Mercredi. Un jour de la semaine comme un autre à Fake Lover. A vrai dire, on a tendance à perdre la notion du temps…Tant les jours se ressemblent et se suivent. Oh la petite différence dans la semaine, c’est juste le jeudi soir, lors de l’annonce des nominations. Sinon le reste ? Il fut un temps ou nous avions le droit à des soirées, mais je crois qu’au vu de la motivation des candidats, la production a fini par abandonner l’idée. Nous délaissant. Les saligauds. Peut être devraient ils réinstaurer les soirées. Ça mettrait plus de piquant. En tout cas je serais prêt à y participer. Fin si ce n’est pas trop ridicule. Non mais je crois qu’en fait j’accepterais n’importe quoi, pour nous sortir de cette routine quotidienne. Je suis désespéré à ce point. Alors faute d’activités supra intéressantes... Je décide de me concentrer sur la chasse aux secrets. Cette semaine, semaine d’observation. Je capte toutes les conversations, tous les gestes suspects, je vis dans la salle de vidéo surveillance…Immersion totale. Objectif final : dimanche, j’ai découvert les secrets de tous les candidats. Oui oui rien que ça. Bref, en cette après midi, du coup, mes pieds m’ont mené à la cabane en bois. Pour buzzer ? En tout cas, ça fait dix minutes que je suis là, à le fixer. Jusqu’à ce que Bob arrive. « Bob ! Dis moi… Toi aussi, tu le vois, n’est ce pas ? » Là, il est surement en train de se demander de quoi je parle. « Ce buzzer est clairement en train de se foutre de ma gueule, c’est flagrant non ? » Hm oui j'ai encore toute ma tête.

La cabane en bois. Pourquoi la cabane en bois ? Aucune idée. Comme ça, sans raison, tu avais eu envie de t'y rendre. Sur un coup de tête complètement débile, aussi débile que tout tes autres coups de tête. Bref, c'était sans importance. En entrant dans le lieu sacré, t'y découvres Myles. « Bob ! Dis moi… Toi aussi, tu le vois, n’est ce pas ? » qu'il te dit aussitôt qu'il t'a remarqué. Hum. Et s'il te disait de quoi il parlait, pour savoir si tu pensais la même chose que lui ? Parce que oui, toi aussi tu voyais beaucoup de choses. Mais certainement pas les mêmes choses que lui. « Ce buzzer est clairement en train de se foutre de ma gueule, c’est flagrant non ? » Oh oui, rien que ça. Un rire s'échappe de tes lèvres et ton regard gris-vert se pose sur le buzzert. Il était clair que Myles se faisait attaquer par ce buzzer. Il cherchait la mouise, celui-là. « Je me demande même comment tu peux le laisser faire. A ta place, je lui casserai la gueule ! » Oui, tu te sentais bien. T'étais juste un peu fatigué. Tu n'avais pas fait ta sieste habituelle, après tout.

Bob m’a interrompu dans une activité hautement passionnante. Fixer le buzzeur. Un vrai combat de coq c’est engagé entre nous. C’est à qui craquera le premier. Mais hors de question de détourner les yeux, non non, je l’aurais… Enfin, c’était avant le chevelu débarque. J’ai bien détourné le regard. Aaaarhgh. Et maintenant il se fou de moi, je le vois bien. « Je me demande même comment tu peux le laisser faire. A ta place, je lui casserai la gueule ! » Mais clairement, c’est inadmissible. « Ah toi aussi tu le vois ? Je ne suis donc pas fou » Il me rassure. Un instant j’ai cru que je me faisais des idées. « Il mériterait une correction pour cet affront, c’est certain. Mais il me fait de la peine. Regarde le, il est si brillant… » Si chou. On l’embrasserait bien. « Je crois que je vais lui laisser une chance de se faire pardonner. » Oui, voilà. Je suis gentil à ce point là. Comment ça je suis en train de péter un câble ? Mais pas du tout. Tout est parfaitement normal. « Qu’est ce qui t’amène par ici ? Me dis pas qu’il t’a attiré dans son piège toi aussi ? » Il a entendu l’appel du buzzeur ? C’est pour ça qu’il est là ? Ce que je pourrais comprendre, il est si fort. Encore plus que le chant d’une sirène, c’est pour dire.