Tout ça prend des proportions un peu trop disproportionnées et si d'habitude Fitz est d'assez bonne composition, ses nerfs commencent à lâcher. Il ne sait pas dire si tout ça s'apparente à de la jalousie ou non car au final, elle fait ce qu'elle veut, il en est bien conscient. Le seul problème, c'est que toute cette situation devient une belle mascarade alors peut-être est-ce mieux de couper court au sujet Myles, pour le moment tout du moins. Le reste n'est pas pour autant plus agréable à entendre. Quoiqu'ils fassent, quoiqu'ils disent, les conséquences sont toujours au rendez-vous et sérieusement, cela le gave, vraiment. Certes Mado n'est pas étrangère à tout ça mais Everleigh ferait bien de regarder de son côté également car remettre tout sur le dos de la jeune femme, c'est un peu facile. Envoyer chier Mado une bonne fois pour toute ? Non. Non parce que ça voudrait dire qu'il n'y a que lui et Everleigh et ce n'est pas le cas. Mado a beau être chiante, Fitz l'apprécie et il ne l'enverra pas chier. - Donc la solution, c'est d'envoyer chier Mado ? Jsuis pas sûre que l'unique solution soit là Everleigh parce qu'une fois Mado ailleurs, il y aura toujours des emmerdes et tu sais très bien de qui je parle. Oui, Myles, le retour. Mais de ça, il n'a pas envie d'en parler, il veut juste le garder dans sa visée car il sent bien qu'entre eux, il n'y a pas 'juste' un partenariat. Et puis, voilà qu'Everleigh pense qu'il vaut mieux prendre ses distances. Ah oui ? Mais pourquoi ? Parce que ça aussi ça va régler les choses ? Certainement pas. Ca ne fera que les calmer, un moment, même si cela engendrera de la frustration des deux côtés. Enfin, du côté de Fitz en tout cas. Fitz qui donne alors son avis sur la question, devenue plus sec et blasé qu'au départ. Tout ça ne lui plaît pas, vraiment pas. Et elle non plus ce n'est pas ce qu'elle veut sauf que là, tout de suite, ils sont à un point crucial. Personne ne veut faire quoique ce soit, personne n'est sûr que ça marchera, la situation est au point mort et tout ça est affreusement agaçant. Fitz, debout, va alors poser sa tasse dans l'évier et revient vers l'endroit où est assise Everleigh, laissant le silence régner encore un peu plus entre eux deux. Rien, rien du tout. Alors oui tiens, essayons ça, peut-être que ça marchera, par le pouvoir du saint-esprit. - Tu sais quoi ? Faisons ça, prenons nos distances. On verra bien si ça marche. Dit-il en insistant sur le 'distance' et en fixant la jeune femme. Il reste alors environ deux secondes et puis quitte la pièce. De toute manière, il n'y a rien de plus à dire.

Cette situation m'exaspère. Mais vraiment, j'ai l'impression que quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse tout ceci sera plus compliqué encore. Et bizarrement plus la conversation avance et plus je le sens changer, comme s'il avait des éclairs d'illuminations instantané. Comme si quelqu'un venait lui donner des éléments à l'oreille non parce que ça ne pourrait pas être autre chose. Il change d'avis, comme ça, comme de chemises. D'accord, pas de problèmes, ça facilitera les choses s'il est exécrable je pense. En tout cas il me demande des solutions, je n'en ai pas alors je balance des choses, à tord et à travers, j'ai bien conscience que c'est stupide sauf que lui en attendant n'en propose pas. Allez Everleigh démerde toi avec ça ! Remarquez ce sera plus facile pour me reprocher les choses après coup. - Donc la solution, c'est d'envoyer chier Mado ? Jsuis pas sûre que l'unique solution soit là Everleigh parce qu'une fois Mado ailleurs, il y aura toujours des emmerdes et tu sais très bien de qui je parle. Oui, Myles, je sais, il a pas l'impression qu'il me gonfle avec Myles là toute suite ? Je soupire et lève les yeux au ciel. « Non c'est pas la solution, c'était un truc en l'air, en attendant toi tu n'as pas l'air d'en trouver plus de solutions. J'ai l'impression que ça t'arrange même que ce soit moi qui la prenne. Et puis c'est drôle, tu ne viens pas de me dire que tu réglerais toi même le problème Myles ? » Il ne sait même plus ce qu'il dit, il n'a même pas l'impression de se contredire en une demie seconde. Oui voilà, comme s'il avait eu vent d'éléments qui m'échappaient. C'est d'un ridicule. Il me pose une question, j'ai la sensation qu'il ne veut pas forcément que je fuis, il me le dit une minutes plus tôt, sauf que là il est silencieux et viens même à dire que c'est mieux de prendre nos distances. En insistant bien sur ce mot. Je n'ai pas le temps de répliquer qu'il quitte la pièce, finalement lui aussi est doué pour se barrer. Mais qu'il se barre s'il veut. Au moins, y'en a une qui devrait être contente. Je vous jure...