GIOANOUCHKACESARLUCYPENNYZIYANSIDKARLAACHANAALYCRISTOPHERRHEA
FAWNGOLSHIFTEHLINADASHRICHARDBASTIANLEONJOAQUIMMAZEJULIETTEULISESTIMEO
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez
 

 Paper planes (02/10-18h43)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Mads

Mads
MESSAGES : 240
CITATION : IL ME SEMBLE QUE JE SERAIS TOUJOURS BIEN LA OU JE NE SUIS PAS. (c.baudelaire)
JUKE BOX : DIE ANTWOORD. EINAUDI. BACH. KID CUDI. SOKO. BEETHOVEN. FLORENCE+THE MACHINE. NIRVANA. THE IRREPRESSIBLE. C2C.
POINTS : 15

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 15 500 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: CORTO

Paper planes (02/10-18h43) Empty
MessageSujet: Paper planes (02/10-18h43)   Paper planes (02/10-18h43) EmptyLun 1 Oct 2012 - 20:28

    » Paper planes
    (02/10-18h43)
    ft. Arès

Je ne sais pas trop l’heure qu’il est, ni même le jour qui se déroule et s‘étire, mais par-dessus tout j’ai envie de rien. Mais ça, ça ne change pas de d’habitude. C’est une donnée bien ancrée dans ma réalité. Parce que dans ma bulle de réalité altérée, j’ai appris à me contenter du strict minimum, le minimum syndical, le minimum vital… Un minimum que personne ne peut concevoir à part moi. Parce que j’en suis l’instigatrice, c’est moi qui en ait posé les règles et les normes. C’est moi qui l’encadre et le borde. Puis, j’ai presque envie de pousser le vice et dire que j’ai des vêtements sur la peau, de l’air dans les poumons, que partant de ces deux considérations là, j’ai rien de plus à demander. Mais ca ferait beaucoup trop illuminé de base avec une mentalité assez arriérée légèrement hippy sur les bords. Or, je ne suis rien de tout cela. Alors, je vais me contenter de dire que j’ai calé mon estomac de deux biscuits LU « pur beurre » parce qu’on ne trouve rien de mieux ici, et que tout va au mieux dans le meilleur des mondes. J’ai un air lascif qui me traine dans les oreilles, tourne en rond dans ma boite crânienne, et je me déplace en rythme, n’occultant même pas quelques tours sur moi-même désinhibée. Malgré mon léger étourdissement, j’ai conscience que je m’aventure en périphérie du village. Un coin où je n’ai encore jamais mis les pieds. Et, je crois que je n’ai clairement que ça à faire, alors je ne rebrousse pas chemin, bien au contraire. Les paupières à demi-close, vivant le morceau, ressentant chaque mot, chaque note, ma tête accompagnant le mouvement d’une sensible oscillation, et mes jambes qui ne cessent de se croiser et recroiser. Ma démarche est tout à la fois dansante, hésitante, tremblante et ce rock alternatif qui ne peut s’empêcher de la ponctuer, de la marquer. Et j’ai l’impression d’être seule alors j’en profite. J’en profite pour agir comme bon me semble, comme mon état d’esprit me le dicte. Néanmoins, je finis par m’arrêter lorsque je me rends compte que du décor changeant. Une fête foraine. Je m’immobilise. J’avise d’un regard fatigué le carrousel rouillé, les chevaux abimés, décolorés, qui me font face. Un bras croisé sur mon centre, l’autre y prenant appui, je tire sur ma clope coincée entre mes deux doigts, comme une aliénée, le regard perdu, l’esprit tiraillé entre deux envies. Celle de monter sur l’un des sièges sous la forme de chevaux, ou simple les contempler de là où je me trouve.
Arès

Arès
MESSAGES : 843
AGE : 36
LOCALISATION : PARIS.
CITATION : FINALEMENT, JE SUIS PEUT-ÊTRE UN SENTIMENTAL QUI A PEUR DES SENTIMENTS.
JUKE BOX : WITHOUT YOU / SUMMERTIME SADNESS (LANA DEL REY) / RIVERSIDE (AGNES OBEL) / WE ARE YOUNG (FUN) / PUMPED UP KICKS (FOSTER THE PEOPLE)
POINTS : 337

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 15 000 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (TRIS, DANI) CELIBATAIRE.

Paper planes (02/10-18h43) Empty
MessageSujet: Re: Paper planes (02/10-18h43)   Paper planes (02/10-18h43) EmptyMer 3 Oct 2012 - 14:27

Les journées passent et j'ai la nette impression qu'elles se ressemblent toutes. La curiosité de l'inspection des lieux a disparu. Et j'erre comme une âme en peine à travers ce petit village de Provence sans aucune intention d'aller nulle part. Je laisser aller mes jambes au gré de leurs envies. Je leur laisse le loisir d'aller où bon leur semble. Rien ne m'attends, je suis seul. Je me dirige inconsciemment vers l'ancienne fête foraine, que j'ai déjà eu le loisir de visiter. Leur barbe à papa est succulente. Je passe à côté du stand de confiseries l'eau à la bouche. J'ai envie de craquer pour une pomme d'amour. Le chocolat fondu me donne terriblement envie. J'ai l'air d"un gamin de cinq ans à peine, prêt à faire un énième caprice pour une gourmandise. J'suis comme ça moi. J'ai beau avoir vingt-quatre ans - déjà -, je suis toujours un enfant. J'agis comme tel. Un enfant pourri gâté par ses parents, privé d'amour mais pas d'argent. J'en profite et je me fiche d'eux. Je me fiche de leur boulot à la con, du fait qu'ils travaillent dur pour me verser cet argent sur mon compte. Et je me fou de le dépenser pour ma petite personne, d'être égoïste et de ne même pas les remercier. Ils ne m'ont pas aimé et c'est la raison. Je passe le stand avec regret. Y a une silhouette un peu plus loin qui m'intrigue. Je crois ne pas la connaître. Je m'approche, à pas de loup. Un peu de compagnie ne fait pas de mal. J'aime être seul. Mais j'aime encore plus être accompagné. Et si ça peut être par une femme ... « Salut. » je murmure à l'instar de la jeune femme devant laquelle je me suis planté. Elle a l'air en transe. A fond. Et ça me fait sourire, légèrement. Je trouve un coin près d'elle et je m'assieds, sans la lâcher des yeux.
Mads

Mads
MESSAGES : 240
CITATION : IL ME SEMBLE QUE JE SERAIS TOUJOURS BIEN LA OU JE NE SUIS PAS. (c.baudelaire)
JUKE BOX : DIE ANTWOORD. EINAUDI. BACH. KID CUDI. SOKO. BEETHOVEN. FLORENCE+THE MACHINE. NIRVANA. THE IRREPRESSIBLE. C2C.
POINTS : 15

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 15 500 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: CORTO

Paper planes (02/10-18h43) Empty
MessageSujet: Re: Paper planes (02/10-18h43)   Paper planes (02/10-18h43) EmptyJeu 4 Oct 2012 - 15:23

Faire ou ne pas faire. S’exécuter ou se réfréner. Vivre, mourir. Jouissance, souffrance. Aliénation, émancipation. Bonheur, malheur… Et, j’en ai marre de ce dualisme que mon esprit ne peut s’empêcher de ramener sur le tapis, de poser voire m’imposer. De ces contradictions, ces extrêmes qui nous bordent et bercent. Rien n’est extrême. J’en ai marre de cette vision tranchée alors que la mienne est mitigée. J’ai envie de voir du gris lorsque d’autres se contentent de noir et blanc. J’ai envie de dire milieu ou ne rien dire lorsqu’on se demande droit ou gauche. J’ai envie de ne pas faire de choix quand je n’y arrive pas. Mais, c’est impossible. On est conditionné, on a justement pas le choix. Choix dissimulés, destinés voilées et altérées. Elle est là, la fatalité. Ou une partie... Et parfois je finis par me demander comment j’avance. Mais, j’ai ma réponse. Soit. Alors, présentement, je suis là et j’hésite. Monter, ne pas monter ? S’y essayer ou éviter ? Je n’en sais rien. Confrontée à mon incertitude, mon indécision. Car, si, dans l’idéal, je ne veux pas que l’on m’impose des choix, je ne sais pas les prendre non plus. Aussi, j’attends. Je ne sais pas trop quoi, mais j’attends. Constamment en errance, sans cesse en instance. Puis, je me rends compte que l’air précédemment joué dans ma boite crânienne s’est étiolé, estompé, à la façon dont ma Gitane se consume entre mes fins doigts. Je le porte à mes lèvres, tire longuement fermant les yeux en canalisant toutes ces pensées dans cette inspiration avant d’expirer plusieurs volutes de fumées, de me libérer de mes pensées… Je ne sais plus vraiment où je suis et si, réellement, je suis… Et, c’est précisément à ce moment qu’une voix, à mon côté, s’élève. Je suis bien là, mais où là ? Une voix inconnue, une voix masculine. Je sursaute, et fais brusquement un bond en arrière, le palpitant se déchainant soudainement. Mon regard hagard détaille ce visage qui me scrute et me fait face avec perplexité voire légère crainte. Ces mêmes prunelles qui osent et me dévisagent. Je ne saisis pas. J’ai juste l’impression d’une violation, d’une immixtion. Une intrusion dans un monde, le mien. Que veut-il ? Mais plus important encore… « Qui es-tu… » je finis par spontanément échapper comme si l’humain m’était étranger, comme si sa présence était surprenante, comme s’il était impossible de croiser âme qui vive ici. Mais à nouveau, qu’est-ce que ce « ici »
Arès

Arès
MESSAGES : 843
AGE : 36
LOCALISATION : PARIS.
CITATION : FINALEMENT, JE SUIS PEUT-ÊTRE UN SENTIMENTAL QUI A PEUR DES SENTIMENTS.
JUKE BOX : WITHOUT YOU / SUMMERTIME SADNESS (LANA DEL REY) / RIVERSIDE (AGNES OBEL) / WE ARE YOUNG (FUN) / PUMPED UP KICKS (FOSTER THE PEOPLE)
POINTS : 337

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 15 000 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (TRIS, DANI) CELIBATAIRE.

Paper planes (02/10-18h43) Empty
MessageSujet: Re: Paper planes (02/10-18h43)   Paper planes (02/10-18h43) EmptyJeu 4 Oct 2012 - 22:26

Je l'observe depuis plusieurs minutes déjà et cette fille à l'air.. ailleurs. Je la détaille et je me demande pourquoi. Qu'est-ce qui l'entraîne dans un monde qui n'est pas le nôtre ? Elle tire sur sa gitane comme on se raccroche à la vie et je fronce les sourcils. J'ai l'impression qu'elle va flancher, que ses jambes aussi fines que des brindilles vont lâcher et qu'elle va s'écrouler. Son visage est détendu, ses paupières sont fermées et j'ai l'impression qu'elle marche tel un félin au rythme d'une musique douce et lente. Que les notes la transporte. Qu'elle n'est pas avec moi. J'ose briser le silence installé entre nous et j'ai l'impression de la réveiller d'un rêve fait de volupté et de coton. Elle retombe sur terre et la vie lui arrive en pleine gueule comme une claque monumentale. Je lui ai fait peur, je crois. Mon air détaché se transforme en un froncement adorable de sourcils. Elle est bizarre, vraiment bizarre. « Qui es-tu… » J'arque un sourcil. Qui je suis ? J'ai l'impression qu'elle vient d'atterrir parmi nous. Je m'assieds néanmoins à quelques pas d'elle. Cette fille m'intrigue. Son détachement, cette impression constante qu'elle est absente, c'est.. troublant. Je souris, quand même. Un sourire timide, narquois. Cette situation m'amuse, bien qu'elle m'intrigue. Cette fille est barrée. « Un candidat parmi tant d'autres. Comme toi, il me semble. » je réponds simplement, doucement, comme pour ne pas la brusquer, l'offusquer. Elle a l'air si fragile, si absente.. J'observe autour de moi. Est-ce une blague ? Une caméra cachée ? Est-ce qu'elle se fou délibérément de ma gueule ? Et est-ce que je mets les pieds dans le plats. « Ça va ? T'as l'air.. » A l'ouest ? Aliénée ? Y a pas mal de mots qui me viennent en tête à l'instant pour la qualifier mais j'ose pas. J'attends de voir ce qu'elle a à dire, ou pas d'ailleurs.
Mads

Mads
MESSAGES : 240
CITATION : IL ME SEMBLE QUE JE SERAIS TOUJOURS BIEN LA OU JE NE SUIS PAS. (c.baudelaire)
JUKE BOX : DIE ANTWOORD. EINAUDI. BACH. KID CUDI. SOKO. BEETHOVEN. FLORENCE+THE MACHINE. NIRVANA. THE IRREPRESSIBLE. C2C.
POINTS : 15

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 15 500 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: CORTO

Paper planes (02/10-18h43) Empty
MessageSujet: Re: Paper planes (02/10-18h43)   Paper planes (02/10-18h43) EmptySam 6 Oct 2012 - 1:39

Oui, qui est-il ? Et je ne déconne pas quand je demande ça, pas plus que je ne le prends pour un con en disant ça. Loin de moi l’idée de le vexer ou le toucher dans son égo. Vraiment pas. Au contraire, la surprise disséminée, c’est l’incompréhension qui la supplante, qui s’y substitue. Que fait-il là ? ou pourquoi est-il là ? Là, où est-on et pourquoi ? J’ai l’impression de le détailler mais pourtant je ne le vois pas, je ne vois rien. Ni de ses traits, ni de son visage. Seulement sa voix, les notes formés par le ton qu’il emploie. Ca ne m’aide pas. Un sourire se dépeint sur ses lèvres. « A la fois tout le monde et personne. A la fois rien et tout… » je surenchéris. Non, ca ne m’aide pas, clairement pas. Pourquoi ne m’aide-t-il pas ? Alors, je cligne des yeux, une fois, deux fois, en espérant que mon champ de vision s’éclaircisse. En espérant que ma vue reprenne ses droits. Et qu’enfin je vois. Je vois clairement le réel, je vois le tangible, et non tout ce que mon esprit altère et me fait voir. Pas cette vision déformée qui me plait, l’autre. Evidemment, l’autre. Car, oui, j’en viens même à douter des lieux que j’ai traversé, ce lieu précédent que j’ai cru détailler, que j‘ai cru apprécier. Mais bordel, où suis-je ? Où es-tu ? Dans un intermédiaire en plein égarement, dans un entredeux de pure aliénation. Entre la montée, l’envol et la redescente, entre l’exaltation et le déclin, entre le spleen et l’idéal. Putain de clivage ! Et, je ne voudrais même pas rester là, là dans ce milieu, cet entredeux, ce vaste mélange incolore et inodore. Entre la perdition et la déraison. Je me surprends à prendre ma tête entre deux mains, rivant mes iris sur l‘asphalte avant de les fermer, et presser mes tempes de mes doigts gelés… Le début de la fin. C’est ensuite que sa voix s’élève de nouveau me questionnant sur mon état présent ? J’ai l’air ? Oui ? Continue, je t’en prie/supplie… Mais non, rien. Rien comme le silence entre mes deux oreilles. Rien comme le vide qui s’installe dans ma boite crânienne. Dois-je répondre par moi-même ? Est-ce qu’il attend de moi ? Ce qu’il veut de moi ? « Je sais pas… » je souffle doucement, perplexe, et très certainement paumée. « …et toi, tu en penses quoi ? » je poursuis, de la même manière, fermant un instant les yeux avant de les reporter vers lui, sur lui. Clarifier la situation j’y arrive pas. Je vis au travers du regard des autres. Je vis pour leur regard, par leur regard. J’existe grâce à eux. A eux, ceux qui m’entourent. Alors oui, que voit-il ?
Arès

Arès
MESSAGES : 843
AGE : 36
LOCALISATION : PARIS.
CITATION : FINALEMENT, JE SUIS PEUT-ÊTRE UN SENTIMENTAL QUI A PEUR DES SENTIMENTS.
JUKE BOX : WITHOUT YOU / SUMMERTIME SADNESS (LANA DEL REY) / RIVERSIDE (AGNES OBEL) / WE ARE YOUNG (FUN) / PUMPED UP KICKS (FOSTER THE PEOPLE)
POINTS : 337

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 15 000 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (TRIS, DANI) CELIBATAIRE.

Paper planes (02/10-18h43) Empty
MessageSujet: Re: Paper planes (02/10-18h43)   Paper planes (02/10-18h43) EmptySam 6 Oct 2012 - 14:07

« A la fois tout le monde et personne. A la fois rien et tout… » Son ton et ses mots me bercent. J'ai envie de lui dire de continuer à parler. Les mots qu'elles emploie ont l'air mûrement choisis. Et ils me plaisent beaucoup. Dans le nid, jusqu'à présent, je n'ai pas rencontré grand monde qui sache être aussi éloquent. Qui sache parler autrement qu'en un langage familier plutôt brut. Et je reconnais être tout aussi familier. Me fondre dans la foule pour ne pas être trop différent. Pour ne pas qu'on me repère par la volupté des mots que j'aime employer. Par ma passion pour la - vieille littérature - française. Mais là n'est pas la question. Là, assis sur mon petit tabouret de pierre, je l'observe, la détaille et j'essaie de ne pas la juger. Elle m'apparaît chancelante, incapable de me distinguer, incapable de se rappeler où elle est. Est-ce qu'elle a fumer ou est-elle réellement en détresse ? Mon visage s'assombrit peu à peu, prend une teinte de curiosité, de soucis. « Je sais pas… » Je cherche son regard, ses pupilles dans laquelle je n'ai pas encore eu l'occasion de me plonger. J'y lirai peut-être quelque chose. De l'incompréhension, de la peur ? Mais je ne vois rien. Elle ne se laisse pas apprivoiser. Elle enfouit son visage dans ses mains et, je me lève. Plus par réflexe. Je m'approche d'elle et glisse doucement une main sur son épaule. Mon geste se veut doux, maternant. J'essaie d'être le plus attentif possible. C'est difficile mais j'ai l'impression d'y arriver, un peu. J'ai pas l'habitude d'être doux. « …et toi, tu en penses quoi ? » Ce que je pense ? J'ai l'impression que je me dois d'être sincère, de tout lui dire. Je ne l'ai pas jugé, je me suis contenté de chercher à savoir qui elle peut bien être. Ma main n'a pas quitter son épaule. « Je pense que tu as l'air perdue au milieu de tout ça. Je pense que tu n'as pas l'air à ta place et que tu sais probablement pas où tu es, et avec qui tu es. » je murmure doucement et calmement près de son oreille. Je laisse passer plusieurs secondes comme s'il lui fallait un moment pour imprimer ce que je viens de lui dire et je poursuis. « Arès. » Je ne sais pas qui elle est, je ne me souviens pas l'avoir déjà vue mais au moins, elle sait qui je suis, moi. Peut-être cela lui permettra-t-elle d'avoir un espèce de repère. Enfin, j'espère. Je prends doucement sa main et je la force à s’asseoir près de moi. « Qu'est-ce qu'il se passe dans ta tête ? » J'aimerais savoir ce qui la torture, mettre le doigt sur ce qui la dérange et peut-être, l'aider à s'en sortir.

Contenu sponsorisé

Paper planes (02/10-18h43) Empty
MessageSujet: Re: Paper planes (02/10-18h43)   Paper planes (02/10-18h43) Empty

 

Paper planes (02/10-18h43)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» paper planes ~ 2/11 ~ 16h15
» paper planes - le 28 mars, 13h14
» I fly like paper get high like planes ~ 25/09 ~ 16h48
» Like paper planes and playground games (04/07 à 20h12)
» Put a ring on it ◊ le 16.03 à 18h43

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FAKE LOVER :: Les différents chapitres :: Les chapitres :: CHAPITRE TROIS :: SAISON 8 :: la périphérie-