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 a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15

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Mickey

Mickey
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MessageSujet: a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15   a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15 EmptyLun 25 Fév 2013 - 1:55




a state of frozen stagnation


W/ EMMELINE
LUNDI 25 FÉVRIER, 01H15 - TERRASSE

C'était un long, interminable prime qui s'achevait. Mickey n'avait plus toute sa tête et pour cause, l'insistance de l'une de ses camarades en début de soirée l'avait contraint à siffler une coupe de champagne, soi-disant parce que celle-ci voulait à tout prix se retrouver confrontée au "Mickey marrant", comprenez le Mickey saoul, prêt à faire le zouave avec un bon coup dans le nez. Seulement il n'était pas spécialement saoul, bien qu'il ne tenait plus tellement debout, il se coltinait aussi d'affreuses céphalées accompagnées d'un terrible mal de ventre. Le début des ennuis pour l'anglais. Voyez-vous il évitait les bulles en général, car les effets de celles-ci sur son petit organisme n'étaient en rien mineurs. La dernière fois, c'était à un salon littéraire et le pauvre Mickey avait passé la fin de la journée allongé tant il n'était pas bien. Et le calvaire allait très certainement recommencer ce soir. Il n'était pas devin, il savait juste à quoi s'attendre. Et tout ça par la faute d'une femme, une machiavélique rousse. Il en voulait beaucoup à celle-ci de s'être montrée très, trop convaincante. Oh oui elle l'avait bien eu, il était disposé à l'admettre. C'est néanmoins par hasard qu'il tomba sur la fameuse Emmeline, après avoir quitté le plateau et rejoint la terrasse. Elle était apparemment sortie prendre l'air avant d'aller dormir, et visiblement ils avaient eu la même idée. Alors il s'en approcha, bien loin d'être aussi cordial que durant le prime. Allons, vous n'avez pas encore compris ? Faut le temps que ça monte au cerveau, oui, c'est vrai. « Bon tu vas être contente, je me suis resservi une coupe en fin de soirée et j'ai bu plus que de raison. » Oui enfin, la quantité n'en restait pas moins raisonnable en fait, c'était juste le champagne qui ne passait pas. Mais l'avait-elle compris ? Il était amère oui, très sec dans ses propos. Et alors quoi, il n'allait pas se montrer complaisant alors qu'il sentait déjà poindre les remontrées acides. Ça n'annonçait rien de bon ça d'ailleurs. « Par contre je doute d'être "marrant", comme pourtant tu l'espérais, vu que tu m'as poussé à avaler du champagne par inadvertance, avant que je me souvienne que je ne le digérais pas. » Oh à l'entendre, on jurerait qu'Emmeline le lui avait directement mis dans la bouche. Et bien oui, il la tenait pour unique responsable. « En somme je vais passer une nuit épouvantable par ta faute. Alors merci Emmeline, je viens de me rappeler pourquoi je n'étais pas un homme serviable, d'ordinaire. » Parce que c'était le genre d'incidents qui pouvaient arriver ça, quand on allait chercher une coupe pour quelqu'un au buffet et que cette personne nous demandait de boire, nous aussi. Mickey allait probablement passer une nuit blanche, à maudire silencieusement sa camarade tandis que sa partenaire dormirait comme un bébé à ses côtés. Mince, mais pourquoi avait-il fallu qu'il rejoigne Emmeline en début de soirée ? Tout ça pour soi-disant la protéger des prédateurs rôdant. Foutaises. Il s'en fichait tellement qu'elle tombe entre les griffes du premier pervers passant dans le coin. Pour l'heure il était confus, n'y voyait plus très clair qui plus est... et ce, tout en ayant ses lunettes sur le nez. Oui non clairement, il ne se sentait pas bien du tout et c'est à peine si ses jambes le portaient encore. Mais Emmeline, elle, devait être satisfaite. Elle voulait le voir dans un état pitoyable, minable... et bien voilà, c'était devant ses yeux, elle n'avait plus qu'à admirer son œuvre, la contempler.
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MessageSujet: Re: a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15   a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15 EmptyLun 25 Fév 2013 - 19:58

Ce prime avait tout de même été long. Très long. Et bruyant. Elle s'était presque habituée à un semblant de calme, dans ce jeu. Oui, puisque d'habitude, elle fréquentait des soirées où c'était un peu le bordel, où le bruit était maître et les conneries étaient les reines. Alors, quelque part, oui, dans ce chalet, ça avait été relativement calme jusque-là. Même s'il y avait parfois des moments bruyants, bien sûr, il était difficile de passer à côté quand même, cela dit, le chalet avait eu un caractère relativement calme jusque-là. Personne pour courir à poil, balancer du ketchup sur tout le monde, mettre la musique à fond ou pousser tout le monde contre les murs. Alors oui, c'était calme. Ce prime avait été différent, c'était certain. Et en plus de ça, Lizfanny avait quitté le jeu. Elle avait vraiment apprécié la petite blonde, même si elle n'avait peut-être pas parlé avec elle autant que d'autres personnes. C'était nul. Oui. Mais c'était le jeu. Et devinez quoi. Si elle avait été une fumeuse dépendante, ce moment aurait sans doute été l'instant parfait pour aller se griller une clope. Mais bon. Elle ne savait toujours pas fumer. Et elle n'était pas certaine d'en avoir vraiment envie. Oui. Cela dit, ça ne l'empêcha pas de se rendre à l'extérieur, serrant un peu plus son gilet contre elle, levant les yeux vers le haut de ce dôme. Un peu perturbant, quand même. Soit. Elle ne tarda pas à avoir de la compagnie. Mickey. Ah, très bien ! Elle comptait l'attraper entre deux couloirs afin de contrôler son taux d'alcool alors il tombait bien. Maintenant qu'il était là, c'était plus simple. Quoique, monsieur n'avait pas l'air de très bonne humeur. Oh non, ne lui dites pas qu'elle allait devoir supporter la mauvaise humeur de tout le monde, ce soir. Merci bien hein. « Tu sais, tu aurais aussi pu dire non, je ne t'ai pas forcé à boire quoi que ce soit. J'ai juste suggéré la chose. » Il était sans doute capable de prendre ses décisions de lui-même, non ? Elle ne doutait pas du fait qu'il était un grand garçon. Et qu'il lui fallait plus qu'une petite rousse un peu chiante pour décider de faire quelque chose. Elle savait qu'elle était d'une grande influence, mais tout de même ! « Et tu es sûr de ne pas avoir envie de terminer sur une boisson plus forte, pour faire passer le champagne, tu vois ? » Si ça pouvait le mettre de meilleure humeur hein... Elle était prête à tout tenter. Surtout qu'elle doutait fortement qu'il soit suffisamment alcoolisé pour qu'elle puisse se permettre plus que d'habitude, vous voyez. Ouais, d'accord, c'était nul de le faire boire pour ensuite pouvoir profiter honteusement de son corps, mais eh, peu importe, n'est-ce pas. Oui. Bon. « Tu crois que t'es assez ivre pour te permettre de me faire un câlin ? Parce que je dirais pas non à un câlin, moi. » Oui, elle avait besoin d'être câlinée après ce prime étrange. Elle ajouta une petite moue qui lui allait si bien au teint, une petite moue qu'elle utilisait si souvent. Avec ça, plus l'alcool, il allait forcément accepter, hein, hein, hein ? Ouais, elle était peut-être trop optimiste, là.
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MessageSujet: Re: a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15   a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15 EmptyLun 25 Fév 2013 - 23:39

Il savait ce qu'il lui resterait à faire, à l'avenir. Ne plus jamais écouter une femme. Rah, il avait donc oublié ce que son père lui avait dit... le sexe féminin était le sexe inférieur, et les femmes induisaient constamment les hommes en erreur. Voyez un peu ce que cette petite rousse l'avait contraint à faire, ce soir. Boire du champagne, non mais il n'aurait jamais fait une telle chose sans l'intervention d'Emmeline. Elle avait voulu qu'il se décoince un peu, et surtout qu'il boive, beaucoup. Résultat il en avait oublié son intolérance gastrique au champagne, enfin plus généralement aux bulles. Mais pourquoi avait-il fallu qu'elle s'en mêle ? Ah oui, c'est vrai, il avait été étrangement serviable et s'était proposé de lui amener à boire, d'où son inattention une fois devant le buffet, il était trop dans son rôle. Bon, là il lui tombait un peu dessus à bras raccourcis seulement il estimait que tout lui était dû, à la demoiselle. C'était de sa faute si la nuit s'annonçait agitée, s'il était probable qu'il se coltine d'affreux maux d'estomac les prochaines heures. Ce qui avait déjà commencé, en fait, mais cela risquait hélas de s'intensifier. Oui, Emmeline était la seule responsable et là, il était remonté contre sa camarade comme jamais, chose qui n'était au final possible que lorsqu'il avait bu. « Tu sais, tu aurais aussi pu dire non, je ne t'ai pas forcé à boire quoi que ce soit. J'ai juste suggéré la chose. » Enfin, qu'elle ose dire quand même qu'elle n'avait pas lourdement insisté. Elle voulait qu'il se saoule, il aurait pu le faire à l'essence qu'elle en aurait été satisfaite. « Et tu es sûr de ne pas avoir envie de terminer sur une boisson plus forte, pour faire passer le champagne, tu vois ? » Oh oui, il voyait très bien. Mais non, ça ne lui disait rien. Et ce pour la raison suivante : dans son état, il valait mieux éviter d'avaler quelque chose de plus fort. Il savait ce qu'il risquait sinon, et loin de lui l'envie d'en rajouter. Les maux d'estomac, remontées acides et nausées suffisaient amplement pour l'heure. « Tu n'y penses pas ! Je suis dans un état... tu n'as pas idée comme je me sens mal. Et je sens que si j'avale quoi que ce soit maintenant, je vais tout régurgiter. » Autant dire qu'il n'y tenait pas franchement. Et sans doute qu'Emmeline aussi s'en passerait bien, en fait. « Tu crois que t'es assez ivre pour te permettre de me faire un câlin ? Parce que je dirais pas non à un câlin, moi. » Mais enfin, Mickey n'était pas ivre, enfin pas exactement, il était surtout barbouillé ! Il ne digérait pas les bulles, quand est-ce que la rousse le comprendrait ? Elle faisait une fixette sur sa volonté de le dévergonder, mais elle perdait son temps. D'ailleurs toute cette insistance l'avait déjà tout à l'heure conduit à ingurgiter du champagne par mégarde. Quant à son câlin... Allons, en oubliait-elle ses troubles ? Ces derniers ne risquaient pas de disparaitre, même après dix, ou vingt verres d'alcool. Elle était agaçante. Elle voulait un câlin alors voilà, Mickey devait se mettre plus minable encore qu'il ne l'était déjà et ce, rien que pour ses beaux yeux. Et puis quoi encore, il était à sa disposition peut-être ? Dommage pour elle, il ne mesurait absolument pas la portée de ses propos ce soir. Hm, il tentait déjà de tenir debout alors excusez-le, il ne pouvait pas tout faire. « Emmeline, écoute-moi bien, je vais tenter d'être clair : vas-te-faire-voir, avec ton câlin, tes dessins, tes cours de cuisine, tout ça ! » C'était compréhensible, elle était en mesure de le saisir ou il devait s’efforcer de faire plus explicite encore ? Certes, il était dur, et l'envoyait balader comme elle ne le méritait certainement pas. Mais là, il était à bout. « Oublie-moi ! » qu'il s'exclama, sans tenir un instant compte du fait qu'éventuellement, il pourrait la blesser. Oh non pour lui elle s'en remettrait. Il avait bien envie de retourner à l'intérieur, seulement il arrivait à peine à mettre un pied devant l'autre. Alors au lieu de ça il s'accouda contre une table, non loin de là. Il était fatigué, il n'avait plus de force. Et il en venait même à espérer pouvoir se téléporter de cette terrasse à son lit sans avoir à faire le moindre effort.
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MessageSujet: Re: a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15   a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15 EmptyMar 26 Fév 2013 - 1:27

Elle n'avait rien fait de mal. N'est-ce pas ? Elle n'en avait pas l'impression. Elle n'avait pas menacé Mickey à un quelconque moment. Elle ne lui avait pas dit qu'il devait absolument boire sous peine de recevoir de la boue à la figure, n'est-ce pas. Elle n'avait pas laissé entendre la moindre menace. À vrai dire, tout ce qu'elle avait fait, c'était suggérer qu'il devrait boire. Et visiblement, il n'était pas à son coup d'essai. S'il avait réussi à picoler de son plein gré durant un prime précédent, qu'il avait même réussi à embrasser tout un tas de gens grâce à ça, c'est qu'elle ne le dévergondait pas non plus, non ? Et puis, d'un côté, elle faisait aussi ça pour lui. C'était peut-être dur à voir mais il avait bien le droit de s'amuser, lui aussi, non ? Et comme l'alcool était le seul moyen qui lui était venu à l'esprit, elle avait proposé cette solution. Il avait été libre de refuser. Chose qu'il n'avait pas faite. Alors il n'allait pas lui gueuler dessus maintenant, tout ça parce qu'il n'avait pas réussi à dire non. Sauf que si. Il l'accusa délibérément. Bah voyons ! Pauvre petit bout qui n'avait pas été capable de prendre ses propres décisions. Le pire étant sans doute la suite. Oui, puisqu'elle avait proposé un câlin, comme ça, sur le ton de la plaisanterie. Et la réaction de Mickey était exécrable. Surprenante aussi. Elle s'était doutée qu'il pourrait être embarrassé, qu'il lui répéterait d'arrêter ses conneries, tout ça. Mais alors qu'il aille si loin que ça ? Ah, oui, tout de même. Aie. Non, ça ne lui faisait pas du tout du bien de se faire envoyer balader comme une merde. La soirée avait été longue, Emilien avait aussi rejeté sa colère sur elle durant le prime, elle sentait le mal de crâne se pointer, elle avait aussi une fine consommation d'alcool à son actif et il osait, IL OSAIT lui parler comme ça ? Non, elle n'acceptait pas qu'on lui parle de la sorte. C'était inacceptable. Et avait-elle déjà exprimé à quel point elle pouvait devenir mauvaise lorsqu'elle était blessée ? Il ne lui semblait pas en avoir fait part à qui que ce soit, peut-être uniquement durant son casting. Il n'y avait rien de pire que de faire ami-ami avec elle pour ensuite l'envoyer chier comme si elle n'était rien qu'une chaussette sur le parquet. Il croyait quoi ? Qu'il pouvait se permettre de l'engueuler maintenant, parce que monsieur était alcoolisé et que le lendemain, il pourrait revenir vers elle, la bouche en cœur, comme si rien ne s'était passé ? Grave erreur. Sur le coup, elle resta silencieuse, ne s'attendant pas à une telle réaction. Et il fallait l'avouer, elle avait besoin de quelques secondes pour assimiler ce qu'il venait de lui dire là. « Je vois. » souffla-t-elle simplement, le regard fixé sur son camarade. Le calme avant la tempête. Puisqu'elle était impulsive, colérique, que son sang ne faisait qu'un tour et qu'elle avait eu son compte pour la soirée. Il ne lui en fallait pas plus que cela pour être agacée par cette situation. « Je te fais sortir trois secondes ta petite zone de confort toute propre et bien rangée donc je dois dégager et il ne faut surtout plus m'adresser la parole ? » Non, non, non, qu'il ne s'avise même pas de l'ouvrir, là, parce qu'elle n'avait pas terminé. Il avait plutôt intérêt à la fermer pour le moment. « Donc je fais l'effort de t'accepter comme tu es, j'essaye de voir tes putains de bons côtés, j'ai envie d'être sympa avec toi, j'étais même prête à t'aider à dépasser tes peurs. À vrai dire, je ressentais même de la compassion, parce que vivre constamment avec la peur au ventre ne doit pas être drôle, parce que tu devrais pouvoir vivre comme bon te semble, sans la moindre contrainte. Oui, j'avais envie de t'aider, vraiment. Peut-être que mes paroles ou mes actes peuvent parfois laisser penser le contraire, mais je suis moi. Je suis comme ça, je dis toujours ce que je pense, j'ai un humour de merde et oui, j'adore toucher les gens, j'adore faire des sous-entendus à la con. Je sais que ça te met mal à l'aise, je l'ai bien compris mais moi, je dois prendre sur moi, je dois accepter ton caractère de merde pendant que je fais ce que Monsieur veut que je fasse ? T'as pas un peu l'impression de te foutre de ma gueule ? C'est supposé fonctionner dans les deux sens, tu sais. Je t'accepte comme tu es, tu m'acceptes comme je suis. Et même sans tout ça, rien ne justifie que tu me parles de la sorte. » C'était quoi cette blague ? Certes, elle n'était pas la meilleure quand il s'agissait d'éviter certaines paroles ou certaines situations mais tout de même, il n'y avait pas que lui dans l'histoire. S'était-il arrêté deux minutes sur les difficultés qu'il représentait en tant qu'ami ? Ou simple connaissance ? Puisqu'ils n'étaient sûrement pas plus que cela, n'est-ce pas. C'était n'importe quoi. Elle aurait pu rire de lui, décider de s'amuser délibérément de ses problèmes mais non, elle n'en avait rien fait, elle avait été compréhensive et voilà comment elle en était remerciée. Ha ! Elle voulait bien admettre ne pas avoir le meilleur rôle dans cette histoire, mais elle méritait clairement mieux qu'une telle réaction. « Tu veux que je t'oublie ? Alors très bien, Mickey, je t'oublie. » Aussi simple que cela. Elle haussa les épaules, les lèvres tirées en une ligne dure. Alors au revoir monsieur et bonne vie. C'est bon, il pouvait dégager.
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MessageSujet: Re: a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15   a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15 EmptyMar 26 Fév 2013 - 4:29

Est-ce qu'il avait l'impression d'avoir été trop loin ? Non. Est-ce qu'au moins il concevait qu'il était en train de s'emporter pour un malheureux câlin ? Non plus. Voyez-vous Mickey ne prenait pas conscience de tout cela. Il ne décelait pas le fait que ses propos pourraient blesser, irriter ou encore énerver Emmeline. Et pour une fois, il haussait le ton. Oui, ça ne lui arrivait vraiment pas souvent, on l'avait même connu relativement calme jusqu'ici. Mais là, cette énième proposition que lui avait faite sa camarade, pour lui c'était la goute d'eau qui faisait déborder le vase. Oui exactement. Il avait la tête farcie par cette histoire de champagne qu'il avait avalé par mégarde, et maintenant elle lui parlait d'un câlin dont soi-disant elle avait bien envie, là, tout de suite. Et puis quoi encore ? Ne voyait-elle pas dans quel état il était, par sa faute ? Ne comprenait-elle pas qu'elle en avait bien assez fait pour ce soir ? Mais non, non non elle voulait son câlin la petite. Pour elle Mickey devait mettre de côté sa phobie du contact humain, carrément. Ce qu'elle était culottée quand même. Le fait qu'il ait embrassé sept personnes durant un prime l'autre fois après avoir eu la main lourde sur le rhum ne signifiait pas pour autant qu'elle pouvait obtenir ce qu'elle désirait de lui une fois un certain nombre de coupes sifflées. Elle rêvait les yeux grands ouverts, ah ça c'était certain. Allez savoir si ça n'était pas elle, qui ce soir avait abusé de la boisson pour se mettre de telles idées en tête. Comme si l'anglais allait l'enlacer, tout à fait naturellement, comme si il allait lui faire cette faveur, quitte à trembler de tout son long ensuite parce que ce genre de contacts, il ne les supportait pas. Allez savoir ce qu'elle pensait vraiment de Mickey... peut-être le prenait-elle pour une proie facile ! Peut-être que maintenant qu'elle était bien renseignée sur ses troubles, elle comptait profiter de lui. Mais il ne se laisserait pas faire. Oh non, elle n'obtiendrait rien de lui. Elle pouvait faire une croix sur les dessins sur ses bras, les cours de cuisine qu'il devait lui dispenser. Bref, elle pouvait l'oublier. « Je vois. » Ah, bien, elle voyait. Et pouvait-il espérer qu'elle cesse de tant lui en demander, à présent ? C'était envisageable vous pensez ? Pour le moment en tout cas il la trouvait d'un calme olympien. Hm, il s'imagina donc qu'elle se contenterait de ça, qu'il n'aurait pas besoin de revenir à la charge et qu'elle avait compris qu'elle devait arrêter de vouloir changer l'homme qu'il était. Mais il avait peut-être pensé trop vite, néanmoins. « Je te fais sortir trois secondes ta petite zone de confort toute propre et bien rangée donc je dois dégager et il ne faut surtout plus m'adresser la parole ? » Pourquoi est-ce qu'il pressentait qu'elle était loin de lui avoir tout dit. Dans le doute en tout cas, il allait la laisser poursuivre si telles étaient ses intentions. Et effectivement, s'en suivit un long monologue, durant lequel elle lui fit savoir qu'il se devait de faire des efforts, lui aussi, de son côté. Apparemment elle voulait l'aider aussi, et pire, il lui inspirait de la compassion. Les petites réflexions de l'anglais ne semblaient pas tellement l'avoir ravie. D'ailleurs, elle le prenait très au mot. « Tu veux que je t'oublie ? Alors très bien, Mickey, je t'oublie. » En y réfléchissant bien, ce n'était peut-être pas l'issue qu'il aurait souhaitée pour cet échange. Mais il fallait reconnaitre qu'il recueillant ce qu'il avait semé. Bien. Le mieux était peut-être de rejoindre son lit, à présent. Il n'était pas bien fringuant et même s'il n'était pas assuré de trouver le sommeil, il pourrait au moins s'allonger un peu ce qui, actuellement, était presque conseillé vu son état. Alors il se mit difficilement en marche, titubant et rejoignant l'intérieur en trainant des pieds. Et puis... il fit subitement demi-tour. Il n'avait pas envie de lui laisser le dernier mot, non. Et qui plus est il estimait ne pas en avoir terminé avec elle. Il revint donc vers la rousse, bien décidé à réagir aux propos tenus par celle-ci un peu plus tôt. « Je te fais pitié c'est ça, hein, Emmeline ? Je le savais, je l'ai su dès lors que tu m'as questionné sur mes troubles l'autre jour dans la chambre mais j'ai préféré me convaincre du fait que je me faisais des idées. » Il estimait avoir vu juste. Si elle voulait l'aider, c'est que dans un sens il l'avait touchée. Or à partir du moment où elle avait été sensibilisée par le quotidien de l'anglais, il prenait cela pour de la pitié pure et simple. « Je ne veux pas de ta pitié, je ne veux pas de ta compassion, je ne veux pas non plus que tu m'aides car personne ne le peut. Je ne guérirai pas comme ça, aussi facilement, c'était franchement utopiste de le penser. Cela me prendra des années, et encore, il me faudra faire preuve d'une volonté que je n'ai sans doute même pas. » Il tanguait entre le réalisme, et le pessimisme. Il savait en tout cas que vu l'ampleur de ses troubles, et le fait que ces derniers étaient forts nombreux, il ne les vaincrait pas dans ce nid. Il n'avait pas assez de temps devant lui, et puisque à l'extérieur il vivait seul et n'avait personne pour l'épauler, et bien, au final il n'en sortirait probablement jamais. C'était le champagne qui le rendait si lucide d'un coup ? Allez savoir, c'était une prise de conscience. « Je n'arrive pas à m’accommoder de ta façon d'être, non, c'est vrai. Et c'est parce que tu me fais penser à elle... Grezla, elle était comme toi... je ne supporte pas, c'est comme ça, vous êtes semblables toutes les deux et je ne parviens pas à faire la part des choses, j'en suis incapable. Elle a voulu me changer et voilà, au final elle m'a perdu. » Il est vrai que l'attitude d'Emmeline ne différait aucunement de celle de son ex-femme. Et qu'on se le dise, c'était justement cette façon d'être qui l'avait poussé à en divorcer. Alors comment accepter la personne qu'elle était si elle lui rappelait cette femme avec qui il avait vécu un calvaire de quatre ans, et qui ne s'était jamais détachée de lui, au point de lui courir après encore aujourd'hui ?... Même sortie de sa vie elle parvenait encore à la lui gâcher.
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MessageSujet: Re: a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15   a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15 EmptyMar 26 Fév 2013 - 10:53

Non mais elle rêvait, ce n'était pas possible. Cette soirée pourrait-elle empirer davantage ? Pourquoi ne s'était-elle pas contentée d'aller dormir, directement après ce prime ? Mieux encore : pourquoi s'était-elle levée le matin même ? C'était horrible. Les petites disputes, elle détestait ça. Ça ne servait à rien, si ce n'est lui miner le moral. Sérieusement, pourquoi Mickey se mettait dans un état pareil ? Elle ne lui avait demandé qu'un câlin, il aurait très bien pu refuser avec calme. Mais non. Voilà qu'il l'envoyait balader. Pas pour l'étreinte uniquement, mais pour tout le reste aussi. Pour absolument tout ce qu'elle était, pour tous les moments qu'ils avaient passé ensemble. Sérieusement ? Elle n'en revenait pas. Elle avait même envie de le taper, de lui mettre une belle baffe tellement elle n'appréciait pas qu'on lui parle ainsi. Et c'était douloureux, quelque part. Ça ne faisait jamais plaisir d'entendre de telles paroles. Alors venant de quelqu'un qu'elle avait commencé à apprécier, c'était encore pire. Soit. Il voulait qu'elle l'oublie, elle allait l'oublier. C'était aussi simple que cela, oui. Elle ne comptait pas s'attarder, lui courir après pour lui faire toutes ses excuses. Elle considérait n'avoir rien fait de mal. Elle avait été elle-même, s'il n'appréciait pas cela, tant pis pour lui. Et puis, elle était blessée. Elle ne comptait pas ravaler sa fierté pour que son semblant d'amitié avec Mickey soit sauvé. De toute façon, il devait n'en avoir rien à faire d'elle puisqu'il ne tarda pas à repartir en direction de l'intérieur. Eh bah voyons. Eh bien ciao. C'était dingue. Elle expira longuement, ramenant ses mains à son visage fatigué, soulignant le contour de ses yeux. Oh, soirée de merde. Elle ne bougea pas pour autant, bien qu'elle aurait dû se rendre directement jusqu'à son lit, pour se plonger dans le sommeil. Elle avait encore plus besoin d'un câlin, là. Pas de chance, ce n'était pas pour tout de suite, voilà que le deuxième round débarquait. Oh, bah, magnifique. Elle adorait s'en prendre plein la gueule hein. Cela dit, elle écouta. Elle écouta comment il pensait qu'elle ressentait de la pitié à son égard, comment il pensait ne jamais pouvoir écarter ses troubles, ou que cela prendrait des années, elle écouta aussi la façon qu'il avait de la comparer à Grezla, elle écouta tout avec une attention démesurée, se demandant comment la situation avait pu dévier sur quelque chose d'aussi merdique. Bien, c'était donc à elle de répondre ? Elle soupira une nouvelle fois. « Ne le prends surtout pas mal, mais tu es un véritable crétin. » Voilà, c'était dit. Ce n'était pas dit sur un ton hargneux, loin de là. Ce n'était qu'un souffle face à cette situation merdique. « Et je suis quasiment certaine que je n'ai rien à voir avec Grezla. » C'était presque vexant qu'il ose la comparer avec quelqu'un, en fait. Elle était elle et c'était tout. Qu'il ne lui sorte pas des arguments comme ça. Non vraiment, qu'il évite. « Si j'avais pitié de toi, j'aurais sans aucun doute agi différemment. Je n'ai vraiment pas l'impression que c'est la façon dont je me sens par rapport à toi. Je trouve ça nul que tu aies des troubles aussi envahissants. Je trouve ça nul pour toi, nul que tu doives supporter ça et que tu doives le faire seul. J'avais envie de t'aider mais pas parce que j'ai pitié de toi, uniquement parce que c'est la façon dont j'agis lorsqu'il est question de l'un de mes amis. Oui, je crois que je te considérais comme tel. Je veux bien admettre que mon comportement n'a pas toujours été exemplaire et que je t'ai souvent embarrassé avec mes propos, je le sais mais je ne vais pas non plus m'excuser. Je ne vais pas te ménager, juste parce que tu as besoin d'y aller doucement, que tu ne veux pas être brusqué. Et c'est pas en te reposant sur tes lauriers et en ne sortant pas de ta zone de confort que tu vas pouvoir battre tes problèmes. Je ne sais pas ce que tu vis, je ne sais pas comment tu te sens par rapport à tout ça. Mais je ne peux pas me comporter différemment de la personne que je suis, juste parce que tu aurais besoin que j'agisse comme tu le souhaites. Je suis désolée, mais je refuse de changer mes réactions ou ma personnalité pour qui que ce soit. Alors, si tu me vois trop comme Grezla et que tu ne peux pas le supporter, comme tu dis, alors très bien, on reste chacun de notre côté, on ne se parle plus. Je ne voudrais surtout pas être un poids pour toi dans cette aventure. » Sa dernière phrase avait une touche de sarcasme. Elle ne pouvait s'en empêcher. C'était blessant qu'il dise ne pas pouvoir accepter sa personnalité, c'était vraiment blessant. Elle ne savait même pas quoi lui dire. Elle en viendrait presque à douter de son comportement. Mais merde, elle ne souhaitait pas changer, elle était comme elle était et il ne serait pas l'énième personne à la faire regretter, elle refusait. S'il ne pouvait pas l'accepter, tant pis, ils n'auraient qu'à ne plus se parler.
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MessageSujet: Re: a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15   a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15 EmptyMar 26 Fév 2013 - 16:39

Caractère de merde. Ceci avait tout particulièrement attiré son attention. Elle allait trop loin là. Certes comme tout le monde il avait des défauts et il ne s'estimait certainement pas parfait - bien que relativement peu blâmable quand même -, mais de là à souligner le fait qu'il était... imbuvable, oui, c'est cela qu'elle essayait de lui faire savoir, non ? Aux dernières nouvelles personne n'avait demandé à Emmeline de s'attarder sur le cas de Mickey. C'est elle qui avait eu envie d'apprendre à le connaitre, et si elle n'était pas contente, elle était aussi tout à fait libre de faire comme si elle ne savait rien de lui, et retourner jouer les filles débordantes d'affection auprès de candidats plus réceptifs. Car lui ne voulait pas de ses câlins, de ses petits dessins. Il ne voulait pas non plus s'en faire une amie comme cela semblait être le désir de la jeune femme, enfin, c'est en tout cas ce qu'il comprit. Et qu'on se le dise, ça ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Il n'était pas ici pour se faire des amis lui, il n'avait pas participé à l'aventure Fake Lover pour ça. C'était peut-être la raison de la venue d'Emmeline dans ce nid et si c'était le cas, au secours. Car les personnes recherchant à tout prix à nouer des liens à droite à gauche, il ne supportait pas. Pour lui, c'était perdre de vue le jeu, le contexte de celui-ci. C'était aussi s'égarer, et devenir faible. Car en s'attachant aux autres, on en venait à se préoccuper de leur sort autant que du sien, ce qui n'était pas digne d'un joueur, d'un vrai. Et comme si ça ne suffisait pas, maintenant, il avait la terrible et ô combien désagréable qu'Emmeline avait pitié de lui. Mais oui, après tout quel pauvre homme névrosé, rempli de tocs, rejetant tout contact physique avec autrui... Il ne se pensait pas pitoyable, mais à la façon dont sa camarade se souciait de lui, alors qu'elle avait certainement mieux à faire, c'était réellement l'impression qu'il en avait. Maintenant, c'est sûr, il aurait préféré se tromper. Car inspirer de la compassion, ou de la pitié, merci bien, ça n'était guère glorifiant. Il aurait pu, oui, tenter de se faire à la façon d'être d'Emmeline au fil du temps mais il s'en savait incapable. Cette demoiselle lui rappelait son ex-femme, que ce soit dans ses propos, ou dans ses gestes. Grezla aussi voulait le faire sortir de tout ça, elle se montrait attentionnée, très attentive, le sermonnait aussi parfois afin de le faire réagir. Et à la longue ça n'avait fait que précipiter leur divorce. Il ne voulait pas avoir à faire à une Grezla 2.0, il ne supporterait pas cela une fois encore. Quatre ans qu'il avait enduré ça, il refusait que cela recommence dans le nid. La comparaison n'était certes pas flatteuse mais il en était arrivé à un stade où il décidait de ne même plus le garder pour lui. Bien, d'après la rousse il était un véritable crétin. Non, ça, il en doutait. En fait c'était impossible, Mickey n'était pas un crétin, il n'en avait jamais été un et n'en serait jamais un non plus. « Je ne le prends pas mal. Car tu te trompes. » Oui parfaitement, si elle voulait l'injurier, qu'au moins elle emploie des termes pouvant réellement se rapporter à lui. Celui de "crétin" désignait bon nombre de candidats ici, mais certainement pas Mickey. « Et je suis quasiment certaine que je n'ai rien à voir avec Grezla. » Ah ! Elle n'en savait strictement rien en fait ! D'accord, ça l'irritait vraisemblablement d'être comparée à une femme que, comme elle le savait, Mickey ne portait pas dans son cœur. Mais les faits étaient là. « De nous deux je suis encore celui qui la connait le mieux. Qui la connait tout court d’ailleurs. Et je te l'affirme, vous êtes semblables en bien des points. » Il s'enfonçait, ah, vraiment ? Et bien, il tentait juste de signifier à sa camarade qu'il avait décelé plus d'une similitude entre sa façon d'être, et celle de Grezla. Maintenant, qu'elle l'accepte ou non, qu'elle l'admette ou pas, au final c'était la même chose. Elle poursuivit, lui expliquant qu'elle ne voulait jamais faire que lui venir en aide, qu'elle trouvait regrettable le fait qu'il ait à subir ça seul... Oh et elle l'avait considéré comme son ami, ce qui ne semblait d'ailleurs plus être le cas. Bon. Elle sous-entendit aussi qu'il se reposait sur ses lauriers. Alors ça, c'était un comble ! Qu'elle le traite de glandeur aussi pendant qu'elle y était. Elle ne savait tout simplement pas ce qu'était vivre avec des troubles aussi envahissants. Elle ne savait rien de son quotidien. Et d'ailleurs elle le reconnaissait elle-même. Encore heureux. « Je ne me repose pas sur mes lauriers, j'ai juste fait le choix de vivre avec. Je ne les ai jamais acceptés ces troubles, mais ils font partie de moi maintenant. Ils sont logés, et je n'ai ni la force, ni le temps d'essayer de les faire disparaitre. » Le temps, bien sûr que non il ne l'avait pas. Entre ses bouquins à écrire, et les tâches ménagères à accomplir tous les jours, pendant des heures, dans le nid comme chez lui... comment trouver le temps, et la motivation pour éradiquer ces foutus troubles du comportement ? Il ne voyait pas le bout du tunnel, mais avait-il pour autant l'air d'un homme désespéré ? Non. Comme il venait de lui dire sans les avoir acceptés, il vivait aujourd'hui avec. Elle refusait donc de changer pour différer de Grezla. C'était son choix, et ça ne semblait pas moins compréhensible d'ailleurs. Au fond, pourquoi accepter de changer pour un type comme Mickey hein ? Il soupira. C'était évident qu'Emmeline n'entreprendrait pas le moindre effort pour lui, et il n'avait jamais imaginé une telle chose d'ailleurs, il était lucide comme homme. « Je me doute bien que tu veux rester toi-même. En quatre ans de mariage, Grezla n'a jamais changé quoi que ce soit non plus à sa façon d'être pour moi. Et elle, elle m'aimait, profondément. » Ah, pauvre femme. Dire qu'il avait brisé toutes ses illusions, dire que lui n'avait jamais rien ressenti pour elle. Oh elle était tombée de haut la Grezla, et ne s'en était d'ailleurs jamais remise. Elle s'accrochait, en vain, Mickey ne lui reviendrait jamais. Dans un sens il était inconscient, l'écrivain. Elle était probablement la seule femme au monde qui pouvait tomber amoureuse d'un type comme lui, et il l'avait laissée filer. C'est qu'il n'avait pas besoin de ça alors. « Mais oui, effectivement, on peut aussi ne plus se parler, c'est une solution. Juste, pourrais-tu garder pour toi tout ce que je t'ai dit dans la chambre, mercredi dernier... » Il reporta le regard au sol. « ... s'il-te-plait ? » Il ne tenait pas à voir son passé, ainsi que ses "problèmes" divulgués. On le savait maniaque et névrosé, mais il s'était confié d'une façon bien plus personnelle à Emmeline. C'était... presque intime comme confessions. S'il devait cesser de converser avec sa camarade à compter de ce soir, il s'en remettrait. Il n'avait pas besoin d'elle, il n'avait même besoin de personne pour vivre son aventure comme il l'entendait. Il perdrait juste le seul véritable soutien qu'il avait trouvé dans le nid mais, ooh, il y avait aussi plus grave dans la vie.
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MessageSujet: Re: a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15   a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15 EmptyMar 26 Fév 2013 - 18:51

Elle ne savait pas si le mieux était de crier autant qu'il était possible de le faire ou de simplement la jouer détachée comme il semblait en être capable. À vrai dire, ses petits yeux risquaient aussi de se border de larmes. La soirée avait été longue et s'en prendre autant plein la tronche n'était pas tellement agréable. Quoi qu'on en dise, au fond, Emmeline restait une jeune femme douce qui, malgré qu'elle soit forte, pouvait aussi se révéler fragile. Et quand on lui gueulait dessus et qu'on mettait fin à une « amitié », ce n'était pas étonnant qu'elle veuille juste craquer, lui dire merde et aller se réfugier quelque part dans ce chalet ou juste sous ses couvertures. Les disputes, c'était bien trop épuisant. Pourquoi il fallait que ça lui tombe dessus, hein ? Qu'avait-elle possiblement fait pour qu'elle se retrouve dans cette situation ? Appuyez sur pause. Ce n'était pas sa place, elle allait trouver quelqu'un pour supporter ce moment difficile à sa place, d'accord ? Super ! Non mais sérieusement. Il osait affirmer qu'il n'était pas un crétin, en plus. Et pire encore, il continuait de dire qu'elle ressemblait à sa gonzesse, là, Grezla. Elle n'appréciait pas tellement la comparaison, pour une raison qu'elle ne pouvait même pas expliquer elle-même. Elle n'aimait juste pas. C'est tout. « Certes, je ne doute pas que tu la connais très bien mais moi, tu ne me connais pas. » Qu'il n'ose même pas prétendre le contraire parce que cela était déjà très agaçant. Elle ne supporterait pas qu'il puisse ne serait-ce que penser qu'il pouvait la connaître. Ce n'était pas possible. Même elle ne le connaissait pas tant que cela alors qu'il ne la joue pas ainsi. Il ne la connaissait pas et il ne pouvait pas affirmer avec certitude qu'elle était un peu ou même beaucoup comme son ex. Quant au reste, eh bien, sa réaction ne se fit pas attendre. Toujours aussi énervée, toujours aussi indignée qu'il lui dise de telles choses. « Donc tu te fous de moi, là, c'est ça ? Le pire, c'est que j'ai essayé de m'adapter à la personne que tu es et que tu n'as même pas pris le temps de le remarquer. Tu sais combien de fois je touche les autres ? Combien de fois par jour je demande un câlin à quelqu'un ? Combien de fois je fais un bisou à quelqu'un ? Et tu sais combien de fois je t'ai touché ? Quasiment jamais, pour ne pas dire jamais ! Et pourquoi ? Juste parce que tu n'apprécies pas ça. Je n'y peux rien si tu ne vois que ce que tu veux. Et pourquoi est-ce que qui que ce soit devrait changer pour toi ? Toi-même, tu dis ne pas vouloir changer. Donc on doit s'adapter à toi ? On doit changer pour toi ? Toi, toi, toi. Le monde ne tourne pas autour de ta petite personne et tout le monde ne peut pas faire les choses en fonction de toi. » Elle perdait totalement son temps, de toute façon. Il continuerait à affirmer ce qu'il disait là. Cela serait pareil de son côté. C'était un peu le point négatif d'une engueulade, en fait. C'était un dialogue de sourds. Alors, oui, c'était du temps de perdu, tout simplement. Elle s'étonnerait presque que Mickey lui accorde autant de temps. Cela ne devait pas faire partie de son planning, vous savez. Ouais. Et d'ailleurs, en parlant de ça, voilà qu'il lui demandait de ne parler à personne des confessions faites précédemment. Sa petite requête la blessa d'autant plus. À croire que tout ce qui le perturbait dans le fait qu'ils ne se parleraient plus, c'était qu'elle pouvait dévoiler les petits aveux qu'il lui avait faits. Sympa. « Pourquoi ? Tu veux pas que les autres aient pitié de toi ? Ou bien tout leur dire pour ensuite leur balancer en pleine gueule qu'ils n'ont fait aucun effort pour toi est une bonne blague à ne faire qu'une seule fois ? » Elle était mauvaise, elle était prête à mordre. Peut-être l'était-elle trop. Oui, sans doute. Parce que Mickey ne valait sûrement pas le coup qu'elle s'énerve, n'est-ce pas. Ouais. Son ton se fit alors un peu moins mordant. « Tu sais quoi ? Je craignais justement que les images de tes petites confessions soient diffusées durant le prime. Sincèrement. C'était une conversation entre toi et moi et je me doute que quand tu avoues des choses à quelqu'un, ce n'est pas pour que tout le monde soit au courant quatre jours plus tard. Donc tu peux te rassurer, Mickey, je ne dirais rien à personne. » Puisque c'était tout ce qui l'inquiétait.
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MessageSujet: Re: a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15   a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15 EmptyMar 26 Fév 2013 - 20:10

Pour beaucoup, la tournure que prenaient les choses devait sembler fortement regrettable, peut-être même que pour Emmeline c'était le cas. Mais pour Mickey, c'était juste un différend parmi tant d'autres, il commençait à avoir l'habitude depuis le temps. L'entente avec Emmeline n'aurait au final duré que deux semaines. Pour la jeune femme ce n'était sans doute pas franchement agréable de devoir régler ses comptes avec l'anglais après un prime qui s'était pas mal éternisé, en même temps cela pouvait se comprendre, il n'y avait que lui ici qui à force se faisait aux querelles de ce genre. Ce n'était pas la première, et ce ne serait pas non plus la dernière. Oh vous savez, rares étaient les candidats ici qui parvenaient à s'entendre avec l'écrivain. Il avait son caractère bien à lui, et surtout il avait cette faculté de rester impassible, et donc de paraitre insensible, sans cœur. Il était froid oui, il s'en rendait bien compte. Mais ça lui permettait au moins de ne pas être un moins touché par toutes les critiques et insultes auxquelles il avait droit dans ce nid, depuis son arrivée. Comme si ça pouvait l'atteindre... et bien non. Par contre, ses camarades avaient au moins la décence de rester logiques lorsqu'ils en venaient à l'injurier. Alors que la rousse, non. Car le traiter de "crétin", c'était un peu se ficher de lui en fait. Et puis quoi encore. Qu'elle le veuille ou non, Emmeline ressemblait à l'ex-femme de Mickey dans sa façon d'être. Ça lui avait de suite sauté aux yeux, notamment dans la chambre la semaine passée, mais jusqu'ici il l'avait gardé pour lui. Maintenant, autant lui dire. Car ça lui posait quand même sacrément problème. Grezla c'était un peu l’archétype de la bonne femme énervante, insistante. Bref une enquiquineuse de première. Il ne faisait que se fier à ce qu'il avait pu voir d'Emmeline jusqu'ici, et non il ne prétendait pas la connaitre non, surtout qu'elle savait bien plus de choses au sujet de l'anglais qu'il n'en savait la concernant. « Ce que je vois me suffit amplement. » Pour affirmer qu'il y avait une ressemblance plus qu'évidente entre elles deux, pas physiquement bien sûr, seulement Emmeline était bornée dans son genre, tenez elle aurait pu couper court à cette conversation puisque visiblement elle était éreintée. Mais non elle était restée, elle semblait déterminée à avoir le dernier mot. Grezla aussi était très têtue. Trop même. Est-ce que Mickey considérait que l'on devait changer pour lui ? Est-ce qu'il estimait ne devoir changer pour personne, de son côté ? Oui, tout à fait. Il allait encore passer pour un type franchement prétentieux, tout à fait pédant et se prenant pour le nombril du monde... mais c'était tout lui ça, toujours prêt à se lancer des fleurs, et à se juger supérieur aux autres. Aussi, la réponse qu'il allait lui donner n'était aucunement étonnante. Un mois qu'il était ici, depuis le temps tout le monde savait pertinemment comment fonctionnait l'anglais. Et qu'il avait un égo surdimensionné. « Oui, je pense qu'on doit s'adapter à moi, oui parfaitement. Enfin, je ne l'ai jamais demandé à quiconque ici à part à toi, mais c'est parce que tu semblais désireuse de me comprendre, et de m'aider. Mais j'ai bien compris que tu n'en ferais rien, qu'au final tu ne changerais pas, alors... » ... tant pis. Pour lui, pour elle. Peu importe, hein. Oui. Quant à ses petites confessions de l'autre fois, il espérait qu'Emmeline les garderait pour elle, et qu'elle éviterait ainsi d'en faire part aux autres candidats. Il préférait tout simplement que certaines choses ne soient pas sues. On se fichait bien assez de lui comme ça tous les jours pour ne pas donner un nouveau motif de moquerie à tous ces petits impertinents peuplant le nid. Alors, est-ce qu'il pouvait compter sur la discrétion de sa camarade ? Il était méfiant quand même, eh oui cet échange ne se passait pas du tout bien, et qui plus est il n'avait plus tellement envie de lui faire confiance. « Pourquoi ? Tu veux pas que les autres aient pitié de toi ? Ou bien tout leur dire pour ensuite leur balancer en pleine gueule qu'ils n'ont fait aucun effort pour toi est une bonne blague à ne faire qu'une seule fois ? » Il roula des yeux, plus blasé qu'autre chose. Oh et puis après tout, si elle le prenait comme ça, qu'elle en parle autour d'elle, qu'elle divulgue l'information. De toute façon il se fichait de ce qu'on pouvait penser de lui. Même si c'est sûr, il préférait quand même que certaines choses restent inconnues du reste du groupe. Finalement elle lui fit savoir qu'elle ne dirait rien et que, même, elle s'était souciée du fait que tout ceci puisse être diffusé lors du prime. Il ne savait pas tellement quoi en penser de ça par contre, alors autant revenir au fait que ses petits secrets étaient bien gardés. « C'est bien aimable. » répondit-il, tout en la fixant de ses yeux vert émeraude. Est-ce que cela allait suffire ? Hm, sans doute que non. Alors bon, aux grands maux les grands remèdes comme on dit. « Et je suppose que ça vaut bien un... merci. » Il se forçait presque hein. Bah, il tentait une nouvelle fois de se faire aux fameuses conventions sociales. Elle lui promettait de ne rien dire, lui assurait également qu'il pouvait dormir sur ses deux oreilles, alors c'était probablement le moment adéquate pour lui servir des remerciements. Qui semblaient aussi sincères que le sourire qu'il tenta d'esquisser ensuite mais remarquez, là il n'était pas nécessairement mauvais, il était surtout contrarié. Et épuise, oh oui, ce champagne n'avait décidément pas de très bons effets sur son petit organisme. « Tu sais Emmeline, tu peux me haïr désormais. » Ce n'était pas tellement une autorisation ou une permission qu'il lui donnait car il avait pleinement conscience du fait qu'il n'était pas de son rang de déterminer ce que ses camarades pouvaient penser de lui, non, il tentait peut-être indirectement de se renseigner sur la chose en fait. Il pensait avoir perdu et le soutien, et la compassion de sa camarade ce qui, au vu de leur conversation semblait être la suite logique des choses. Là encore, ça ne serait jamais qu'une ennemie de plus. Pour lui c'était la routine.
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MessageSujet: Re: a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15   a state of frozen stagnation ∞ 25/02 - 01:15 EmptyMer 27 Fév 2013 - 2:07

Non, elle ne ressemblait pas à Grezla. Non. Elle refusait. Il pouvait dire tout et n'importe quoi, il se trompait, c'était tout. Elle ne ressemblait pas à qui que ce soit. Elle était elle. Elle était Emmy. Et c'était tout. Elle n'était qu'elle, il ne pouvait pas la comparer avec qui que ce soit. Elle s'en foutait de comment pouvait être Grezla, de sa personnalité et de tout ce qui s'en suivait, ça ne changeait rien au fait qu'elle n'était pas comme elle, c'est tout. Mais qu'il continue donc à penser qu'elle ressemblait à son ex-femme si cela lui faisait plaisir. Oh et bien sûr, c'était évident qu'elle aurait dû se façonner selon ce que Mickey avait besoin, ce que Mickey voulait, ce qui était le mieux pour Mickey. Et puis quoi encore ? Il la prenait pour qui ? Avait-il sincèrement cru l'espace d'une seule seconde qu'elle allait changer pour lui ? Les quelques efforts qu'elle avait réalisés semblaient déjà bien suffisants. Elle avait fait de son mieux et voilà comment elle en était remerciée. Oui, ça avait vraiment valu le coup, de toute évidence. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Donc il voulait que les gens changent pour lui ? Quelle vision spéciale des choses. C'était vraiment la façon dont il voyait ses relations avec les autres ? Il en était le noyau central et les autres devaient suivre selon sa petite personne ? C'était n'importe quoi. Impossible. Il ne pouvait pas sincèrement penser des trucs pareils. C'était tellement dingue qu'elle ne trouva rien à répliquer, se contentant de froncer les sourcils, de secouer la tête, incrédule. Non, vraiment, elle ne parvenait pas à intégrer ces informations qu'il lui donnait. Comment qui que ce soit pouvait souhaiter qu'une autre personne change afin de devenir exactement ce qu'il avait besoin ? Il était plutôt supposé accepter les gens autour de lui comme ils étaient. Eh bien non. Pour Mickey, les choses étaient différentes. Très bien. Elle était ravie d'apprendre cela maintenant. Au moins, comme ça, elle le savait hein. Ouais, elle essayait de positiver. Et donc, il pouvait se rassurer, puisqu'elle ne comptait rien dévoiler du contenu de leurs échanges. Elle garderait tout pour elle. C'était une chose qu'il ne méritait sûrement pas, une « faveur » qu'elle ne devrait pas lui accorder. À vrai dire, lorsqu'elle était blessée, comme c'était présentement le cas, elle pouvait vite devenir mauvaise et méchante, ce qui ne lui ressemblait pas habituellement. Bien sûr, plus elle appréciait quelqu'un, plus sa réaction était moche. Alors, quelque part, mieux valait que tout ce bordel se passe dès maintenant, au tout début de leur relation, n'est-ce pas. Sinon, bonjour les dégâts. Heureusement pour lui, elle allait rester relativement sage. Sauf si elle décidait dès le lendemain d'être bien plus méchante que cela pour se venger, bien sûr. Mais la vengeance, c'était comme les disputes : ça lui faisait perdre son temps, rien de plus. Oh et il la remerciait. Mais de rien, voyons, de rien ! Il adoptait un air tellement détaché sur toute cette situation. Était-ce con de la part d'Emmeline d'avoir pensé qu'il pourrait être un minimum, rien qu'un tout petit peu attaché à elle ? Du moins suffisamment pour en avoir quelque chose à faire de toute cette situation et du fait qu'ils risquaient de ne plus tellement se parler ? Apparemment, il s'en foutait. Eh bien tant mieux pour lui. Emmeline s'en remettrait. Oui, clairement. Ce n'était pas comme s'il était devenu indispensable à sa vie. C'était toujours blessant de voir une personne qu'elle appréciait foutre le camp mais soit. Tant pis pour lui, c'est tout. Elle acquiesça exagérément de la tête après son remerciement, l'expression de son visage étant clairement sarcastique. Ouais, de rien, ouais. Pff. Et finalement, il ajouta qu'elle pouvait le détester à présent. Oh, c'était tellement gentil de sa part de lui donner la permission de faire une telle chose ! Non, vraiment, elle qui ne vivait que pour recevoir des ordres du brun, pour le satisfaire... Pff. Le pire, c'est qu'elle n'allait même pas le haïr. Non, du tout. Elle allait sans doute être un peu en colère contre lui et cela pendant longtemps, très longtemps. Elle conserverait cette rancœur, elle ne risquait pas de le pardonner tout de suite mais elle ne le détesterait pas. Elle serra les dents. C'était encore la meilleure chose à faire, n'est-ce pas. Elle ne comptait pas s'éterniser ici. Elle était exténuée, ses jambes étaient gelées, elle avait besoin de dormir. Et elle n'avait vraiment pas la moindre envie de continuer cette petite dispute totalement stupide. De toute façon, tout était dit. « Super, Mickey. Conversation très enrichissante. Merci pour cette fin de soirée si agréable. » Elle était ironique, bien sûr. Cela dit, son ton las pourrait presque faire croire à un certain sérieux. Qu'il comprenne, qu'il ne comprenne pas... Quelle importance, au fond ? Et puis, un Mickey marrant ? Autant rêver, ouais. Publicité mensongère, il ne savait donc pas s'amuser. Il ne savait même pas être agréable. Elle aurait peut-être encore préféré qu'il reste simplement le Mickey qu'elle avait rencontré dans la chambre, la semaine passée. Il avait toujours été bien plus sympathique qu'à présent. Et encore, on ne pouvait pas dire qu'il était très sympathique en temps normal hein. Ouais, elle savait. Elle avait joué avec le feu et s'était ni plus ni moins brûlée. Ça lui arrivait. Souvent. Ce n'était pas si grave que cela. Haussement d'épaules. Soupir. « Bonne nuit. » conclut-elle simplement. Elle était quand même super gentille de lui dire une telle chose, non ? Elle trouvait que si. Il mériterait plutôt qu'elle lui conseille de ne pas s'étouffer dans son vomi. Elle pourrait presque lui souhaiter une telle chose, à vrai dire. Enfin, qu'il se mette à vomir et que, si délicieusement, il s'endorme dedans. Hm, oui, ça serait excellent à voir le lendemain. Oh, peu importe, qu'il fasse donc ce qu'il voulait. Elle, elle allait simplement aller dormir avant qu'elle ne s'évanouisse de fatigue. Oui. Alors elle se dirigea vers l'intérieur du chalet, comme il l'avait fait en début de conversation. Sauf que, elle, elle ne comptait pas faire demi-tour.

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