Faustine sursauta. Une voix peut familière, certes, venait de se faire entendre non loin de sa position actuelle. Activement, elle s'essuya une nouvelle fois les yeux espérant ne pas avoir était prise en "flag" et se retourna guettant les environs avant de voir un jeune homme approchant : bonne tête, charmante expression et beau cul, qu'il reste, puis, ça lui changera ses pesteuses pensées fondantes sur sa chère maman chérie qui doit d'ailleurs, elle même en faire autant par rapport à sa fifille chérie. Faustine n'avait pas l'intention de manger ce soir : et non sa ligne d'où son régime si particulier n'en était pas la cause, tout bonnement, elle n'a pas faim, et forcément, elle n'allait surement pas se nourrir à en avoir la nausée pour les beaux yeux des cuisiniers. Inspectant le comportement du "nouveau venu", elle se disait qu'il ne devait pas en avoir l'envie non plus : pourquoi serait-il venu sinon ? Elle laissa entendre un petit rire amusé par sa réflexion, haussant rapidement ses sourcils avant de lui répondre. « On dira plutôt que toute cette hypocrisie commence à me prendre la tête. »

Elle soupira après avoir lâcher ses quelques mots : elle pensait ce qu'elle disait, après tout, rire, amour, amitié et bonheur ne s'alignent jamais, et donc l'ambiance tout beau tout rose, ça va deux minutes. Voyant qu'il voulait s'installer, elle replia ses jambes lui laissant de la place avant de lui répondre chaleureusement. « Bien sûre. » Elle attendit qu'il s'installe avant de sortir de sa poche un paquet de cigarette : elle fumait, elle aimait ça mais ne s'en vantait pas pour autant. Elle sortit donc une clope de son emballage avant de l'enfiler dans le creux de ses lèvres avant d'en tendre une à l'égare de l'homme au prénom pour le moment, méconnu.

Et voilà qu'une intense et passionnante discutions autour de la cigarette, cette putain de nicotine pourrie étant une addiction pour la plus part aujourd'hui, aller prendre pieds. Non sérieusement, comme s'ils n'avaient que ça à foutre. Faustine se contenta de répondre par un rapide et simplet haussement des épaules dans le genre : "dommage" ou "moche pour toi", tout en pensant par la même occasion qu'en échange d'un autre de ses "smile", elle pourrait très bien se priver d'une, voir deux clopes. Romantique ? Disons que Faustine est une de ces grande âme sensible et désespérée, par la même occasion parano qui croit voir des signes partout aux moindres faits et gestes d'un charmant jeune homme aux environs. Une nouvelle fois, pathétique, m'enfin, brefons ! Sortant de ses pensées infinies, elle saisit le briquet du jeune homme avant d'allumer avec celui ci la cigarette coincée entre ses lèvres. Bouffant d'une longue inspiration un grand volume de cet air pollué mais si "évadant" : pendant un instant son esprit plané -à croire qu'elle se tape un bédo- ne se perdant pour une fois, nul part. Pendant un léger moment, ce fut un long blanc : aucun bruit ne jasait et Faustine n'ouvrait pas la bouche à moins d'y fourrer sa clope où d'en recracher la fumée. Il fallut attendre le moment où sa chère cigarette n'était plus qu'un guère mégot qu'elle balança de deux doigts pour qu'un signe vocal humain se fasse entendre : il était donc grand temps pour elle de se présenter, attendant qu'il fasse de même par la suite. « Au fait, c'est Faustine... »

Faustine, prénom anglophone ? Pas vraiment je dois dire : étant originaire de France, Paris en particulier, il n'y aurait eu aucune raison à pousser ses parents à l'appeler d'un nom au résonance anglaise, à part bien sure s'il leurs était venu avant cet important choix de se tirer un truc pas net,... Chose qui n'eut pas lieu, et donc les engagea à entrevoir pour leur fifille tant aimé un prénom plus commun dans son pays : Faustine, même si c'est pas pour autant que c'est un prénom des plus, rependu. C'est une chose de plus qui lui tien de l'originalité, chose qu'elle apprécie à sa valeur et qu'elle exploite à sa valeur. Brefon, fin du cours sur " l'histoire du prénom de la brunette", bien qu'extrèmement intéressant que se fut (à). Sortant une nouvelle fois de ses airs trop pensives et rêveuses et déposant son regard fuyant à nouveau sur le charmant brun, elle lui répondit. « J'avoue. Donc, enchantée, Milo. »

Elle l'écouta reprendre avant de filer dans un nouveau moment d'évasion loin du monde réel, pensant à la réponse qu'elle pourrait lui donner : se forger une opinion sur son aventure qui venait de débuter depuis à peine... un jour ? Dure, tout aussi dure que de se forger une opinion sur un partenaire, certes, satisfaisant physiquement, mais à qui elle avait échanger seulement son prénom, et encore, elle se demande bien si il s'en rappelle. « Alors première opinion sur fake lover : cool, mais je m'attendais à mieux. Pour mon partenaire j'aimerais bien en dire du bien, mais ne connaissant qu'à peine son prénom... Et toi ? » Elle roula les yeux l'air ennuyé : non elle ne s'ennuyait pas vraiment, et il ne l'ennuyait pas vraiment, mais en fait, un peu si ; par là, on va dire que y'en a marre de blablater à longueur de journée, raconter sa vie, et entendre les autres nous la raconter aussi, tout ce qu'elle cherchait à présent c'était s'amuser, profiter, rire, s'éclater. Précipitamment, elle se leva, prit de deux doigts le peu de "cigarette" qu'il avait encore dans la bouche pour lui réservé le même sort qu'à la sienne avant de lui déclarer excitée à l'air gamine. « Sérieusement ça te dirais pas de : plonger dans la piscine habillé, faire le tour du jardin tout nu, manger des fourmis, faire des bombes à eau, chanter le roi lion, se fumer un bédot, taguer un mur, piétiner les fleurs, faire un strip-poker, sauter sur la canapé, se faire des poutous, manger des curlis ou encore... euh, je sais pas, bouger tout simplement ! »

La question était à présent, s'il allait se prêter au jeu, ou pas. Dans le cas contraire, elle aurait était prête à le lâcher pour se chercher un autre compagnon qui ne verrait pas d'inconvénient à profiter au sens propre et premier de cette aventure aussi dignement qu'attendu. D'ailleurs elle voyait mal comment pourrait-il refuser une telle offre, sérieusement, c'est pas tentant ? Après sa claire proposition, il se mit à rire. Arquant un sourcil tout en se mettant elle même à rire bêtement, Faustine se demandait s'il était plutôt entrain de se foutre de sa gueule ou bien d'y répondre positivement. Toujours un de ces sourcil arqué, elle le regardait agir, ne savant guère que penser de sa réaction. Puis au moment où il finit de lâcher ses quelques mots, elle afficha un grand sourire, sourire de gamine qui vient d'obtenir satisfaction par rapport à son caprice. « Complétons la ! » répondit-elle sur un ton certain et confiant.

Il ne semblait pas perdre de temps, tant mieux hein. Il lui fit donc un "poutou" comme dirait-elle, barrant déjà une des actions sorties de la "brillante" imagination de la brunette. Elle ne lui répondit qu'en allongeant son sourire bien que déjà grand, laissant une nouvelle fois sa grande babouche close. Ne le quittant plus du regard, elle vint se retrouver dans ses bras; oui elle se laissait faire, pourquoi résister, où cela pourrait-il la menait, n'oublions pas que c'est un jeune homme, jeune, mais homme, et homme qui ne semble guère être une tapette, donc certes un minimum musclé et donc, forcément plus que Faustine, alors ne pas chercher plus loin. Brefons. S'accrochant aussi vivement qu'une sangsue autour de sa nuque, elle regardait le parcours qu'il faisait, et surtout essayer de réfléchir où il allait les mener. Elle comprit rapidement quand elle se voyait approchante de la piscine : bad news pour son brushing. Elle serrait déjà les dents, espérant qu'il renoncerait. « Attend j'ai mes clo.. » clopes dans la poche voulait-elle dire. Malheureusement, elle n'eut le temps de finir qu'elle se retrouvait déjà la tête sous l'eau. Aussi rapidement qu'elle put, elle remonta à la surface, toussant comme une grande malade : elle avait but la tasse. Elle attendit qu'il remonte à la surface pour l'éclabousser directement, sortant de sa poche le fameux paquet trempé. Elle le jeta sur le rebord avant de se mettre à rire toujours aussi bêtement mais amusée de la "bêtise" qu'ils venaient de faire.

Elle se rapprocha ensuite de lui, le fixant bel et bien toujours. « Pour la suite je propose... » Se mordillant délicatement la lèvre inférieur, elle préféra ne pas dire la suite pour laisser ses actions parler d'elles même : Inspectant d'un rapide coups d'œil les environs pour ne pas susciter les regards baladeurs des autres pervers habitants qui régnaient dans la maison, elle attendit une fraction de seconde pour finir par se défaire de son t-shirt, suivit de son short dont elle se débarrassa les lançant de même sur le rebord de la piscine. Elle n'était certes pas nue, et j'avouerais qu'elle n'avait pas spécialement envie de passer pour la gogole à poils courant dans le jardin, donc la petite tenue, c'était déjà ça. N'attendant pas une spéciale réaction du jeune, elle rejoint le bords, avant de s'y appuyer pour sortir de l'eau quelque peu risqué avouons. D'une main elle recoiffa ses cheveux en arrière avant de se mettre à trottiner sur l'herbe synthétique, sautillant et riant.