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 You can't read me like an open book ∞ 14/02 - 17:26

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Mickey

Mickey
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MessageSujet: You can't read me like an open book ∞ 14/02 - 17:26   You can't read me like an open book ∞ 14/02 - 17:26 EmptyLun 11 Fév 2013 - 8:02




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W/ ALECIA
JEUDI 14 FÉVRIER, 17H26- FORÊT

Cette chaleur n'en finissait plus, s'en devenait éreintant et chaque pas dehors était un véritable supplice. Mickey n'était pas habitué à de si fortes températures, lui qui venait d'Angleterre, où là-bas le moindre semblant de rayon de soleil avait droit à sa une de journaux papier. Sans exagération hein, Dudley c'était pluie sur pluie, toute l'année. Il faisait effectivement moche les trois quarts du temps mais malgré tout, les habitants de cette petite ville s'en accommodaient bien. Alors imaginez combien Mickey était dépaysé, en se retrouvant sous un soleil tapant comme en plein été... Mais il avait grand besoin de prendre l'air, alors au diable la chaleur, il entreprit malgré tout une petite balade en solitaire dans la forêt. Enfin seul, il n'allait plus le rester bien longtemps ceci dit. Car bientôt, il vit surgir à quelques mètres devant lui une jeune femme dont la silhouette, même de dos, lui était familière. À mesure qu'il s'en rapprocha, l'écrivain pu reconnaitre Alecia. La demoiselle aux beignets. Il fit alors quelques pas en sa direction. Elle était là, il était là, voilà voilà. Pourquoi ne pas entamer une petite discussion. Il gardait encore et toujours en tête cet objectif qui ne le quittait plus : se so-cia-bi-li-ser. « Je n'ose imaginer ce qui a pu te passer par la tête l'autre jour... » annonça-t-il tout en rejoignant sa camarade à qui il coupa la route, avant de poursuivre. « ... après que tu m'aies goulument embrassé. » Oui, il estimait que "goulument" était tout à fait approprié pour désigner le baiser qu'elle lui avait donné, dans le jardin, après que la mélodie n'ait retenti. L'écrivain en avait quand même cauchemardé la nuit suivante, c'est dire s'il aurait pu se passer d'une telle expérience... Enfin, il ne faisait pas référence au baiser lui-même, mais plutôt à son attitude ensuite... ses gesticulations, ses hurlements, ses tremblements... Y'avait de quoi s'inquiéter pour lui, à le voir s'agiter de cette façon. Après bon, elle l'avait très certainement pris pour un fou, ou pour un homme qu'aucune femme n'approchait d'ordinaire... Au fond elle pouvait bien penser ce qu'elle voulait de lui, il n'en avait tout simplement rien à faire. Et ce n'était pas seulement valable pour Alecia d'ailleurs, non ça l'était pour tous les candidats sans exception. « Au fait, c'était quoi cette psychologie à deux francs que tu m'as faite à la soirée ? » Lorsqu'elle lui avait demandé s'il était heureux, ce qu'il recherchait dans une telle aventure, tout ça... Allez, un peu plus et elle lui tendait un jardin zen, vous savez, le mini bac à sable avec le mini râteau dont le but est de tracer des lignes sur le premier avec le deuxième pour soi-disant se relaxer. Le genre d’âneries auxquelles Mickey ne croyait aucunement, tout comme le soudain intérêt que lui portait la blonde d'ailleurs. Si elle tentait de le cerner de cette façon, elle n'arriverait à rien. L'écrivain n'était de toute façon pas du genre à se laisser cerner facilement. Contrairement à beaucoup ici, on ne lisait pas en lui comme dans un livre ouvert. Un comble, pour un écrivain n'est-ce pas ? Le livre ici, était en fait cadenassé. Mais quelle idée tout de même d'évoquer tout cela le jour de la Saint-Valentin... Une fois encore ça lui était complètement sorti de la tête, sans doute parce qu'en tant que célibataire endurci s'assumant pleinement, il n'avait tout simplement rien à célébrer aujourd'hui.
Alecia

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MessageSujet: Re: You can't read me like an open book ∞ 14/02 - 17:26   You can't read me like an open book ∞ 14/02 - 17:26 EmptyLun 11 Fév 2013 - 22:03

La Saint Valentin n’avait aucune valeur particulière pour moi, je dirais même que pour la première fois depuis le lycée elle était vraiment réussite parce que je me sentais entourée et parfaitement comblée, il m’en fallait certes peu pour être heureuse mais je préférais complètement être dans ma situation que celle d’un autre candidat comme Mickey qui faisait toujours la gueule. Ce n’était pas agréable, même pour lui et j’étais certaine qu’au fond il ne devait pas être un pauvre con comme je l’avais crié haut et fort, j’avais ce pressentiment qu’il cachait bien ses sentiments, son humanité et je voulais vraiment mettre le doigt dessus. Voir le meilleur même là où il n’y a rien à sauver, voilà un trait qui me caractérisait complètement, je savais que tout le monde avait quelque chose de bien en lui, chacun croyait en ce qu’il voulait, c’était personnellement de cette manière que j’appréhendais la vie. Passons, Israel avait contribué à rendre cette journée moins pénible qu’elle ne l’était d’habitude, je détestais seulement pendant un jour les autres, leur amour qu’ils exposent sans avoir peur de virer au vulgaire. Non, ce n’était pas pour moi tout ça, embrasser sept personnes avait déjà été au-dessus de ce que je faisais d’habitude, moi, qui avant cette émission n’avait plus embrassé la moindre personne depuis douze longues années. Je n’arrêtais plus ici, entre Mickey par obligation afin de ne pas perdre de l’argent, Ithaque qui m’avait embrassé dans les douches et pour qui je n’avais pas émis d’objection ayant apprécié le moment et les sept personnes à embrasser sur le prime je peux vous dire que mon record était atteint. Passons, je me promenais à présent tranquillement dans la forêt, il faisait vraiment trop chaud à mon goût et j’avais donc opté pour une tenue aérée et loin de la vulgarité. Profitant des bruits des oiseaux, du calme de la forêt je sentais pourtant très rapidement une présence, en parlant du loup, il s’agissait de Mickey. « Je n'ose imaginer ce qui a pu te passer par la tête l'autre jour... » Je me demandais de quoi est-ce qu’il était en train de parler ? Faisait-il référence à notre baiser ou plutôt, à nos deux baisers volés à cause de stupides jeux ? « ... après que tu m'aies goulument embrassé. » Je souriais répondant du tac au tac. « Goulument goulument… Tu n’as jamais été embrassé goulument de ta vie toi ! » Je marquais une petite pause reprenant sur un ton sympathique. « Mais oui… J’hésite à te classer chez les fous encore actuellement mais ta réaction sur le prime me conforte dans l’idée que tu étais surement… Surpris… » Je lui adressais un petit clin d’œil me retournant pour regarder la vaste étendue de forêt. Je me sentais bien ici, allez savoir pourquoi. « Au fait, c'était quoi cette psychologie à deux francs que tu m'as faite à la soirée ? » Qu’avait-il contre ma psychologie hein ? Je le regardais de haut en bas répondant après un moment. « J’essayais de voir au-delà de l’image négative que j’avais de toi c’est tout. »
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MessageSujet: Re: You can't read me like an open book ∞ 14/02 - 17:26   You can't read me like an open book ∞ 14/02 - 17:26 EmptyMar 12 Fév 2013 - 3:31

Les aménagements à l'intérieur de ce dôme étaient quand même nombreux et la superficie de celui-ci était juste énorme. Et pourtant, Mickey n'était encore jamais parvenu à se retrouver seul plus de dix minutes quelque part dans ce nid, excepté aux toilettes. Hum, encore heureux hein. En cette fin d'après-midi, par exemple, c'est Alecia que l'écrivain croisa dans la forêt tandis qu'il y effectuait une balade comme pour profiter d'une chaleur qui ne durerait pas. L'occasion de s'enquérir de l'opinion de sa camarade au sujet du baiser qu'ils avaient échangés quelques jours plus tôt, après qu'une alarme ait retenti. Enfin, le baiser... non, c'était plutôt la réaction de Mickey qui avait été surprenante à ce moment-là. Mais comment un homme comme lui aurait-il pu rester parfaitement impassible tandis qu'elle avait été à deux doigts de lui racler le fond de la gorge avec sa langue ?... « Goulument goulument… Tu n’as jamais été embrassé goulument de ta vie toi ! » C'est fou ça, Mickey s'adressait à elle tout à fait froidement mais malgré ça, la jeune femme gardait une certaine jovialité qui en était presque déconcertante. « Ben non. » répondit-il aussitôt, tout en haussant les épaules. C'était une évidence, non ? Personne n'embrassait goulument un homme comme Mickey. Et la réciproque était véridique, également. Imaginez un peu, déjà que le baiser d'Alecia, un peu trop langoureux à son goût, l'avait mis dans tous ses états... D'ailleurs, il avait vraiment réagi de façon virulente l'autre jour. Elle l'avait très certainement pris pour un fou, ou tout du moins un malade mental. « Mais oui… J’hésite à te classer chez les fous encore actuellement mais ta réaction sur le prime me conforte dans l’idée que tu étais surement… Surpris… » Oui, c'était tout à fait ça. Sur le coup il avait juste été... surpris. Dégouté, un peu, aussi. Mais grandement surpris, principalement. « Ah ça pour l'avoir été... Je n'ai tellement pas l'habitude de ce genre de choses, de... contacts. Et tout à fait franchement je n'aime pas ça. Ce n'est pas moi. » Non, définitivement, ce n'était tout simplement pas lui et il n'avait pas pour passe-temps d'aller à la conquête des lèvres d'autrui comme il allait au marché chercher des légumes frais. Enfin, les images du prime laisseraient peut-être penser le contraire, remarquez. Car c'était un Mickey des plus dévergondés qui avait été visible, ce fameux soir. « Quand je pense que j'ai embrassé pas moins de sept personnes dimanche... ce que d'ailleurs je n'aurais jamais pu faire sans un petit coup dans le nez. » Avec du recul, l'anglais en avait presque honte. Presque. Il ne se pensait pas capable de tels agissements mais s'il n'avait pas sifflé à toute vitesse son cocktail à base de rhum, il serait probablement resté assis sur son siège à assister à l'échange d'une multitude de baisers sans participer. Mais l'alcool, c'était son petit pêché mignon et il en était un grand consommateur. C'était aussi valable pour le café, et les cigarettes. Hm, surtout l'alcool et les cigarettes en fait. Par ailleurs, il repensa subitement à cette fameuse soirée durant laquelle Alecia lui avait fait une psychologie à deux francs. Quelles étaient ses intentions ce soir-là, au juste ? « J’essayais de voir au-delà de l’image négative que j’avais de toi c’est tout. » Et bien, il s'estimait maintenant en droit de se demander si elle était finalement parvenue à voir au-delà, ou non. D'ailleurs n'importe qui se serait posé la même question. « Ah, et alors, verdict ? J'écope toujours de cette image négative à tes yeux ou ça a légèrement changé depuis ? » Il s'attendait déjà à ce qu'elle lui dise que non, justement rien n'avait changé, et qu'il restait l'homme abject et méprisable qu'elle avait menacé de frapper une semaine plus tôt, après sa virulente critique à propos de ses beignets. Bon ce jour-là, il y avait eu bien plus que ça en fait. Et Mickey avait été vachement dans la provocation. Donc bon, malgré leur petite discussion pendant la soirée, il se doutait bien qu'Alecia n'avait pas changé d'opinion à son sujet. Et même si c'était le cas, son monde n'allait pas s'écrouler pour autant. Qu'est ce que ça pouvait lui faire, à lui, d'être plus ou moins bien perçu par ses camarades ?...
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MessageSujet: Re: You can't read me like an open book ∞ 14/02 - 17:26   You can't read me like an open book ∞ 14/02 - 17:26 EmptyMar 12 Fév 2013 - 22:49

Depuis le début de l’aventure il était inconcevable pour n’importe lequel d’entre nous de finir tout seul dans l’un des nombreux lieux aménagés par la production. Au début j’en étais très étonnée mais après réflexion je trouvais presque cela normal. Nous étions trente, nous étions à peu près tous normalement constitués avec un cerveau qui avait un goût pour le mystère, la curiosité et nous nous retrouvions donc souvent dans des endroits anodins dans la vie de tous les jours mais qui pouvaient avoir une toute autre signification pour le jeu. Oh et puis globalement il n’y avait pas autant d’activités qu’on pouvait le croire, nous nous marchions parfois même les uns sur les autres à force de rester dans les alentours, aujourd’hui j’explorais un peu plus en détails la forêt et je me retrouvais une nouvelle fois aux côtés de Mickey. Il n’allait probablement pas devenir mon meilleur ami mais j’avais envie de me tromper, d’apprendre à le connaitre, à l’apprécier et peut-être même à fonder une relation amicale basée sur la confiance mutuelle. C’était ambitieux comme projet, j’en avais conscience surtout que le jeune homme était un véritable casse pied mais qui sait, peut-être que derrière cet aspect je m’en bas les reins de vous tous, je suis celui qui ici est le mieux se cachait un mec qui se servait intelligemment de son cerveau et qui pouvait être ouvert aux autres. Toutes mes questions étaient encore dans ma tête à cet instant mais je ne disais rien, la subtilité, pour une fois que je l’utilisais. D’habitude j’étais plutôt du genre à foncer dans le tas sans avoir peur de froisser les autres, je ne pouvais pas en faire autant avec le jeune homme, quelque chose me disait que nous irions tout droit dans le mur sinon. « Ben non. » Allez savoir pourquoi mais je n’étais pas étonnée. Nous n’étions pas si différents l’un de l’autre, bon, j’avais pu faire bien pire que de partager un baisé mais c’était loin. « Et tu n’as jamais eu envie… De plus ? Je veux dire… Les désirs de tout un chacun ? » Je n’étais pas gênée, je ne savais juste pas comment m’y prendre pour ne pas être prise pour la perverse que je n’étais pas. « Ah ça pour l'avoir été... Je n'ai tellement pas l'habitude de ce genre de choses, de... contacts. Et tout à fait franchement je n'aime pas ça. Ce n'est pas moi. » Je le comprenais tout à fait, je partageais un peu la même opinion que lui-même si, depuis le début de l’aventure j’avais quelques moments pendant lesquels j’avais envie de câlins. Ne pensez pas au sexe bande de vicieux, juste à une preuve d’affection comme je n’avais pas pu en avoir depuis longtemps. C’est en découvrant ou redécouvrant le goût de certaines choses qu’on comprenait ce qui était passé à côté de nous sans qu’on ne puisse s’en être rendu compte. « Quand je pense que j'ai embrassé pas moins de sept personnes dimanche... ce que d'ailleurs je n'aurais jamais pu faire sans un petit coup dans le nez. » Je souriais amusée en profitant même pour le taquiner. « Je suis d’accord, je ne pensais pas devoir en faire autant. Mais si on nous fait déjà tous échanger nos microbes sur le troisième prime je me demande ce que l’on fera dans quelques semaines… » Je gloussais approchant un peu plus, être à quinze mètres d’une personne n’était pas intéressant, surtout en pleine discussion. « Ah, et alors, verdict ? J'écope toujours de cette image négative à tes yeux ou ça a légèrement changé depuis ? » Bonne question, j’hésitais d’ailleurs sur la réponse, je ne le voyais pas du tout en négatif, au contraire mais est-ce que je le voyais pour autant comme un mec qui en valait la peine ? « Ce qui a changé depuis c’est que tu as le bénéfice du doute… J’attends de voir ce qui se cache derrière le chieur de premier rang ! »
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MessageSujet: Re: You can't read me like an open book ∞ 14/02 - 17:26   You can't read me like an open book ∞ 14/02 - 17:26 EmptyMer 13 Fév 2013 - 4:49

Il ignorait quelles étaient ses intentions, mais il avait l'impression par contre qu'Alecia avait dans l'idée de s'attarder un peu sur lui. Quel était son plan ? Le faire tomber, le manipuler en admettant même qu'elle en soit capable et ce, dès qu'il aurait le dos tourné ? Il ne savait vraiment pas à quoi s'attendre avec elle. Autant il était parvenu à cerner de façon générale la plupart des candidats, autant celle-ci demeurait à part. Ce n'était pas forcément bien d'ailleurs, cela signifiait quand même qu'Alecia était une personne susceptible d'être, à tout moment, suspectée par l'écrivain. De quoi ? Oh mais de tellement de choses... Il n'avait confiance en personne dans ce nid. D'ailleurs, il regrettait particulièrement leurs deux baisers, celui dans le jardin une semaine plus tôt, et celui sur le plateau de prime, dimanche soir. Ce n'était pas évident d'être face à elle ce soir, tout en gardant cela à l'esprit. « Et tu n’as jamais eu envie… De plus ? Je veux dire… Les désirs de tout un chacun ? » Mais que sous-entendait-elle au juste, par là ? Oh, Mickey avait bien une idée là tout de suite, mais tout à fait franchement il espérait grandement se tromper. « J'ignore ce que tu entends par là mais s'il s'agit d'une proposition indécente je te prierais de bien vouloir la retirer immédiatement. » Oui parce que certaines choses n'étaient tout simplement pas à dire à un homme de son rang. Mickey n'était pas n'importe qui, ce n'était pas un type venu faire des conquêtes dans le nid, prêt à faire des galipettes avec deux candidates la même semaine, et qui passerait ensuite pour ridicule aux yeux de millions de téléspectateurs. Non, il avait une dignité lui, pas comme ce zouave, là... rah, tout le monde voyait de qui il était question de toute manière. Donc bon, tout cela pour dire que cette proposition, si Mickey en comprenait bien l'insinuation, était parfaitement déplacée. Il repensa soudainement à ces sept baisers qu'ils avaient échangés sur le plateau dimanche... un moment qu'il aurait préféré oublier, tant il en avait honte. Un tel comportement ne lui ressemblait tout simplement pas. « Je suis d’accord, je ne pensais pas devoir en faire autant. Mais si on nous fait déjà tous échanger nos microbes sur le troisième prime je me demande ce que l’on fera dans quelques semaines… » Il n'y avait plus qu'à espérer que la production retrouve la raison et se souvienne du concept initial de l'émission. C'était un jeu de réflexion, de logique, de traque aussi. Alors les faire s'embrasser les uns les autres, courir autour de chaises ou encore les juger sur leur apparence physique lui semblait parfaitement hors contexte. Mais peut-être était-il le seul à le penser ceci dit. Bien qu'il en doutait. « Ah non pitié ne parle pas de microbes. » Sinon il allait encore faire l'une de ses crises de panique liées à ses nombreuses phobies, et elle ne voulait certainement pas assister à cela à nouveau. D'ailleurs, lui aussi était susceptible de s'en passer. Mickey restait par ailleurs très méfiant, car il voyait qu'Alecia se rapprochait de lui chaque instant un peu plus et une telle proximité le mettait forcément très mal à l'aise. Il n'aimait pas ça, c'était comme si elle désirait empiéter sur son espace vital. Une chose à ne surtout pas faire. « Ce qui a changé depuis c’est que tu as le bénéfice du doute… J’attends de voir ce qui se cache derrière le chieur de premier rang ! » Ah carrément. Elle ne mâchait pas ses mots, elle était même un peu trop directe à son goût. Il n'allait certainement pas sauter au plafond maintenant qu'il savait que sa camarade lui accordait le 'bénéfice du doute', seulement cela signifiait tout de même qu'il était parvenu à la faire quelque peu changer d'avis à son sujet. Et ce n'était jamais une mauvaise chose. Enfin, sans doute que non. « Sympathique. Et bien j'espère te donner l'occasion de voir au-delà de ça, prochainement. » Pas qu'il n'aimait pas qu'on reste sur une mauvaise impression le concernant, mais bon, ça n'était jamais vraiment plaisant de s'entendre dire qu'on était un 'chieur' quand on passait tant de temps à se préoccuper du confort des autres dans le nid. Même si tout à fait franchement il ne savait pas tellement comment s'y prendre pour qu'elle puisse le voir autrement. Lui qui n'était pas prêt de modifier sa façon d'être, son attitude dans le nid. Lui qui refusait catégoriquement de changer pour qui que ce soit d'ailleurs. « Veux-tu bien éclairer ma lanterne je te prie... quel âge as-tu ? » Ce n'était pas une information capitale en soi mais malgré tout, c'était toujours une interrogation à s'enlever de l'esprit ensuite. La vérité c'est qu'il n'arrivait tout simplement pas à lui donner d'âge...

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MessageSujet: Re: You can't read me like an open book ∞ 14/02 - 17:26   You can't read me like an open book ∞ 14/02 - 17:26 Empty

 

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