W/EVERLEIGH
11 FEVRIER A 00H10
Le prime aura été fatiguant, pour tout le monde. D'abord cette orgie de baisers qui, partant dans tous les sens, avait laissé Fitz légèrement dérouté et puis, ces révélations en chaîne. Des révélations qui avaient été pour le moins surprenantes, tout du moins aux yeux de Fitz qui ne se seraient jamais doutés que de toutes, il s'agirait d'Everleigh et de la jeune Harlow, à qui on donnerait le bon dieu sans confession, qui passeraient les premières à la casserole. Et avec le même en plus de ça. Ce qu'ils ont fait, à la limite, ne regardent qu'eux et Fitz n'était pas du genre à juger. Après tout, ils n'étaient encore rien les uns pour les autres, ou pas grand chose et si ça leur faisait plaisir de s'envoyer en l'air, grand bien leur fasse. Vraiment. Mais si cela ne faisait ni chaud ni froid à Fitz, il en semblait tout autre en ce qui concernait les deux jeunes femmes ou même Cameron qui venait d'ailleurs d'être sauvé par le public. L'écossais ne savait rien des liens entre ces candidats si ce n'est qu'ils devaient s'entendre assez bien pour avoir envie de coucher ensemble. Il lui était donc difficile de comprendre la situation mais il est clair qu'Everleigh, elle, n'était pas restée de marbre devant les images que Cupidon avait choisi. Les plus salaces bien évidemment. Fitz ne dit cependant rien, pas sur le moment, préférant lancer un simple regard à la brune. Elle n'embrassait pas le premier venu, c'est bien ce qu'elle avait dit non ? Mon œil tiens. Mais ça encore, ça ne la regardait qu'elle. Brynja éliminée, le prime touchait alors à sa fin et Fitz, qui assistait depuis quelques secondes à un joli spectacle de regards se croisant puis s'évitant, resta là, sur son canapé auprès d'Everleigh qui était tout, sauf calme. S'approchant de lui, elle lui murmura quelques mots à l'oreille et sans dire un mot, encore une fois, Fitz acquiesça d'un geste de la tête, se levant et tendant sa main vers Everleigh pour qu'elle la prenne et le suive. En silence, ils quittèrent donc le plateau, alors que certaines candidats faisaient de même et ils se retrouvèrent au calme, dehors sur la terrasse. Fitz sortit alors son paquet de cigarette de la poche arrière de son jean et le tendit, ouvert, à Everleigh pour qu'elle se serve, si besoin. Il en prit une également et l'alluma, avant de sentir un léger petit vent frais. - Tu veux mon gilet ? Demanda-t-il à la jeune femme qui était alors bien peu couverte tout en commençant à l'enlever. Il lui tendit, puis fixa son visage un instant. - Ça va ? Étrange cette réaction tout de même.

Fitz est resté silencieux tout le temps que ça à duré. Je l'ai certes encoyé chier au début j'ai moi même été silencieuse un moment il n'y a sans doute rien a dire. Je ne sais juste pas ce que ça signifie. Je l'aime bien et il va sans doute croire que je lui ai menti à la piscine ce n'est pas le cas. Vraiment pas. Ce qu'il a vu ce n'est pas moi et je crois que ça me bouleverse plus que le reste cette vérité aveuglante en pleine face pourquoi ont-ils ressenti le besoin de diffuser les images ? Je crois qu'il a remarqué la colère sur mon visage je pense qu'il s'est rendu compte de tout et honnêtement ça m'emmerde totalement. Ma carapace se fissure et j'ai beaucoup de mal à le supporter la chute n'en sera que plus dure. En attendant, il accepte ma demande en me tendant la main une main que je prends avec plaisir, je le suis dehors dans le silence le plus total j'ai besoin d'air pourtant j'ai l'impression d'en manquer dehors. On arrive sur la terrasse je croise mes bras contre ma poitrine j'ai chaud pourtant je tremble l'adrénaline du a la colère sans doute. Il sort son paquet de cigarette j'en prends une lorsqu'il me tend, n'emprunte son briquet et l'allume . De l'oxygène en barre. Et son gilet qu'il me tend également. Je ne suis pas certaine d'avoir froid mais jela prends tout de même. « Oui je crois merci .,,» je porte ma cigarette a ma bouche pour l'enfiler. Est-ce que ça va ? Je pourrais lui mentir mais je ne vois pas l'intérêt. « Pas vraiment, je suis entrain de me demander si je dois pleurer ou si je dois aller trouver Cameron pour le défigurer mais ça va passer. » oh oui tiens je pense que ça me soulagerait pas mal. J'ai ce science que ce serait un sacré gâchis mais au pire ça ,un évitera de charmer les jeunes femmes a peine majeures. Je regarde Fitz un moment. « Je suis désolée pour Mado tout ça la façon dont je t'ai parlé ça ne me regarde pas. » non clairement pas et puis non vraiment pas. Je tire sur ma cigarette alors que je sers les bras contre ma poitrine j'ai froid alors qu'il fait chaud il me semble.

A en juger par la tête d’Everleigh lors du prime et les réactions environnantes, ils y étaient ça y est, dans le jeu. Le jeu où les liens commençaient à préciser, le jeu où les situations se compliquaient, le jeu où les tensions commençaient à apparaitre. Pourquoi avait-elle pris ces images de cette manière, ça Fitz n’en avait aucune idée. Jalousie ? Enervement ? Déception d’elle-même ou envers un autre candidat ? Les possibilités étaient nombreuses, si nombreuses que Fitz préférait ne pas prendre de jugement hâtif. Ce qui n’était jamais son cas de toute manière. Lorsqu’elle lui demanda donc s’il voulait bien aller à l’extérieur, elle n’allait pas dire non. D’une parce qu’il aurait été dégueulasse de la laisser alors que vraisemblablement elle voulait qu’il l’accompagne en ce moment précis et de deux car un peu d’air n’allait pas lui faire de mal, sans parler d’un peu de fumée toxique provenant tout droit d’une cigarette. Car si les images qu’il avait pu voir ne l’avait pas vraiment choquées, cela ne voulait pas dire qu’elles ne l’avaient pas fait réagir, au fond du lui. Pas le premier venu, elle ne manquait pas d’air. Au fond, il s’en foutait mais il ne lui avait jamais demandé de dire ça et bien évidemment qu’à présent, il voyait la brune différemment. Quoique pas encore, leur discussion pouvait éclaircir les choses. Énervée, Everleigh grelottait et même si la température était plutôt agréable compte tenu de la saison, Fitz lui proposa son gilet, c’était la moindre des choses. Encore un geste qui lui vaudra un petit coup de ‘gendre idéal’ certainement, tant pis. Allumant sa cigarette après en avoir proposé une à la brune, il laissa la fumée s’immiscer dans ses bronches, chose qui l’apaisa assez rapidement. Malheureusement pourrait-on dire. Il s’informa ensuite de l’état de sa camarade même si, bien évidemment, il connaissait déjà un peu la réponse. Pour autant, il ne s’attendait pas à tant de franchise. Elle aurait pu garder ça pour elle, après tout, ils ne se connaissaient pas vraiment. – Tu peux toujours faire les deux en même temps. Réponse tout à fait inutile, n’est-ce pas ? – Jsais pas, je comprends pas, c’est quelle partie qui te soule ? Lui avec toi ou lui avec elle ? Parce que bon… T’avais l’air consentante alors j’imagine que c’est lui avec elle… Fitz avait bien remarqué que Cameron et Harlow, c’était tout de même un peu glauque même s’il ne connaissait pas leurs âges respectifs. Pour autant, il ne savait pas trop sur quel pied danser et là, tout de suite, il pourrait très bien se prendre une baffe. Mais c’était quand même la vérité, elle avait eu l’air consentante… Et puis, elle se met à reparler de Mado et Fitz hausse les épaules. – C’est pas à toi de t’excuser. J’avoue sur le coup, ça m’a surpris et soûler aussi. Donc désolée. C’est juste que t’es pas la seule à me dire ça donc… voila, quoi. Ouais voila, y’a pas grand-chose à dire, il était aussi en tord là-dedans. Il avait perdu son sang-froid, ça arrive.

La situation est beaucoup plus compliquée qu'elle n'y paraît. Ce n'est pas aussi simple que le résumé qu'en fait Ftz. Non c'est plus, c'est ancré plus profondément. Et par conséquent c'est assez délicat d'en parler. De toute façon pour le moment j'ai juste besoin de respirer, là-bas, je suffoque. Ici j'ai froid, ou du moins ça semble s'y apparenter, je grelotte pas sûr que son gilet m'aide réellement mais je le prends tout de même. Je le pose sur mes épaules ça devrait faire l'affaire. Il ne fait pas réellement froid en réalité. La cigarette elle, est la bienvenue, je crois que j'en avais réellement besoin, mais du coup je pompe dessus. Il me pose une question à laquelle je réponds en toute franchise parce que je le suis, franche. Et puis bon, y'a pas vraiment d'intérêt que je lui dise que ça va alors qu'il voit très bien que non. J'ai tendance à croire qu'il ne me l'a pas simplement posé pour la forme. Je m'ouvre sans doute un peu plus que je ne l'aurais souhaité. – Tu peux toujours faire les deux en même temps. D'ordinaire ce genre de réflexion m'aurait sans doute fait rire. Mais là. « Et me retrouver sur le banc des nominés, non merci. » Pas pour lui, pas pour si peu, c'est fou comme mon estime de lui a considérablement chuté ce soir. Avec de simples images. – Jsais pas, je comprends pas, c’est quelle partie qui te soule ? Lui avec toi ou lui avec elle ? Parce que bon… T’avais l’air consentante alors j’imagine que c’est lui avec elle… Je soupire, si c'était aussi simple que ça ce serait presque merveilleux. « Un peu des deux. Je crois que mon image me dégoûte plus que tout le reste, que lui. Parce que ce n'est pas vraiment moi. Ce n'est pas moi du tout. Cette attitude, cette réaction, elle me donne la nausée. » Je ne suis pas entrain de dire que je n'assume pas. Parce qu'en soit, l'acte en lui même ne me dérange pas tant que ça, c'est la façon dont ça a été fait. La façon dont moi j'ai réagis face à tout ça qui me révulse. « Et puis, elle et lui c'est ... c'est malsain, elle encore, elle est jeune; elle se cherche, elle est fragile. Mais lui, putain lui quoi. C'est un père de famille. Un putain de père de famille qui se tape une fille à peine sortie de l'adolescence sur une table de billard, devant la terre entière. Sa fille à lui, ses parents à elle qui doivent, je n'ose même pas imaginer la réaction de son père à l'heure qu'il est. » Le savoir est une chose, le voir en est une autre et ça dépasse clairement le cadre naturel d'un parent qui surprend son enfant. Là non seulement il le surprend mais en plus, il le découvre en même temps que le reste de la Terre. J'exagère, mais l'idée est là. Et puis j'en profiter pour m'excuser au sujet de mes remarques sur Mado, et tout le reste. – C’est pas à toi de t’excuser. J’avoue sur le coup, ça m’a surpris et soûler aussi. Donc désolée. C’est juste que t’es pas la seule à me dire ça donc… voila, quoi. Je tique sur la dernière partie, malgré l'état second dans lequel je me trouve. « Je suis désolée, mais cette sensation d'entrer dans un territoire gardé quand elle est là est déroutant. Et je ne devrais pas être dérouté si on prend en compte ce qu'il s'est passé dans la piscine, c'est juste lassant d'être obligé de faire demi-tour parce qu'elle est là. » Et comme elle l'est souvent ça complique pas mal les choses.

Fitz ne comprenait pas. Enfin si il comprenait mais peut-être pas comme il fallait, peut-être pas pour les bonnes raisons ce qui fait qu'au final, non, il ne comprenait pas. Elle avait couché avec lui, certes et en effet, cela ne devait pas être très agréable de voir ça, sur un écran de taille assez peu classique, tout comme la totalité des candidats, des techniciens, des présentateurs et de milliers de téléspectateurs mais après tout, elle le savait non ? Alors était-ce le fait de voir que Cameron, avec qui donc elle a couché, a aussi couché avec une gamine, sur un billard, en mode total romantique donc ? Plus logique déjà. Mais de ces deux raisons, Fitz ne savait pas laquelle choisir. Et d'ailleurs, il n'avait pas envie de choisir car il sentait que c'était différent. Différent comment, pourquoi ? Aucune idée. Et avait-il même le droit de lui demander ? Là encore, pas sûr. Du coup, Fitz préféra juste être là, comme elle le lui avait demandé et attendre. Attendre qu'elle parle, si elle en a envie. Et il n'eut pas à attendre très longtemps. Pleurer ou lui taper dessus, le choix était compliqué, enfin pour elle, parce que là encore, Fitz ne comprenait pas. Il essaya de jouer sur l'humour et elle ne sembla pas trop énervée par ça, arguant que dans ce cas, elle ne pourrait éviter le banc des nominés. Elle n'avait pas tord et d'ailleurs, si elle le défigurait comme elle semblait le souhaiter, elle pourrait tout aussi bien passer devant le banc sans s'y asseoir, quittant le nid illico presto. Et ce serait con, vraiment. Il n'en valait pas la peine. Et d'ailleurs, pourquoi ? Car avec tout ça, Fitz était toujours perdu alors tant pis, il lui demanda, ça ira plus vite comme ça. A l'écoute de sa réponse, l'écossais fut surpris. - Comment ça ? C'est peut-être indiscret, sûrement même mais après tout, elle a bien voulu lui dire tout ça alors... Et puis elle continue. Et sur ce point, Fitz est d'accord. - C'est vrai que sur le billard... comme ça... Enfin, sans les caméras, jdis pas mais... Fitz sourit bêtement, il essayait de dédramatiser mais au final, il aurait mieux fait de garder son sérieux. Sérieux qu'il retrouver rapidement. - Jsuis d'accord, c'est pas... enfin, il fait ce qu'il veut mais bon... Dit-il en prenant une nouvelle taffe sur sa cigarette. Il ne savait même pas que Cameron était père, ne s'était basé que sur son âge pour juger la scène qu'il avait vu mais il est clair que cette nouvelle information rend le tout plus... inadapté. Fitz s'excuse ensuite, concernant sa réaction au prime sur la réplique d'Everleigh sur Mado et à son tour, la brune s'excuse également. De son côté, il ne se rend pas compte de ça, même s'il est clair que lors du prime, il a bien remarqué cette manière dont Everleigh avait bifurqué. Il sourit quand elle parle de la piscine et du fait que cela ne devrait pas la dérouter. En effet. - Le territoire est encore libre. Au cas où elle en doute. Et puis ils n'en sont qu'à la troisième semaine et Fitz n'est jamais tombé amoureux d'une femme en trois semaines. Quoique...

Je ne suis pas sûre de comprendre ce qu'il ne comprend pas. Enfin sur quelle partie il demande des explications. Parce que je parle tellement, je m'embrouille tellement l'esprit que je ne suis plus sûr de savoir ce que je dis. Ce que j'ai dit surtout. « Comment ça quoi ? Qu'est-ce que tu ne saisis pas, j'comprends pas moi non plus. » Peut être lorsque je parle de l'image qui n'est pas moi. Alors du coup ça je peux éventuellement lui en parler. Ouais, sans doute. Mais si ce n'est pas de ce dont il parlait j'aurais l'air plutôt fine moi avec tout ça. Mais après tout je ne suis pas à une honte supplémentaire près. « Quand je t'ai dit que je n'embrassais pas le premier venu c'était vrai, même si pour le coup je n'ai pas été très maline dans mes choix de mots parce que tu n'es clairement pas le premier venu mais ce n'est pas la question. Ce que je veux dire c'est que le sexe ça ne signifie pas toujours grand chose pour moi. C'est la façon dont je me suis jeté sur le lui que je regrette. » Je soupire parce qu'honnêtement, je préférerais arrêter d'en parler maintenant. - C'est vrai que sur le billard... comme ça... Enfin, sans les caméras, jdis pas mais... J'suis d'accord, c'est pas... enfin, il fait ce qu'il veut mais bon... Je baisse les yeux, et soupire, ouais, non il ne fait pas ce qu'il veut, enfin si mais ce n'est pas une raison. Bien sûr sans caméra ça me dérangerait moins puisque je n'aurais pas vu du reste ça ne change pas grand chose pour moi. Je croise à nouveau le regard de Fitz. « Je sais que c'est moi qui ait introduit le sujet mais... Ça te dérange si on parle d'autre chose ? Je vais être forcé de te mentir à un moment donné et je n'y tiens pas vraiment ... » J'hausse les épaules, je fais preuve d'une trop grande honnêteté sûrement, je n'en sais rien. Peut être que ça risque de me porter préjudice d'ailleurs tant pis de toute façon c'est dit. Et puis de toute façon, y'a Mado qui revient sur le tapis. Je me suis excusée, lui aussi. Et je lui fais part de mon ressenti à ce sujet. - Le territoire est encore libre. Ca me fait sourire, et à vrai dire, ça me fait particulièrement plaisir. « C'est toujours bon à savoir. » Je murmure alors que je me rapproche un peu plus de lui sans cesser de sourire. J'aime bien son attention, ma cigarette est terminée mais vu comment j'ai tirée dessus ça ne m'étonne pas tellement. Je l'écrase. Je réajuste son gilet sur mes épaules. « Merci de m'avoir emmené ici. »

C'était comme s'il y avait quelque chose qui lui échappait, comme s'il avait des éléments mais qu'ils n'arrivaient pas à leur trouver une quelconque logique... Fitz ne la comprenait pas, la réaction d'Everleigh. Cette réaction un peu trop forte pour qu'elle ne cache rien. Mais alors que cachait-elle ? Là était toute la question. Curieux de nature, il aurait aimé en savoir plus mais là, on touchait à des sentiments, et plus précisément ceux d'une personne qu'il connaissait peu, voir pas du tout. Il connaissait son nom, son âge, sa nationalité et... quoi d'autres ? Le goût des ses lèvres ? Ouais, c'est à peu près tout. Alors s'immiscer comme ça, dans ses sentiments, sans savoir si il allait la blesser ou pas, il hésitait encore. Il essaya de la questionner mais vague, elle n'avait pas tout saisi. C'était normal. Et Fitz hésitait donc à nouveau à préciser sa pensée. Jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole et qu'elle lui réponde, en quelque sorte. Il l'écouta, fumant dans son coin, attendant qu'elle ait terminé de se confier. Il n'avait pas à la juger mais il comprenait mieux, alors, sa réaction. Enfin, pour ce qui est de ses images à elle. - C'est une expression comme une autre, je l'avais pas prise au mot. Quoiqu'un peu quand même en soit. Pas qu'il aurait voulu être le premier mais il se demandait pourquoi elle avait sorti ça dans ce cas. Peut-être simplement pour plaisanter, chose qu'il n'avait pas du saisir. Concernant le reste, il n'avait pas vu grand chose, il n'avait aucune information sur le contexte et de toute manière, il n'avait pas à juger tout ça alors il n'en dit rien. Si Everleigh s'en voulait, c'était de son propre chef même si au fond, il était toujours un peu surpris de voir qu'elle avait été la première à passer à la casserole. Comme ça. Bref. Elle reprit ensuite la parole, lui demandant de changer de sujet et à ses mots, il comprit qu'ils risquaient de rentrer dans une zone dangereuse. - Pas de problème, je comprends. Vint ensuite Mado, ces histoires de territoire dont Fitz lui assura la disponibilité et la réponse de la brune le fit sourire. - Parce que tu comptes partir à sa conquête ? C'est vrai sinon... pourquoi elle parlerait de ça, là maintenant. Elle termina sa cigarette et se rapprocha, le remerciant. Il ne faisait pas si froid ici au final mais il commençait à se faire tard. - De rien. J'allais pas te laisser là-bas comme ça. Jpense que t'as eu ton quota de cons pour la semaine. Tu me dis si tu veux rentrer. Demanda-t-il en jetant un regard vers l'intérieur. Le con, bien évidemment, c'était Cameron. Parce que quand même, le mec, il avait une manière bien à lui de se comporter avec la gente féminine.

- C'est une expression comme une autre, je l'avais pas prise au mot. Je fronce les sourcils, parce que mine de rien je n'avais pas eu cette impression avant cela. J'avais cru qu'au contraire, ça avait été mal venu. « J'avais pas cette impression... » Mais ce n'est pas dramatique de toute façon, comme l'énervement qui m'a submergé, au fond ce n'est pas si grave même si j'ai bien l'impression que cette attitude va me coûter cher, très cher. Ensuite je lui demande s'il veut bien changer de sujet parce que celui-ci est beaucoup trop délicat pour qu'on doive le continuer. Il est trop trop sensible encore. Il le sera sans doute un moment encore. Il acquiesce sans insister et c'est une chose que j'apprécie chez Fitz, son respect. Il ne pose pas de questions et ensuite, vint le sujet Mado. Sujet qui dérive vite sur son appartenance à cette dernière. Chose qu'il m'infirme et ce serait mentir de dire que ça ne me fait pas plaisir. Même si pour le coup ce serait bizarre qu'elle ait déjà conquit ce territoire justement. - Parce que tu comptes partir à sa conquête ? Je reste silencieuse un moment, parce que malheureusement je ne suis pas d'humeur aguicheuse, j'ai fait preuve de franchise jusque là et je me vois mal me mettre à jouer tout à coup. « Si je dis oui, ce serait un problème ? » Peut être après tout, comment savoir, il me plait beaucoup, physiquement parlant déjà mais pas que, même si au fond on ne se connait absolument pas. C'est peut être ça qui m'attire finalement, pas sûr que la réciprocité soit de mise et qu'elle dure très longtemps d'ailleurs, je ne sais pas vraiment. C'est un peu le bordel dans ma tête à l'heure qu'il est. - De rien. J'allais pas te laisser là-bas comme ça. Jpense que t'as eu ton quota de cons pour la semaine. Tu me dis si tu veux rentrer. Je soupire, ouais c'est clair que mon quota de cons a été exploser, le problème c'est que les cons, je les attire, j'ai l'impression de n'être faite que pour ça depuis ces derniers temps. « Non. J'ai envie de rester un peu avec toi, loin de cons justement. Enfin si ça ne te dérange pas... » Parce que s'il propose peut être que c'est parce qu'il veut rentrer lui, après tout il est tard. J'en sais rien, je ne me vexerais pas du tout s'il veut rentrer en tout cas. Un frisson me parcourt. Je sers mes bras contre ma poitrine, je n'ai pas froid pourtant.

Non Fitz ne l'avait pas prise au mot car il se doutait bien qu'elle disait ça comme ça, plus histoire de parler qu'autre chose, pour meubler. Pour autant, pour lui, quand on dit quelque chose, c'est qu'il existe une part de vérité dans les propos et il est clair que là, ça ne l'était pas vraiment. Alors non, il n'était pas vexé, il avait seulement noté la chose. - Et bien, après coup, j'ai seulement eu du mal à comprendre pourquoi tu m'avais sorti ça étant donné que quelques jours auparavant, tu étais avec lui. Et que tu ne faisais pas que l'embrasser mais après, tu fais et dis ce que tu veux. Et oui, c'est une expression alors, c'est un peu passe partout j'imagine. C'est le but d'un expression après tout, être sortie, comme ça, sans vraiment qu'elle soit totalement adaptée, juste histoire de dire. Pour meubler. Et puis elle souhaita changer de sujet et Fitz comprit rapidement la raison qui la poussait à le faire. Son secret, bien évidemment. Sinon, pourquoi serait-elle amenée à mentir alors qu'elle n'en avait pas la moindre envie, ce qu'elle venait elle-même de lui dire ? Le conversation changea donc de cap et dériva sur Mado, cette chère Mado. Everleigh marquait cependant un point. Oui, ils passaient du temps ensemble et il pouvait comprendre que cela puisse freiner certains candidats même si au fond, jamais personne ne voulait que ça arrive. Elle parla de territoire, il lui dit qu'il était encore libre et elle s'en trouva rassurée. Avait-elle des idées derrière la tête ? - Je ne vois pas pourquoi, non. Il disait vrai, il n'était pas contre plus avec Everleigh même si, pour le moment, il était un peu trop tôt pour tirer des conclusions. Leurs baisers dans la piscine parlaient d'eux mêmes d'ailleurs, le courant étant très bien passé entre les deux candidats. Ce qui était plus problématique cependant, c'était de savoir que cela risquait d'engendrer des problèmes... Peut-être. - Et je suis curieux de voir comment tu pourrais t'y prendre. Dit-il en souriant légèrement. Il s'agissait là plus d'une petite blague que d'une invitation, Fitz étant réellement curieux de voir de quelle manière elle essaierait de 'conquérir le territoire' et ce même si avec la piscine, il pouvait en avoir une idée assez précise. Alors qu'Everleigh lui assurait vouloir rester, Fitz en profite pour s'asseoir sur l'un des transats à proximité. Au moins, il était clair à présent qu'elle ne le considérait pas comme un con, toujours ça de pris. - Non, ça me dérange pas, t'inquiètes. T'en veux une autre ? Lui demanda-t-il en lui tendant le paquet de cigarettes. Il avait bien remarqué la vitesse avec laquelle elle avait terminé la première, assez impressionnant d'ailleurs. Puis il la vit resserrer ses bras autour de sa poitrine. Il ne faisait pas si froid pourtant. - T'as vraiment pas froid? On dirait que tu gèles... Jpeux aller chercher un plaid dans le salon si tu veux. Elle allait certainement finir à en avoir marre, à ce stade. Même Fitz lui même, parfois, aurait aimé être un peu plus con, souvent raillé pour ses bonnes manières mais ce n'était pas franchement sa faute et il préférait encore passer pour un mec trop bien élevé que celui qui baise une gamine sur un billard sans aucune retenue.

- Et bien, après coup, j'ai seulement eu du mal à comprendre pourquoi tu m'avais sorti ça étant donné que quelques jours auparavant, tu étais avec lui. Et que tu ne faisais pas que l'embrasser mais après, tu fais et dis ce que tu veux. Je baisse la tête en soupirant, ouais je sais que c'est contradictoire, je n'ai pas réfléchis sur l'instant, ni avec l'un, ni avec l'autre. « Je sais, je comprends. Mais c'était différent, vous êtes différent aussi. » La différence est d'ailleurs frappante, je n'ai plus aucune envie de retenter l'expérience avec Cameron, surtout pas après ce soir, par contre l'idée d'embrasser à nouveau Fitz à l'avenir n'est pas déplaisante, bien au contraire. Et d'ailleurs je le lui fais bien comprendre après coup, à ma manière. Je ne suis pas dans la même optique que dans la piscine où tout était différent, mais lui ne me laisse pas indifférente, sa gentillesse apparente le rend plus charmant encore. Et puis son coeur n'est pas pris alors, que demander de mieux. Enfin en même temps, le prendre est un bien grand mot. Je ne veux juste pas marcher sur les plates bandes de quelqu'un d'autres alors je préfère m'en assurer même si pour le moment il n'y a rien de plus qu'un petit jeu de séduction qui résulte d'un très bon feeling. Et je n'ai pas dit que ça ira plus loin d'ailleurs, on ne peut pas vraiment savoir de quelle manière ça va évoluer. - Et je suis curieux de voir comment tu pourrais t'y prendre. Je ris légèrement, j'ai bien saisi qu'il s'agissait d'une blague seulement, je me vois dans l'obligation d'y répondre. « J'en sais rien, je n'ai pas encore échafauder de plan machiavélique, mais ça va venir... » Là aussi je plaisante et la soudaine malice dans mon regard ne trompe pas. Je suis loin d'être une mante religieuse qui attrape tous les mâles qu'elle souhaite dans ses filets, clairement pas. - Non, ça me dérange pas, t'inquiètes. T'en veux une autre ? Il s'est assis, c'est vrai que ce n'est pas stupide et que ce sera toujours mieux que de rester debout. Je m'assieds non loin. « Merci, oui. Mais bon surtout si ma présence t'indispose, dit le, je ne me vexerais pas. » Je souris, je peux être bien chiante lorsque je m'y mets surtout que ce soir, je ne dois pas être très drôle comme fille. Je prends la cigarette qu'il me tend et l'allume, je suis plus apaisée donc celle-ci, je vais la déguster. - T'as vraiment pas froid? On dirait que tu gèles... Jpeux aller chercher un plaid dans le salon si tu veux. Il est adorable, mais j'ai l'impression d'être un boulet du coup. Je n'ai pas l'habitude qu'on s'occupe à ce point de moi et ça a tendance à me gêner quelque peu. « Non ça va, reste ici. C'était juste un frisson. » Je me sens déjà mieux. Ouais enfin, on va dire ça comme ça. C'est sans doute la pression qui retombe, ça fait cet effet parfois. Je tire sur ma cigarette sans cesser de l'observer, au bout de plusieurs minutes, je me lève et m'installe sur son transat, à ses côtes. La chaleur humaine c'est bien plus efficace qu'un plaid tout froid provenant du salon tout froid lui aussi. « Tu me garderas une place la semaine prochaine ? Au prime je veux dire.» Imaginez que ça dérape une fois de plus, je vais avoir besoin de lui et puis j'ai été lourde, l'ambiance n'était pas terrible.