avais rien à cogner de mon anniversaire à moi, autant j'étais le genre à le souhaiter à tout le monde et n'importe qui, y compris les gens que j'aimais pas, les gens que je connaissais pas, et tout. Genre si je croisais un pote qui se trimbalait un pote à lui dont c'était l'anniversaire, bah je le lui souhaitais avec un big sourire colgate. Ça s'appelait la politesse, l'amabilité, la sympathie. Vous voyez le genre? Je savais que hier, c'était celui de pépé tatoué et demain c'était celui de Valentina. Mais qui d'autre, encore? Olala. Fallait que je fasse un sondage, histoire de ne pas en zapper d'autres. Enfin, le point positif, c'était que j'avais plus à me soucier de cette connerie de cadeau d'anniversaire, et tout. Ni pour lui, ni pour personne, d'ailleurs. C'est con. Pour une fois que j'avais de la thune à dépenser inutilement. bah. Je ferai comme pour l'argent récolté avec le plan du labyrinthe, j'le jetterai dans la mer du nord. Ou je le filerai à Tweedy bear tiens. Elle trouverait bien une cause quelconque à laquelle faire un don. Enfin, c'était bien beau de rêver, mais fallait-il encore que j'sorte de là avec le blé en question et ça, c'était pas gagné. Peut-être que si j'promettais de faire le ménager jusqu'à la fin du jeu, ils m'enverraient tout de suite en finale en guise de remerciement? Quoi que nan. Y'avait rien de plus pénible que ça, alors je préférais encore y aller par mes propres moyens. D'ailleurs, voilà qu'il me questionnait sur le pourquoi du comment je m'étais décidé à passer l'aspiratueur. Je rigole, ai un regard étoilé. Enfin quelqu'un qui se rend compte que Giselle était potentiellement dangereuse. « M'en parle pas, elle a faillit me tuer au dernier prime, parce que j'ai eu le malheur de dessiner, pendant qu'elle dormait, deux trois petits dessins tout mignons sur ses joues » je fais mine de soupirer, avant d'ajouter « ...à l'indélébile. » J'arbore alors un sourire plus que satisfait. Rah, ce que ça avait été drôle. Surtout que pendant toute l'opération, je m'étais attendu à ce qu'elle ouvre les yeux, me dégomme d'un poing dans la tronche pour avoir osé profaner son visage. Au final, je m'en étais pas trop mal sorti, avec cette douche au champagne. « Ça aurait pu, mais ce coup-ci c'est Laoise, elle trouve que j'en fous pas une et elle a menacé de me jeter dans le lac » je confesse. C'était faux, bien sûr, mais j'étais certain qu'elle en aurait été capable. Encore une accro au rangement et à la propreté. Non, en vrai, c'était simplement qu'il fallait bien que quelqu'un le fasse, et comme je m'emmerdais, je m'étais porté volontaire. Et fallait vraiment que je me fasse chier comme un rat mort, parce que d'habitude, je préférais m'ennuyer à faire le ménage. Comme j'préférais mourir de faim que de faire la vaisselle. « A part ça, les nanas m'adorent » je conclus en pouffant dans ma barbe. Wah, j'avais de ces relations avec les demoiselles du nid. Elles étaient toutes sur le point de m'achever mais sérieux, c'était juste un crime passionnel.

Il semble plutôt ravi, un peu trop peut être lorsque j'dis que Nora est du genre traumatisante dans son genre. Le forçant à manier l'aspirateur et elle derrière avec le fouet telle une dominatrice en colère, les bottes en cuirs et ... Ouais non. D'ailleurs il m'explique qu'il s'est amusé à lui dessiner dessus durant qu'elle dormait, rien de quoi éveiller la colère d'une jeune femme tout de même. Non non, mais en plus, elle a essayé d'attenter à sa vie. Non, mais elle est folle ou quoi ? Alors forcément j'fais le blasé totalement en adéquation avec mon nouveau pote, parce que mine de rien, j'aurais totalement été capable de faire un truc pareil. « Ce qui explique, la douche au champagne... » C'est vrai que ça n'avait pas pu m'échapper, non mais en plus, elle n'a pas honte de gâcher de l'alcool comme ça, impunément, pour trois petits dessins. « Non mais cherche pas, les nanas n'ont pas d'humour. » Je lève les yeux au ciel pour appuyer mes propos plein de dérision. Ouais parce que mine de rien, ils sont partis ses dessins, ouais enfin qu'est-ce que j'peux penser comme connerie. Il finit par me confesser que c'est Laoise qui l'a obligé, tiens, c'est bizarre mais je ne la voyais pas aussi enragé. « Laoise tu dis ? Quelle fourbe, elle paraissait si douce et innocente, merde, un peu plus et je me serais laissé embobiné. Merci mec ! » Oh ouais, c'est carrément un truc dont j'vais me méfier maintenant, la prochaine fois que je la verrais, je ferais semblant de nettoyer quelque chose. Mais oui, imaginez un peu qu'elle me choper avec ses bras de Terminator et qu'elle me traîne jusqu'au lac pour m'y jeter. « On ne se plaint, on se plaint, mais que ferait on sans elles ? Le ménage, la cuisine, les enfants, l'horreur. » Evan, macho à ses heures, mais alors, très très perdues hein.

On était donc bien d'accord, les nanas de ce nid d'amour étaient cinglées, et bien cingléee. Bon, pas toutes et pas toujours, mais presque. Dire qu'à côté de ça, y'avait nous, normaux à souhait. J'veux dire, j'étais certain que Nono - pas confondre avec Nionio, qui n'est autre que moi-même - aurait pu avoir exactement le même genre d'idée géniale. Dessiner sur la tronche de quelqu'un pendant son sommeil, c'était genre universel. Bon, pour le coup, j'aurais pu me servir d'un bic, allez, je reconnais au moins ça, mais bizarrement, par pur hasard, c'était sur un indélébile que mes doigts étaient tombés en premier. Pas de ma faute. C'est le destin qui l'a voulu. Et j'étais pressé. Elle pouvait se réveiller à tout moment. Et me faire un coup encore pire, parce que Nora, elle était un peu folle. Mais bon , au moins elle avait de l'humour, pas comme le prétendait Slavin. Non. Evan. J'allais jamais m'y habituer. Mais le truc, c'est qu'elle avait de l'humour pour autre chose que moi, du coup, ça collait pas toujours. Bref. Une qui se cachait pas, au moins, c'était Laoise. Ouais, nan. Elle, je la voyais parfaitement se planter devant toi, les poings sur les hanches et te dire texto que si tu passais pas l'aspirateur, elle allait te couper en morceau, les faire rôtir et jeter ce qui restait aux vautours. Je ris intérieurement à cette image. « T'as vu ça ? Super jolie, super sympa... fallait bien qu'il y ait un kwak quelque part » je soupire faussement, pour la blague. Heureusement qu'elle allait pas m'entendre, la Laoise. Quoi que non, même pas. Qu'elle sache que je la trouve belle, sympa, ou trop maniaque, que j'pense qu'elle ait les pieds palmés ou une forêt sous les aisselles, au fond, je m'en foutais pas mal, ça ne regardait que moi. Les paroles de Slavin - non, Evan - me firent éclater de rire. J'étais pas macho, pas du tout même, mais plaisanter sur ce sujet ne me faisait pas grincer des dents non plus. Il avait raison, faut dire. « Oh, faire les enfants, ça me dérange pas tant que ça » je réplique avec un sourire. Pas la peine de lui faire un dessin, je crois.


- c'est vraiment nul, désolée, j'nettoie ma chambre en même temps -