« Tu es vraiment trop con Nolan. Tu crois connaitre les sentiments des gens? Je peut paraitre conne parfois, mais pas autant que toi, tu es stupide, vraiment stupide !! » Y'avait surement un truc qu'elle avait pas aimé mais... Quoi ?! Je ne comprenais pas ! Non vraiment elle venait de me dire qu'elle n'était pas une facile et qu'elle ne voulait paa que je le pense alors, pour aps qu'elle pense que je ne pensais qu'a ça j'avais préciser (oui parce que bon les femmes hein) et là elle petais un cable sur moi ? Mon regard était devenu noir, je décidai de ne même pas répondre... « Oui, tu es le garçon le plus stupide de cette maison ! » S'en était trop ! Franchement ? Non mais elle se prenait pour qui ?! La rage montait de plus en plus, je n'étais pas un lâche et même si l'envie de la laisser la toute seule m'était venue à l'esprit ce n'est pas ce que j'allais faire. Je m'approchai d'elle, le regard plus noir que jamais, en ce moment je la détestait, je la haïssait et rien de ce qu'elle pourrait dire pourrait changer ça. « Sur quelle pimbêche suis-je donc tombé ?! Ainsi tu es comme toutes les filles que j'ai bien pu rencontré ? Comment un homme pourrait-il te supporter ! On ne sait pas ce que tu veux entendre, jamais ! Tu te plains que tu as l'impression, oui l'impression parce que en plus de ça t'as des sérieux problèmes de compréhension, mais tu te plains que soit-disant je te prendrais pour une p*** alors, pour éviter que tu le pense, je précise et toi TU ME CRIES DESSUS ? » j'avais crié la dernière phrase, les habitants pouvaient surement nous entendre mais j'étais quelqu'un de très susceptible et me mettre en colère était pourtant beaucoup plus difficile que ça... Alors pourquoi Alice y était-elle parvenue si facilement ?

« Sur quelle pimbêche suis-je donc tombé ?! Ainsi tu es comme toutes les filles que j'ai bien pu rencontré ? Comment un homme pourrait-il te supporter ! On ne sait pas ce que tu veux entendre, jamais ! Tu te plains que tu as l'impression, oui l'impression parce que en plus de ça t'as des sérieux problèmes de compréhension, mais tu te plains que soit-disant je te prendrais pour une p*** alors, pour éviter que tu le pense, je précise et toi TU ME CRIES DESSUS ? » Je le fusillais du regard, pourquoi se mettait il à crier, l'avais-je si facilement énerver, oh, étais-je si balèze que ça, non, vrai? Il me jugea alors, chose que je détestais, je ne savais pas pourquoi, dès qu'on osait me dire mes vérités, ça me dérangeais, étais-je une dérangée? Peut être, qui sait après tout ... Je pris mes affaires dans les mains, c'est à dire mon écharpe que j'avais enlevé pour pouvoir parler, un bouquin également, que je pensais lire à ma convenance. Me tournant vers Nolan, j'avançais au rythme des mots vers lui, lui faisant presque face à la fin de ma tirade « Tu es odieux ! Je ne t'ai pas crié dessus, je t'ai insulté, là est toute la différence d'abord ! » Je posais mon doigt sur son torse, comme pour le prendre à témoin « Tu ne comprendras jamais rien aux femmes finalement, si tu te permets d'être aussi négligeant, je comprends pourquoi tu es encore célibataire à ton âge ! » Alice aussi l'était, mais c'était par choix, non pas par obligation. Pourquoi me m'étais-je en colère contre ce pauvre garçon qui ne le méritais pas, je n'en savais rien moi même, étais-ce le fait de le supporter H24 qui m’insupportais déjà, c'était fort au bout de 24H ou était-ce le début d'un coup de coeur? Je n'en pensais pas moins.

Elle riposta alors, et sur sa dernière phrase, je sortit, sans réfléchir, toujours aussi énerver « Celle avec qui 'j aurais pu passer ma vie est morte ! » Puis je me tut, m'assit sur le banc, encore une fois je venais de parler trop vite... Maintenant toute l'Irlande allait me prendre en pitié (ou pas) mais je ne voulais pas ça, je ne voulais que les gens disent, entre eux 'tiens tu sais qui c'est ce Nolan ?' - 'Ouais ça copine est morte' C'était franchement morbide, et pas du tout représentatif de moi-même. Mais elle m'avait énerve, je respirais maintenant un peu plus calmement, me calmant, faisant les 100 pas, mes mains passaient et repassaient dans mes cheveux, gestes que je faisais toujours quand j'étais déboussolé, comment cette fille avait pu me mettre dans cet état ? J'étais pourtant d'un naturel plutôt calme, je ne m'énervais pas, je pense même que je l'avais dit dans ma présentation, enfin bref... Il m'avait fallu des années avant d'arriver a ce self-control... Fichu, en quelques secondes, je devais passer pour je ne sais quoi aux yeux de mes amis... Eux qui me connaissait vraiment ne me reconnaitrais pas. Je m'assis et regardai Alice. « Ce n'est pas les femmes que je ne comprends pas... C'est toi. Ne le prends pas mal stp, ce n'est pas méchant ce que je dis... Tu es tellement différente... » C'était un compliment, moi qui n'aimais pas la banalité, qui recherchait une femme qui en vaille la peine, qui ose me tenir tête. Je me levais, voulant tout de même dominer d'au moins de toute ma hauteur sur elle.

Il venait de me clouer le bec en un instant « Celle avec qui 'j aurais pu passer ma vie est morte ! » Comment placer une connerie après ça, comment y répondre, comme être fâchée, ouais, ça cassait l'ambiance net. Je blanchis d'un coup, déglutis, merde, il m'avais cloué le bec. je le regardais agir, faire les cents pas, se passer les mains dans les cheveux, je ne disais rien, lui dire que j'étais désolée ne servait à rien puisque je ne l'étais à vrai dire pas. Finalement, il s'installa à côté de moi, oui, je n'avais pu rester debout après cette nouvelle, fallait bien que je m'installe. Il m'avoua « Ce n'est pas les femmes que je ne comprends pas... C'est toi. Ne le prends pas mal stp, ce n'est pas méchant ce que je dis... Tu es tellement différente... » Hum avait-il peur de moi? Je n'étais pas une de ces malades mentales, j'étais juste, différente, comme réagir après cette deuxième nouvelle, je n'en avais aucune idée, c'est pourquoi je balbutia « Je .. euh .. fin ... mais ... » Je passais une main dans mes cheveux pour dégager mon visage, je ne savais pas comment prendre cette phrase, pourquoi étais-je différente, je n'avais pas forcément envie de l'être. Deirdre était différente, pas moi. Il se leva alors, levant la tête vers lui je ne pu que m'excuser ... dans ses rêves. « J'avoue que je ne sais jamais comment prendre ce que tu me dis aussi ... » Il m'attirait, me repoussait, j'étais attirée physiquement et mentalement vers lui, ou bien non, je n'en savais pas moi même. J'étais dans l'aventure depuis deux jours, je m'entendais bien avec Nolan parce qu'il avait eu pitié de moi, le premier soir, parce qu'il m'avait écouté, supporté, j'étais arrivé au bout de ses limites ...

Elle balbutia, ne sachant surement pas quoi dire... A vrai dire, si elle m'avait sortit ça, j'aurais sans doute réagis de la même manière... Elle semblait s'être calmée, ce qui me rassura, alors elle ajouta « J'avoue que je ne sais jamais comment prendre ce que tu me dis aussi ... » J'eux envie de répondre 'ben comme il faut patate !' mais je m'abstins... Elle ne savait peut être pas comment me comprendre mais moi, je ne savais pas comment lui parler, du moins je ne savais plus, je commençais a faire attention a mes mots, ayant l'impression de marcher dans un champs de mines tandis que je lui parlais. Et je décidai de le lui dire « Te rends tu comptes que te parler c'est, pour moi, comme essayer d'avancer dans un champs de mines ? Tu ne dois pas t'emballer, je ne voulais pas te blesser... » Ce que j'avais dit aurait pu arriver dans ses oreilles comme un pardon mais... J'espérais que ce ne fut pas le cas. Quand je me battais, j'étais tétu, détermine, et même calme je ne renonçait pas. Je n'allais pas m'excuser pour ce qu'elle avait mal compris, et pour avoir dit ce que je pensais.

« Te rends tu comptes que te parler c'est, pour moi, comme essayer d'avancer dans un champs de mines ? Tu ne dois pas t'emballer, je ne voulais pas te blesser... » Je pinçais les lèvres, oui, parfois je pouvais m'emporter rapidement, on me l'avait déjà dis. Je frottais mes yeux emplis de larmes, oui parce que ne l'oublions pas, j'avais pleuré de colère, de vexation et de tout autre trucs qui font pleurer. Me levant, je m'approchais de Nolan et déposa un doux baiser sur sa joue après m'être mise sur la pointe des pieds. Etais-ce un désolé, un pardon? Non, c'était plutôt un 'on fait la paix'. « Evites de croire que j'ai envie de te sauter dessus chaque moi, même si c'est le cas, je saurais m'abstenir et ne pas te montrer ce que je ressens » Etais-ce une déclaration d'amour? Peut être, ou surement pas, c'était un moment de prévention façon Alice « Je suis peut être entreprenante, mais jamais je n'irais plus loin qu'un bisous ou une caresse, je ne suis pas la prostituée de la maison, je suis pas en manque de sexe, pas encore, on en reparlera d'ici quelques semaines si nous sommes encore dans la maison ! » Je lui tapotais la joue doucement de ma main, souriante, j'ajoutais « T'inquiètes pas pour l'audimat et les autres filles, tu es craquant » Bah quoi, j'avais le droit de craquer pour son regard, pour son physique de rêve, même s'il avait un caractère de chien

« Evites de croire que j'ai envie de te sauter dessus chaque moi, même si c'est le cas, je saurais m'abstenir et ne pas te montrer ce que je ressens » Ce qu'elle ressentait ? Une pulsion j'imagine... Du moins je l'espérais. L'amour... finalement je n'aurais peut être pas du faire ce jeu ? Je veux dire... Je n'avais aimé qu'une fois et je m'en voudrais d'en aimer un jour une autre, bien qu'avec Alice ça ne prenne pas cette direction, du moins pour moi. J'avais l'impression qu'on avait cassé la complicité qu'on avait trouver ensemble et ça allait être difficile pour moi de le lui cacher... Elle vint alors déposer un baiser sur ma joue, en signe de paix, je suppose. Je souris et répondit « Tu vois, tu m'as compris » souriant toujours je continuai « Ce n'est pas du tout ce que je croyais... » J'avais bien compris, depuis le début, avant même que je saches avec qui je serais d'ailleurs je savais que j'irais pas trop loin, avec aucune filles... Aussi charmante soit-elle. « Je suis peut être entreprenante, mais jamais je n'irais plus loin qu'un bisous ou une caresse, je ne suis pas la prostituée de la maison, je suis pas en manque de sexe, pas encore, on en reparlera d'ici quelques semaines si nous sommes encore dans la maison ! » Je souris, moi non plus je n'étais pas en manque mais ça c'était personnel ! Et si elle avait été la prostituée de la maison je ne lui parlerais sans doute pas. J'aime les femmes qui ont de la classe et une certaine tenue, les allumeuses ne m'intéressent pas. Encore une fois mon éducation avait fortement contribué a mes gouts, a me forger une personnalité. « Je suis bien content que tu ne sois pas une telle femme, ce n'est pas... » encore une fois je ne savais pas comment formuler ce que j'allais dire, je m'y risquai quand même « ce n'est pas l'image qui me plait d'une femme. » C'était assez bizarre comme formulation mais bon j'espérais qu'elle ne le prendrait pas mal – si elle me sortais qu'elle avait une amie péripatéticienne qu'elle appréciait beaucoup qui était une femme totalement respectable et qu'elle n'avait pas eu d'autre choix, alors là sa y est j'allais me pendre ! Ceci dit il y avait des femmes comme ça, mais le plus dégradant ce n'étais pas ça, c'était que les hommes utilisait ce stratagème, j'étais dégouté. « T'inquiètes pas pour l'audimat et les autres filles, tu es craquant » A vrai dire... Je ne m'inquiétais pas, mais l'audimat j'en avais rien à faire et puis les autres filles bah de toute manière j'avais moi même décider de ne pas aller trop loin. Cependant son compliment me fit sourire. « Je ne m'inquiètes pas, l'audimat, ce n'est pas mon affaire... » J'avais failli ajouter quelque chose sur les filles mais je n'avais pas pu (pas envie ?) une phrase que j'aurais sortit avant cette dispute sans aucune soucis, le genre de phrase téléphoné que les femmes aimaient pourtant tant...

Bien entendu, ma première phrase n'était qu'un exemple. Je n'avais jamais ressenti d'amour pour quelqu'un, de l'attirance, surement, mais peu de personnes m'attiraient réellement. Je pouvais coucher avec des personnes, les embrasser, mais rarement il m'arrivait de les aimer. Des pulsions sexuelles, c'était surement ça. Il m'avoua alors qu'il n'y croyait pas du tout, je souris, j'étais contente finalement, qu'il ne croyait pas de moi être une espèce de folle psychopathe sauteuse de mec. « Je suis bien content que tu ne sois pas une telle femme, ce n'est pas... » Il s'arrêta un instant, cherchant ses mots puis répondit « ce n'est pas l'image qui me plait d'une femme. » Je reparti m'assoir sur le fauteuil désormais froid, je frissonnais avant de lever la tête vers lui et répondre « Alors je risque de ne pas te décevoir de ce côté là, enfin, pas encore » Je lui adressais un clin d'oeil, puis il reprit, de plus belle en parlant de l'audimat, enfin, en répondant à ma phrase là dessus « Je ne m'inquiètes pas, l'audimat, ce n'est pas mon affaire... » Je lui lançais une espèce de regard complice, après tout ce n'était qu'une question d'audimat ici, même si la plupart du temps, il nous arrivait d'oublier les caméras « Tu les oublieras vite .. ces caméras ... » Bien entendu, il nous fallait vivre pleinement et ne pas rester coincés, ce n'était pas concevable

« Alors je risque de ne pas te décevoir de ce côté là, enfin, pas encore » Elle me fit un clin d'œil et j'eus un petit sourire amusé, je vint alors m'asseoir près d'elle et reprit la couverture que j'avais laissé là et la remit sur ses épaules. Il faisait décidément de plus en plus froid, les températures chutaient trop vite pour qu'on s'habitue à la fraicheur hivernale. Je ne répondit rien a ce qu'elle avait dit. « Tu les oublieras vite .. ces caméras ... » J'acquiesçai et répondit « Par moment, c'est déjà le cas. » répondis-je en me frottant les mains, c'était une bonne solution pour les réchauffée ! Tout est bon à prendre pour ne pas geler (genre rentré ?)

Je regardais alors Nolan qui semblait ne plus réussir à se réchauffer, je souris et lui proposais toutefois « Et si nous rentrions, de toute façon je pense qu'il n'est pas loin de minuit, pourquoi ne pas finir par aller dans la chambre? » Je n'étais pas fatiguée, mais pourquoi pas y filer pour me reposer. Je regardais Nolan, il était si différent, il me faudrait le prendre autrement. Sans même que je ne l'attende, j'étais déjà rentrée, le laissant ainsi seul, après tout, ne venions pas de nous engueuler à l'instant? Les phases changeaient, le temps changeait lui même. C'était ainsi, nous nous connaissions depuis deux jours, déjà nous nous engueulions, peut être qu'on ne saurait se supporter d'avantage.

(Alice quitte le sujet)