... toi qui m'a protégé, quand j'allais me cacher, pour soigner mes blessures... ✗ 09/10 à 11h58m30s

DAGMAR
ASMAA
NIVEAU II
Depuis le début de l'aventure, c'est la première fois que l'eau allait toucher mon corps. Naaaaan j'me suis quand même lavé, roooh, c'était un effet de style pour dire que j'allais me baigner pour la première fois aux termes. Pfuuuuu. Maillot de bain enfilé, recouvert sous une bonne couche de vêtement, je m'étais dirigée vers ces termes là, en trottinant. Il me fallait genre deux secondes pour me découvrir entièrement, attrapant la serviette que je m'étais préparé pour ne pas avoir froid en sortant de l'eau. Puisque j'allais vers l'eau naturellement chaude, la sortie d'être tout autre. Chair de poule, tétons qui pointe, ouais j'sais, c'est trop classe. Arrivée près de l'eau, je balançais ma serviette puis, dans un élan, j'allais faire une énorme bombe dans l'eau. Une vraie gamine. Sauf qu'à la limite du bassin, je m'arrêtais, mes yeux s'accrochant à quelque chose de plus intéressant. « Dagmar ! » Je lui souriais, lui faisant un signe de la main. Elle est trop jolie cette nana, c'est pas possible de l'être autant ! Ouiii bon d'accord, elle serait à la limite d'être le type de femme que j'aime, oui et ? Et rien, c'est tout, j'ai le droit de la trouver sacrément belle ! C'pas comme si j'allais la mater à mort comme une obsédée et la suivre partout comme une petit chien rien que pour être avec elle. Même que j'ai des amis maintenant dans le village ! Je lui souriais de toute mes dents, avant de sauter cette fois-ci comme une dingue, ne sortant la tête de l'eau qu'une fois arrivée à hauteur de la jeune femme. Mes cheveux bouclés, mouillés, ne l'étaient plus et venaient se plaquer contre mon crâne et dans ma nuque. « T'as vu, j'me suis plus trompé ! J'te prend plus pour un drakkar ! » Je tirais un peu la langue, en rapport à ma bourde du blog. La honte quand même. J'suis trop une quiche lorraine parfois ! « J'suis un peu.. » Je pointais mes index sur mes tempes en faisant une grimace « … Toc toc parfois ! » Oh pas que parfois... « Dis j'te dérange pas au moins, hein ? Si c'est le cas, faut me le dire ! Hein, hein ? » Commençais-je. « Et si je parle trop aussi, faut me le dire... Bon d'accord j'me tais ! » Je fis semblant de ziper ma bouche et de jeter la clef au loin.

Les premiers jours au nid, j’avais fait preuve d’une pudeur excessive, faisant des simagrées pas possibles pour me changer, prenant ma douche en maillot de bain une pièce, ne quittant ma longue serviette de bain qu’une fois protégée des caméras par les panneaux latéraux en verre légèrement teinté, et cela me compliquait beaucoup la vie, mine de rien. Je n’étais pourtant pas spécialement pudique à l’origine. Sans être exhibitionniste et trouver un certain plaisir à me balader dénudée, pour autant, cela va de soi. Et si porter des tenues affriolantes n’était pas encore quelque chose qui me semblait naturel (j’avais toujours un peu de mal à revêtir des tenues dites « sexy » dans lesquels je ne me sentais pas crédible en tant que ‘femme à la sensualité affirmée’) je ne ressentais néanmoins aucune gêne à me monter en maillot de bain à toute l’Irlande et à toute la France tant que celui-ci n’était ni trop échancré, ni trop révélateur. C’était mon corps, après tout, et il n’avait rien de bien extraordinaire ; y’a vraiment pas de quoi en faire tout un fromage. Même si c’est bon le fromage, surtout le fromage de chèvre – je m’égare peut-être ? De fait, cette nouvelle aisance vis-à-vis des caméras me permettait d’agir plus naturellement un peu partout au village. Tenez, par exemple, en cette fin de matinée, je n’avais pas pris la peine de cacher ma peau laiteuse sous les vêtements un peu informes qui me plaisaient tant, et c’est emmitouflée dans ma serviette que j’avais traversé le village, me moquant bien de pavoiser nus pieds et de laisser apparentes mes longues gambettes trop… longues à mon goût. Trop longues, trop maigres, trop ennuyantes. Enfin, je l’aimais comme ça ma silhouette. Efflanquée et rebutante. Je la chérissais ma silhouette. Comme un petit oiseau chétif renié de tous parce que pas à même de survivre par lui-même. Mais je digresse, encore, je crois. [...] Je me la jouais naïade dans un des bassins et je ne voyais pas le temps passer. Les lieux étaient superbes, je ne m’en lassais pas. Ils portaient quelque chose de magique en eux, et j’aurais pu jouer là pendant des heures, me prendre pour une sirène ad vitam aeternam. Ça ne m’aurait vraiment pas déplu – sauf que j’aurais sans doute fini par crever de faim, soit dit en passant. Et finalement, je suis ramenée à la réalité par Asmaa, la jolie et pétillante Asmaa, qui vient se joindre à moi. Je réponds chaleureusement à son signe de main agitant le poignet délicatement à mon tour. Je ne peux m’empêcher de laisser échapper un éclat de rire amusé quand elle effectue une bombe pour entrer dans l’eau. Elle me donnait l’impression de ne jamais s’arrêter. D’être toujours en forme, toujours au taquet – et je me disais que c’était peut-être une impression illusoire, car elle n’avait pas l’air de se sentir vraiment bien au dernier prime, et cette pensée me turlupinait un peu. « Ahah bravo Asmaa, ce n’est pas rien de parvenir à orthographier mon nom correctement, peu de gens peuvent s’en vanter – je te félicite. » je lui lance en guise de gentille taquinerie. « Oh non tu ne me déranges pas le moins du monde ! Je commençais à me sentir un peu seule ici. Quand je suis laissée à moi-même trop longtemps, je pars un peu dans mon monde, alors je préfère que quelqu’un vienne me tenir compagnie avant que je parte trop en profondeur dans mes petits délires perso. » je confesse, en souriant – bien consciente qu’il s’agissait là de paroles bien équivoques. Et puis elle ajoute qu’il ne faut pas hésiter à lui signaler si elle parle trop, ce à quoi je m’apprête à répliquer au moment où elle fait semblant de verrouiller sa bouche et lancer la clef au loin. Je porte alors les deux mains à la mienne, de bouche, l’air catastrophée. « Malheureuse, qu’as-tu fait ! » Et ni d’une, ni de deux, je plonge dans l’eau dans la prolongation du geste qu’elle avait eu, farfouillant le sol du bassin à la recherche d’une clef immatérielle. Je finis par ressortir, victorieuse, le poing en l’air tenant fermement le précieux objet invisible. Je me rapproche d’elle, et effectue le geste inverse pour lui rouvrir le clapet. « Voilà. Je te préfère bavarde et spontanée. Parle autant que veux avec moi, ça me dérange vraiment pas – au contraire, j’adore ça. » j’admets avec un sourire franc. Je préférais, en effet, les gens exprimaient facilement les moindres de leurs pensées à ceux qui cherchaient constamment à les dissimuler.

J'étais toute fière de moi, oui madame, au point de le lui souligner. BAH OUAI, quand on fait une faute, on nous le souligne tout le temps alors là, que je ne m'étais pas trompé, c'est la même chose ! Faut le dire et ne pas se priver d'un félicitation. « Ahah bravo Asmaa, ce n’est pas rien de parvenir à orthographier mon nom correctement, peu de gens peuvent s’en vanter – je te félicite. » Je prenais la pose, mettant mes poings sur mes hanches, à la manière de Superman. Ouaiii j'suis trop forte moi. « Trop fort ! » J'prenais une voix de super-héros... Bon j'sais pas à quoi ressemble une voix de super-héros mais bon... En tout cas j'étais bien contente, parce que y'a que moi qui peut l'appeler Dagmar Ouai parce que moi j'trouve ce prénom aussi jolie qu'elle, moins qu'elle, mais joli tout de même. Bon le problème ici, c'est que j'parle beaucoup. PIRE, je pense beaucoup trop. Rah mais faudrait que j'arrête un petit peu parce que sinon, mon cerveau va finir par fumer, prendre feu, et j'aurai l'air bien avec ma tête toute cramée... « Oh non tu ne me déranges pas le moins du monde ! Je commençais à me sentir un peu seule ici. Quand je suis laissée à moi-même trop longtemps, je pars un peu dans mon monde, alors je préfère que quelqu’un vienne me tenir compagnie avant que je parte trop en profondeur dans mes petits délires perso. » Ah, mais, ah, mais AHHHH. Elle aussi, elle parle beaucoup... RAAAAW C'EST TROP GENIAL ! Je l'aime aussi trop elle. Bon d'accord, j'aime à peu près tout le monde, mais plus encore elle, sans même ne rien savoir d'elle que son vrai prénom. DAGMAR. Ouiii bon d'accord. Sauf que moi, quand je parle, peux vite devenir saoulante, alors je prévenais. Ouai, j'fermais ma boîte à camembert. « Malheureuse, qu’as-tu fait ! » J'ouvrais grand les yeux, ne répondant rien évidemment puisque je ne pouvais plus. Alors j'la suivais des yeux, elle qui se mit à plonger. Je pinçais mes lèvres, essayant de ne pas me mettre à rire. Baaaah non, j'pouvais pas émettre un seul son et pourtant ET POURTANT POURTAAAAANT, j'voulais trop rire. Encore plus quand elle revenait à la surface telle une Ursula Andress, enfin, sans le côté James Bond Girl quand même, désolée... Je ne quittais plus des yeux la jeune femme, venant délivrer ma bouche. Alors j'me mettais à réellement rire là, posant même ma main devant ma bouche. « Voilà. Je te préfère bavarde et spontanée. Parle autant que veux avec moi, ça me dérange vraiment pas – au contraire, j’adore ça. » Mes yeux s'illuminèrent, comme une enfant au moment de Noël, à la découverte de ses cadeaux au pied du sapin. « Alors j'peux dire n'importe quoi ? » Lui demandais-je en faisant une petite moue d'enfant, avant d'afficher un grand sourire. « Mais quand je dis n'importe quoi, c'est n'importe quoi de chez n'importe quoi, genre, même une bavarde en aurait vite marre d'entendre autant de conneries sortir de la même bouche... Et qu'elle bouche en plus... Bah ouai parce que tu vois on m'dis assez souvent que j'ai une grande bouche. C'est vrai. Donc en plus ça doit pas aider quoi, parce que peut-être que si j'avais une plus petite bouche, tout ces sons ne pourraient pas en sortir tous et je serais moins bavarde. » Je reprenais mon souffle. Bah ouai parce qu'à parler autant d'un coup comme ça. Mais je ne perdais pas mon sourire au contraire. « Ca fait du bien de se baigner... L'eau elle est trop bonne est tout... AAAH en parlant de bonne ! » Je m'arrêtais net. Haaan nan j'pouvais pas dire ça. Je fis une petite grimace. J'suis obligée aussi. J'baissais un peu la tête. J'crois même que mes joues se mirent à rougir. « En fait euh... J'te trouve très jolie... » Avouais-je, avec un petit sourire, avant de venir cacher mon visage de mes deux mains. Bah ouai, voilà, c'était lâché !

Elle me fait sourire à être toujours pétillante, amusée et amusante. Je me dis que cette nana, c'est le meilleur remède contre les coups de blues. À la voir, pleine d'enthousiasme comme elle l'est, j'ai du mal à imaginer qu'elle puisse en avoir, elle aussi, des coups de blues. Elle donne l'impression d'être un vrai roc, le genre qui ne se laisse pas gagner facilement par la tristesse, protégée par la muraille de bonne humeur qu'elle a érigé autour d'elle. Mais je ne suis pas si naïve, et cela fait un moment que je ne crois plus qu'il soit possible d'être constamment heureux. Ça me fait rire, la façon dont ses yeux s'illuminent quand je l'autorise à parler autant qu'elle le souhaite. J'adore quand les gens me parlent, partagent leur vie, leurs sentiments, leur vision du monde avec moi. Et si je n'ai pas à lui tirer les vers du nez, c'est d'autant plus reposant pour moi. « Alors j'peux dire n'importe quoi ? » Je hoche la tête en signe d'approbation. “ Tout ce que tu veux. Tout ce qui te passes par la tête. Plus c'est sincère, spontané et farfelu, plus je keaf ! ” je lui réponds chaleureusement. Et puis elle se lance dans une analyse sur sa loquacité, ce qui a le don de me faire sourire - je vais finir par avoir des crampes, à force. “ C'est vrai que tu as une grande bouche, très pulpeuse. Comme moi ! Mais la tienne est mieux dessinée, plus sensuelle quand même. ” je commente, en inclinant légèrement la tête sur le côté, pensive, tout en observant ma camarade. Je la couve du regard tandis qu'elle remue dans l'eau, et m'adosse au rebord de la piscine, rebord sur lequel je prends appui pour que mes longues gambettes puissent se trémousser dans l'eau. « Ca fait du bien de se baigner... L'eau elle est trop bonne est tout... AAAH en parlant de bonne ! » Intriguée - je ne saisis pas du tout où tout ceci l'emmène - je soulève un sourcil, perplexe, l'encourageant à poursuivre. Et puis elle prend cette pose étrange, et me rappelle un peu cette figure d'enfant coupable qui vient confesser sa bêtise, ce qui m'alarme légèrement. « En fait euh... J'te trouve très jolie... » J'entrouvre la bouche, qui reste là, béate, quelques secondes, tandis que je digère l'information. Elle m'avait prise par surprise. Je l'observe, les yeux ronds, avant de parvenir à reprendre ma contenance, déstabilisée par ce compliment inattendu. D'ordinaire, je déteste les compliments. Ils me mettent mal à l'aise. Je ne sais jamais si on cherche à se moquer de moi, ou si au contraire on cherche à m'amadouer pour obtenir quelque chose de ma part. Mais Asmaa m'a toujours fait l'effet d'être une personne honnête et franche, et il y a quelque chose de si naturel et spontané dans sa façon d'énoncer ce fait, que je refuse de croire qu'elle se fiche de moi ou cherche à me manipuler. Graduellement, j'essaye d'intégrer l'idée qu'elle me trouve jolie, tout simplement. Ça devrait me faire plaisir, n'est-ce pas ? “ Merci... ” je murmure, un peu prise au dépourvu malgré tout. Qu'étais-je sensée répondre ? “ Je te trouve très jolie aussi, Asmaa. ” je lui confesse en retour. Mais tous les candidats étaient outrageusement beaux, dans un sens. Seulement la métisse avait également à son avantage un certain charme qui la rendait bien unique dans son genre.

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» « Pour le meilleur et pour le pire, surtout le pire 8.01 à 2h30
» Quand je dis ca, tu penses à...
» Quand tu dis... je pense à...
» Quand tu dis... je pense à...

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